Disclaimer : La série Merlin appartient à ses créateurs Julian Jones, Jake Michie, Johnny Capps et Julian Murphy. Tout comme je n'ai rien gagné à écrire ceci.

Pairing : Arthur/Merlin.

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Une histoire différente dont l'idée me trottait dans la tête depuis un moment.

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Le perso de Jesse et son histoire m'appartiennent dans sa totalité ! :)


Perdu dans une semi conscience, Merlin esquisse un sourire quand il sent la pulpe d'un doigt retracer lentement la ligne de sa colonne vertébrale. Il frémit doucement à mesure qu'il se réveille, papillonnant des paupières dans la clarté tamisée de la chambre princière.

L'attouchement indécent dont il fait l'objet s'intensifie de manière délicieuse autant qu'il peut en juger la différence de texture qui butine son épiderme, faisant naître une chaleur familière aux creux de ses reins. Il se cambre instinctivement alors que des lèvres taquines migrent vers le sud… Et hoquette presque de surprise sous la piquante décharge électrique qui vient de le traverser.

« Nom de Dieu… »

Bien qu'à demi-étouffé dans la douceur duveteuse d'un oreiller, le juron coloré parvient aux oreilles d'Arthur qui cesse tous mouvements sur cette partie si sensible de l'anatomie du brun, avant de remonter à hauteur de sa nuque.

« Langage Merlin, le reprend-t-il ensuite d'une voix pourtant rauque. Langage… »

Et avant que l'interpellé ne puisse obtenir le loisir de répliquer comme il sait si bien le faire, une main se glisse sur sa croupe tandis qu'un doigt se fraye un chemin vers un point précis, profitant de l'humidité qui a été si sensuellement déposée à peine quelques secondes plus tôt.

Vaincu, Merlin en oublie ce qui l'entoure, accueillant avec délice les bulles de lave qu'il sent exploser dans chaque cellule de son organisme alors que la préparation à ce qui va suivre s'accentue davantage. Quémandant plus de contact, il envoie ses hanches en arrière, lançant de ce fait l'initiative de ce qu'ils attendent tous deux.

Retirant ses doigts, le fils d'Uther enfoui d'abord son visage dans le creux du cou de l'homme qu'il possède lentement, s'imprégnant de sa chaleur et retrouvant ses marques. Il l'entend gémir sous lui et prit d'une impulsion, bascule sur le côté, l'entraînant dans le même temps. Toujours perdu dans l'antre ardente de sa chair, Arthur glisse une main sous le genou de sa jambe relevée et l'amène à la replier contre son torse, changeant ainsi l'angle de pénétration.

Débute alors un long va-et-vient qui oscille entre vitesse et profondeur avant de muer en un mouvement plus rapide, plus rude, plus sauvage et pourtant si exquis… Mon Dieu, si bon… Rejetant la tête en arrière, Merlin se laisse consumer jusqu'à la rupture, se cabrant une dernière fois contre le corps tiède auquel il est intimement soudé, leur orgasme commun les déchirant d'un même ensemble.

Une éternité s'écoule avant que le brun ne sente un doux baiser se poser sur son épaule. Toujours dans les bras d'Arthur, il n'en bouge pas, appréciant le toucher pour ce qu'il est.

Il y a maintenant un peu plus de sept mois que cette liaison plus ou moins tolérée à vu le jour. Ce qui n'était au départ qu'une simple relation maître/serviteur s'est peu à peu vu évoluer, se teintant d'abord d'un soupçon d'amitié pour finir par muer totalement en une attirance à l'état brut.

« Bonjour… » Souffle alors une voix douce à son oreille.

Souriant franchement, Merlin se retourne pour lui faire face, scellant ses lèvres aux siennes. S'étant appropriée une partie de la couche du propriétaire des lieux, le jeune homme n'a pas tardé à s'habituer à ce genre de réveils sur lesquels - en étant honnête - il est loin de cracher. Surtout que contrairement au reste du temps et non que le sorcier s'en plaigne, son prince est bien plus tactile durant l'amour.

« Bonjour. » Répond-t-il dans un sourire avant de se dégager doucement de l'étreinte et s'étirer de tout son long.

Il descend ensuite du lit, triant et cherchant ses vêtements dans l'amoncellement de tissus qui jonchent le sol. Peu après, le froissement des draps lui indiquent que son amant vient de l'imiter, pensée aussitôt occultée par le grognement caractéristique d'un ventre criant famine.

Un éclat de rire plus tard, Merlin sort de la pièce, se dirigeant directement aux cuisines.