Auteure ; Kyoko
Titre ; Désir sanglant
Personnages ; Dir en grey, Gazette
Paring ; euh.. pour l'instant un KaoruKyo et ToshiyaShinya
Genre ; Humm.. Sadique… policier, sanglant .
Disclaimer ; C'est nécessaire ??
Note ; Âme sensible, s'abstenir, j'ai fais pas trop sadique le premier meurtre, le deuxième est pas pire non plus, mais la suite risque d'être des plus marrantes… Bref, à vous de voir !!
Sur ce, bonne lecture !!
Chapitre 1
Une autre scène sanglante. Mais cette fois c'était différent. La victime était bien plus amochée que les précédentes. Que lui avait-il fait pour terminer dans un tel état ? Pourquoi lui plus qu'un autre ? Il devait y avoir une raison à ça. Peut-être était-ce simplement un autre tueur ? Non. Impossible. Il y a sa marque. Ça ne trompe pas. Pas une marque comme celle-là.
- Kaoru !
L'interpellé se retourna.
- Kaoru, on a retrouvé ça.
Le petit brun lui avait tendu un carnet. Il le prit et commença à le feuilleter rapidement.
- Ça semble être un journal. Le journal du tueur.
Kaoru semblait suspicieux. Pourquoi l'avait-il laissé là ? Voulait-il se faire retrouver ? Ou l'avait-il échappé ? Quoi qu'il en soit, cela ne lui disait rien de bon. Il ne la sentait pas cette affaire. On lui avait donné après l'avoir retirée à une autre équipe. Apparemment, ceux-ci n'étaient pas assez compétents. Cela faisait près de deux ans que cette affaire était ouverte, mais ils n'avaient toujours pas réussi à coincer ce criminel. Il tuait toujours à des heures différentes, des personnes au hasard apparemment, puisqu'ils n'avaient trouvé aucune ressemblance entre les nombreuses victimes. Au moment où ils trouvaient quelque chose, la suite leur prouvait toujours le contraire. Il ne laissait jamais d'indice quelconque pouvant aider les policiers. Non. Ce tueur était parfait. Il ne faisait jamais de faux pas. Jamais d'erreurs.
Kaoru mit le carnet dans sa poche et regarda attentivement le cadavre, du moins ce qu'il en restait. Il n'eut pas de malaise en regardant la scène contrairement aux autres qui étaient pris de haut-le-cœur à la vue de ce spectacle morbide. Même Toshiya n'arrivait pas à regarder tant ça le dégoûtait. Kaoru soupira et refit le tour de la maison sans rien trouver de suspect. Aucun indice autre que le carnet, mais ce carnet pouvait lui être d'une très grande aide. Shiroyama Yuu. C'était le nom de cette pauvre personne. Il se demandait, pourquoi, pourquoi lui avait souffert plus qu'un autre ? Était-ce enfin un indice ? Allait-il enfin obtenir quelque chose, autre que des cadavres et sa signature ? Il espérait. Il l'espérait pour mettre fin à ce massacre qui durait depuis trop longtemps. Le tueur connaissait Aoi, il en était sur.
Le brun entra dans son appartement et se dirigea vers sa chambre. Il ne prit même pas le temps de se déshabiller, il s'effondra dans son lit. Il était épuisé. Kyo n'était toujours pas rentré. Cela faisait plus d'une semaine qu'il était parti. Il était plutôt indépendant. C'est ce que Kaoru aimait bien de lui, quoique parfois il aurait bien aimé que le blond soit moins direct. Mais il n'y pouvait rien, et c'était comme ça qu'il l'aimait. De toute façon, il savait que lorsqu'il rentrerait il allait avoir droit aux caresses dont il a été privé jusqu'à lors. Kyo ne lui avait pas donné de raison à son départ soudain, mais il savait qu'il n'avait pas à s'en faire et qu'il reviendrait bien assez tôt. Kaoru sourit en pensant au retour de son blond, il allait lui réserver un accueil des plus chaleureux.
Il se redressa et sortit le carnet de ses poches. Celui-ci l'avait hanté toute la journée. Il alluma la lumière et commença à lire.
XXXXX
Meurtrier. N'est-ce pas le meilleur métier ? Pouvoir décider qui mérite la vie, et condamner ceux qui défient la loi. Ma loi.
Il encra profondément son couteau dans l'épaule de son nouveau jouet.
Jours après jours je défie la mort. Combien de victimes ai-je fait ? Je ne les compte plus. La mort elle-même me suit comme mon ombre, récoltant les âmes perdues de ceux que j'ai tué. Comment s'arrêter. Depuis la première fois où j'ai tué quelqu'un… Ce fut l'extase totale. Bien au-delà d'un simple orgasme. Et depuis ce jour je suis avide de sang. Le toucher, le sentir, le goûter, ce sang chaud, qui coule entre les veines, n'est-ce pas merveilleux ?
Il déposa sa langue sur la lame et récolta le liquide rougeâtre qui s'y était installé se délectant de cette saveur unique.
Je tue chaque victime comme si c'était la première, et la dernière. Je parcours chaque parcelle de leur corps à la recherche d'un nouvel organe, ou d'un nouvel os, mais ça reste obstinément pareil. Rien de nouveau. Le corps humain n'a plus de secret pour moi. Je connais l'homme du plus profond de lui-même, mais je ne le comprends en rien. La physiologie étant des plus passionnante. Mais l'esprit n'en reste pas moins qu'écoeurant. Toujours pareil mais si différent.
Le couteau quitta sa langue pour trancher la douce peau de l'homme qui se trouvait piégé. Tout le long du bras, une longue coupure profonde, mais ne touchant aucune veine, ne laissant que la peau se détacher et la chair à l'air libre. Il prit un flacon qui se trouvait non loin de lui, et versa le contenu sur la chair ensanglantée qui commençait à bouillir au contact de ce liquide. De l'acide.
Les cris de douleur, douce mélodie à mes oreilles. Si doux, si fort. Crier jusqu'au plus profond de son âme. Crier la souffrance, la douleur. L'âme est fragile, mais le corps ne l'est que tout autant. Ces hurlements, ça leur fait du bien, ça les défoule, ça leur permet d'oublier un instant la douleur. Je fais ça pour leur bien à tous.
Il criait, criait comme jamais il n'avait crié. Jamais il n'avait ressenti une telle douleur, mais son bourreau ne semblait pas vouloir s'arrêter malgré ses supplications, malgré ses pleurs.
Lorsque l'expression de leurs visages se joignent à cette litanie, c'en est que plus jouissif. Lorsqu'ils souffrent, le désespoir, la douleur, rien n'est plus beau. Rien. Ce visage se crisper, détaillant chaque trait de ces êtres. Un portrait des plus merveilleux.
Et lorsque le couteau transperce la chair, lorsqu'il découpe en lambeau ce corps ô combien parfait, cette sensation. Rien ne peut l'égaler. Ce sentiment, savoir que l'on est maître de tout, qu'on peut tout contrôler, à chaque fois je ne peux m'empêcher un rire euphorique. Voir la peur dans leur regard. Les tremblements, et les gestes maladroits pour se sortir vainement de ce massacre. Mais rien n'y fait. Je les ai choisit, ils devront périr.
L'homme se tordait de douleur, et tentait de reprendre ses esprits pour tenter de fuir, mais la douleur était trop intense. Il se faisait arracher la peau et ne pouvait rien faire contre. Il vit le sourire que son agresseur portait à ses lèvres. Il était dément. Les larmes redoublèrent. Il suppliait encore et encore, de le laisser en vie. Le sourire du châtain s'agrandit encore en entendant ces supplications.
Les faire souffrir. Tant qu'ils en viennent à me supplier de les tuer tellement c'est insupportable. S'amuser à leurs dépends, malgré ces supplications, je ne peux m'empêcher de vouloir les faire souffrir encore, plus… On me prend pour un fou, mais je ne le suis pas. Je les hais. Cette haine m'a poussé à commettre l'irréparable. Mais je ne peux que m'en réjouir, après tout, ce n'est pas n'importe qui, qui a le privilège de voir une telle scène, et surtout d'y assister.
La peau complètement enlevée, il ne reste que la chair et les os. Puis il transperce le foie. D'ici 20 minutes il sera mort. Mort d'agonie. Il se tord de douleur, cris, pleure. Il n'y survivra pas. Il le sait. Il lui demande de l'achever maintenant arrachant un rire à son tortionnaire. Il n'attendait que ça. Il plongea sa main dans la cage thoracique de l'individu, et prit son cœur en main. Il y fit une pression, voyant la douleur infinie de celui-ci, et finit par lui broyer le cœur de ses mains, lui arrachant un dernier râle d'agonie avant qu'il ne s'éteigne.
Alors inspecteur Kaoru, serez-vous capable de traquer votre proie comme je traque les miennes ?
XXXXX
Le brun se réveilla en sursaut. Était-ce un rêve ? Il regarda le carnet et le jeta par terre. Son réveil affichait 19 h. Il avait du s'assoupir. Kaoru décida de ne plus penser à ce carnet pour aujourd'hui, il était épuisé et avait besoin de repos. Il se leva et alla prendre une bonne douche chaude pour se relaxer.
Quelques instants après avoir entré dans la douche, les lumières se fermèrent et un courrant d'air froid lui donna un frisson. « Sûrement une panne » conclut-il. Il allait couper l'eau lorsqu'un corps vint se coller à lui, encore torturé par son rêve, il laissa passer un hurlement de surprise et repoussa l'intrus qui alla s'effondrer dans la porte.
- Aie Kao… Je m'attendais à un accueil plus chaleureux de ta part..
- Kyo ?! Mais qu'est-ce que..
Ses yeux finirent par s'habituer à la noirceur et il pu distinguer le corps de son amant sur le sol. Il se précipita sur lui et le couvrit de baiser pour se faire pardonner. Kyo sourit à cette attention.
- Désolé.. Tu m'as fait peur.. Recommence plus ça tu veux…
- Ehh bah si c'est pour avoir un traitement comme t'es en train de me faire alors je crois bien que je vais recommencer…
- Idiot
- Qui c'est que tu traites d'idiot !!
Kyo lui fit la moue, ce qui fit sourire Kaoru. Il déposa ses lèvres sur celles du chanteur et ne les sépara que lorsqu'un manque d'air se fit entendre. Kaoru aida Kyo à se relever et alluma la lumière. Lorsqu'il se retourna, il se sentit observé par son partenaire qui détaillait chaque parcelle de son corps encore mouillé. Kyo retira son chandail.
- Tu fous quoi..??
- Je prend une douche avec mon mec, faudrait quand même pas mouiller mes vêtements.
Kaoru sourit face à cette remarque et regarda Kyo finir de se déshabiller. Celui-ci le regarda.
- Bon, tu te grouilles avant qu'il n'y ait plus d'eau chaude ?!
Le brun ne se le fit pas dire deux fois et entra sous la douche accompagné de son amant qui le dévorait des yeux.
- Tu sais que t'es très excitant comme ça.. ?!
- Ah bon ? répondit Kaoru en prenant une pose plus qu'aguicheuse.
Le blond le plaqua au mur en l'embrassant sauvagement. Sa langue vint se joindre à celle de son amant et commencèrent un langoureux baiser. Les mains du brun descendirent sur les hanches du petit blond et allèrent se déposer sur son fessier lui offrant des caresses qui firent gémir le chanteur. Kaoru retourna la situation et empoigna les poignets de Kyo contre la paroi pendant que ses lèvres s'appliquèrent à cet échange de salive. Il descendit une main sur son torse, s'arrêtant sur les boutons de chair du chanteur, et continua son exploration. Son autre main vint se loger dans le cou du petit blond pendant que ses lèvres quittèrent celles du chanteur pour rejoindre son cou si bien présenté. Puis on sonna à la porte. Kaoru voulut laisser aller, et continua ses douces caresses faisant gémir le plus petit. On sonna de nouveau, puis encore.
Le brun s'énerva devant tant d'impatience et lâcha un grognement avant de s'emparer d'une serviette pendant qu'un autre coup de sonnette retentit. Il embrassa doucement Kyo et décida d'aller ouvrir à cette personne qui osait l'importuner. Sur la route, il noua sa serviette autour de sa taille et finir par ouvrir la porte, sur un Toshiya presque vide de vie. Voyant qu'il n'allait vraiment pas, sa colère se dissipa peu à peu laissant place à de l'inquiétude. Les yeux du grand brun s'humidifièrent et il éclata en sanglot. Kaoru en fut déconcerté, mais le prit dans ses bras pour tenter de le consoler. Une fois la crise de larme passée, il ferma la porte et le conduisit dans le salon. Il lui fit signe qu'il allait s'habiller et il revint quelques minutes plus tard.
- Qu'est-ce qu'il y a Totchi ?
- …
Les yeux du brun se remplirent à nouveau de larme, mais il n'émit aucun son.
- Totchi, qu'est-ce qui se passe ??
- …
- Répond moi… S'il te plait..
- Il… Il…
Il éclata de nouveau en sanglot. Kaoru le prit dans ses bras et le berça doucement, tentant de faire cesser ses sanglots. Kyo arriva dans la pièce habillé, et donna un baiser furtif à son amant.
- Je.. Je vais…
Kaoru acquiesça d'un mouvement de tête faisant comprendre à Kyo qu'il pouvait partir. Il n'aimait pas réellement ce genre de situation, cela se comprenait, il préféra donc partir et laisser Toshiya dans les bras de Kaoru. Lorsque la porte se fit entendre, le brun releva la tête de son protégé et plongea son regard dans celui de son vis-à-vis.
- Qu'est-ce qu'il y a Toshiya ?
- Shinya.. Il… Il a été.. T…
Le reste de la phrase se fit étouffer par un sanglot. Kaoru le prit par les épaules et le secoua un peu.
- Il a quoi Toshiya, il a quoi ? Réponds !!
Le brun releva les yeux ruisselant de larme, et fit un grand effort pour finalement murmurer en un souffle à peine audible ;
- Il a été tué…
Aussitôt il fondit en larme, incapable de contrôler les spasmes dont il était victime. Kaoru se figea face à cette révélation.
- Par…
Toshiya fit un oui de la tête et les larmes redoublèrent. L'aîné ferma douloureusement les yeux et resserra l'étreinte autour de Toshiya.
- J'ai… J'ai peur Kao..
- Shhhht. Je suis là ça va maintenant, je laisserai personne te faire de mal, Totchi.
Il s'accrochait à Kaoru comme si c'était sa bouée de sauvetage. Il avait tellement besoin de lui. Peu à peu ses sanglots s'arrêtèrent et il s'endormit dans les bras du brun qui l'étendit sur le divan et le couvrit d'une couverture. Il le regarda dormir un instant, puis une larme vint le trahir, dessinant une traînée humide sur sa joue. Shinya. Il tenta d'étouffer un sanglot, c'était de sa faute. S'il l'avait arrêté avant. S'il avait pu l'arrêter, Shinya serait toujours en vie. S'il avait.. Mais il n'y pouvait plus rien maintenant. Le mal était fait. Il s'effondra à genou, ses jambes n'étant plus capable de supporter son poids. Deux larmes roulèrent encore le long de ses joues. Il entendit une porte ouvrir. Puis une voix l'appeler. Cette voix semblait si lointaine. Il sentit des bras l'enlacer, et le bercer, le sortant de son mutisme. Kaoru regarda son blond les larmes aux yeux.
- C'est…C'est de ma faute… C'est de ma faute s'il est mort… J'aurais dû… J'aurais dû…
- Tu n'aurais dû rien Kaoru, c'est pas ta faute, tu pouvais pas deviner.
- Mais si je l'aurais trouvé, si j'avais travaillé plus dur encore, peut-être que j'aurais…
- Non, écoute, regarde moi !! Kyo lui prit le visage entre ses mains et planta son regard dans le sien. Tu n'y es pour rien d'accord, tu n'aurais rien pu faire même en travaillant plus, maintenant cesse de pleurnicher, et occupes-toi plutôt de le retrouver avant qu'il ne fasse d'autres victimes. Ne t'attarde pas sur un mort.
- C'est… Shinya…
Le visage de Kyo s'assombrit en entendant ces paroles.
- Trouves qui c'est ce connard et envoies-le sur la chaise électrique.
XXXXX
Cette odeur, je peux la sentir. Celle de la mort. C'est un parfum ô combien exquis. Je ne peux m'empêcher de fermer les yeux et d'humer cette bonne odeur. Elle approche…
Il s'approcha doucement du peintre et le fit prisonnier de ses bras. Une main l'empêchait de crier à l'aide.
Oui, un tableau. On va peindre un tableau. Toi et moi, on va s'aventurer dans cet univers sanglant. Je ferai le plus beau tableau ; ton visage marqué par la peur, par la douleur. Oui je le ferai, et avec ton sang. Je tracerai tous les moindres détails de ce visage si adorable. Shinya, désormais ton âme m'appartient. N'est-ce pas une bonne chose ? Je vais te faire goûter, aux plaisirs de la douleur…
Shinya lui envoya un coup de coude dans les côtes et se libéra de cette étreinte forcée. Il prit la fuite, voyant la lame affilée de l'homme dont le visage était caché d'un léger masque. Il arqua un sourire et passa sa langue sur ses lèvres.
Courrez, courrez petits lapins. Je vous attraperai. Ce n'est que plus merveilleux de les voir se sauver dans l'espoir de rester en vie. Pourtant, ils devraient le savoir qu'on ne m'échappe pas. Mais il y en a toujours qui tentent de se sauver, ne faisant qu'accroître mon plaisir.
Il se rapprochait dangereusement du blond et lorsqu'il fut assez près, il lui prit le poignet et le poussa violemment au sol. Il s'assit à califourchon sur celui-ci, et déposa une main dans le cou du jeune homme. Pendant que cette main l'étranglait, il laissa passer son autre main sur le visage du peintre, poussant les quelques mèches qui s'y trouvaient.
Ces yeux, ce regard. Ce sont ceux que je veux. Ceux qui me font frissonner. Ceux pleins de haine, de mépris. Il est tellement magnifique. Voir un homme suffoquer. Le voir chercher son air, les yeux grands ouverts, presque sortant de leurs orbites. Voir leurs douces mains tenter de se défaire de cette main ravageuse.
Il le regarda, attendrit par la scène. Il était si beau. Puis, lentement, il retira sa main de sa gorge, et le traîna dans l'atelier de peinture. Le blond fut traîné de force, il n'était pas capable de s'enfuir, il cherchait toujours son air. Lorsqu'ils arrivèrent dans la pièce, il se fit projeter violement sur le sol. L'homme avança vers lui, le sourire aux lèvres.
- N'aies pas peur Shin-chan.
Son sourire s'agrandit, et devint plus sadique encore que précédemment. Shinya ouvrit grand les yeux en entendant cette voix.
- Non… Je… Tu… C'est impossible… Ça peut pas être toi… Non pitié, dis-moi que c'est une blague.. Je…
La confusion sur ce visage. J'en peux plus. J'en ai envie. Je dois le tuer. J'ai besoin… Besoin de ses cris, de ses pleurs, de ce sang chaud coulant entre mes doigts, de la chair se défaisant au contact de la lame. J'ai besoin.. De ce désespoir. De cette tristesse infinie qui marque leurs visages. De le sentir soumis. Qu'il est à moi et à moi seul.
Doucement, il s'approcha, et enleva son masque. Les larmes commencèrent à couler le long des joues du blond.
- Non… C'est faux… Dis-moi que c'est pas vrai… Ça peut pas être toi…
- Si, c'est moi. Ça ne peut qu'être moi, non ?!
Son sourire s'agrandit encore, le rendant plus diabolique qu'il ne l'était. Il prit deux bouts de tissus, et le noua solidement sur les poignets de l'homme afin qu'il ne se vide pas de son sang immédiatement, et il coupa alors un doigt au blond qui cria de douleur. Et il commença à dessiner des formes sur une toile vierge, avec le doigt ensanglanté qu'il venait de couper. Lorsque l'expression de douleur de Shinya se fit moins visible, il coupa un deuxième doigt, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'une forme de visage soit apparente sur le tableau. Son pied retenait le blond au sol. Il regarda le tableau, et le peintre. Ce devait être le plus beau tableau de tout l'atelier. Il reflétait ce désir sanglant, la peine infligée à cette victime. Il inspirait l'amertume, démontrait le supplice, cette torture qui rageait toujours.
Douces plaintes étouffées par le bruit de la lame s'enfonçant doucement sur ce corps si frêle. Ce calvaire ne fait qu'augmenter encore plus ma convoitise de ce corps sanguinolent. La soif de pouvoir s'accroît de plus en plus au fur et à mesure que je les tue. Cette tentation. Son destin est maintenant scellé. Je ne peux qu'assouvir ces pulsions criminelles.
Une fois son œuvre terminé, il se retourna vers Shinya, et le regarda fixement. Le blond n'aimait pas ce regard. Il ne voulait que fuir. Il réussit à se lever, et se précipita vers la porte. Il tendit la main vers la poignée, et de ses trois seuls doigts tenta d'aller ouvrir la porte, essayant de se sortir de cet enfer, mais à peine eut-il le bras tendu qu'il sentit une vive douleur à son poignet. Puis il s'arrêta net, les yeux figés par l'horreur. Sa main tomba au sol, ne laissant qu'un poignet ensanglanté. Le couteau avait atterrit un peu plus loin après avoir tranché la main du blond. Il aurait eu le temps de fuir, il en aurait été capable, mais il était resté pétrifié devant ce spectacle des plus effroyable.
Son bourreau s'avança vers lui, et l'empoigna par les cheveux pour le laisser s'affaisser sur le sol en un coup de poing violent.
- Shinya… Te laisses pas faire… Shinya, défends-toi !! Arrêtes-le, pitié, arrêtes-le !!
Le peintre resta immuable, perdu dans son mutisme. Il ne sentit pas les mains de son agresseur lui retirer son chandail. Il ne sentit pas la lame froide se frotter au contact de sa peau. Il ne la sentit pas non plus s'enfoncer sous sa peau. Mais il sentit une douleur sourde lui entaillant une côte. Il sentit son pantalon le quitter. Il ne pouvait plus bouger. Ni crier, ce qui frustrait l'homme qui en avait besoin.
Son corps se crispa, ses yeux s'agrandirent sous la douleur, et un hurlement de douleur vint emplir la pièce. Il hurlait, gémissait, tant ça lui faisait mal. Il lui avait enfoncé le couteau dans son intimité, et tournait doucement l'objet qui faisait crier le peintre. C'était intenable. Il se tordait, et s'époumonait dans son martyr. Il sentait le mal profondément en lui, jamais il n'avait imaginé qu'une telle douleur était possible.
- Arrêtes… Shinya non… Je peux pas…Je peux pas t'aider… Shinya…
- Kaoru ?
- Kyo !! Aides-le Kyo, aides-le, aides-moi..
Des larmes roulèrent sur les joues de l'inspecteur.
- Kaoru !!
- Sors-le de cet enfer, S'il te plaît, je n'en peux plus. Je veux plus voir ça, je veux plus y assister…
Kaoru voyait encore le blond ravagé par l'agonie. Il voulait partir de cet endroit. Il savait que ce n'était qu'un rêve, mais pourtant il n'arrivait pas à en sortir.
Il enfonça encore le couteau plus profondément et le dressa de manière vive, arrachant un autre gémissement au blond dont les larmes avaient envahies le visage.
- Kyo !!
- KAORUU !!
Le brun se réveilla près d'un Kyo qui le regardait inquiet.
- Kao !! Kao ça va ?
- Kyo… C'est horrible…
Il regarda le chanteur, les larmes aux yeux. Il n'aurait pas voulu assister à ce drame, il n'aurait pas voulu voir une telle violence.
- Shhhht, c'est passé, c'était qu'un rêve Kao..
- C'était si réaliste.. C'était Shinya.. Il se faisait tuer.. Et je pouvais pas l'aider…
- Rendors-toi
Le brun se lova contre le torse du plus petit, mais ne trouva pas le sommeil. Il se contenta de se laisser bercer par la respiration du blond qui s'était rendormit. Kaoru sourit et vint déposer un doux baiser sur les lèvres de son amant et se leva sans faire de bruit afin de ne pas déranger l'être qui sommeillait dans son lit.
Il alla dans la cuisine et se prit un verre d'eau qu'il but d'une traite. Il repensa alors au carnet. Avait-il seulement lu une ligne de celui-ci où n'avait-il fait que divaguer ? Peut-être que le sommeil l'avait rattrapé avant qu'il n'ait pu lire quoique ce soit. Quoi qu'il en soit, Kaoru ne voulait pas l'ouvrir de nouveau ce soir. Peut-être avait-il peur ?
Il entendit alors de grands coups cogner à sa porte, plus brutaux les uns des autres. À ce rythme la porte allait céder. Mais qui pouvait bien venir à une heure pareille ?! Il se dirigea alors tranquillement vers la porte, et prit un parapluie au passage. Celle-ci se défonça sous les violents coups et une masse humaine vint apparaître au travers les débris de la porte. Il avait le visage caché d'un léger masque.
- Qui êtes-vous ?
- Ton pire cauchemar.
L'homme brandit son couteau qu'il avait jusqu'à lors caché et attaqua Kaoru qui para le coup de son parapluie. Il ne s'en décontenança pas et attrapa l'objet pour frapper le brun au visage. Kaoru perdit l'équilibre et s'effondra sur le sol pendant que l'autre se dirigeait vers sa chambre, où reposait Kyo. Il reprit ses esprits un peu plus tard en entendant un cri et se dirigea vers la chambre. Lorsque son regard se posa sur le lit, celui-ci était vide, du moins il n'y avait qu'une main ensanglantée. Il regarda au sol, et son estomac se noua. Kyo s'y trouvait, le ventre ouvert, quelques organes ressortant de son intérieur. Ses deux mains étaient toujours accrochées à leurs poignets respectifs, mais on pouvait voir du sang s'échapper de son poumon noircit par la fumée des cigarettes qu'il fumait. Il suffoquait, avait du mal à respirer. Le sang lui montait à la gorge. Kaoru vit une ombre près du corps de son amant. C'était lui, le tueur. Il était à la fenêtre. Un rictus se forma sur ses lèvres, un sourire cruel.
- J'ai cru bon de vous emmener un souvenir de votre défunt ami.
- Vous…
Les larmes coulaient le long des joues du brun, ne faisant qu'élargir le sourire carnassier de l'homme.
- Soyez patient inspecteur, votre tour viendra bien assez vite.
Puis il sauta par la fenêtre. Kaoru se dirigea rapidement vers la fenêtre. Mais l'homme avait disparu. Il posa son regard sur le corps de son amant, et vint s'agenouiller à ses cotés.
- Kyo non.. Tu peux pas me laisser.. Kyo accroches-toi, s'il te plait, me laisses pas seul Kyo..
- Ka..o…
- Kyo !! Ne meurt pas, je t'en supplie
Il serra la tête du blond entre ses bras et laissa ses larmes atterrir sur son visage. Le blond n'arriva pas à prononcer d'autres mots, son visage se ferma, et il ne resta qu'un corps se vidant de sa chaleur vitale.
- Non…non…NOOOOOONN !!
Kaoru se réveilla en sueur dans un lit vide de vie. Il était toujours habillé, et avait un carnet qui reposait sur lui. Il le regarda, et le jeta violement au sol avant de se lever et de faire le tour de son appartement. Rien. Personne. Il était seul. Il regarda l'heure ; 19h. Kaoru soupira. Jamais il n'avait fait un rêve aussi intense. À ce stade on pouvait surtout appeler ça cauchemar. Il se dirigea vers la salle de bain, et se déshabilla avant de rentrer sous la douche, laissant l'eau lui brûler la peau pour se montrer que tout ça n'avait été qu'un rêve et qu'il était bel et bien réveillé. La lumière se ferma. L'homme se figea en sentant un corps se glisser contre lui, et comme dans son rêve, il propulsa l'être contre la porte.
- Aie Kao… Je m'attendais à un accueil plus chaleureux de ta part..
Le brun se figea.
- Kao ?
- K.. Kyo ?!
- Bah qu'est-ce que t'as ? T'en fais une tête !! T'es pas content de me voir ?!
- Je…
Kaoru lui sauta au cou et le serra le plus fort qu'il le pouvait.
- Je… Je t'aime Kyo.
Une larme roula sur la joue de l'aîné. Kyo le prit par les épaules et le recula un peu afin de voir le visage de son vis-à-vis.
- Hey, qu'est-ce qu'y a ? Pourquoi tu pleures ? Pourquoi tu fais ça ?
- C'est rien.. Je… Je voulais que tu saches.. Que je t'aime Kyo, plus que tout, et je veux pas te perdre.
- Mais ça va, je partirai pas non plus !! Qu'est-ce qui va pas ?
- … J'ai juste besoin, que tu me serres dans tes bras…
Kyo le prit en une étreinte réconfortante et le serra fort tout en le berçant et en lui susurrant à l'oreille un « je t'aime moi aussi ». Ils restèrent là, collés l'un à l'autre étendu sur le sol. Puis la sonnette retentit. Le cœur du brun fit un bond hors de sa poitrine. Toshiya.. Il se décolla contre son gré du torse de son amant et se dirigea vers la porte tout en nouant une serviette autour de sa taille. Ça n'était qu'un rêve Kaoru.. Un rêve, c'était pas réel. C'est peut-être ressemblant, mais tout se passe pas exactement comme ce que tu as vu.. Aller, ressaisies-toi… Si ça se trouve c'est quelqu'un qui vient te faire une petite visite de courtoisie. Oui, ce doit être ça, pourvu que ça soit ça…
Le brun tendit une main tremblante vers la poignée. Il avait peur de ce qu'il allait trouver derrière la porte. Kyo arriva derrière lui.
- Bah vas-y ouvres !! Elle te mangera pas la porte !!
Kaoru sursauta légèrement. Il se décida enfin à ouvrir la porte. Lorsqu'elle fut ouverte, ses jambes manquèrent le lâcher en voyant ce qu'il y avait de l'autre coté. Toshiya, en pleur.
- Nonn… C'est pas possible.. C'est pas vrai…
- Kao, qu'est-ce qu'y a ?
- T.. Totchi, qu.. qu'est-ce qui c'passe ?
Le grand brun fondit en larmes dans les bras de Kaoru. Il ferma douloureusement les yeux et traîna son ami dans le salon. Lorsqu'il eut fini de s'habiller il alla le rejoindre et s'agenouilla devant lui. Il respira profondément et demanda ;
- Qu'est-ce qu'y a Toshiya ?
- Shinya.. Il… Il a été.. T…
Le reste de la phrase se fit étouffer par un sanglot. Kaoru le prit par les épaules et le secoua un peu.
- Il a quoi Toshiya, il a quoi ? Réponds !!
Il le savait. Il savait la raison de l'état de son ami, mais il voulait l'entendre le dire. Le brun releva les yeux ruisselants de larmes, et murmura d'un son à peine audible ;
- Il a été tué…
Toshiya fondit en larme pendant que Kaoru tentait de prendre le dessus de ses émotions, il ne devait pas flancher, pas maintenant, il pouvait peut-être changer quelque chose à cette tragique destinée qui s'annonçait, après tout, il avait tout de même fait quelques modifications… Il n'eut pas besoin de poser la question suivante. Il ne le savait que trop bien. Il referma douloureusement les yeux et resserra l'étreinte autour de Toshiya.
- J'ai… J'ai peur Kao..
- Shhhht. Je suis là ça va maintenant, je laisserai personne te faire de mal, Totchi.
Kyo arriva aux cotés de Kaoru.
- Je… Je vais…
Le brun l'empoigna par la manche de son chandail.
- Non, reste.
Il y avait une teinte de désespoir dans sa voix. Cette fois il ne dit pas que c'était de sa faute. Non, il savait ce que Kyo lui dirait. Il le regarda, et déclara d'une voix morne ;
- Shinya est mort… Je.. Je vais tuer ce salaud, je vais le retrouver et le tuer de mes mains…
Kyo resta sans voix. Un long silence pesant régnait dans la pièce, seuls les sanglots retenus de Toshiya résonnaient dans l'appartement. Puis le téléphone se mit à sonner. Kaoru coucha Toshiya sur le divan mais lui tenait toujours la main, et décrocha le téléphone. Une courte discussion s'en suivit puis il raccrocha. Il regarda le brun et lui dit doucement ;
- Il faut y aller…
Le brun acquiesça en tentant de faire arrêter les larmes qui coulaient et se leva tranquillement. Kyo regarda Kaoru perdu. La mort de son ami le peinait-il si peu ? L'inspecteur fit un sourire triste au blond et déclara ;
- Je dois le trouver le plus rapidement possible, avant qu'il ne fasse d'autres victimes… Je ne veux pas… Qu'il vous tue, qu'il te tue.
Toshiya avait cessé de pleurer, il y arrivait avec un effort surhumain, et il savait qu'il ne serait pas capable de voir le corps de son amant une seconde fois. Après avoir vu le corps, il avait appelé la police, mais n'étant pas capable de parler, il avait laissé la ligne décrochée et était allé voir Kaoru. Mais il devait le faire, même si c'était difficile, parce que c'était son travail.
Kaoru emprisonna les lèvres de Kyo et l'embrassa amoureusement. Il dû à contrecœur quitter ces lèvres et partit en compagnie de Toshiya. Ils sortirent de l'appartement et descendirent d'un palier pour se rendre au parking où reposait la voiture de Kaoru. Ils montèrent dans la voiture, et l'aîné démarra. Le trajet se fit se fit non sans un silence des plus pesant. Seul la radio venait apaiser la lourde atmosphère qui y régnait. Lorsqu'ils furent arrivés, Toshiya se prépara à descendre mais Kaoru lui mit une main sur l'épaule.
- Restes ici, tu en as déjà assez fait pour aujourd'hui je crois.
Le brun acquiesça et s'accota dans son siège, laissant échapper deux larmes qui vinrent reposer sur son menton. Kaoru lui donna un léger baiser sur la joue et lui murmura à l'oreille ;
- Je fais vite.
Le brun ne répondit pas, mais ce n'est pas comme s'il ne s'y était pas attendu. L'inspecteur sortit de la voiture et se dirigea vers l'atelier du défunt peintre. Lorsqu'il y entra, son sang ne fit qu'un tour. Ce tableau. Il l'avait déjà vu. C'était celui de son rêve. Tout était pareil. Tout, le moindre décor, la moindre tâche de sang. Il pensa alors à la douleur que le blond avait dû endurer. Une boule se forma au fond de sa gorge et son estomac se noua. Ça n'était pas tant le fait de voir un cadavre qui le dégoûtait, non, il en était habitué, mais c'était d'avoir pu voir comment il s'y était prit. D'avoir pu voir la douleur de son ami sans rien avoir pu faire. Il regarda partout. Tout était exactement pareil. À un détail près, la main du peintre avait disparue. Pourtant il l'avait vu tomber, le couteau l'avait entraîné avec lui près des pots de peintures. Pourtant elle n'y était pas. Il chercha partout. Nul part. Une pensée le fit paniquer. La fin de son rêve… Kyo… Il sortit de l'endroit à une vitesse folle, et se dirigea vers sa voiture. Il démarra prestement et se rendit chez lui brûlant les feux de circulations, et dépassant largement la vitesse permise. Par chance aucun policier ne traînait dans le coin.
Toshiya n'avait rien compris à cette panique soudaine. Lorsqu'ils furent arrivés devant l'immeuble de l'appartement de l'aîné, Kaoru se dépêcha de monter au premier étage pour se rendre chez lui et s'assurer la sécurité de son blond, s'il n'était déjà pas trop tard. Il employa les marches qu'il gravit à une allure fulgurante. Lorsqu'il arriva devant sa porte, son visage de décomposa. Celle-ci était défoncée, et des traces de sang ornaient les murs.
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xD J'vous laisse deviner mon personnage préféré… Quoi ?! Non non, ça n'est pas le tueur voyons.. ok ça l'est..
..ê.e…Ah là.. Mais c'est que j'ai fait un Kaoru bien braillard… Ne vous inquiétez pas, je vais remédier à cette situation… sourire sadique
Bon, j'ose dire que je n'ai jamais tué de ma vie, du moins pas encore, donc je peux pas réellement dire si tout ce que j'ai décrit est vrai, mais si vous y tenez –et seulement si vous y tenez hein..- Ehh bah je peux vérifier le tout pour vous, question de savoir.. Mais pas question de me couper les doigts par contre !! J'en ai besoin pour écrire, mais pour ce qui est d'enlever la peau à mon joli bras et d'y mettre de l'acide je veux bien tenter… Alors vous y tenez hein ?? Dites que vous voulez savoir, allé !! sort un bazooka de nulle part et le pointe sur le pauvre lecteur qui n'a rien demandé è.é Allez !! Osez dire que vous voulez que je vérifie tous les dire de ce si joli tueur – ah bah oui, parce que moi je connais son identité !! –
Bon d'accord… Je vous laisse… Laissez une review en passant, question de savoir si c'est bien . - oui, bien sûr que c'est bien, mais tout commentaire est accepté –
Ah oui au fait, je les adore ces pauvres victimes, alors ce n'est pas de la rancœur, seulement de l'amour, mais démontré à ma manière… xD
Et je tiens à préciser, après un commentaire de cette chère Miles-Teme –Parce que non, tu ne m'es toujours pas supérieure xD - , que mes persos n'ont aucune MTS, alors non, le tueur sait choisir ses victimes en conséquence !! Donc personne n'a le Sida ou truc du genre, alors mon.. – J'allais dire le nom – tueur, ne risque rien !!
De toute façon ce serait pas marrant de le tuer maintenant !!
