Bien le bonjour mesdames, mesdemoiselles et messieurs (y doit bien y'en avoir tout d'même non ?), il fait un temps plutôt moche dehors et comme j'ai attrapé froid hier en bricolant, j'ai décidé que je resterais au chaud chez moi et que je posterais cette fic aujourd'hui !
Elle "traine" dans mon PC depuis 2009 (c'est dire si elle est vieille^^), mais il me faut toujours du temps avant de me décider à faire profiter le monde de mes écrits…
**Et non, je n'ai pas la grosse tête. Enfin si, un p'tit peu tout d'même…**
Bref, voilà donc une nouvelle histoire. C'est un U.A. et je vais vous la présenter.
Son titre ? Pretty boy
Son genre ? U.A. Mais comme dans mon autre U.A. (mes amis, mes amours, mes emmerdes), j'aime bien faire apparaître les autres personnages de la série. Et n'oubliez surtout pas qu'ils ne seront pas comme sur Atlantis étant donné qu'ils n'y sont pas !
Son rating ? "M" et là, c'est pareil que pour toutes mes histoires, il faudra du temps pour que mes héros se retrouvent alors patience !
Son résumé ? Un "gosse de riche" qui en a marre de la vie qu'il mène passe par hasard devant une porte dont le heurtoir l'intrigue et c'est l'aventure qui commence !
Disclaimer : Ni les noms, ni les personnages de cette histoire ne m'appartiennent. Je me suis simplement octroyé le droit de m'en servir à des fins personnelles pour mon plus grand plaisir et j'espère aussi le vôtre.
Le titre a été "emprunté" à un célèbre film (que personnellement j'adore^^) et un peu déformé pour cadrer avec cette fic.
Voilà, j'espère que vous allez apprécier ! Bonne lecture !
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Pretty boy
Chapitre 1
John était debout, devant l'immense baie vitrée de son appartement de la cinquième avenue d'où la vue était absolument magnifique. Le célèbre Central Park était presque à ses pieds. Il faisait beau aujourd'hui et beaucoup de monde en profitait pour se balader. Il aurait pu en faire autant, mais non. C'était le week-end et pour une fois, l'agence lui avait accordé le privilège de se reposer. Deux jours entiers qu'il consacrerait uniquement au repos. Il n'était pas associable, adorait sortir, mais là, il voulait un peu de calme. Ces dernières semaines avaient été fatigantes. Son frère et lui venaient de finaliser le rachat d'une petite entreprise au bord de la faillite. Mais il était ravi, tous les emplois avaient été sauvés !
Il resta quelques minutes à admirer la vue et se tourna vers le piano. Il tapota distraitement sur les touches en passant puis se dirigea vers le canapé. Il saisit un livre posé sur la table basse, s'allongea et se mit à lire tranquillement. Depuis combien de temps n'avait-il pas eu une soirée pour lui tout seul ?
En fait, il en avait. Beaucoup. Trop, même… Mais c'était uniquement les soirs de semaine.
Le vendredi et le samedi étaient très souvent chargés. La directrice de l'agence, mademoiselle Weir, était exigeante et exigeait beaucoup. Mais comme elle était vraiment très stricte dans le choix de ses clients et des personnes qui travaillaient pour elle, il n'avait jamais eu de soucis.
En fait si, il en avait un, mais bon, ce n'était pas vraiment un gros problème en soit.
Il avait une très bonne réputation.
Et le bouche à oreille, dans ces cas là et bien, c'était la meilleure des publicités !
Comme si il avait besoin de ça...
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Non, il n'avait pas vraiment besoin d'argent, il était ce qu'on pouvait appeler, un "héritier"...
Son père avait monté une société qui produisait des composants très prisé par l'armée américaine. Mais malheureusement, il était parti dans un monde meilleur il y avait quelques années déjà...
John lâcha un petit ricanement. Malheureusement...
Peut-être pas tant que ça, finalement. Qu'aurait dit son cher paternel si il avait su ce que son petit dernier faisait de son temps libre ?
Il serait sans aucun doute partit plus vite encore...
Mais bon, il n'allait pas cracher sur la fortune familiale, étant donné que ça lui permettait de se livrer à son passe-temps favori, à savoir, piloter. Ce que lui reprochait souvent son frère, d'ailleurs...
Il adorait la vitesse. En avion, en hélicoptère... Mais aussi sur des skis, en skate-board... et tout ce qui pouvait lui procurer l'adrénaline dont il se sentait presque dépendant.
Une drogue... Douce, mais une drogue quand même...
L'endroit où il avait vécu ne lui déplaisait pas, c'était en pleine montagne. Colorado Springs était une grosse ville, située non loin du célèbre Fort Carson et de la non moins célèbre base de Cheyenne Mountain.
Dans un sens, ça n'avait rien d'étonnant. L'entreprise Sheppard avait un contrat avec l'armée, alors ça facilitait les rapports.
Peut-être que c'était aussi cette proximité qui avait passionné le jeune garçon très tôt.
Tom Cruise dans Top Gun avait fait un émule sans le savoir...
Comment ne pas s'identifier à ce pilote, qui en plus, était sensiblement du même âge que lui ?
Les frissons que procuraient sans doute la vitesse et le charme de l'uniforme...
Ah c'est sûr, il en avait fait baver des jeunes filles, le beau Tom !
Mais pas John...
Et non, papa n'avait pas voulu. Alors même si ça l'avait fortement démangé, il ne s'était pas révolté...
Car si son père n'avait pas eu l'esprit aussi obtus, il aurait sans aucun doute opté pour une carrière militaire.
Bah oui ! Quoi de mieux qu'être militaire dans l'armée pour piloter !
Mais non, son destin était presque tout tracé et le patriarche avait décidé de l'avenir de ses deux fils. Son frère l'avait accepté sans problème, mais lui, il avait eu du mal... Il avait quand même fini par faire ce qu'on lui demandait et ils se partageaient le travail. Son frère Dave se chargeait de tout ce qui concernait la paperasse et lui, il s'occupait de dénicher d'autres contrats. C'est par ce moyen détourné qu'il concrétisait quand même son rêve. Parce qu'il était bien obligé de se déplacer, pour chercher de nouveaux clients !
Mais maintenant, il ne savait pas trop si il le regrettait ou non de ne pas avoir imposé sa volonté. Même si le fait d'avoir de l'argent lui avait permis de passer son brevet de pilote sans soucis...
... Et d'acheter un petit avion pour la société ! Là, Dave n'avait rien pu dire. Ça facilitait grandement la tâche pour les déplacements imprévus, n'est-ce pas ?
Non loin de la demeure familiale, bien trop imposante à son goût, il possédait son propre appartement.
Bien plus agréable que l'espèce de manoir immense, qu'il avait laissé à son frère sans aucun regret !
Mais même si il n'était pas trop grand, il était tout de même bien vide.
Les affaires étaient rodées depuis un bout de temps maintenant et son frère se passionnant pour ça, John était un peu moins assidu...
Il s'octroyait du temps pour des loisirs qui l'occupaient bien et des passions qui lui aéraient la tête. Mais il ne restait jamais trop longtemps éloigné des affaires.
Riche, mais pas con. Faut pas pousser non plus !
Il savait pertinemment que l'argent ne poussait pas sous les pas d'un cheval. Si il ne faisait pas d'effort, son frère ne lui couperait pas les vivres, mais il ne voulait rien lui devoir non plus.
Les gens qui travaillaient pour la société faisaient bien leur boulot et ils n'avaient pas besoin d'avoir leur deux PDG tout le temps sur le dos...
D'ailleurs, Dave s'occupait très bien de tout ça. Il voulait sans doute lui prouver que malgré tout, il pouvait s'en sortir tout seul ?
John vivait seul. Il n'avait pas pris le temps de chercher la femme qui l'aurait décidé à s'installer, à fonder un foyer...
Des aventures, il en avait eu. Et sortir avec de belles femmes, habillées avec goût et se tenant bien parmi le beau monde, il en avait un peu marre. La sophistication de ces dames commençait à lui sortir par les yeux.
Ras le bol de ses pimbêches qui ne savaient parler que de coiffeur ceci, de manucure cela, du dernier créateur à la mode dont il fallait absolument posséder quelque chose à moins de passer pour une ringarde...
Leur compagnie n'était pas désagréable, mais bon.
Pour un cocktail, en avoir une à son bras faisait bien.
Continuer la soirée et l'amener dans son lit, pas mal non plus...
D'autant que la plupart n'attendait parfois même pas qu'il leur demande. Il était un bon parti et de plus, n'était pas mal de sa personne.
Mais de là à vivre avec l'une d'elle, alors là, pas question ! L'idée d'une petite vie routinière à la maison, assez grande pour pouvoir y caser les enfants, que malgré tout, il aurait aimé avoir et tout le personnel nécessaire à l'entretien de ce genre de maison ne le branchait pas du tout !
Et un jour, lassé de passer ses soirées en compagnie de personnes qui n'en voulaient qu'à son argent, il avait décidé de faire autre chose. Il avait alors prévenu son frère qu'il voulait changer d'air et avait fait ses bagages. Bien sûr, Dave avait argumenté le fait qu'ils devaient travailler ensemble, selon les vœux de leur père et qu'il n'était pas question qu'il fasse tout le boulot à lui tout seul ! John avait fini par céder en soupirant. Il resterait donc joignable, tout en espérant qu'il n'ait pas besoin de lui...
Ceci fait, il avait quitté son appartement et était partit sans aucun remord.
Mais il ne l'avait pas vendu. Il ne le voulait pas, c'était un trop bon investissement. Et puis, qui sait, il aurait peut-être envie d'y revenir un jour ?
De toute façon, il avait fait des placements très fructueux et avait les moyens d'aller ailleurs...
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Il avait alors débarqué à New-York et plus précisément à Manhattan. Il n'avait pas mis longtemps à se trouver un logement, ayant flashé presque immédiatement sur un loft gigantesque, qu'il avait acheté à prix d'or. Et en plus, il avait une vue magnifique sur Central Park !
C'est en se baladant un soir, qu'il était passé devant une porte, banale et basique.
Mais ce qui l'a caractérisait des autres portes, c'était la forme du heurtoir qui ornait son centre.
Il était passé devant, l'air de rien, jetant un coup d'œil discret, mais sans plus. Puis, il avait stoppé net, en ouvrant grand les yeux, se demandant si il n'avait pas rêvé...
Intrigué, il avait fait demi-tour et s'était arrêté de nouveau devant la porte.
Un grand sourire se pointa aussitôt. Non, il n'avait pas rêvé, c'était bien ce qu'il avait cru voir...
Juste au moment ou il allait continuer son chemin, la porte s'était ouverte et laissait passer une jeune femme.
-Et bien, je pense que vous, vous n'aurez aucun problème pour vous faire engager ! S'était-elle exclamée avec un grand sourire.
-Engager ? S'exclama John étonné.
-Allez mon chou, te fait pas prier ! Tu sais, mademoiselle Weir n'a jamais mangé personne et tu lui plairas, j'en suis sûre ! Et qui sait, on travaillera peut-être un jour ensemble ?
Après un regard appréciateur, la jeune femme était partie, non sans lui faire un petit clin d'œil accompagné d'un superbe sourire.
Poussé par la curiosité, John avait passé la main sur le magnifique cheval ailé en cuivre et était entré...
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John laissa tomber sa lecture quelques secondes et regarda sa montre. Il n'était pas très tard mais il avait faim, alors il se leva et se dirigea vers l'entrée. Et juste au moment ou il allait saisir le combiné pour commander son repas, celui-ci sonna.
En soupirant, il décrocha, espérant que ce n'était pas son frère...
-Allo...
/ Monsieur Sheppard ! Je suis ravie de vous avoir ! Sincèrement, je n'y croyais pas trop, mais bon.../
John sourit. Il avait reconnu la voix de sa "patronne"...
/ Je sais que je vous avais promis de ne pas faire appel à vos services aujourd'hui, mais là, vous êtes le seul que j'ai de disponible ! J'espère que vous ne m'en voudrez pas... /
-Je ne sais pas trop... pour une fois que je pensais avoir un samedi pour moi...
/ Je sais... et je suis désolée, mais c'est vraiment un appel à l'aide, que je vous lance ! /
John espéra que le petit ricanement qui lui avait échappé, avait lui, par contre, échappé à son interlocutrice...
/ Cet après midi, j'ai reçu un coup de fil de la part d'une jeune femme qui était vraiment très ennuyée... /
Après un énième soupir et après avoir rejeté la tête en arrière, John attendait la suite. Même si il pouvait presque mot à mot, prononcer les phrases qu'il allait entendre...
Une jeune femme était invitée à une soirée mais comme elle était seule, il lui fallait absolument un cavalier, sous peine de passer pour quelqu'un de pas assez sociable aux yeux des autres...
/ ... Elle était vraiment embarrassée et je n'ai pas pu refuser, vous comprenez... /
John comprenait surtout que Weir tenait sa "boutique" d'une main de fer, mais pourtant gantée de velours... Il l'imaginait assise, derrière son bureau de verre et souriant...
Oui, elle devait sourire, car elle savait parfaitement qu'aucun de ses "employés" n'aurait refusé...
/ Et bien sûr, compte-tenu du fait de l'urgence de la situation, j'ai bien fait comprendre à cette jeune femme qu'il devrait y avoir une compensation financière ! /
Bah voyons ! A son avis, c'était surtout ce côté-là de la "chose" qui l'avait fait accepter !
Pourtant, elle n'avait pas vraiment besoin de se faire encore connaitre. Son agence avait acquis une excellente réputation auprès de la bonne société New-Yorkaise...
/ ... Il va de soit bien sûr, que vous toucherez votre pourcentage sur la commission, comme d'habitude ! /
-Pas plus ? S'exclama John ironiquement.
Il n'avait absolument pas besoin de cet "argent de poche", mais là, c'était uniquement pour le plaisir de faire enrager mademoiselle Weir.
Tient, ça aussi, ça l'agaçait un peu... Ne pas pouvoir l'appeler autrement que "mademoiselle Weir", faisait très tenancière de maison close à son avis...
/ Ecoutez... /
-C'est que, voyez-vous, ce soir...
/ Vous n'alliez pas sortir ? / S'inquiéta sa patronne.
-Bah, à vrai dire... Commença John.
Non, il n'avait pas prévu de sortie, il voulait juste se faire livrer un repas...
/ Bon, c'est d'accord... étant donné que je vous force un peu la main, je vous cède 10% supplémentaire, ça vous va ?/
10% ? Là, John ne put s'empêcher de rire.
/ Monsieur Sheppard ! /
Oups ! Là, il n'aurait sans doute pas dû se laisser aller de la sorte...
/ Vous êtes vraiment infernal ! Vous profitez de la situation ! Et je me demande si j'ai bien fait de vous engager, finalement... / Continua t-elle d'une voix un peu plus douce.
-Vous savez tout comme moi que vous ne pourrez pas vous passer de mes services. Je le sais, vous le savez et vos clientes le savent. Je suis le meilleur ! Il n'y a personne qui m'arrive à la cheville ! C'est pour cette raison que vous allez grimper jusqu'à disons... 20% ?
John se mordit l'intérieur de la joue. Là, il exagérait, mais il voulait voir jusqu'où elle avait vraiment besoin de lui ! Il y eu un blanc, qui dura quelques secondes. Puis un souffle se fit entendre dans le combiné et enfin, elle parla...
/ Bon, c'est d'accord... alors vous avez rendez-vous à 18h30 avec Richard Woolsey, au New-York Palace Hôtel, je suppose que vous savez où il se situe ? Il vous donnera un habit de soirée, ainsi que le carton d'invitation et le nom de la jeune femme que vous accompagnerez. Faites aussi appel à un service de limousine avec chauffeur, je veux que cette soirée soit exceptionnelle ! /
Quand il entendit le nom de l'hôtel, John tiqua.
C'était le genre de palace dans lequel son père les emmenaient, son frère et lui, du temps où ils travaillaient ensemble. Et effectivement, il le connaissait, pour y avoir séjourné à plusieurs reprises.
Aïe... ça par contre, ça allait poser un problème. Et si jamais un employé le reconnaissait ?
Inconsciente de la profonde réflexion de John sur la façon dont il allait devoir se comporter si jamais cela devait arriver, son interlocutrice continuait à parler.
/... C'est une soirée donnée en l'honneur des scientifiques les plus connus de ce pays. Il y aura vraiment du beau monde et vous êtes le seul qui ne fera pas... /
-Vous savez pourtant que je n'aime pas ce genre de manifestation ! Protesta John.
Il en était sûr ! Bon sang, il s'était fait avoir ! Il détestait se déguiser en "pingouin" !
/ ... je dirais... tâche, à côté de votre cavalière. Elle devra quand même recevoir le prix "excellence" ! Alors ? / Continua Weir sans se laisser démonter par la répartie de son employé.
-Alors quoi ? Rétorqua bêtement John.
/ Vous acceptez ? /
-J'en sais trop rien... j'avais vraiment prévu de rester tranquille chez moi...
Si sa "compagne d'un soir" n'avait pas de cavalier et qu'elle devait recevoir un prix, elle ne devait pas être très belle. De plus, passer son temps dans un labo, ça ne devait pas arranger vraiment le caractère des gens...
-Bon, c'est d'accord, j'accepte ! Dit-il quand même.
Après tout, si elle devait recevoir un prix c'est qu'elle était intelligente, donc, à défaut d'être attirante, elle devrait avoir de la conversation au moins...
/ Bien ! Tout est arrangé ! Je vous laisse, vous avez tout juste le temps de vous préparer. Passez une bonne soirée, monsieur Sheppard. Et n'oubliez pas les fleurs, surtout !/
John n'eut pas le temps de répondre, que le "bip-bip" résonnait déjà à son oreille.
Depuis le temps, elle aurait dû savoir qu'il n'était pas homme à oublier ce genre de détail !
Mais il était vrai aussi qu'elle ignorait de quel milieu il était issu, sinon, elle aurait sans aucun doute été très choquée d'apprendre qu'un des héritiers de la fortune des Sheppard travaillait pour elle !
Son nom était connu, mais une chance pour lui, il était aussi très répandu. Et de ce fait, il n'avait pas eu besoin de s'en inventer un... Parce que ce genre de mensonge retombe fréquemment sur celui qu'il l'a proféré. Et lui, il n'aimait pas spécialement mentir. D'ailleurs, si Weir ne savait pas qui il était exactement, ce n'était pas un mensonge, il avait juste "omis" de préciser que c'étaient bien lui et son frère, qui possédaient et dirigeaient une des plus grandes sociétés d'électronique cotée en bourse...
Il finit par reposer le combiné. Du coup, il n'avait plus besoin de se faire livrer à manger, il y aurait certainement des tonnes de nourriture au banquet qui normalement, suivait systématiquement ce genre de soirée...
Il regarda sa montre. 18h00. Juste le temps de prendre une douche avant de filer voir Richard à l'hôtel.
Mais d'abord, appeler un fleuriste. Et John se saisit à nouveau du téléphone...
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A 18h30 pétante, il était devant l'hôtel. Un portier lui tint la porte ouverte et il passa, tout en le remerciant. Il avait sans aucun doute été gâté dans la vie, mais il n'en oubliait pas pour autant les bonnes manières.
Richard Woolsey l'attendait déjà et John le reconnu. C'était tout simplement le directeur de l'hôtel...
-Monsieur Sheppard ? Quelle bonne surprise ! Je suis désolé, mais on ne m'avait pas prévenu de votre arrivée ! Que puis-je faire pour vous rendre service ? Avez-vous des bagages ?
-Non... En fait, je viens de la part de mademoiselle Weir...
Le directeur se redressa d'un coup, l'air presque choqué. Puis son professionnalisme reprit bien vite le dessus.
-Oh... vous êtes... monsieur... Sheppard ? Demanda t-il d'une petite voix.
-Oui et j'aimerais que ça ne s'ébruite pas, s'il vous plait.
-Mais bien entendu. Il n'y a pas de souci. Avez-prévu une... soirée ?
-Ecoutez, il n'est pas nécessaire de faire semblant. Vous savez tout comme moi ce qu'il en est, n'est-ce pas ?
Le directeur eu un instant d'hésitation, puis soupira discrètement.
-Bien sûr. Je suppose qu'un peu de détente de temps en temps ne peut nuire à personne !
-C'est exactement ça !
-Bon et bien suivez-moi, je vais m'occuper de vous, même si je sais parfaitement que vous n'avez pas besoin de mon aide ! Mais mademoiselle Weir est assez...
-... persuasive, c'est ça ? Continua John à sa place.
-Oui, vous avez dit le bon mot, elle est assez... persuasive...
oOoOo
A suivre…
oOoOo
Bon, il est vrai que dans ce premier chapitre il ne se passe pas grand-chose. Mais il faut bien que l'histoire se mette en place et que vous compreniez pourquoi John fait ça. Rassurez-vous, ça ne sera pas tous les chapitres comme ça. Heureusement parce que sinon, même moi ça me gaverait de lire un truc pareil^^
Dites-moi ce que vous en pensez ?
Merci d'avance et à la prochaine !
Bizzz,
Ticœur.
Et merci de me lire…
Vous avez aimé ma fic ? J'en suis ravie !
Alors si vous ne voulez pas mettre une review, c'est tout à fait votre droit, je le reconnais. Mais ne mettez pas ma fic dans votre liste des fics favorites !
C'est un manque flagrant de respect envers mon travail.
