Bonjour/bonsoir, j'avais prévu d'écrire un texte (plutôt long et certainement très barbant) afin de me présenter et parler un peu de ma fiction du pourquoi, du comment, mais j'ai tout effacé. Parce que vous n'en avez surement pas grand chose à faire et je vous comprends.

Je tiens juste à dire que je lis des FF depuis très longtemps mais je n'ai jamais osé (ou pris le temps ?) de laisser une review. Je m'en excuse auprès de toutes les personnes qui ont écrit de super fiction. Je tiens d'ailleurs à remercier LSAfor (même si elle n'est pas au courant pour les raisons évoquaient précédemment), car ce sont ses histoires passionnantes et très bien écrit, qui m'ont poussé à me lancer à mon tour. J'espère être à la hauteur.


Dring

_ Le cours est terminé, n'oubliez pas de travailler sur les textes que je vous ai donné aujourd'hui, c'est à rendre pour vendredi, vous avez 1 semaine !

Les derniers mots de la jeune professeure avaient été étouffés par la cohue que générèrent le bruit des chaises et les discussions des élèves impatients de sortir. La jeune femme saisit l'éponge et profita du temps que certains prenaient pour quitter la classe, afin de nettoyer le grand tableau et de ranger ses quelques affaires dans son sac en cuir.

_ À demain mademoiselle Griffin ! S'exclama un jeune garçon en se dirigeant vers le couloir.

_ Au revoir Henry ! Répondit-elle tout en fermant la classe.

Elle mit sa chaude veste kaki doublée de fourrure par-dessus son pull en laine, puis avança dans le couloir vers les escaliers. La jeune blonde fit avant de sortir, un détour par la salle des professeurs. C'était une petite pièce aux couleurs chaleureuse, décoré d'affiches en tous genre, aménagée de plusieurs tables et de différents fauteuils rouges. Elle se déplaça en direction du porte manteau situé au fond de la salle et prit l'écharpe blanche qui y était accrochée.

_ Hey Clarke ! Encore la, je ne savais pas que tu faisais des heures sup' ? demanda une voix masculine

_ Salut Paul ! Je passais juste récupérer mes affaires et je rentre, je suis exténuée !

_ Les 4ème sont si éreintants ? Rigola Paul.

_ Oh non bien au contraire, fit Clarke, c'est juste que tu sais, avec l'agrégation qui arrive à grand pas, je n'ai pas vraiment de temps pour me reposer !

_ Tu sais que tu dois être l'une des quelques personnes à tenter l'agreg juste après avoir eu le concours et sans prendre de congés ! Tu devrais venir boire un verre, histoire de te relaxer, penser à autres choses, tu vois ? Proposa le jeune blond

_ C'est gentil Paul mais je n'ai pas vraiment le temps pour ça, peut être une autre fois ! Dit-elle en lui adressant un clin d'œil.

_ Je ne désespère pas ! Cria-t-il dans le couloir en voyant Clarke se diriger vers la sortie.

Une fois dehors, la jeune blonde referma un peu mieux sa veste pour se couvrir du froid glacial de novembre. Elle jeta ensuite un coup d'œil sur sa montre qui affichait 17h18, il ne lui restait seulement quelques minutes pour parcourir les derniers mètres qui la séparait de la station la plus proche, et réussir à attraper le prochain métro.

Sur le chemin, elle repensa à son collègue croisé quelques minutes plus tôt. Paul était professeur d'Histoire, ils s'étaient rencontrés l'année dernière, quand Clarke n'était encore qu'une simple étudiante et professeure stagiaire. Ils s'étaient tout de suite bien entendu, le jeune homme lui proposant ses services pour l'aider à se repérer dans l'établissement. A partir de là, des relations amicales, mais professionnelles, s'étaient installées entre eux. Même si Paul essayait toujours, en vain, d'inviter la jeune blonde à sortir.

La nuit commençait à tomber sur Paris, dans la rue, les passants emmitouflés dans leurs vêtements, pressaient le pas sous les réverbères qui se mettaient à briller. Comme d'habitude, le métro à cette heure était bondé. La jeune blonde en entendit un s'approcher, elle dévala les escaliers, courut le plus vite en s'excusant rapidement auprès des gens qu'elle bousculait. Trop tard, la rame annonçait son départ et les portes se refermèrent devant elle. Clarke soupira et du alors se résigner à attendre le prochain. Elle avait l'habitude, ça faisait maintenant 16 ans qu'elle habitait dans la capitale. Par phobie de la voiture, les transports en commun étaient devenu une habitude et par la même occasion, presqu'une obligation pour circuler convenablement et le plus rapidement. La jeune blonde en avait vu des métros et des bus filer sous son nez.

Clarke se mit alors à l'écart dans un coin et sorti son livre préféré de son sac en cuir, pour passer le temps. Rien de bien exceptionnel, ce n'était pas un classique de littérature qu'elle devait lire pour ses études, où les mots utilisés étaient plus compliqués les uns que les autres. Simplement un petit livre d'une centaine de pages, à la couverture usée d'avoir été lu. Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'Anna Gavalda, c'était son livre préférée. Elle l'avait trouvé il y a quelques années dans une petite librairie et depuis elle ne l'avait plus quitté. La jeune blonde était amoureuse de ces histoires simples, romantiques, drôles et parfois tragiques.

« On ne peut jamais prévoir. Ni comment les choses vont se dérouler, ni pourquoi des trucs tout simples prennent soudain des proportions démentes. »

C'est sur cette phrase que la jolie blonde releva la tête, interpelé par des voix provenant de l'autre quai juste en face. Elle aperçut alors un de ces musiciens connus pour jouer dans le métro. Clarke l'avait déjà croisé auparavant, c'était un habitué de la station. Il était plutôt âgé, une barbe blanche très mal taillée et toujours la même veste en jean recouverte d'écussons. Il lui avait expliqué un jour, alors qu'elle attendait encore une fois le métro, qu'il jouait avant tout pour aider les gens à sentir mieux grâce à un peu de musique. Et aujourd'hui il avait apparemment réussi, une fille dansait et chantait avec lui sous le regard amusé d'un garçon, probablement un ami. Clarke tendit l'oreille et reconnut Allumez le feu. « Quelle ironie quand on sait qu'il fait au moins -8000° dehors ! » Se dit-elle en souriant.

C'est alors qu'elle vit une tornade brune rejoindre la chorale en sautillant. Au vue de leur comportement, ils devaient tous se connaitre et même être très proche. Ils dansaient, chantaient, s'enlaçaient autour du vieux guitariste, la joie affichée sur leurs visages. Mais à ce moment, Clarke ne pouvait décoller ses yeux de la jeune brune qui venait d'arriver. Elle se demanda si elle avait déjà vu une fille aussi belle. Son sourire, ses joues rouges mélangeant le froid du métro et la chaleur de la danse, ses longs cheveux bruns virevoltants. La jeune blonde cru même sentir la douceur de son parfum qui s'échappait lentement dans l'air, une odeur de vanille. Elle était totalement hypnotisée. Ce sentiment s'accentua lorsqu'elle parvint à l'attendre chanter à en perdre haleine. Avait-elle déjà entendu une voix aussi belle ? Douce, mélodieuse et envoutante à la fois ? C'était aujourd'hui, la deuxième question qu'elle se posait à elle-même. Clarke ne savait pas pourquoi elle restait figée, droite comme un « i », sur le quai d'en face, le sourire aux lèvres devant la scène.

Tout à coup, à bout de souffle, la jeune brune s'arrêta. Malgré le froid, elle n'avait jamais eu aussi chaud. Ses joues lui faisaient mal tellement elle avait souri, son cœur battait à une vitesse impressionnante. Elle regardait les gens autour sourire et ses amis s'amuser quand elle se sentie observé. Bien sur grâce à sa prestation, tout les gens sur le quai la regardaient. Mais c'était autre chose, un regard beaucoup plus perçant, une sensation de présence dans son dos. La jeune brune se retourna et se noya aussitôt dans les yeux de Clarke qui se sentit électrisée sur place. Le monde s'arrêta autour d'elles, un sourire apparaissant lentement sur leurs deux visages, leurs yeux pétillaient. La jeune inconnue eue le souffle coupé devant tant de beauté. Elle avait en face d'elle un ange, légèrement caché par une écharpe en laine et un long manteau kaki, les cheveux blonds et bouclés, simplement attachés grâce à deux mèches de part et d'autre de sa tête. Un tourbillon s'agitait en elle, elle aurait voulu traversé les rails et se retrouver face à la jolie blonde, sentiment partagé par Clarke qui n'avait toujours pas bougé d'un centimètre.

Le fil de leur regard fut coupé par le métro qui venait d'arriver, ce qui les fit sursauter. Clarke reprit ses esprits, se frayant un chemin pour pénétrer à l'intérieur de la rame. Une fois assise son regarde dévia vers le quai. La jeune brune était toujours la, bras ballants, les joues rouges, le sourire aux lèvres, son regard toujours vers la jeune blonde. Et c'est quand le métro redémarra qu'elle osa faire un léger signe de la main vers Clarke qui n'eut pas vraiment le temps de réagir. Leurs yeux restant connecté jusqu'à ce que le métro s'engloutisse dans le tunnel.

La jeune blonde avait chaud, que venait il de se passer ? Elle ne savait pas vraiment, comme si elle avait été déconnectée du monde le temps d'un instant. Clarke se sentait légère, apaisée, débarrassée un instant de son stress quotidien. Tout ça grâce au simple regard d'une inconnue. Qu'est ce que tout ça pouvait être cliché. Et puis l'euphorie s'en alla peu à peu, les arrêts de métro défilant sous ses yeux, elle se dit que la probabilité de recroiser la jeune fille était mince, voire inexistante. Quel était le pourcentage de chance de la revoir sur ce quai ? Dans Paris ? Son sourire s'effaça peu à peu, le brun de ses yeux s'assombrit. Le souvenir de cette fille et cette sensation était étrange resteront un bon moment gravés dans son cœur.

_ Lexa ça va ? À qui est ce que tu fais signe ?

La jeune brune eu alors l'impression de se réveiller, et repris ses esprits. Elle se retourna alors vers ses amis qui la regardaient étrangement.

_ Hein ? Personne j'étais dans la lune ! Répondit-elle à son ami l'air détaché. Pourtant elle était certaine de ne pas avoir rêvé ce qu'il venait de se passer. Cette fille sur le quai du métro, cette jolie blonde qui l'avait fixé le sourire aux lèvres pendant plusieurs minutes sans jamais sourciller, cette étrange sensation. Elle ne comprenait pas, est ce qu'elle avait ressenti la même chose ? Lexa n'était pas du genre à croire au coup de foudre, ni aux diverses théories d'âmes-sœurs, de connexion et tout le reste.

_ T'es sûr que tu vas bien ? Demanda le garçon qui l'accompagné. Il avait la peau mate, le crâne rasé qui laissant apparaître un tatouage tribal, et une carrure imposante..

_ C'est vrai que tu as l'air bizarre… Renchérit une fille.

_ Lincoln, Anya, tout va bien ! Notre petite danse m'a juste épuisée et je suis contente d'avoir cet appartement ! Merci monsieur ! Cria t-elle à l'adresse du vieux guitariste ! Le métro est là, n'oublie pas 10h samedi Anya !

_ Oui oui je sais ! Vous avez besoin de ma force surhumaine pour déménager !

_ T'as tout compris ! Répondit la jeune fille en rentrant dans le métro.

La porte du métro se referma dans un bruit sourd et les deux protagonistes restèrent debout accrochés à la barre.

_ T'es sûr que ça va Lex ?

_ C'est juste que... Elle voulut lui raconter ce qu'il venait de se passer mais se stoppa. Lincoln avait beau être son frère, Lexa ne voulait pas passer pour quelqu'un de sentimental. Ça va je te dis t'inquiète ! Je suis impatiente de déménager !

Au ton de sa voix, il savait qu'elle mentait.


N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! La fiction ne contiendra pas énormément de chapitre et en ce qui concerne la publication je ne peux pas vous dire exactement, mais je le ferai au plus vite.

A bientôt !

Lokhlass