A.P.W.B.D. ou la vie du plus grand mage de tous les temps.
Disclamer : TOUS les personnages de cette fic appartiennent bien entendu à J.K. Rowling, excepté quelques rares que vous identifierez tout de suite.
Alors voilà, ma vraie toute première fic que j'écris toute seule comme une grande ! J'avais envie d'un hommage à notre cher Dumbie, et je m'y risque ! Verra bien ce que ça donne ! Cette fic comptera une quizaine de chapitres, dont une majorité dans la période scolaire d'Harry Potter. Maiiiiiiiis, vous découvrirez quelques anecdotes croustillantes sur notre ami ! Je ne vous en dis pas plus pour le moment, bonne lecture !
Chapitre 1 : Moi, Albus Dumbledore, 87 ans, directeur de Poudlard.
Encore une longue journée qui se termine... Avec un lourd soupir, je retire mon chapeau, m'assied dans mon fauteuil et laisse mon regard dériver sur le lac et les arbres de la forêt aux cimes rougeoyant sous le coucher de soleil. Au bout d'un moment, trois coups bourrus ébranlent la porte de mon bureau. J'ai un léger sourire amusé et déverouille la porte d'un vague geste de la main.
- Entrez Hagrid, entrez.
- Professeur Dumbledore.
Ah, tiens, les paroles d'Hagrid me font penser à un détail. Je m'appelle Albus Dumbledore, et je suis directeur de Poudlard, entre autres. J'ai 134 ans depuis le mois de juin (NdA : Uuuuuuuuh, visez-moi cette antiquité ! ¤se barre pour éviter un sortilège¤ Bon bon, j'ai rien dit. Continuons.). Mais revenons à Hagrid, j'aurai l'occasion de me présenter plus précisément plus tard.
- Quel bon vent vous amène, mon bon Hagrid ? Asseyez-vous, je vous en prie.
Le demi-géant obéit et s'assied sans prêter attention aux protestations grinçantes du fauteuil qui le reçoit.
- Pas grand-chose, professeur. Firenze m'a dit en fin d'après-midi que les étoiles prévoyaient un grand évènement.
Le simple nom du centaure me fait sortit totalement de mon apathie, et je tourne la tête vers le garde-chasse, un sourcil haussé, en le regardant par-dessus mes lunettes en demi-lune.
- Quel genre d'évènement ?
- Vous connaissez Firenze, monsieur. Il n'a rien voulu me dire d'autre. Oh si, il a ajouté que Mars n'était presque pas visible.
Mars presque pas visible ? Mars presque pas visible... Donc...
- Donc il n'y aura presque pas de combat dans cet évènement. Etrange, étrange.
- Vous l'avez dit, professeur.
- Autre chose ?
- Un hibou est arrivé. Blessé. Je l'ai ramassé près du lac. La pauvre bête était épuisée, et avait une aile froissée.
- Aile froissée par quoi ?
- Un sombral, je pense. Ou quelque prédateur vivant dans la forêt, il y en a tant. La lettre que l'oiseau portait vous est adressée.
Il fouille dans ses poches, sort un gros trousseau de clés, une édition de la gazette du Sorcier, une boîte en fer, quelques plumes, une bourse élimée et enfin une lettre froissée qui m'était adressée. Je la prend avec un sourire. Hagrid range tout son fatras sans même le trier, visiblement habitué.
- Vous devriez ranger votre manteau plus souvent, Hagrid.
- Je sais bien, mais je n'en trouve jamais le temps. Des nouvelles de Vous-Savez-Qui ?
- De Voldemort ? Presque pas. Il semble assez calme, bien que ses mangemorts sillonnent toujours le pays. Rien d'intéressant.
Je n'avais pas fait attention au gémissement relativement discret qu'avait poussé Hagrid à l'écoute du nom du mage noir. Je déteste cette habitude de ne pas nommer les gens par leur nom. Cela ne fait qu'augmenter la peur qui en résulte.
- Quand allez-vous vous décider à l'appeler par son nom ?
- Sans doute jamais, professeur.
- C'est bien dommage...
- Navré. Je vais vous quitter, j'ai encore des choses à faire avant la nuit noire.
- Faites, faites.
- Bonsoir, professeur. A demain.
- A demain, Hagrid.
Le géant se lève, faisant de nouveau grincer son siège. Il m'adresse un signe de tête, auquel je réponds par un sourire, et quitte le bureau de son pas lourd. J'ouvre l'enveloppe froissée, et en extirpe un parchemin couvert d'une écriture penchée et fine. Je soupire légèrement en reconnaissant l'écriture du directeur de la Gazette, et lit vaguement la lettre. Simple lettre de formalité demandant l'habituelle annonce pour le professeur de Défense. J'amène à moi la dite annonce d'un vague Accio, ajoute une note en dessous et plie la feuille. Puis je me relève, et sort du bureau en direction de la volière.
En ce mois de juillet, le vaste château de Poudlard est presque désert. Il n'y a que les fantômes, Rusard et moi. Et aussi un énergumène assez difficile à oublier, un esprit frappeur nommé Peeves. Un sacré numéro, celui-là, toujours à faire des mauvaises blagues. Mais bon, passons. Après avoir croisé Miss Teigne et le Baron Sanglant, toujours aussi silencieux je dois dire, j'ouvre la porte de la volière et lève un bras. Un froissement d'ailes, une forme sombre, et l'instant d'après, mon fidèle Shigeru, hibou grand duc de son état, se pose obligeamment sur mon poignet. J'attache le parchemin à sa patte, le gratifie d'une caresse légère sur les plumes de sa tête et le lance d'un geste ample à l'extérieur. Je le regarde s'éloigner dans le ciel encore embrasé, et fais demi-tour alors qu'il n'est plus qu'un point à l'horizon. Je retourne à mon bureau, une impression curieuse planant au-dessus de moi comme une épée de Damoclès. J'ai un mauvais pressentiment, mais teinté d'une nuance de bon notable. A méditer.
Bien, maintenant que je suis tranquillement installé dans mon fauteuil en train d'écouter ma musique de chambre, un de mes passe-temps favoris avec le bowling, je vais pouvoir mieux me présenter. Je vais faire au plus simple, bien que cela risque de vous paraître compliqué. Je suis donc directeur de Poudlard, mais aussi président du Magenmagot, docteur ès sorcellerie, fondateur et président de l'Ordre du Phénix, je suis titulaire de l'Ordre de Merlin, 1ère classe, enchanteur en chef et Manitou Surpême de la confédération Internationale des Mages et Sorciers. Et j'ai aussi une carte de Chocogrenouille. Je crois que je n'ai rien oublié dans les titres (NdA : comme si y'en avait pas déjà assez !). Je suis entré à Poudlard en 1857 chez les Gryffondor, puis j'ai fait une univeristé en métamorphose. Je suis devenu professeur de Méta à Poudlard en 1868. J'ai découvert ensuite les 12 propriétés du sang de dragon, et j'ai travaillé avec Nicolas Flamel sur la Pierre Philosophale. En 1945, j'ai battu le tristement célèbre mage Grindelwald, et c'est moi qui ai trouvé Tom Jedusor, futur Lord Voldemort, en 1940. Dans les grandes lignes, je crois que je vous ai tout dit. Sinon, ce n'est pas très grave, vous en saurez plus petit à petit.
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Vous savez quoi ? Je commence à me faire vieux. Me voilà en train de m'étirer comme un chat, les yeux à demi-fermés pour les protéger du soleil. Je me redresse et me retrouve, devinez où ? Bravo, dans le fauteuil de mon bureau, à la même place qu'hier soir ! J'ai dû m'assoupir... Un elfe de maison entre pile à ce moment en portant un plateau d'argent contenant un grand bol de thé brûlant. Brave Amy, elle me connaît si bien...
- Bonjour, maître.
- Bonjour Amy...
- J'ai apporté du thé pour vous, monsieur.
- Merci. Quelle heure est-il ?
- Onze heures, monsieur.
- J'ai bien dormONZE HEURES ?!
- Oui, monsieur !
Par la barbe de Merlin, onze heures ! Je vais être en retard pour la réunion ! Heureusement, elle est à Poudlard aujourd'hui. Génial, le président à la bourre, on aura tout vu !
- Les participants sont-ils arrivés ?
- Presque tous, maître. Il manque Mr Black et Mr Fol Oeil.
- Toujours les mêmes.
Je me lève d'un bond, avale le thé brûlant d'un trait et éventre la porte du bureau avant de courir vers la salle sur demande. Au septième étage, je m'arrête pour reprendre mon souffle, arrange ma robe et mes cheveux d'un coup de baguette, pose mon chapeau sur ma tête et je me mets à marcher vers la tapisserie d'un bon pas. Enfin quoi, un président se doit d'avoir un minimum de prestance ! Au détour du couloir, je ne vois que Minerva MacGonagall devant la tapisserie. Je souris et la salue.
- Bonjour, Minerva !
- Albus.
- Les autres sont dispersés ?
- Ne voyant pas la salle ouverte, j'ai compris que vous n'étiez pas encore arrivés et je les ai prévenus.
- Vous avez bien fait. J'ai eu une légère panne d'oreiller.
Et voilà que la Minerva me lance son célèbre regard noir par-dessus ses lunettes. Sans autre commentaire, je passe trois fois devant la tapisserie en pensant à une salle de réunion et je pousse la porte. La salle habituelle se présente à mes yeux, et j'envoie Nick-quasi-sans-tête prévenir les autres pendant que Minerva entre à son tour. Dix minutes plus tard, tout le monde est assis. La réunion peut enfin commencer.
Eh oui, je sais, ce chapitre est court, mais les prochains seront plus longs ! C'est en quelque sorte un Prologue plus qu'un chapitre. Reviews, please !
