Note: L'univers de Skyrim, dont s'inspire cette FanFiction, est la propriété de Bethesda.

Malgré tout mes efforts, il se peut qu'il y ait quelques (de nombreuses?) fautes. Auquel cas, n'hésitez pas à m'en faire part, je me chargerais de corriger. Et n'hésitez pas non plus à laisser des Reviews, toutefois, soyez indulgent (mais sincère): c'est ma première FanFic. Sur ce, bonne lecture.

PS: La suite viendra (évidemment) avec le temps.


Prologue

Le cours de la bataille était dorénavant scellé, il n'avait plus qu'à attendre que son Thu'um fasse effet, scrutant la clarté à la recherche des ténèbres. Le froid engourdissait ses membres qui se faisaient de plus en plus douloureux. Seuls de violentes rafales de neige encerclaient le Dovahkiin, recouvrant le sol d'un épais duvet immaculé, et emplissant son champ de vision d'un voile blafard.

De ce tableau nivéen surgit subitement une masse titanesque d'un noir si profond, qu'on ne pouvait distinguer de la silhouette fuligineuse que deux perles rouge. Fondant sur l'Enfant de Dragon -debout malgré l'épuisement de l'affrontement qui durait depuis bientôt une heure- qui se tenait fièrement au beau milieu de la tempête, le Dévoreur de Mondes s'échoua misérablement dans la neige, qui se teintait déjà de son sang, en un choc tumultueux, si puissant qu'il en ébranla aussi bien la terre que les cieux. Désormais à quelques pas de l'imposante créature, il se déchargea de son casque puis plongea son regard dans les yeux du monstre immobilisé par le puissance de son Thu'um.

Il le contempla ainsi quelques instants comme pour lui faire subir sa défaite, pour lui faire regretter de l'avoir affronté. Puis il se décida finalement à gravir le crâne du colosse qui, à lui seul, dépassait l'humain de plusieurs mètres. Arrivé au sommet, il dégaina son arme en un long tintement dont l'écho vint se perdre dans les montagnes enneigées, puis, d'un geste solennel, plongea entièrement la lame entre deux écailles, venant enfin achever la bête qui, depuis toujours, menaçait Nirn. Il entendait déjà les futures louanges faites en son honneur par les habitants des quatre coins de la planète. Sans perdre de temps, il retrouva sa monture puis se mis en quête de la ville la plus proche, il se devait d'annoncer la nouvelle au plus vite. Une ère nouvelle avait débutée, une ère purgée de son Tyran.

La chevauchée dura plusieurs heures, durant lesquelles le paysage enneigé céda place aux plaines si caractéristique de la Toundra. Arrivé aux portes de Blancherive, l'Enfant de Dragon se hâta à l'intérieur, traversa les rues à grandes enjambées, manqua de trébucher à plusieurs reprises, grimpa quelques marches pour finalement se retrouver face à Fort-Dragon, surplombant les cieux. Il prit quelques brèves secondes pour reprendre son souffle puis s'engouffra dans la forteresse nordique. Bien que le Dovahkiin n'était alors connu que de peu de monde (de visage, tout du moins) les gardes avait l'habitude de le voir auprès du Jarl Balgruuf avec qui il traitait régulièrement.

A bout de force, il se dirigea d'un pas lourd vers le trône au régnait le Jarl puis, arrivé à sa hauteur, s'effondra au sol, haletant. Le monde se rua autour de lui tentant de comprendre ce qu'il était arrivé au Dovahkiin, des murmures se firent entendre, s'élevèrent, emplirent la pièce. Certains disait tout haut :

« Que lui est-il arrivé ? »

« S'en sortira t-il ? »

« Est-il mort ? »

Le grognement de la foule enfla et, bientôt, on entendait se lamenter de la mort de l'Enfant de Dragon. Une injonction ébranla alors le vacarme, et un silence de plomb vint glacer l'atmosphère. Une brèche se forma lentement dans l'attroupement entre le Jarl et le Dovahkiin. Au pieds du Jarl, il leva la tête pour croiser son regard sévère qui attendait des explications. Il rassembla les dernières forces qui lui restait pour souffler ce que chaque personne dans la salle aurait, pour toujours, gravé dans la mémoire :

— Dépêchez des messagers dans toutes les châtellerie, dans touts les villages, dans toutes les villes, dans toutes les fermes. Informez chaque Jarl, chaque Thane, chaque générale, chaque citoyen. Le monde doit savoir : Alduin n'est plus, Alduin est vaincu.