Bonjour ! Voici ma première fanfiction sur ce site, et la première sur Klaus et Caroline de The Vampire Diaries. Les personnages ne m'appartiennent pas. Cette histoire fait suite à l'épisode 13 de la saison 4, après que Klaus est donné son sang à Caroline. N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez, les reviews sont la bienvenue. Je prépare la suite, si vous aimez !

Please Enjoy ! :)


Un grand « boum » vint tirer Caroline de sa torpeur. Elle avait la bouche pâteuse, et sentait encore un goût de sang. Un sang des plus appétissants… A vrai dire, jamais elle n'avait goûté quelque chose d'aussi bon. Mais a qui était donc ce sang ? Elle ouvrit les yeux, et se demanda où elle se trouvait. Elle paniqua, se redressa et vit un cadre, dans lequel lui souriait une Elena et un Jeremy sans soucis.

OK. Elle était chez les Gilbert. Mais pourquoi ? Ses souvenirs étaient flous, et elle y voyait… Klaus. Klaus qui la regardait, puis qui l'a prenait dans ses bras pour l'installer dans ce canapé. Klaus qui s'asseyait sur une table basse pour la regarder… Pour la regarder mourir. Oui. Elle se souvenait. Klaus l'avait mordue, puis Tyler l'avait laissée chez Elena pour que l'hybride puisse la sauver, ou la regarder s'éteindre peu à peu. Il semblait bien qu'il est décidé de la sauver. Elle porta une main à son cou par reflexe, paniquée, et n'y trouva que du sang séché. Elle passa nerveusement une main dans ses cheveux, et regarda autour d'elle : tout semblait normal et calme. Mais… Klaus était enfermé à cause du sort de Bonnie. Penser à son amie lui rappela que celle-ci, ainsi qu'Elena, Stefan, Damon et les autres étaient partis trouver le remède. Elle s'inquiéta pour eux un instant, puis revint à sa priorité majeure : où diable était Klaus ? Et quel avait été ce « boum » qu'il l'avait « réveillée » ?

Elle décida de se lever mais elle se sentait si faible… Elle se stoppa net dans son mouvement lorsqu'elle entendit un bruit de pas venir à elle. Figée, elle regarda Klaus s'avancer lentement vers elle. Il avait la bouche légèrement entrouverte, comme toujours lorsqu'il l'a voyait et qu'il attendait sa réaction. Il n'osait pas venir à elle. Il avait peur de l'effrayer. Peur qu'elle le rejette, et qu'elle lui dise qu'il n'était rien à ses yeux. Il avait peur, et il détestait ça. Il s'arrêta à quelques mètres d'elle, et attendit qu'elle parle.

Sauf que Caroline ne savait pas quoi dire. Devait-elle… Le remercier ? Ça jamais ! Toutes ces horribles choses qu'il avait faites… Jenna, la mère de Tyler, et tout ce qu'il avait fait endurer à Elena. L'avoir sauvée ne lui pardonnait pas toutes ses fautes. Mais il avait l'air si vulnérable, si faible. Elle se racla la gorge et recommença à bouger et à respirer.

- C'était quoi ce bruit ? demanda-t-elle, sans le regarder en face.

- J'ai… J'ai voulu vérifier que le sort de Bonnie marchait toujours. Apparemment c'est le cas.

Il attendait toujours une vraie réaction de sa part. Il voulait lui dire qu'il était désolé, qu'il n'aurait jamais dû la mordre. Mais Tyler s'était montré si arrogant. Et ce que Klaus détestait bien, c'était l'arrogance, surtout venant du copain de la fille qu'il… Qu'il aimait, oui, il avait encore du mal à avouer ce sentiment qui rendait sa partie humaine existante, mais Caroline avait raison, il était amoureux d'elle. Jamais il n'avait ressenti ça. La laisser mourir n'avait même pas été une option, lorsqu'il l'avait vue si faible et que ses yeux s'étaient fermés. Rien que de penser à ce court instant où il avait cru l'avoir perdue, lui donnait des frissons et un début de migraine. Il ne pouvait pas la perdre. Cela lui était inconcevable.

- Où est Tyler ? demanda Caroline, le sortant des images horribles qui défilaient sous ses yeux.

- Je ne sais pas, répondit-il sentant la haine monter en lui. En tout cas, il n'est pas passé ici depuis qu'il t'a… déposée.

Caroline se sentie blessée. Comment Tyler n'avait-il pas pu venir vérifier qu'elle allait bien, et que Klaus l'avait sauvée ? Parce qu'il y avait aussi une chance que leur plan ne marche pas, et que Klaus la laisse mourir. Et Tyler n'était pas venu. Elle voulut aller le trouver pour lui crier dessus, pour lui dire qu'apparemment la vie de sa copine n'était pas une de ses priorités majeures. Elle voulut se mettre à pleurer, elle en avait assez de tout ça, de la mort, de la vie, de l'amour.

Mais au lieu de cela, elle resta là, et leva les yeux pour enfin regarder le visage de Klaus. Sa bouche était toujours légèrement entrouverte, et son front était plissé, tel qu'on aurait dit qu'il était inquiet. Mais est-ce que Klaus savait même ce qu'inquiétude signifiait ? Ses yeux étaient éteints, pourtant elle avait cru y voir une lueur, une lueur brillée dans ses yeux, la veille au soir, lorsqu'elle lui avait dit qu'il pouvait être sauvé, lorsqu'elle lui avait dit qu'il était amoureux d'elle, qu'il connaissait l'amour. Une lueur d'espoir ! Il avait eu l'air égaré, comme un petit garçon perdu dans les bois, qui après avoir connu peur et souffrance, avait enfin retrouvé la voie qui le ramènerait chez lui.

Elle avait envie de ramener cette lueur dans ces yeux. Elle avait envie qu'il la regarde comme il l'avait et savait la regarder, avec cette incroyable douceur et cette sensation de sécurité qu'il lui faisait ressentir parfois. Elle se leva enfin, et ne se sentit plus faible, en fait, le sang de l'Original l'avait renforcée.

Klaus était pétrifié. Il attendait de voir si elle allait partir, emmenant avec elle la joie qu'elle lui procurait, rien qu'en étant ainsi devant elle. Pourquoi était-il tellement attiré par elle ? Pourquoi fallait-il qu'il ait envie de la toucher, de sentir sa peau contre la sienne, de toucher ses doux cheveux blonds… Et son sang, qu'il sentait, qui l'attirait. Il n'avait pas bu de sang depuis longtemps et cela commençait à se faire sentir. Et le sang de Caroline était tel un vin que l'on mettrait sous le nez d'un alcoolique : irrésistible. Et ses lèvres… Si seulement il pouvait un jour espérer les sentir contre les siennes. Et non pas à travers le corps de cet idiot de Tyler… Ses lèvres à lui, qu'elle l'embrasse lui parce qu'elle en avait envie… Mais il savait que cela risquait sûrement de ne jamais arriver. En mille ans d'existence, il avait espéré beaucoup de choses, attendu beaucoup de choses, mais jamais il y a cent ans il n'aurait pensé vouloir que Caroline, qu'une fille ou plutôt une femme, soit ce qu'il désire plus que tout au monde. Cette révélation intérieure le heurta, et il ferma enfin la bouche. Il aimait vraiment Caroline, oui. Mais ce qu'il voulait, c'était qu'elle l'aime aussi, et qu'elle soit sienne.

- Alors, tu vas partir ? demanda-t-il, espérant que la réponse soit non.

- Non, répondit Caroline. Enfin peut être.

Les mots avaient précédé sa pensée. Une ombre de sourire apparaissait sur les lèvres de Klaus.

- Tu sais, moi aussi j'aurais besoin qu'on me sauve, le manque de sang se fait sentir.

Elle s'esclaffa brièvement. Il ne manquait pas d'air. Il lui demandait son sang, implicitement.

- Tu oublies que tu m'as pris du sang, hier.

- Vraiment très peu, rétorqua Klaus, reprenant confiance en lui. Et puis, je t'en ai redonné plus que je ne t'en avais pris, tu te souviens ? Tu ne voulais plus t'arrêter, mais ça ne m'a pas déplut.

Caroline sentit le rouge lui monter aux joues, mais elle se reprit. Il est vrai qu'elle avait plutôt apprécié le fait que Klaus la nourrisse… Elle s'en voulait pour ça, mais elle ne pouvait plus nier qu'il l'attirait terriblement. Elle voulut le prendre au dépourvu :

- A moi non plus.

Effectivement, la mâchoire lui en tomba. Il fronça les sourcils : avait-elle bien dit qu'elle avait apprécié boire son sang ?

- En même temps c'était soit ça, soit mourir alors, continua Caroline, un petit sourire aux lèvres.

Retour du boomerang. Klaus le prit bien : un jeu s'était installé entre Caroline et lui depuis qu'ils s'étaient rencontrés, tous deux se taquinaient sans arrêt. Il sourit aussi et s'approcha d'elle. Une vingtaine de centimètres les séparaient maintenant. Caroline se raidit, mais ne put se résoudre à partir, ou même à se reculer de quelques pas.

- Quand tu veux, Love, chuchota Klaus.

Caroline sentit son cœur s'accélérer, ses joues s'empourprées. Les lèvres de Klaus étaient à quelques centimètres d'elle, et elle voyait dans ses yeux le même désir qui devait brûler dans les siens…

To Be Continued.


Voila voila ! Ce n'est pas super super long, mais je pense que c'est bien pour commencer :). Dites moi ce que vous en pensez, xx :).