Bonjour cher lecteurs et lectrices, ceci est ma première "short story" et fanfic dont soyez gentils...J'accepte tout commentaire et critique de votre part. S'il y a des erreurs avisez-moi! J'écris cette histoire originalement en Français car elles sont peu nombreuses, donc la voici! Je ne détiens aucun droit sur Assassins Creed iv Black Flag. Les personnages ne m'appartiennent pas sauf "La Renarde" et d'autres personnages qui suivront.
Bonne lecture!
La Renarde
Par : Misstella09
« Préface »
« Ok les gars! Je vais vous donner une opinion brève honnête de Barbe Noire. Vous me demandez si ce nouveau capitaine peut vous apporter une vie remplie de trésors, de butins et d'aventure. Je vous réponds: oui! À travers tous les gentlemen de fortune naviguant sur les eaux des caraïbes, il se classe parmi les plus redoutables. Il m'est même arrivé d'être le meurtrier, fléau des mers... (Rires)…Mais cet homme …il n'a pas peur du noir, alimente les problèmes et les troubles… je l'ai vu nettoyer un galion espagnol comme si de rien n'était. Il se bat comme le démon vêtu comme un homme. Et c'est un rusé! Il connaît sous toutes leurs facettes, les rochers escarpés et les crevasses de ces îles…Donc, si ces malheureuses aventures que vous recherchez…alors le capitaine Edward Kenway est votre homme! Seulement, mêler vous de vos affaires. Il y a plus de mystères autour de cet homme que moi-même…n'ose en parler… »
CHAPITRE 1
« Une Nouvelle Quête »
Depuis un moment, j'observais la scène appuyée tout au fond de la taverne. Silencieuse, les bras croisés, le chapeau baissé afin de ne dévoiler que le bas de mon visage. Dans ce genre d'endroit mieux valait camoufler son identité et de surcroît sa féminité. Mes lèvres trop pulpeuses ne passaient pas inaperçues et mon nez retroussé ne pouvait que souligner mon coté rusé et têtue. Dans la pénombre de la salle, j'écoutais attentivement le récit captivant de cet homme à la longue barbe couleur charbon, aux petits yeux coquins, à la peau vieillit et basanée par des années d'exposition en pleine mer. Sur sa tête un immense chapeau à plume. Sa voix quoique assez rauque était plutôt rassurante.
Depuis plusieurs jours déjà j'étais à la recherche d'un quelconque indice pouvant me mener à cet homme. Attirée naturellement par le danger, rien ne m'arrêtais. Mon acharnement avait finalement porté ses fruits et m'avait dirigé directement dans cet endroit reculé de la ville, nommé « Havana ». Ou on y trouvait des hommes et des femmes ivres qui chantaient et dansaient pour la plupart. Une forte odeur d'alcool persistait et s'en émanait même à plusieurs pas de cette auberge. Soudain le silence se fit dans ce tumulte de voix et de rires pour n'entendre que la voix de l'homme au couvre-chef plumé. Celui-là même qui pouvait me renseigner et réussir à atteindre mon but.
Quand il eut terminé de raconter son histoire, je profitai de la reprise des activités pour me faufiler à travers la foule. Je ne lâchais pas des yeux ma proie du regard. Jusqu'à ce que je vienne me tenir devant sa table. Lui, toujours assit une bouteille de Rhum à la main et de l'autre, la taille d'une femme. Elle était de forte corpulence et dévoilait une poitrine énorme. Il y avait également deux autres hommes à la table auxquels je ne portai pas attention. Ils riaient aux éclats inconscients de ma présence. Pourtant, je me tirai une chaise et m'assis face à lui. Par précaution, je déposai ma main droite sur mon pistolet rangé dans ma ceinture. Après un court moment j'intervins en disant assez fort pour qu'ils puissent bien m'entendre:
« Et où est-ce qu'on peut le trouver? »
Je ne sais pas si c'est mon arrogance ou plutôt le ton de ma voix qui lui fit tourner la tête. Mais il resta un petit moment surpris par ma question. Visiblement amusé, il rétorqua:
« Et en quoi cela peut-il intéresser une jeune demoiselle hein?! Tout en riant un peu trop fort. Les deux autres hommes au quotient intellectuel douteux firent de même. Étant à bout de patience, j'ignorai sa question et poursuivit bien déterminée à en tirer l'information dont j'avais besoin.
- Dites moi seulement où je peux trouver ce fameux capitaine et je ne vous collerai pas une balle dans la tête, dis-je d'un ton relativement calme, tout en enclenchant mon arme, duquel retentit un petit clic. Mon intimidation ne sembla pas l'effrayer pour autant. Il s'arrêta net et repoussa brusquement la femme à ses cotés qui réussi en titubant à rejoindre une autre table. Je dus à être la seule à me soucier de son misérable sort. L'homme à la longue barbe se pencha soudainement sur la table. Se rapprochant de moi, il plongea son regard noir dans le mien. Il ne put toujours pas voir clairement mon visage et s'étant assurer qu'il avait toute mon attention, il poursuivi:
- Ah je vois…je ne sais pas qui vous êtes mais vous êtes brillante… et déterminée…j'adore ça! … Il pesa ses mots et continua:
- Sachez qu'on ne se rend pas à cet homme comme bon nous semble…il nous trouve seulement s'il en a bien envie... Un seul mot mademoiselle ,… « Le Jackdaw »
Xxx
Le camouflage était ma spécialité. Lorsqu'on se retrouve orpheline enfant on se débrouille assez vite dans les rues pour trouver sa propre nourriture et survivre aux malfrats de la société. Je me perfectionnai dans le vol, la fuite et l'art du déguisement. Je volais des tissus et les transformaient à ma guise. Puis depuis mes 15 ans je trouvai un travail qui me rapportait assez d'argent afin de survivre. Il mettait d'ailleurs toutes mes compétences en valeurs. Je tuais sur commande des têtes mises à prix. Mon premier assassinat ne fut pas facile. Je m'en rappelle comme si c'était hier. C'était une tête mise à prix. Il était riche et il était pratiquement toujours enfermé dans sa grande maison blanche au sud de l'île.
Je le traquai et ma petite taille de jeune fille facilita grandement mon passage à travers la demeure de cet homme riche. Cette nuit là, Je grimpai les hautes clôtures de la propriété et m'insinuai dans la maison par une des fenêtres de la cuisine. J'ignorai ou se trouvai cet homme ni sa chambre alors je me mis à arpenter les nombreuses pièces de la maison ornées de tableaux et statues de grandes valeurs. C'était sombre on n'y voyait presque rien, la maison baignai dans un silence de mort. Jusqu'à ce que j'arrivai dans une pièce beaucoup plus majestueuses que les autres. Au centre il y avait un lit à baldaquin. Directement, sur la pointe des pieds je me dirigeai vers celui-ci. L'excitation était à son comble. Mon cœur battait si fort dans ma poitrine qu'on aurait pu croire qu'on l'entendait. J'essayais avec la plus grande difficulté à contrôler ma respiration accélérée. Puis je le vis dormant à poings fermés. C'était bien le même homme que sur le croquis. Soudain, une forme se mit à bouger à ses cotés. Une jeune femme. Je reculai d'un pas brusquement. Mais elle ne se réveilla pas. Je sortis alors un petit couteau de ma ceinture. Et prenant une grande inspiration et fermant les yeux je l'enfonçai d'un coup sec dans la poitrine de ma cible. Ce qui le tua sur le coup. Puis retirant le couteau je sortis par la fenêtre m'enfuyant à toutes jambes.
Je me sentais mal et honteuse mais tellement satisfaite d'avoir pu accomplir cette action que j'en oubliai le regret lorsque je reçus ma prime. À première vue ils étaient réticents à me croire étant donné du fait que j'étais une femme ou pratiquement une enfant à ce moment. Mais, lorsque que je lui plantai mon couteau dans la cuisse, il cessa de rigoler… Je compris à ce moment que tout était basé sur l'intimidation et la violence. Je devais user du chantage pour obtenir ce que je voulais. La vie implacable des rues m'avait transformée à travers le temps tout comme on façonne une épée afin qu'elle devienne la plus aiguisée de toutes. Le sang ne me faisait plus peur à présent et la mort m'entourait. C'est alors qu'à travers les années les rumeurs grandirent et on me surnomma « La Renarde ». J'étais indépendante, rusée et maligne.
Je retirai mon chapeau pour le déposer sur le sol juste à coté de l'unique petit matelas aussi mince qu'une feuille de papier qui me servait de lit. Mon minuscule refuge constitué de 4 murs, un matelas et une table réduite me suffisait largement étant donné que j'étais constamment en mouvement. Puis tout en m'essayant au sol, je soupirai. Depuis un moment, je n'avais effectué aucun contrat. J'arrivai à peine à payer mes dépenses quotidiennes. Mes vivres se faisaient maigres et mon corps s'affaiblissait. Mes yeux s'attardèrent sur le pain. Sa couleur le rendait vraisemblablement immangeable. Mais cette prochaine prime serait énorme et pourrait me donner assez pour vivre pendant des mois…
Des Tuniques Rouges avaient disposés partout dans la ville des affiches indiquant la capture de ce capitaine. Cela avait tout de suite piquer ma curiosité. Je n'avais jamais chassé de pirates. Disons que je vivais plutôt comme un hors-la-loi également, mais j'avais besoin d'argent et au diable de qui il s'agissait…
Cela faisait maintenant deux mois que j'étais à la recherche de ce fameux capitaine pirate. Il y avait tant de rumeurs et d'histoires à son sujet, que tout cela me faisait tourner en rond, il restait introuvable. Certains jaloux de sa popularité auraient voulu sa tête alors que la plupart ne désiraient qu'une chose; faire partie de son équipage! J'avais même entendu dire qu'il était un marin redoutable et sans peur, obsédé par les trésors et la gloire… Tous voulaient partir à l'aventure avec lui…
Pour ma part, je détestais les navires et la mer. Elle est austère, imprévisible et dangereuse. La faim me fit changé d'avis et ma décision était prise, je devais le retrouver.
Je passai la main sous mon oreiller pour y sortir un petit bout de papier jauni que je dépliai:
Recherché
Capitaine Edward Kenway
Mort ou vif
Prime de 10000 schillings
Je devais trouver un moyen de partir en mer dès l'aube.
« Tiens toi bien Capitaine Kenway…car je ne fait pas de cadeaux…» marmonnai-je à voix basse.
Puis je le remis avec précaution sous mon oreiller et me laissa tomber dans les bras de Morphée.
