Disclaimer : One Piece appartient à Oda.
Note de l'auteur : Hey ! Je vous présente un mini one-shot sur Tsuru qui a été écrit dans le cadre du topic 'Wanted' pour le Forum de tous les Périls. J'avais le choix entre 'Ma méthode de travail' et 'Ma terreur enfantine' proposé par Neechu, et j'ai choisi le premier. N'hésitez pas à dire si il y a des fautes, j'en oublie toujours. Sur ce je vous laisse et vous souhaite une bonne lecture !
Ces thèmes sont issus de tables de prompts de la communauté livejournal pompom power, avec l'aimable autorisation de benebu.
UTOPIE
Une justice nettoyante.
C'était sa devise à elle, à Tsuru. Une devise qu'elle s'efforçait d'appliquer chaque jour.
Mais que cela signifiait-il ?
Pour certains, c'était une référence à son Fruit du démon : le Fruit du lavage. Un pouvoir qui, d'apparence, ne serait pas très efficace, voir inutile pour un combat même si la Vice-Amiral avait réussi à en tirer profit.
Mais non. Ce n'était pas ça.
Pour Tsuru, cette phrase représentait bien plus que cela. Beaucoup plus.
C'était protéger la population, des innocents, des hommes, des femmes, des enfants et plus encore contre des actes de barbarie. Elle se devait de défendre les plus faibles, les plus démunis contre des pirates, des révolutionnaires, des civils eux-même ou encore d'une Marine et d'un Gouvernement Mondial déshumanisés.
Punir ces personnes qui avaient commis des actes criminels nuisant à la paix dans ce monde. Mais aussi leur redonner une nouvelle chance pour rétablir leurs mauvaises actions et les aider à y arriver.
Nettoyer ces terres de haine et d'hostilité. Nettoyer ces êtres débordant de folie et d'animosité. Nettoyer ces pensées faites de stéréotypes et de préjugés. Nettoyer ce monde d'une quelconque trace de colère et de ressentiment.
Une mission impossible me direz-vous.
Et pourtant elle essayait. Dur ça l'était. Surtout qu'elle était une femme. Faire entendre raisons à une bande de machos n'était pas chose facile. Et même si elle avait réussi à monter les échelons brillamment, il y en aura toujours un pour dire qu'une femme n'avait pas sa place ici, dans la Marine. Après tout, pour eux une femme n'était bonne qu'à faire le ménage, la cuisine, la lessive, rester bien sagement à la maison pour accueillir son mari après une dure et éprouvante journée de travail. Bonne à pondre des enfants pour assurer la continuité de la famille. Non.
Alors elle intervenait elle-même avec ses soldats, tous entièrement féminins. Au départ certains s'étaient montrés réticents, d'autres moqueurs mais peu-à-peu, Tsuru et ses soldats avaient su gagner du respect et de l'admiration auprès de la Marine. Elle était fière d'avoir su montré que des femmes pouvaient elles-aussi, faire régner l'ordre et qu'elles n'étaient pas bonne qu'à faire le ménage et à concevoir une progéniture. Non. Elles étaient beaucoup plus que cela. Et ça, elle avait réussi à leur montrer, à tous.
Elle était fière. Fière de ses soldats, de ce qu'elle avait pu leur apprendre, leur inculquer. Oui fière, elle l'était. Et la Vice-Amiral continuerait jusqu'au bout, jusqu'à que la faucheuse vienne prendre sa vie. Mais elle n'arrêterait pas avant d'avoir fait du mieux possible pour redonner de l'espoir à ce monde qu'elle aime tant. Il n'y avait pas que du mauvais et elle le savait. Et là, enfin, elle pourra retrouver le repos et la paix éternels.
C'était sa méthode de travail à elle, à Tsuru.
