Nyaaa ~
Je me suis dit que si je ne postais pas ça de suite je ne le ferais jamais x'D
J'écoutais Tsugai Kogarashi et puis j'ai eu un déclic du style "ça me fait penser à Shin!"
Bref, quelques heures de boulot plus tard ça donne ça... Pardonnez-moi d'avance si c'est pas génial, et inondez-moi de conseils pour que j'améliore!
Ceci dit, il y aura peut-être une suite, si je me mure pas dans ma chambre après ça x'D
(here! watch?v=l3lFpo0FdDY )
Disclaimer: La musique, les paroles et les arrangements sont de Shigotoshite-P, l'illu de la vidéo choisie est de Mg, la traduction, les sous-titre et l'encodage de la vidéo choisie sont de kurotsuki92i. Shinddha Kory appartient à Séb, et Lalë est issue de ma propre caboche. Je ne touche pas d'argent pour mes écrits, et tout copitage sera rapporté à la maîtresse et le coupable démembré à coups de pelle. Bonne lecture!
Le chemin se déroulait devant eux, et passait progressivement derrière eux, deux voyageurs au jeune âge qui couraient à en perdre haleine
sans détourner leur regard de l'horizon imperturbable,
qui ne leur offrait aucune destination, aucun creux où laisser tomber leurs corps épuisés par la fuite.
Deux silhouettes contraires et liées par un lieu, un nom.
Kawaita kogarashi soyo-soyo to
Un vent hivernal sec soufflait
La doyenne Kory aurait lancé une sentence en sentant le vent
Kawaita konoha wa hira-hira to
Et les feuilles sèches d'un arbre flottaient
Une phrase plus ou moins amicale, en se plaignant de ses rhumatismes
Aima mieru hiwo machi nagara
Alors qu'ils attendent le jour de leur union
Peut-être sur le retour de Shinddha coïncidant avec le sourire plus éclatant de Lalë
Toki wo kazoe aruku
Ils marchent tout en comptant le temps
Ou sur un départ, résonnant comme une prophétie
Tsuzuru kotonoha ni irodorare
Colorée par un arrangement de mots
Ses sentiments étranges étaient dévoilés à présent
Akaku iromeki setsuna ni odoru
En un instant je deviens rouge et me mets à danser
Mais ce bonheur était empreint de mélancolie
Kureha ichi-mai teno hira ni
Un morceau de feuille rouge glisse entre mes mains
Et, en contemplant les feuilles écarlates
Suberi kataru wa...
Et me conte une histoire...
Ses souvenirs lui revinrent en mémoire...
Yaketa kokyou ni wakare wo tsugete
Ayant fait leurs adieux à leur ville natale brûlée,
L'attaque, le feu, les morts, tous morts, tout détruit
Konoha no teni hikare hashiri saru
Ils couraient ensemble, guidés par la main d'une feuille
Leur fuite à deux dans les feuilles tombantes du crépuscule
Mada minu mirai eno fuan nado
Il n'y a pas le temps de ressentir de l'inquiétude
Cette route qu'ils suivaient par hasard sans savoir où elle allait
Kanjiru itoma nado arimo sezu
Pour un avenir invisible
Et ce futur hostile, s'il existait encore un futur
Si l'horizon leur offrait un asile de paix, ils n'y accorderaient qu'un regard, car là-bas, là-bas il y a quelqu'un qu'ils recherchent pour y apprendre leur vengeance,
comment tuer des hommes aux mains tâchées d'un sang identique au leur.
Aztragoz était son nom.
Kawaita konoha wa hira-hira to
Les feuilles sèches d'un arbre flottaient
La doyenne ne se plaindrais plus de ses rhumatismes
Kawaita kogarashi soyo-soyo to
Tandis que le vent hivernal sec soufflait
Et personne ne lancerait plus ces phrases acides
Tsunaida teto tewo hanasa zuni
Sans laisser leurs mains liés se détacher
Le sourire de Lalë était désormais perdu, il n'y aurait plus de retour à la maison pour Shinddha
Toki wo kazoe kakeru
Ils volent ensemble tout en comptant le temps
Il n'y aurait plus que la route comme futur commun
Amaneku hito no inochi seoi
Portant sur ton dos les vies des personnes de ce monde,
Ils tenaient debout l'un pour l'autre, n'avaient confiance qu'en cet homme
Sono chiisaki tede nani wo tsumugu
Quel genre de désir fais-tu tourner avec ces petites mains ?
Et en ce désir de revanche pulsant dans leur poitrines frêles
Hon no kasuka na hokorobi ni
Rien qu'avec une petite couture,
Il suffirait d'un trait bien placé
Shinuru kono sede
Ce monde peut mourir
Pour tuer ces hommes coupables de leur errance
Shin-zuru michi wo tada hitasura ni
Suivant seulement la route en laquelle tu crois,
Lalë répandrais cette justice que le clan lui avait inculqué
Ayumu omae no sasae to naran
Je veux être capable de t'encourager alors que tu continues de marcher
Et Shinddha suivrait sans jamais, jamais faillir
Kurenai no tsurugi wo tazu-sae te
Portant une épée écarlate,
Une épée volée à l'un mercenaire à la main
Konomi konoha to fukarete yukou
Laisse-moi te suivre dans le vent avec ces feuilles
Il la suivait sans hésiter dans le chemin de feuilles
Ce chemin qui les mèneraient, ils en étaient conscient, à tuer ou être tués. Peut importait si le sang était versé,
en tribut de celui gorgeant les terres de l'ancienne tribu Kory,
en paiement pour leur futur entaché qui ne serait jamais béni par leur famille.
Soyogu kaze to nari
Pour devenir le murmure du vent,
Ils trouveraient Aztragoz et deviendraient des ombres
Te amata no iyashi to nari
Pour devenir le réconfort pour plusieurs
Qui pourraient venger les fantômes de ces êtres arrachées
Ikitoshi ikeru
Nous voulons devenir le vent arrière pour les personnes
Qui pourraient se soutenir l'une l'autre
Kono seno mono eno oi-kaze to naran
Qui font de leur mieux pour vivre dans ce monde
Qui pourraient protéger de nouveaux êtres
Kurenai ougon ni iro-dorare
Décorés de rouge et d'or,
Leurs vêtements de fête déchirés pendants lamentablement
Yureru kigi-tachi yoko-giri nagara
Coupant à travers les arbres qui se balançaient,
Courant à travers la forêt qui devenait peu à peu inconnue
Kareha tomoni michi-zure ni kake
Accompagnés par des feuilles sèches,
Dans le froid qui les faisaient frissonner
Nukeru konoha to tsugai kogarashi
Le duo de vents hivernaux secs courait avec leurs feuilles
Ils couraient comme le vent dans les feuilles mourantes
Kosure saza-meku konoha to tomo ni
De pair avec le fort bruissement des feuilles,
Leurs pas étouffés par la tourmente hivernale
Kakeru ichi-jin no kaze to tomo ni
S'élançant avec une rafale de vent,
Courants jusqu'au bout de leurs maigres forces
Todomaru koto naku hita hashiru
Tout droit, sans arrêter,
Sans faillir, le regard vers l'horizon
Kawaita uta to tsugai kogarashi
Le duo de vents hivernaux secs courait avec une chanson sèche
Shinddha et Lalë laissaient couler leurs larmes une dernière fois en serrant leurs mains
Leurs pas lents effectuaient comme une danse lasse dans les ombres du crépuscules,
deux ombres jumelles liées par leur amour, et la vengeance.
Le clan Kory serait vengé, au prix de la vie des deux derniers rescapés.
