Coucou les gens \o/ (a chaque fois que je dis ça, je pense à Vincent dans Banal Fantasy, mais bon, passons...^^') Voici une nouvelle histoire sur l'univers des "Enquêtes de Murdoch", je ne me rappelle plus précisément après quel épisode elle commence, et j'ai la flemme de chercher, mais de toute façon, tout est plus ou moins résumé... Et on dit merci à Lilipdlgb69 qui a choisit ce pairing^^ j'espère que ça te plaira =D
Une dernière chose. Apparemment, certaines personnes ne l'ont pas forcément compris, mais pourtant, le dernier chapitre posté de "Dans l'oeil du cyclone" est bel et bien le dernier chapitre de la FICTION en elle même. Je trouve qu'elle se finit bien comme ça, moi, pas vous? ^^"
Il n'y a aucune suite prévue à ce jour, cependant, je n'exclue pas cette possibilité, après tout, le prochain Avengers sort bientôt X)
Voila, voila, bisous^^
L'inspecteur William Murdoch, de la maréchaussée de Toronto ne savait plus quoi penser.
Il était bon chrétien, et avait toujours vécu de manière à n'avoir rien à se reprocher. Il ne buvait pas, allait à la messe tous les dimanches, n'était pas un déviant, et consacrait sa vie à la sécurité d'autrui.
Et jusqu'à il n'y a pas si longtemps, tout allait bien…
Mais il avait fait une erreur, une terrible erreur… Et il avait détruit la vie d'un homme. Par deux fois !
Non, vraiment, William Murdoch ne savait plus quoi penser à propos de James Pendrick.
Lorsqu'il l'avait rencontré, il lui avait semblé être un trentenaire plein de charme et marié à une femme magnifique, un ingénieur visionnaire, dont la soif de connaissance était égale à la sienne, ainsi qu'un homme riche et puissant, sachant charmer son monde pour obtenir des fonds. Pourtant, une aura malsaine semblait flotter autour de lui.
Lors de la première enquête à laquelle Pendrick avait été mêlé, puis, lors de toutes les autres, William avait été persuadé qu'il était coupable, pourtant, à chaque fois, il n'en était rien…
Pourquoi n'avait-il pas remarqué que cette aura malsaine ne provenait pas de lui, mais de sa femme.. ?
Sally Pendrick était une femme charmante et sulfureuse, bernant tout le monde pendant plus de quinze ans, William était lui aussi tombé dans le panneau, et lui avait même proposé de la protéger contre son mari, qui, pensait-il, lui voulait du mal…
La dernière fois que William avait vu Sally Pendrick, elle s'était révélée être une criminelle, et avait volé une arme meurtrière avant de s'enfuir, en prenant soin de ruiner son mari. L'arme avait été détruite, restait l'homme, qui avait contre toute attente décidé de garder courage. A ce moment-là, James Pendrick n'avait pas encore dit son dernier mot, et comptait sur son esprit visionnaire pour éviter la ruine…
Par la suite, William l'avait retrouvé au volant d'une voiture électrique. Innovation technologique, elle avait battu à plate couture la voiture à essence de ses concurrents lors de la course organisée entre les deux parties. Malheureusement, un meurtre et un coup habilement monté avaient poussé le fils de feu son associé à vendre les droits de la voiture électrique à ces derniers avec tout l'appui de l'inspecteur Murdoch. Le projet allait bien évidemment être enterré, et James Pendrick se retrouvait irrémédiablement ruiné, et endetté jusqu'au cou…
Bien plus de deux fois, William n'avait été capable de voir l'évidence. Il en résultait aujourd'hui un homme brisé, avachi sur le sol devant lui, regardant d'un air abattu le sol ou on avait piétiné ses rêves. Les droits pour la voiture électrique venaient juste d'être cédés aux concurrents, et William ne savait plus quoi dire. Quelle importance qu'il soit sincèrement désolé ? Le mal était fait maintenant, et plus rien ne pouvait l'arrêter…
-Monsieur Pendrick…
-Non ! L'interrompit-il, je ne veux pas de vos excuses inspecteur. Tout est fini, et je suis ruiné maintenant. C'est suffisant.
William soupira.
-Je sais que des excuses ne pourront rien racheter, monsieur Pendrick, bien que, vous vous en doutez, je n'ai jamais voulu ce qu'il s'est passé… Non, je voulais vous dire qu'en cas de besoin, n'hésitez pas à me contacter… J'habite dans une petite pension de famille en centre ville, un logement s'est d'ailleurs libéré récemment…
Un soupir. Une allusion à peine voilée au fait qu'il devra bientôt vendre le manoir, une proposition… Mais pas encore assez voilée pour ne pas heurter l'orgueil de cet homme anciennement riche...
Pendrick ricana.
-Merci inspecteur, mais je ne suis pas encore tombé assez bas pour vouloir de votre charité…
William soupira de nouveau.
-Comme vous voudrez, monsieur Pendrick. Mais si un jour je peux faire quelque chose pour vous, promettez-moi de m'appeler…Je vous jure que nous faisons actuellement tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter votre femme. Malheureusement, nous n'avons actuellement toujours aucune trace d'elle…
Pendrick ne répondit pas, alors William s'en alla.
