La douleur d'aimer
Source: Inazuma Eleven
Genre: UA + POV (2) + Songfic + Romance
Couple: A découvrir!
Disclaimers: °Les personnages d'Inazuma Eleven et les chansons présentes ne sont pas à moi!
°Les phrases en italique sont les pensées des personnages qui ont les POV!
°Les phrases en gras et italique sont le fait qu'un des personnages a écrit.
°Les phrases en gras sont les paroles de chansons présentes dans la fic!
Résumé: Vingt ans sont passés depuis le dernier match de la Team Inazuma Japan. Que sont devenus Mark et ses amis?
Note de l'auteure: Bonsoir/Bonjour! Ceci est ma première fiction sur Inazuma Eleven! J'espère qu'elle vous plaira! Sur ce, bonne lecture!
Chapitre 1: Vous revoir
POV?
Vingt ans déjà. Vingt ans que nous sommes perdus de vue, construisant nos vies chacun de notre côté. Je regarde tour à tour ces hommes qui ont formé avec moi la Team Inazuma Japan, les autres sont d'anciens adversaires devenus nos amis, ou des amis rencontrés par Mark et ceux qui étaient restés avec lui. Si certains sont mariés et ont des enfants, certains vont bientôt l'être. Sauf moi…
Mon regard s'attarde plus que de raison sur l'un des deux hommes qui viennent d'arriver. Il est magnifique, si beau que d'éprouver ce que je ressens pour lui est un crime! Si Mark et quelques autres furent surpris de les voir arriver ensemble mais ne se tenant plus la main. Moi, j'ai deviné. Je suis étonné qu'ils aient rompu car l'œil rougis de David montre bien qu'il a pleuré. Suis-je heureux de le savoir libre comme l'air?
Je l'ignore. Mais je souffre pour eux. Oh, ma maladie n'est en rien responsable. C'est une autre douleur, bien plus forte que le mal qui me ronge depuis mes 17 ans.
Jo explique quelque chose quand Byron se dirigea vers lui. Mark, son épouse et quelques personnes qui se trouvaient avec eux acceptèrent très vite que deux autres de nos amis soient homos et non hétéros. Sentant les larmes me brouiller la vue, je baisse la tête, malheureux.
Je savais que je n'aurais pas du venir, mais sous l'insistance de Mark, je n'ai pas su trouver d'arguments convainquant pour refuser. Aussi silencieux qu'un fantôme je quitte la salle pour me retrouver dehors.
L'air frais sur mon visage me fait un bien fou, chassant mes larmes. Si j'étais resté à l'intérieur une minute de plus, j'aurais sûrement craqué. Je décide de marcher un peu pour me changer les idées.
Arrivé au terrain, mais essoufflé, je m'arrête de marcher pour regarder ce terrain où de nombreuses fois avec Mark et les autres, nous l'avons foulé. Je regarde la neige tomber avec grâce et légèreté, recouvrant un peu plus mon ancien collègue reconstruit, un sourire triste aux lèvres, chassant de mon front de fines gouttelettes de sueur.
La première fois que je l'ai rencontré, j'ai su que jamais je ne pourrais me passer de sa présence. Quand j'en ai parlé à ma sœur, elle m'avait regardé, horrifiée. Ce jour-là j'appris que ma sœur était homophobe. La preuve fut la gifle qu'elle m'avait donnée.
-Comment oses-tu souiller notre nom de famille?
Sa voix était empreinte de colère, ses yeux brillaient de dégout. J'avais compris. Si je voulais continuer de jouer au foot avec Mark et les autres, je devais mettre mes sentiments de côté.
Mes sentiments…En le voyant pour la première fois, j'avais deviné quel sentiment me faisait battre le cœur. Le pourquoi je me sentais bien à ses côtés, le pourquoi je débordais de tendresse envers lui.
Cette envie de le protéger de tout et de rien. Avant même qu'il ne soit blessé lors du match contre la Team Cybertech, mes sentiments m'étaient apparus aussi clair que de l'eau de roche.
Je l'aimais. De tout mon cœur et de toute mon âme, je l'aimais. Et je l'aime encore…
Douze ans auparavant ma sœur a quitté le Japon pour aller vivre en Angleterre avec son mari et ses enfants, j'ai vendu la maison familiale car il n'était pas question que j'y remette les pieds. Ils ignorent que je suis malade. Ainsi Béatrice* ne sera pas là pour m'enguirlander. Elle aurait sûrement dit une phrase de ce genre:
« Malade? Comment as-tu réussi à attraper une telle maladie?! »
Je soupire en passant ma main dans mes cheveux. Je ne les ai pas attachés, aujourd'hui. Même si nos avons perdu nos parents quand Béatrice avait 20 ans et moi 5, jamais elle n'a réussit à remplacer maman…Comme je sais qu'elle me déteste.
Maman…Je n'en garde qu'un vague souvenir. Mais grâce au seul objet qu'elle m'ait légué, je peux voir à quel point je lui ressemble…sauf pour la couleur des yeux.
D'ailleurs en parlant de l'unique bijou que je tiens d'elle, je peux le sentir contre mon torse, métal chaud et réconfortant à la fois. Tout doucement, je le sors, l'ouvre délicatement et le regarde grâce à un rayon de lune.
Maman me ressemble beaucoup; si j'ai hérité des yeux marron de papa, ma sœur a hérité des yeux orange de notre Grand-père paternel. Les yeux de Maman étaient dorés. Si je ressemble à ma mère, mon père était plutôt bel homme.
Grand, svelte, les cheveux éternellement en bataille et de couleur nuit, grisonnant aux tempes, le regard marron derrière de petites lunettes rectangulaires. La photo avait été prise quelques minutes après qu'ils soient dis "oui" devant le prêtre. Le ventre de Maman était assez arrondi car elle m'attendait. Elle était enceinte de 7 mois.
Mes parents avaient à peine eu terminé leurs études respectives que ma sœur naquit, ils n'avaient que 21 (maman) et 25 ans (papa). Mais ils ne purent s'occuper de ma sœur car ils devaient trouver du travail et un appartement.
C'est ainsi que Béatrice a vécu chez nos grands-parents paternel jusqu'à ses 10 ans. Cinq ans plus tard, je naquis. Cinq autres années s'écoulèrent quand mes parents furent tués lors d'un braquage dans l'une des banques de Tokyo.
-Nat'?
Ne m'attendant pas à être rejoint par quiconque, je sursaute, tourne la tête vers l'arrière. Je soupire de soulagement en reconnaissant la personne derrière moi. Mon cœur se calma doucement, mais la douleur est toujours là, persistante comme un poison. Afin de ne pas me trahir, je ne porte pas ma main, ni ne montre ma douleur.
-Salut Kevin. souris-je, en remettant une mèche en ordre. Ça va?
-C'est plutôt à moi de te poser la question, tu sais?
Je fronce des sourcils, ne comprenant pas la question de mon ami.
-Je veux dire que je t'ai appelé trois ou quatre fois et c'est seulement à la cinquième que tu reviens sur Terre. m'expliqua Kevin avec un sourire au coin des lèvres.
-Oh, désolé, j'étais dans mes pensées.
C'est vrai. Perdu dans mes pensées, je n'ai pas entendu sa voix qui m'appelait.
-Dis Kevin? l'appelle-je.
-Hm? m'écouta mon ami, en se préparant une cigarette.
-Je…
Je m'arrête, interdis. Mais qu'allais-je faire? Dévoiler mon secret? Non, je ne peux faire ça! Même si Kevin est mon ami, je refuse de lire de la pitié ou de la compassion dans son regard et…
-Tu l'aimes encore, pas vrai?
Etonné, je tourne la tête vers mon ami, soufflant sa première bouffée.
-Co…comment?
Comment Kevin a-t-il put deviner ce que je cache depuis 20 ans? Serait-il télépathe? Les battements de mon cœur s'accélèrent sous la peur de sa réponse…
-Ta façon de le regarder depuis qu'il est arrivé. me sourit-il. Avant que tu ne prennes la poudre d'escampette.
Je baisse la tête, rougissant. Mon visage est caché par mes cheveux, encore une chance que j'ai décidé de les garder longs!
-Tu devrais lui dire, tu sais? me fit savoir Kevin, confiant. Depuis le temps, en plus…
-N'importe quoi. répondis-je, sèchement.
-Pardon?
-C'est impossible, Kevin. relève-je la tête.
Ma voix est toujours sèche, mais c'est pour le bien de Kevin que je me montre si dur. Jamais je ne pourrais lui dire ce que je ressens. Après tout ne sort-il pas avec le meilleur ami de Jude depuis 10 ans?
-Tu baisses les bras, c'est ça? me demanda Kevin, durement, en rejetant une bouffée de tabac.
Je ne réponds pas, fixant durement de mon œil visible mon ami. Je peux voir sa colère, lui qui voulait m'aider.
-Tu sais quoi Swift? T'es rien qu'un lâche.
Les paroles de Kevin me font mal…Après tout c'est normal, non? Qu'il me traite de lâche?
-Pardon? fis-je, froidement, en lui faisant face. Tu m'insultes de lâche mais je ne t'ai pas demandé de m'aider, il me semble. Hm?
Brusquement et sans que je n'ai rien vu venir, je recule de quelques pas. Je porte ma main à mes lèvres que je porte devant mes yeux. Du sang…
-Alors Swift? T'as quelque chose à redire?
Je lève les yeux vers Kevin, un sourire triste aux lèvres. Ma tristesse doit se lire dans mon œil car mon ami me regarde, surprit.
Excuse-moi Kevin mais je suis trop faible pour lui dire.
Alors que j'allais lui dire quelque chose, je sentis une violente douleur à mon cœur. Tombant à genoux, je ne peux retenir un gémissement de douleur m'échapper.
-Nathan! cria Kevin, inquiet. Qu'est-ce qui se passe?
La douleur est si forte…Je ne peux lui résister. Puissant dans mes dernières forces, je relève la tête, un sourire aux lèvres qui, j'espère, ne montre pas ma douleur. Raté…L'inquiétude que je lis dans le regard de mon ami me fait comprendre que j'ai raté. Je perdis rapidement connaissance.
Fin POV Nathan
Note de l'auteure: Bonsoir ou bonjour! Avez-vous aimé? Pas aimé? N'hésitez pas à me le dire via des reviews!
