Disclaimer : Tout à Rowling
Notes : - Petit Os sans prétention qui m'est venu de nul part, mais je l'aime beaucoup c'est mon petit bébé , en tout cas Mamie si tu passes par là je l'ai écris chez toi donc je te le dédie! Bisous je t'adore - Bonne année à tous et à toutes et merci beaucoup à Amand1 qui m'écoute raconter mes malheurs et EN PLUS corrige mes écrits. Gros Bisous
Marcher. Marcher. Marcher.
A chaque pas, c'est comme une aiguille qui s'enfonce dans son corps. Mais il s'en fout, pour lui, plus rien n'a aucune importance. C'est comme un schéma qui se répète tout le temps. La douleur est sa compagne.
Marcher et encore marcher. Essayer d'oublier.
Le baiser du détraqueur ne lui semble plus si terrible. Vidé de toute pensée, toute souffrance. Un être sans âme. Après tout il n'a plus personne. Il n'est plus personne.
La vie n'avait jamais été simple pour lui. Et elle semblait s'acharner.
La solitude pesante, qui toujours revient et lui rappelle qu'on ne lui échappe pas. Qui vous enveloppe de ses bras.
Mordu dès son plus jeune âge par un loup-garou, il avait cru pouvoir y échapper en entrant à Poudlard.
Cela avait été les années les plus merveilleuses de sa misérable existence. Il s'était senti libre, heureux.
La guerre l'avait ramené à la réalité, avec la mort de James et de Lily ainsi que la pseudo trahison de Sirius.
La belle Lily, toujours prête à l'aider, le comprendre.
Il avait cru être tomber amoureux d'elle, mais s'était rendu compte que le fort attachement qui les liaient n'était qu'un lien fraternel.
Ce funeste soir d'Octobre, il avait tout perdu.
Son existence avait repris ; monotone et sombre. Il se demandait souvent où pouvait bien se trouver le petit Harry. Mais il se reprenait, en songeant qu'il n'avait aucune raison de revoir le bébé. Il n'était qu'un ami de la famille.
L'espoir était revenu avec Sirius et il était reparti avec lui.
Sa présence lui avait fait du bien, même si ensemble, les souvenirs avaient un arrière goût amer. Redondant à cause du son « ou » à toi de voir…
L'avenir, maintenant qu'il était parti de nouveau, et cette fois-ci pour toujours, n'avait plus de perspective, de fondation pour lui. Mais il fallait tenir et cette fois-ci, Harry avait besoin de toute l'aide possible. Il le fallait, pour Lily, que son sacrifice n'ait pas était vain.
Tout cela ne l'empêchait pas de sentir la douleur lui traverser la peau et lui murmurer de mélancoliques pensées.
Il se dirigea vers les grilles du château, qui avait été sa demeure durant sept, belles et longues années. Dumbledore l'attendait pour lui confier une mission.
Arrivant de l'autre côté du sentier une silhouette prenait, elle aussi, le chemin de l 'école de sorcellerie. Quand il reconnut la personne, il sentit son cœur se serrer un peu plus.
Nymphadora Tonks. La cousine de Sirius. Elle semblait perdue dans ses pensées, aussi ne le vit- elle pas tout de suite. Elle releva la tête, et lui adressa un faible sourire.
Ils marchèrent ensemble jusqu'aux portes du château, et il lui sembla que ses pas lui étaient moins douloureux. Les aiguilles se retirent peu à peu. Bien sûr quelques unes sont encore présentes mais il peut commencer à cicatriser. Laisser le temps faire son travail.
