Bonjour à tous!

Me voilà partie dans une nouvelle Fic. J'espère qu'elle vous plaira! S'il vous plait, laissez un petit commentaire à la fin que je sache si je doit continuer ou non ?

Donnez moi votre avis! Il est très important!

Bonne lecture !


Un jour, on m'a dit que je vivrais de grandes choses, que mon avenir serait rayonnant et heureux. Qu'un rayon de soleil allait transpercer le ciel sombre de mon existence. Etrangement je doutais de ces paroles. Cela était peut être dû à ma malchance légendaire, ou bien à mon incapacité d'aligner trois pas sur un sol lisse? Toujours est il que j'attendais désespérément une amélioration dans ma vie. J'attendais un miracle. Et l'espoir... ce n'est pas toujours bon pour la santé...

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Nous étions le 17 mars, à en croire le calendrier qui ornait le mur de cette pièce. Un bip sonore me vrillait les tympans et la lumière du jour m'éblouissait. Ce réveil était globalement douloureux. Cumulez à cela une incompréhension totale sur les raisons de ma présence à cet endroit, et vous comprendrez mes interrogations.

Je devais peut être me sentir soulagée de me souvenir au moins de mon prénom ? Je m'appelle Bella Swan. Enfin Isabella. J'ai vraisemblablement 24 ans, et avant de me retrouver ici, je vivais dans un loft à New York. Oui, New York! Le rêve de n'importe qui n'est ce pas? Et bien enfaite, ce n'était pas le mien. Je rêvais de voyages, d'évasions. Mon rêve de Tour du Monde fut entacher par ma maladresse habituelle.

Physiquement, j'étais de taille moyenne, brune avec des yeux marrons. Rien de bien folichon.

M'accoutumant progressivement à la lumière blanche, je remarquais ma perfusion, et l'aiguille plantée dans mon bras. Beuârk. Je tournais la tête violemment, me coupant de la vue de aiguille mais me provoquant en même temps des vertiges. Note pour plus tard : ne plus faire de mouvements brusques!

Bien, faisons un résumé rapide de la situation. Je me trouvais dans un endroit inconnu (surement une chambre d'hôpital aux vues des murs blancs et de la perfusion). Je ne me souvenais absolument pas ce qu'il m'était arrivé (renversée par un bus ? Tombée à travers une fenêtre? Chute dans un escalier?). Et ce bip commençait sérieusement à me taper sur le système!

J'enlevais donc promptement la pince de mon doigt afin de stopper ce bruit. Peut être que cela allait faire revenir les infirmières et qu'elles m'expliqueront ce qu'il m'arrive?

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- Envoyez lui un bouquet de fleurs ! Ou... des chocolats ? Je n'en sais rien!

- Je pense que le bouquet de fleurs serait plus de circonstances... Vous l'avez renversé Monsieur Cullen.

- Bien sur que non! C'est mon chauffeur qui l'a renversée.

- Je crois bien que cela revient au même...

- Ca suffit Jasper! Envoyez lui un bouquet de fleurs avec un mot d'excuse si vous le voulez vraiment. Je ne peux rien faire de plus!

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- Isabella Marie Swan! Ne me refais plus jamais une peur comme ca!

Une petite tornade brune venait de débouler dans ma chambre. A en croire par ces cris, j'avais à faire à ma meilleure amie, Alice Brandon. Nous nous connaissions depuis le lycée de Forks. Lorsque j'avais décidé de venir habiter à New York, elle m'avait accompagné. Le mot « non » lui était totalement inconnu. Quand elle voulait quelque chose, elle l'obtenait. C'était surement la raison de sa popularité croissante dans le monde de la mode. Elle avait du talent, et une imagination inépuisable. Je l'admirais pour cela. Elle réussissait dans la mode, et faisait de son rêve une réalité.

On ne pouvait pas en dire autant de moi!

Je possédais un petit restaurant à Manhattan. Un restaurant plutôt simple et modeste, mais je l'adorais. Le centre de Manhattan est un lieu privilégié et j'avais réellement eu de la chance. Les affaires marchaient assez bien. Je payais mon loyer tous les mois et je réussissais même à mettre de l'argent de coté tous les mois. En bref, à ca niveau là je n'avais vraiment pas à me plaindre. En revanche, lorsqu'on savait que je rêvais de tout autre chose... on se demandait ce que je faisais dans la capitale américaine...

- Je voudrais bien m'excuser Alice, mais je n'ai aucune idée de ce que je fais ici... Tu ne le saurais pas par hasard?

- C'est pas vrai! Tu n'as vu personne?

- J'attendais les infirmières quand tu as fait irruption dans ma chambre.

- Après un petit temps d'arrêt, je poursuivis en souriant.

- D'après mon observation, je suis dans un chambre d'hôpital!

- Au moins tu n'as pas perdu ton sens de l'humour déplorable, me dit-elle en soupirant.

- Moi aussi je t'aime Alice! Mais je t'aimerai encore plus si tu allais me chercher une infirmière. Ou un médecin. Ou bien la raison de ma présence ici ?

Je commençais à être de plus en plus frustrée. Quand est ce que quelqu'un allait m'expliquer?

- C'est pas vrai, il n'est pas venu ? S'exclama t elle

- Qui ca?

- L'idiot qui t'a renversé!

- Je me suis faite renversée?

Première nouvelle! Comment cela se fait-il que je ne me souvienne même pas de cela ? D'avoir au moins voulu traverser une route. Prise d'un doute, je levais mes couvertures pour voir l'étendu des dégâts. Je grimaçais. Ma jambe droite était dans le plâtre, j'avais des bandages sur le ventre, et maintenant que j'y pensais, j'avais quelques soucis à respirer correctement. Surement une blessure aux cotes. Super! J'avais vraiment la poisse...

- Ca fait trois jours que tu es inconsciente Bella! Je m'inquiétais vraiment.

- Trois jours?

J'émis un temps d'arrêt. Puis je paniquais brusquement.

- Mon restaurant! Quelqu'un s'en est occupé ? Oh non!

- Du calme! Emmett s'en est occupé. Je ne sais pas si c'est une bonne chose d'ailleurs... songea-t-elle à haute voix.

- Emmett? Mais il fait quoi à New York ?

Emmett était mon meilleur ami d'enfance. Nous étions inséparable depuis nos cinq ans, le jour où il m'aida à me défendre contre deux garçons qui s'étaient donnés comme but de me piquer mon gouter.

Le seul problème était que Emmett vivait à Seattle. Il faisait parti de l'equipe nationale de Baseball. Il paraitrait qu'il était plutôt bon. Personnellement n'y connaissant rien, je ne pouvais pas me faire d'avis la dessus.. J'étais juste heureuse pour Emmett qui avait la chance de faire ce dont il revait depuis tout petit : sportif professionnel.

- Il est venu dès qu'il a sut ce qu'il t'était arrivé. Tu nous as foutu la frousse!

- Je suis désolée...

- Ce n'est pas ta faute voyons! Mais plutot à l'autre idiot!

- Bon tu vas enfin me dire qui est cet « idiot » ?

Je commencais réellement à m'impatienter.

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Allongé sur son canapé, Edward Cullen s'apitoyait sur son sort. De retour à New York pour deux semaines, il avait bêtement espéré que ce retour passerait inaperçu. Hélas, lorsqu'on s'appelait Cullen, c'était une chose quasi-impossible. Il allait devoir changer de chauffeur. Celui ci était décidément trop inattentif. Et cette pauvre femme qu'il avait renversé! Il espérait qu'elle allait bien... Rosalie lui avait dit qu'elle avait une jambe cassée et deux côtes fêlées. Il se savait pas quoi faire pour l'aider. Il avait toujours était nul dans les relations sociales. Il préférait fuir les gens. La preuve il ne savait même pas quoi lui offrir pour se faire pardonner! Un bouquet de fleurs...Il ne comprendrait jamais la signification de cela. Comment des fleurs pourrait l'aider à se faire pardonner? Elles ne pourraient pas. C'était juste histoire d'avoir la conscience tranquille. Ou plutôt, que Jasper et Rosalie aient la conscience tranquille!

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- Et bien enfaite...Je ne l'ai pas vraiment rencontrer... J'ai juste eu l'honneur de rencontrer sa soeur. Ou plutot le déshonneur, devrais-je dire!

- De qui parles tu a la fin ?

- Tu sais qui est Rosalie Cullen ?

- Euh non. Je devrais?

- Bella! Tu es irrecuperable!

Je grimacais.

- Merci ?

- Rosalie Cullen est la snob, et égoiste héritière de l'empire des Cullen.

- Mais tu ne viens pas juste de me dire qu'elle avait un frère? Et c'est elle l'héritière?

- Oui! Si tu lisais un peu plus souvent la presse, tu saurais qu'il a refusé l'héritage. Pour des raisons obscurs il n'en voulait pas.

Elle fit une pause, soudainement songeuse.

- C'est une des raisons pour laquelle il est idiot!

- Alice, tu es au courant que je n'y comprends rien ?

- Bon ok, reprenons depuis le début. L'empire immobilier de la famille Cullen est connu à travers le monde entier. Ils possèdent des immeubles, ou autre investissements immobilier en Europe, dans tout l'Amérique. Sauf qu'il y a deux ans les parents Cullen sont décédés. La mort est toujours inexpliquée d'ailleurs... Bref, Rosalie en parfaite petite fille de riche, a tout de suite accepté d'hériter de tout l'empire de ses parents quand son frère, Edward, à refuser de reprendre le flambeau. Aujourd'hui, Rosalie dirige tout, toute seule. Elle s'en sort plutôt bien à ce qu'il paraît. Et Edward, il a plus ou moins disparut de la circulation. Enfin si tu exclut ton accident.

- Tu veux dire que c'est à cause de lui que je suis dans cette chambre d'hopital ?

- Oui. Enfin plus précisément à cause de son chauffeur. Lui ne conduit pas bien sur! Je suis sure qu'il ne sait meme pas faire de toute façon!

Après un sommeil de trois jours, je devais avouer avoir du mal à tout assimiler d'un coup. Surtout que le débit de paroles de Alice était assez élevé. Je n'étais pas en grande forme, et la fatigue commençait déjà à monter. Une question restait cependant : mais que faisaient ces infirmières?

Mais Alice, indémontable, continuait dans son monologue, sans même prêter attention à moi. Je réussissais quand même à comprendre le sens général de ses phrases.

- Et donc, elle est passée te voir! Heureusement que j'étais là! Elle est restée trois minutes, maximum. Juste le temps de s'excuser de la part de son frère. Bla bla bla. Il pouvait pas venir lui même celui la ? Même pas fichu d'assumer ses tords. Ils se croient tout permis ces riches. Ca va pas se passer comme ca, crois moi! Moi aussi je commence a avoir des relations! Ils vont voir ce que ca fait de s'attaquer à ma meilleure amie! Non mais je rêve!

Et là! Ho miracle! Une infirmière franchit enfin le pas de ma porte. Alice se tut. Et moi je fut soulagée de ce petit moment de silence.

L'infirmière fut bizarrement surprise de ma voir éveillée. Elle me regarda puis vint me faire subir des examens obligatoires pour toute personne qui vient de se réveiller d'un sommeil de trois jours, et qui a subit un vol plané, dû à la rencontre avec une voiture. Alice fut priée de sortir de la chambre.

L'infirmière m'annonça gentiment que je pourrais sortir à la fin de la semaine, mais je devrais être en repos pendant encore au moins deux semaines. Une jambe cassée et deux cotes fêlées ca ne guérissait pas si vite que ca...

Le jour suivant, j'eu la surprise de recevoir un bouquet de fleurs. Pour tout vous dire, je n'étais pas particulièrement fan de fleurs. Celles ci ne firent pas exception à la regle. Le bouquet était gros, et coloré. Mais que demander de plus à un bouquet? Cependant, la seule chose interessante était le petit mot à l'interieur. Il provenait d'Edward Cullen qui s'excusait de m'avoir renversé, et esperait que j'irais mieux rapidement.

Et à ma sortie de l'hopital, j'étais persuadée de deux choses. Premièrement, Alice était complètement folle. Et deuxièmement, je devais absolument rencontrer cet Edward Cullen.


N'oubliez pas de me donner votre avis! Et a bientôt pour la suite :)