Fic: Seven Years

Auteur: MagicTime

Epoque: Epoque des Maraudeurs

Pairing: Encore indéfini... Mais, attendez-vous à un Yaoi...

Genre: Un peu AU... Humour/Angst/Romance/Drama

Disclaimer: Rien ne m'appartient. Ni les personnages (Et, pourtant, j'aimerais bien ") ni l'histoire. Seul l'intrigue est de moi, et je ne touche rien pour écrire ce... "Torchon" (Encore heureux!)

Un titre simple pour une fic simple: Sept chapitres pour sept années. Tout ces chapitres seront centrés sur Sirius Black, mon personnage favori mais, si j'arrive à la finir, peut être que je ferais de même pour James, Rémus ou encore Peter... Et, cette fic n'étant pas encore écrite, il est possible que l'histoire ne respecte pas tout ce que je viens de dire, en ce moment... :(

Bonne lecture!

"La plus grande force des hommes réside en leur pouvoir de croire en l'amour et en l'amitié, d'être fidéle et loyal jusqu'au bout. Leur plus grande faiblesse est leur esprit étroit, qui ne leur laissent voir que ce qu'ils veulent. Certaines personnes croient plus en leurs forces qu'en leurs faiblesses. Et inversement. Les moldus sont donc, pas certains côtés, pesés par cette faiblesse qui leur interdit de croire en l'existence de la magie et des sorciers... En notre existence... Mr Black, je vous dérange, peut-être?"

Franck Londubat tourna la tête vers son meilleur ami, qui était vraisemblablement assoupit sur ses notes depuis maintenant une bonne dizaine de minutes, et lui donna un magistral coup de coude. Sirius Black releva immédiatement la tête, ses cheveux noirs aux reflets bleutés complétement décoiffés et ses yeux gris, portant toujours les marques du sommeil, essayant de repérer, approximativement, l'endroit où se tenait Mrs Hardwin, Professeur d'Histoire de la Magie. Celle-ci pinça les lèvres et retourna à son cours.

"Bien, maintenant que Mr Black s'est enfin décidé à revenir sur Terre, nous allons voir..."

Sirius soupira et tourna la tête vers Franck, qui lui jeta un regard noir derrière les mèches brunes de ses cheveux, qui retombaient devant ses yeux marrons.

"Quoi?"

"Bravo. Heureusement qu'elle ne t'a pas sanctionnée parce qu'on allait encore avoir Evans et Potter sur le dos, après...!"

Sirius soupira et jeta un coup d'oeil vers le fond de la salle de classe. James Potter, avachi sur sa chaise, lui jeta un regard meurtrier, ponctué d'un sourire moqueur. Peter Pettigrow s'empressa de faire de même. Lily Evans pouffa en rougissant lorsque Evan Diggory lui fit son plus beau sourire.

"Arrête de te faire du mal. Tu n'y peux rien s'ils sont bêtes commes des véracrasses."

"Londubat! Black! Cinq points de moins pour Gryffondor! Mais continuez donc votre petite discussion si vous tenez tant que cela à passer votre samedi matin en la compagnie de Rusard..."

Franck se replongea immédiatement dans ses notes, rougissant de honte, tandis que Sirius jetait un regard de profond ennui à son professeur. La sonnerie mit fin à ce calvaire. Rangeant ses affaires le plus rapidement possible, il attendit Franck et tout deux se dirigèrent vers la sortie, en silence. Tout aurait pu se passer bien, du moins jusqu'à ce qu'ils arrivent à la grande salle, mais un coup du destin voulut que Potter fasse un magnifique croche pied à l'ainé des Black, à la sortie de la classe. Sirius se retrouva donc au sol, son sac miraculeusement intact ainsi que toutes ses affaires, atterissant près de lui. Les rires fusèrent. Il releva bien vite la tête et son regard croisa celui de James.

"Tu te crois drôle, Potter?"

"Bien plus que toi au moins, Black..."

Sirius ne put s'empêcher de grimacer et prit, de bonne grâce, la main que lui tendait Franck, l'aidant à se relever. Celui-ci se tourna vers James, qui prit un air appeuré.

"En plus, tu as réussis à mettre la famille Londubat dans tes petits papiers! Très impressionant comme garde du corps... Tu as si peur de moi, Blacky?"

"Va te faire foutre, Potter!"

"Oh oh! Je suis sûr que ta môman ne serait pas très contente d'entendre ce language! Ca n'a que onze ans et ça sort déjà des imbécilités plus grosse... que sa mère..."

Sirius avança d'un pas vers James et celui-ci se surprit à reculer devant le regard du jeune Black. Franck, heureusement, parvint à le retenir avant qu'il n'envoit Potter à l'infirmerie.

"Ne l'écoutes pas, Sirius. Ce n'est qu'un imbécile pourri gâté jusqu'à la moelle."

Il entraina son ami loin de James et ses comparses, sous les ricanements et les sifflements de ceux-ci. Sirius ne dit pas un mot. Les mains crispés sur les sangles de son sac de cours, le regard vide et perdu, il se laissa faire. Franck soupira de soulagement en apercevant Remus Lupin, quelques mètres plus loin de leur position actuelle. Sirius Black, Franck Londubat et Remus Lupin étaient les trois Gryffondors les moins aimés de cette école. Le premier subissait la réputation néfaste de sa famille, qui était impliquée dans bons nombres d'affaires liées au Seigneur des Ténèbres, le deuxième avait été adopté par les Londubat, ce qui avait entrainé pas mal de rumeurs sur ces quinquagénaires qui venaient de mettre un terme à leur lignée de sang-pur et le troisième était trop étrange, voir même trop studieux pour être accepté. Ah oui, il était aussi un loup-garou mais ça, seuls les professeurs, Sirius et Franck le savait... Tous les trois avaient tout juste onze ans, bien que Franck soit proche de sa douzième année... De ces trois enfants, Sirius Black était celui qui possédait le plus grand nombre d'ennemis. James Potter avait décidé de faire delui sa "tête de turc", et comme tous les Gryffondors, Poufsouffles et Serdaigles étaient à sa botte... Et puis, il y avait les Serpentard, dirigés par ses deux cousines, Bellatrix et Narcissa. Insultes, coups bas. Sans interruptions. Quand à Franck et Remus, s'était surtout de leurs camarades Gryffondors et des Serpentard les plus engagés dans la lutte "éradiquons tout les sorciers impurs de cette planète" dont ils subissaient les foudres...

"Salut, les gars."

"Salut, Rem'!"

Sirius marmonna un "salut" avant de retourner dans ses sombres pensées. Remus et Franck échangèrent un regard.

"Potter vient de lui faire un nouveau coup bas."

"Il m'a humilié! Publiquement, de plus! Cet espèce de sale fils de..."

"Sirius!"

"Vous vous ressemblez tellement, de toute façon, que ça ne m'étonnerait guère que vous deveniez de très bons amis dans un futur proche, toi et Potter."

Sirius eut l'air, pendant un instant, ahurit, avant que le dégout ne fasse place sur son visage.

"Même pas en rêve. Je préfèrerais mourir plutôt que... que ça!"

Franck et Remus sourirent et Sirius retrouva bien vite sa bonne humeur. Tous trois se dirigèrent donc vers la grande salle, essayant d'oublier ce bref instant en la compagnie de Potter.

"Alors, ce cours de Métamorphose?"

"McGonagall m'a accordé dix points."

"Parfait, tu viens de rattrapper les cinq points qu'Hardwin nous a enlevée..."

Remus leur lança un regard sévère et Sirius leva les yeux au ciel.

"Mus... Tais toi."

"Je n'ai encore rien dit."

"Mais tu allais encore nous faire une stupide leçon de morale... 'Mumus..."

"Arrête de me donner ce genre de petits surnoms!"

"C'est pour te prouver mon amour, mon petit louloup...!"

Franck soupira d'un air résigné en voyant Sirius se jeter sur son ami, tout deux commençant à tourner autour du pauvre jeune homme, riant d'un air insouciant. Les jours passaient ainsi, alternant les coups bas de Potter et ses compagnons, ainsi que ceux des Serpentards, les beuglantes de la mère de Sirius, les soirs de pleine lune où ce dernier et Franck ne pouvaient dormir à force de s'inquiéter pour Remus, les devoirs d'examens et les interrogations recopiées sur Franck, les lendemains de tranformation, lorsque le lycanthrope pouvait à peine tenir debout seul. Tous les trois étaient donc assis au bout de leur table, là où les personnes ditent "populaires" ne se rendaient jamais. Bref, l'endroit le plus éloigné d'Evan Diggory et James Potter... Accoudé à la table, son regard ne lâchant pas les dix groupies qui entouraient les deux bellâtres de Gryffondor, Sirius soupira d'accablement.

"Ca me plairait d'avoir autant de filles à mes pieds, pour moi tout seul..."

Aussitôt, ses yeux s'éclairèrent d'une lueur malsaine et Remus leva les yeux au ciel.

"Mon pauvre, je crois que tu deviens pervers..."

Sirius se redressa aussitôt et releva fièrement la tête, sans pourtant cesser de jeter quelques coups d'oeils vers les deux filles de cinquième année qui était maintenant penchée vers Potter, dévoilant à celui-ci tout ce qui se trouvait dans leurs décolletées... Black se renfrogna immédiatement et croisa les bras.

"Pourquoi on n'a pas des tonnes de filles à nos pieds, hein? Après tout, on est jeunes, beaux, séduisants, beaux, intelligents, beaux... Est-ce que j'ai déjà dit à quel point notre beauté était incomparable?"

"Intelligent, peut être pour Remus et moi, mais je crois que tu as fais une erreur de casting en t'incluant dans le lot..."

Sirius prit tout de suite un faux air offusqué.

"Oh! Je suis outré! Affirmerais-tu que moi, Sirius Orion Arcturus..."

Il se stoppa brusquement et fronça les sourcils. Un ange passa. Puis une colonie entière. Finalement, Franck s'approcha et passa une main devant les yeux du jeune homme, qui parut se réveiller.

"Oui?"

"Tu as eut un court-circuit?"

"Pourquoi tu dis une chose pareille?"

"Tu t'es arrêté en plein milieu de ta phrase..."

"Je réfléchissais juste pour me souvenir de mon quatrième prénom... Spartacus? Mercutio? Ah non! Pollux!"

Franck et Remus échangèrent un regard et esquissèrent un sourire.

"Tournicoti, tournicota..."

A ces paroles, Remus éclata de rire, suivit aussitôt par Franck. Tout deux ayant été élevés dans le monde moldu, il était normal que chacun connaissait Pollux et son manège enchanté... Sirius, n'ayant jamais vu une télévision de sa vie, eut l'air ébahit en les voyant quasiment s'étouffer pour un prénom...

"Euh... J'ai peut être loupé un chapitre, là... Quelqu'un aurait-il la bonté de...?"

Mais il n'eut pas de réponse distincte car le courrier, porté par les chouettes et hiboux, arriva à cet instant précis. Sirius se crispa envoyant un hibou grand-duc se diriger droit vers lui. L'hibou de la famille Black. Malheur.

"Alors, Black? Môman a encore envoyé une beuglante à son traitre de fiston?"

Celui-ci foudroya Diggory du regard et tourna de nouveau la tête vers son hibou, qui avait atterit juste devant lui, avec toute la grâce dont il était capable.

"Est-ce que je dois lancer un sort de mutisme ou ça ira?"

Sirius adressa un sourire de remerciement à Remus, mais hocha négativement la tête en remarquant que ce n'était pas une lettre de couleur bordeaux que le hibou de sa mère lui avait apporté, mais une lettre tout à fait normale. Tout de suite, il sut de qui provenait cette lettre. Poussant un cri de joie qui fit sursauter toutes les personnes aux alentours, il se précipita vers le pauvre Mohinder - nom du hibou précédemment cité - et arracha quasiment la lettre de ses pattes, ce qui déplut fortement au volatile. Aussitôt, celui-ci répliqua en donnant un magnifique coup de bec sur la tête de son jeune maître, avant de repartir vers le manoir Black, outré par de telles manières. Se massant la tête (Affirmation de Sirius: "Qu'est ce que c'est dur un bec de hibou!" Réponse de Remus: "C'est pas plutôt ta tête qui est trop molle? --") avec vigueur, Sirius posa la lettre sur le bord de la table et la regarda, presque avec admiration.

"Qui est-ce?"

"Qui ça?"

Franck soupira devant le regard interrogateur de son ami.

"Celui qui t'as écris, voyons!"

Aussitôt, le regard de Sirius s'illumina d'une lueur de joie facilement dissimulable.

"Avec cette tête, tu me rappelles un personnage de manga..."

"Un personnage de quoi?"

"Laisse tomber..."

Voyant les regards insistants de ses deux amis, Sirius leur adressa un grand sourire et finit par leur répondre.

"C'est mon frère."

"Tu as un frère, toi? Depuis quand?"

"Rappelles moi de lui envoyer mes condoléances pour avoir à te supporter quasiment tout le temps quand tu es chez toi."

Mais les sourires ironiques des deux comparses s'envolèrent en voyant l'air grave de leur camarade. Celui-ci passa un doigt au-dessus de l'écriture fine et serrée de son frère, comme s'il avait peur de l'effacer.

"Reggi' est la seule personne qui s'interesse un tant soit peu à moi... Je veux dire, quand je suis chez moi..."

Un silence pesant accueillit ces paroles. Sirius finit par leur adresser un pâle sourire et mit la lettre dans sa poche, se promettant de la lire plus tard, quand personne ne pourra le voir. Ainsi, le soir même, alors qu'il était plus de trois heures du matin et que le dortoir des élèves de première année de Gryffondor était calme et paisible, une silhouette sortit de son lit. Il plongea une main sous son oreiller et en ressortit une envelloppe blanche. Sirius se dirigea vers la fenêtre - car il était hors de question d'ouvrir la lumière! - et s'assit sur le rebord, hésitant encore à ouvrir le fin papier blanc qui enfermait une chose qu'il attendait depuis déjà des semaines... Enfin, après dix minutes d'hésitation - et deux bons sursauts causés par les ronflements de Peter Pettigrow - il ouvrit, lentement, la lettre. C'est en retenant son souffle qu'il commença sa lecture, son coeur battant déjà plus vite rien qu'en voyant l'écriture si distinctive de son frère...

Cher Sirius,

Je suis désolé de ne pas t'avoir envoyée cette lettre avant, mais père ne cesse de me surveiller depuis que tu es entré à Gryffondor. Au fait, félicitations. Tu sais très bien que je ne t'en voudrais jamais d'être devenu un lion, mais j'espère juste que des gens comme James Potter ne te causent pas trop d'ennuis... Est-ce que tu vas revenir aux vacances de noël? En tout cas, tu me manques, grand frère. Mais je sais que père ne sera pas très heureux lorsque tu reviendras, il n'a pas cessé de te maudire et de marmonner contre toi durant la journée où il a apprit que tu étais à Gryffondor... Que puis-je te dire d'autre...? Ah oui, Andromeda m'a envoyé une lettre, aujourd'hui. Elle m'a demandé de te dire qu'elle allait bien, ainsi que son fiancé, et qu'elle s'excusait de ne pas t'avoir écrit, mais qu'elle était certaine que je te ferais passé le mot. Toujours aussi intelligente, n'est ce pas? C'est ainsi que je vais devoir achever cette courte lettre, car j'entends père monter les escaliers. Fais bien attention à revenir en bon état, surtout!

Ton frère,

Reggi'