Near. Comme à chaque fois que quelqu'un prononce ton nom, ma rage éclate. Je ne sais même plus vers quoi la diriger. Peut être vers cette personne qui use de ton sublime nom si négligemment… Non, ma haine s'élève depuis toujours contre toi. Contre tes cheveux d'argent dont tu t'amuse à torturer inlassablement une boucle. Contre tes yeux nuits qui ne ressemble que trop aux miens. Near, je te le répète, je te haie depuis ma tendre enfance. J'ai grandis à tes côtés, et tu as toujours pris plaisir à me surpasser dans tout ce que l'on entreprenait. Alors laisse moi, au moins une fois, le plaisir de t'annoncer que cette fois, je suis le plus fort. Je t'aime plus que tu ne me déteste. Et ma haine est plus forte que ton amour. Pourtant, cette victoire me détruit chaque jour un peu plus. La seule chose qui m'insupporte plus que toi est l'amour que je te porte. Comment puis-je encore t'aimer? Tu n'as toujours réussit qu'à m'énerver. Tu es la seule personne pour laquelle je ne sois réellement sortit de mes gonds. Avec un seul geste, en quelques secondes seulement, tu as réussit à me rendre fou. En m'embrassant tu m'as rendu fou de désir; en posant tes fines mains sur moi, tu m'as rendu fou de rage. Rien qu'en me regardant tu me rend fou de toi. J'aurai voulu me tuer pour avoir eu, ne serait-ce qu'eu l'envie, de répondre à ton baiser. Je déteste mes mots qui ont voulu pénétrer en toi. Je haie tes lèvres qui ont cet aphrodisiaque goût de cacao. Je haie ta peau que je rêve de caresser.
Near je te haie, et je me haie de t'aimer.
