Voila un nouvelle fiction, vous me direz ce que vous penser du prologue. Bonne lecture.

Prologue :

Le temps.

L'espoir.

La douleur.

Le noir.

La peur.

Le sang.

La mort.

Dans le fond d'une cellule dans les cachots d'un immense manoir, se tenait sur le sol une forme recroquevillé sur elle-même. On pouvait apercevoir dans le peu de lumière que la lourde porte close laissait filtrer, une chevelure crasseuse et un corps recouvert de plaies qui suintaient le sang. Un tremblement continu agitait le corps meurtri par les tortures et les sévisses qu'on lui faisait subir. Ses yeux d'un blanc crémeux, depuis combien de temps n'avaient-ils pas vu la lumière du jour ou encore une simple lumière artificielle.

Le temps, il ne le comptait plus. L'espoir de sortir de cet enfer, il s'était éteint à mesure du temps qui passait. La douleur, elle était présente à chaque fois et plus forte que la fois d'avant. Le noir, il lui permettait de ne rien voir et c'était mieux ainsi. La peur, elle imprégnait chaque fibre de son être. Le sang, ce liquide si précieux à la vie qui s'écoulait lentement de son corps et dont l'odeur nauséabonde emplissait totalement sa prison. La mort qu'il attendait avec impatience mais qui ne venait pas.

Des pas, des rires mauvais, un corps qui se recroqueville encore plus essayant de se fondre dans le mur. Un grincement, une porte qu'on ouvre, un courant d'air froid qui vous glace le sang, la peur qui revient encore plus forte et plus violente.

Vous les entendez entrer, vous savez pourquoi ils viennent. Un souffle sur votre joue, une main qui vous saisis, les larmes qui dévalent vos joues et que vous ne pouvez arrêter. Un froissement de tissus puis la douleur, le déchirement, la honte, le dégoût. Un moment interminable, ils sont toujours trois ou quatre, vous avez l'impression que ça ne s'arrêtera jamais. Enfin ils ont finit mais vous savez qu'il reviendront, ils reviennent toujours, tous les jours. Vous continuez de pleurer votre douleur, votre peur et cette mort qui ne semble pas vouloir de vous alors que vous ne voulez que ça. Vous vous-endormez d'un sommeil agité malgré que vous ne vouliez pas dormir car vous revivez sans cesse vos tortures dans vos cauchemars.

Vous venez de vous réveiller alors qu'on vient d'ouvrir la porte de votre cellule. Malgré votre peur, vous êtes curieux car pour une fois, il n'y a pas trois ou quatre hommes mais un seul. Vous le savez grâce aux bruits de pas. Alors vous vous-mettez à espérer, il vient peut-être abréger vos souffrances. Vous vous-sentez soulever, transporter ailleurs mais où ? Vous ne voyez rien car on vous a supprimer la vue. Vous quittez les cachots, l'odeur du sang se fait moins persistante, les bruits d'agonie s'éteignent. Soudain vous sentez l'air glaciale sur toute les parties de votre corps car vous êtes nus. Vous savez que vous êtes dehors mais pourquoi ? L'homme qui vous maintient dans ses bras s'arrête et vous sentez un léger tiraillement au niveau du ventre. Il vient de vous faire transplaner mais où ? Vous êtes déposer par terre, on vous fait boire quelque chose. Vous sentez vos membres s'alourdir, vos yeux se fermer et vous versez une unique larme car vous vous-dites enfin que la délivrance arrive, que la mort vous prend enfin et vous l'accueillez à bras ouverts.

A suivre