Après une longue absence sur Fanfiction, je reviens avec, non pas un nouvel OS, mais une nouvelle fiction tout entière. Si, si ! J'avais cette idée d'une realtion Edward/Bella qui commencerait par la fin ... Vous ne comprenez pas ? Normal, plongez-vous dans l'histoire de Bella et Edward une fois leurs passions consommées et vous comprendrez peut-être les aléas de l'amour. Bonne lecture !

L'éternelle Flooe.

Le silence des amants.

[Cry - Jason Walker]

- Je t'aimais moi ! Mais tu ne voyais rien, rien du tout ... Trop absorbé par l'espoir que tu nourrissais à ta carrière. Crachais-je

Il avait toujours été question de lui dans notre relation. Lui et ses ambitions. Lui et son avenir. Lui et sa réputation. Lui et ses projets. Lui et sa précieuse carrière. Il se disait ambitieux, il était bien plus. Vaniteux et égocentrique. Centré sur un unique but, exceller dans son milieux. Écraser la concurrence. Triompher publiquement pour son talent. Il innovait dans son domaine. Renommé pour son indiscutable maîtrise de l'hôtellerie. Il avait voué sa vie à son empire, l'empire "Cullen".

- J'ai réussi. Dit-il d'une voix ferme et impassible.

- La réussite, tu n'as que ce mot à la bouche. Soufflais-je. Depuis cinq ans tu construis ta vie sur un plan professionnel. Félicitation, tu as réussi, tu as gagné. Tu t'es fait un nom dans le milieux, une place. Tu as surpassé ton père, référence du milieu. Ta soif de pouvoir est rassasiée. Mais tu n'as plus rien Edward, tu as tout perdu. Tu as perdu ta famille. Mon soutien, mon estime même.

- Sans moi tu n'aurais rien. Sans moi tu ne serais rien. Dit-il immuable.

Son regard filtrait la grande baie vitré qui surplombait son bureau. Il jouissait de son emprise sur la grande ville, observant l'empire qu'il s'était bâti. La cité tout entière sous l'influence de cet homme imposant. Son statut était transcendant à l'instar de son physique. Son corps athlétique était avantageusement modelé dans un costume noir de grand créateur ajusté à la perfection sur sa musculature. Sa chemise d'un blanc irréprochable retroussée sur ses biceps dévoilait les nerf tendu de ses avant-bras. Son visage, pris d'une rigidité colérique, n'en restait pas moins divinement beau. A la manière de ses yeux sévères teintés de jade, sa chevelure cuivrée désordonnée décuplait sa dureté.

- Tu as raison Edward. Je n'aurais pas une place si haut placé dans ton entreprise, je ne serais pas si connue dans le milieu sans ton nom. Ironisais-je. Tu n'as plus rien à m'offrir, tu n'as plus rien à offrir à qui que ce soit d'ailleurs. Tu ne comprends donc rien, es-tu si aveugle ? Je n'ai jamais rien voulu d'autre que l'amour que tu ne m'as jamais porté. Murmurais-je.

Son poing cogna sèchement la baie, faisant trembler sous ses doigts le vitrage. Il perdait lentement sa posture immuable, son costume de sévérité s'effritait. Je me laissais penser qu'il n'était peut-être pas si hermétique aux sentiments qu'il le laissait faire croire. Il baissa lentement la tête, ses paupières étaient clauses, sa mâchoire virile contractée à l'extrême, son poing raidi glissait contre la grande baie. Il se tenait dos à moi. Il paraissait presque vulnérable. Toute la fureur et la colère que j'avais temporisé en moi durant cinq longues années s'extériorisaient. Cinq années d'utopie. Mon corps était rendu raide par les bouffés de rage qui m'ensevelissaient. Son souffle rauque venait troubler le mutisme de son bureau.

- Comment peux-tu affirmer, croire en une telle chose ? Murmura-t-il enclin à une nouvelle fureur.

- Tu as voué toute ta vie à ton entreprise Edward ! Tu restais des heures entières cloîtré dans ton bureau, tu recevais des actionnaires, tu assistais à des galas. C'était ta carrière et sa quoi qu'il arrive. Tu en as oublié ma présence, ces heures à attendre un mot, un geste de tendresse, une putain de, minime même, attention, mais rien ! Crachais-je venimeuse. J'avais besoin de toi, de ton attention. J'en suis venue à me dire que même ton amitié, même ta haine me conviendrait. Mais tu n'as même pas daigné me prêter attention, te contentant de m'écarter de ton chemin, de toi. Je n'en t'ai jamais aimé moins.

Il caressait anxieusement l'alliance qui ornait son annulaire gauche. D'un or pur, d'un or pâle. La signification d'une alliance était propre à chacun. Pour certain, elle avait une signification pure, d'un mariage d'amour incontestable. Pour d'autre, elle était une preuve matériel d'un amour qui avait été un jour démesuré, mais qui aujourd'hui ne faisait que rattachait un être à un autre. Le sens d'une alliance variait selon leurs possesseurs. Mon regard glissa sur la fine bague aux finitions en or rose qui ceinturait mon annulaire. Un mariage pouvait-il soutenir le poids d'un amour unique ? Je levais les yeux un instant, contenant les larmes qui menaçaient de s'échapper, refoulant les émotions qui voulaient filtrer.

- J'ai même flirté avec un pauvre type de la compta, Edward ! Devant toi, juste sous ton nez. Je riais, je jouais avec mes cheveux, je papillonnais. Je voulais juste ta putain d'attention. Je voulais que tu cris, que tu hurles, que tu frappes cet homme qui osait regarder ta femme, qui osait la faire rire. Je suis ta femme Edward merde, ta femme ... Sa ne signifie donc rien ?

Je crachais mes mots. Les bureaux avoisinants ne devaient manquer aucun mot de notre échange, mais que m'importait. Ils pouvaient bien parler, jaser sur notre couple, sur notre mariage. Ça ne signifiait rien pour moi, ça n'avait pas une quelconque importance. Un nouveau coup puissant fit trembler la grande baie. Cette fois-ci il se retourna, pour se retrouver face à moi. Ses yeux verts puissant, suppliant. Sa bouche implorant, quémandant. Je me retrouvais face au jeune homme de 19 ans qui m'avait promis monts et merveilles sur les bancs de la fac.

- C'était pour le meilleur et pour le pire Isabella. Je n'avais pas entendu mon prénom dans sa bouche depuis bien longtemps, j'en avais même oublié la sensation que ce son me procurait. On est au pire. Souffla-t-il.

- Fa ne devait pas arriver, on aurait pu l'éviter, tu aurais du l'éviter. Mon doigt glissa sur l'alliance qu'il m'avait alloué. C'est toi, toi et le flocon qui t'empêche de voir quelque chose d'autre que ton intérêt ou celui de ton pouvoir. Toi et ton indifférence à préserver les sentiments que l'on avait l'un pour l'autre. Encore toi et ton inaptitude à voir loin dans notre relation. Cinq ans que je me bas seule pour conserver la flamme qui nous a animé il y a si longtemps sur le campus de Harvard.

Je repris difficilement mon souffle.

- C'est fini Edward. J'arrête de me battre, je n'en ai plus la force. Je te laisse, mais tu n'es pas entièrement seul, il te reste ton empire. Dernier pion, qui finira par céder, comme tous les autres avant lui ... J'espère vraiment qu'il en vaut la peine parce que c'est tout ce qu'il te reste. Soupirais-je avant de me dirigeais vers la grande porte qui me séparait du couloir, un couloir qui se dessinerait sous mes yeux pour la toute dernière fois.

Il semblait que mes mots ne l'atteignaient pas entièrement, qu'il n'assimilait pas correctement mes paroles. Comme si je ne pouvais pas vraiment l'abandonner, laisser le grand Edward Cullen derrière moi. Comme si après lui avoir offert ma vie je ne pouvais la lui reprendre.

-J'ai tellement peur de t'oublier, que tu m'oublies aussi. Je garde tout en moi, comme ma propre vie, comme mes sentiments refoulés. J'en peux plus de tout ça, de ces je t'aime moi non plus auxquels on joue. Reviens putain, on sait qu'on est fait l'un pour l'autre, pas vrai ? Tu ne vas pas me laisser à une autre n'est-ce pas ? Tu ne peux pas, ça te ferait trop mal, tu bouillonnerais de rage, tu serais bien trop jalouse. Je le sais, je te connais comme je t'aime par cœur. Me laisse pas, je t'en supplie..

Sa voix tressailli, m'arrachant un rictus désemparé. Je l'aimais, il m'aimait c'était incontestable, mais malheureusement ce n'était plus suffisant pour me convenir, plus suffisant pour continuer, pour maintenir notre couple à la surface. En nous mariant si jeune, nous avions voulu prouver à nos proches, à nos familles, à tous ceux qui ne nous en croyez pas capable, que notre amour était quelque chose d'acquis éternellement, quelque chose que rien, ni le temps, ni l'âge n'entraveraient. Et aujourd'hui, je reconnaissais notre erreur d'avoir cru que le temps n'aurait pas, ne pouvait pas avoir d'impact sur notre relation. Notre mariage coulait, si sa dépouille n'avait pas encore échouée, ça ne saurait trop tarder. C'était fini, on était fini.

Alors que je m'effaçais lentement dans le long couloir, tous les regards de ses employées suivirent docilement mon avancée, attendant, espérant peut-être un dernier rebondissement de sa part, de la mienne. Nous n'aurions peut-être pas dû donner cour à notre colère et à nos explications houleuses sur notre lieu de travail, entourés des personnes qui travaillaient pour nous, notre société, sa société. Mais c'était le seul et unique endroit qu'habitait Edward ces derniers temps.

-Je t'aime putain, je t'aime .. Je mets ma fierté de côté, ma défensive de l'autre.. Excuse moi je t'en prie.. Murmura t-il si doucement, que ce son me parut un souffle, une rêverie. C'était trop tard.

Je me retournais une dernière fois vers le long couloir qui habitait les cabinets de la direction de la Cullen Corporation. Je reconnu la tête d'Angela, qui fut ma secrétaire et seule sincère amie durant ces cinq années, dans l'encadrement de la porte de son bureau. Elle était la seule à vraiment savoir comment j'avais vécu ces années de soutien à mon mari, elle avait été là comme aucune secrétaire, aucune amie n'aurait pu l'être. Elle ne m'avait jamais jugée, ni même jugé Edward pour ce qu'il était, pour ce qu'il avait fait de moi, une femme froide et sur la défensive prête à s'écrouler du poids de ses larmes en un seul battement de cil.

Angela esquissa un sourire qui je le savais me soutenait, quel qu'aurait été mon choix elle m'aurait soutenu. Elle ne m'avait jamais influencée dans mes choix, mais toujours acquiescé, toujours accepté et trouve ça juste. Elle était la présence et le repère stable qu'Edward ne m'offrait plus, nous avions liés une puissante amitié qui avait été nourrie à l'extérieur du travail, par de nombreux verres de whisky. En continuant de m'éloigner je dessinais un simple merci du bout des lèvres, même si elle savait qu'il signifiait beaucoup plus. J'attendais un dernier instant devant la porte qui me séparerait définitivement des lieux, espérant peut-être un son, une consomme, un infime mouvement qui me stopperait. Rien. Seuls les chuchotements du groupe d'acquéreur chinois en affaire à Londres et dont j'avais abrégé l'entrevue avec Edward, troublaient le silence de notre rupture, de la cassure qui venait de briser un mariage. Mon mariage.

Je ramassais rapidement le carton qui regroupait mes effets personnels et m'enfonçait dans les portes impersonnelles de l'ascenseur. Avant que les portes ne se referment entièrement, j'aperçus un regard émeraude bien familier désemparé et ma phrase glissa docilement.

- Edward, ne cherche plus tes chemises Armani, j'en ai fait dont à Emmaüs. Sermonnais-je gentiment comme je l'aurais fait avec un petit garçon pris en faute. Et ... n'oublie pas qu'une Swan tient toujours parole, c'était pour le meilleur et pour le pire. Ma phrase mourut dans l'habitacle scellé, je ne sus pas vraiment si Edward avait eu le temps de l'interpréter correctement. Elle est partie, elle n'existe plus. Finie la femme qui t'était vouée corps et âmes. Non j'arrête, j'arrête d'être cette femme qui se noie constamment sous ton orgueil et qui subit ton amour. Je savais que personne n'entendrait ma phrase, mais il fallait que je m'en délivre pour de bon.

Le petit tintement de l'ascenseur m'indiqua que la cabine était mobilisée à l'étage suivant. C'était le sixième étage de la tour, l'étage de la Compass Group, grande entreprise de restauration qui occupait la plupart des Hôtels Cullen. Le service de restauration menait une douce rivalité avec la direction qui habitait l'étage du dessus. La querelle était née de l'antipathie des deux PDG, Edward Cullen et Jacob Black. Je reconnus le grand type à la peau bronze qui entrait dans le petit habitable au dorure or.

- Monsieur Black. Saluais-je poliment alors que les larmes me brûaient les yeux.

- Madame Cullen. Répondit-il sur le même ton excessivement courtois que le mien.

Madame Cullen. C'était ce que j'étais aux yeux de tous, aux yeux de la loi aussi. Isabella Marie Cullen, la femme du grand entrepreneur Edward Anthony Cullen. Ni plus ni moins. Cette constatation me fit frémir et Monsieur Black se détourna poliment, m'offrant plus d'intimité.

- Bella … Bafouillais-je, il se retourna doucement vers moi sans comprendre. Je ne suis pas Madame Cullen. Bella. Appelez-moi Bella. Souris-je.

- A la seule condition, que je devienne Jacob. Rit-il faiblement, m'offrant une rangée de dent excessivement blanche.

Je souris simplement et il fixa ses yeux noirs de jais sur le carton à mes pieds. Baissant à mon tour le regard, je me concentrais sur le cadre qui sortait sur le côté gauche du carton. C'était une photo de notre mariage. Je portais une courte robe blanche qui chatouillait mes genoux, alors qu'Edward flamboyait dans son costume crème. A l'époque nous sortions tous juste de la fac, le diplôme supérieur en poche, nos revenues étaient encore très faible, et pourtant nous vivions mieux et plus heureux qu'aujourd'hui. Le mariage avait été fait en petit comité à l'église de Forks, deux témoins, nos familles respectifs et l'amour si puissant qui nous unissait depuis trois années déjà. Une voix grave troubla mon souvenir.

- Vous … partez ? Me questionna-t-il curieux.

Comment expliquer que la femme du patron démissionne ? La seule raison qui aurait causé ce départ ne pouvait être qu'une rupture.

- Oui. Répondis-je peut-être un peu trop froidement.

Il sembla comprendre et n'argumenta pas plus sur le sujet de mon départ. Je n'avais jamais vraiment porté d'attention aux hommes qui n'était pas mon mari, mais Monsieur Black, Jacob, était très bel homme. Il faisait un bon mètre quatre-vingt dix et avait une carrure de sportif aux épaules fortes et fières, mais couronnant cette silhouette de lutteur un visage au courbe fine et juvénile. Jacob était plus jeune que moi de quelques années. Ses yeux noirs fusillaient le poussoir du huitième étage, l'étage de la Cullen Corporation.

- Edward n'a toujours été qu'un con arrogant et prétentieux. Il plongea ses pierres jais dans mes yeux. Il ne méritait pas une épouse aussi douce et patiente que vous l'avez été.

Entendre Edward se faire doucement insulter par un autre homme réchauffait bizarrement mon cœur. Mon devoir d'épouse était envolé, je me fichais bien de l'antipathie qu'il créait autour de lui, mais mon rôle de femme amoureuse me picorait les lèvres.

- Je vous assure, il n'a pas toujours était comme ça. Il l'est devenu. Soufflais-je.

- Vous voyez ? Vous êtes bien trop bien pour lui … Malgré la discorde, qui a dû je l'image causer votre départ, vous le défendez avec entrain et conviction. Rit-il étrangement.

- Je ne peux pas rogner l'amour que j'ai pour mon époux, Monsieur Black. La conversation prenait un sens que j'appréciais de moins en moins et mon ton se durcissait. J'aime mon mari, et vous semblez en douter.

Mes mots troublèrent ma propre conviction. Pourquoi je quittais l'homme que j'aimais ? Pour une absence ? Pour la solitude ? Mais si je partais ne serais-je pas plus seule que quand je partageais ma vie avec lui ? Étais-je prête à faire des concessions pour que mon couple se soigne ?

Je l'aimais, merde.

Sans plus réfléchir je me jetais sur le bouton du huitième étage et appuyais sans relâche pour que l'ascenseur amorce à nouveau son mouvement vers le haut. Jacob se recula devant ma soudaine hystérie et tel un homme effrayé se colla à la paroi et bloqua son regard sur mes mouvements furieux. La cage métallique continuait sa décente et se stoppa au quatrième étage. Je sortis alors furieusement et lâché mon carton avant de commencer une course déterminante dans les escaliers. Les étages défilaient trop lentement à mon goût. Mon cœur menaçait de sauter à tout moment. Quand enfin le huitième étage apparu, je poussais énergiquement la porte pour atterrir sur des locaux excessivement silencieux. La tornade Cullen avait dû s'abattre sur eux.

Je discernais la longue chevelure brune de mon assistante, elle m'attendait, elle savait que je reviendrais, elle me connaissait si bien. Mais son beau visage était fermé, une rigidité propre à l'appréhension tordait ses muscles. Il se passait quelque chose et quelque chose de grave pour que la si expressive Angela ne laisse rien filtrer. Je savais qu'elle ne me dirait rien, Angela voulait que je sache par moi même. C'est alors anxieuse, mais déterminée que j'avançais vers le bureau de mon mari. Ma main se posa sur la poignée et à ce moment-là j'étais prête à tout endurer. Mais la scène dépassa tous mes seuils de tolérance.

Mon cœur lâcha, la haine me ponça les veines, empoisonna mon sang. J'approchais de son bureau, deux pairs d'yeux immobile me fixant, mes pas étaient rapides, sévères. Je contrôlais mes larmes avec constance. Tanya, la belle blonde qui avait été récemment promue au statut d'assistante du boss, assistante d'Edward, retenait un sourire prédateur, elle était assise sur son bureau, sa poitrine protubérante excessivement tournée vers Edward et sa main manucurée caressait le torse de mon homme alors qu'elle chuchotait à son oreille. Non, l'image était définitivement trop violente pour que ma colère n'éclate pas. Quand enfin Edward pris conscience de la proximité qu'il entretenait avec son assistante il s'écarta doucement et se leva en faisant un pas vers moi. Un rapprochement que je m'empressais d'effacer en reculant à mesure qu'il avançait. Il comprit.

- Ce n'est pas ce que tu crois Bella … Chuchota-t-il d'un ton peu convaincant qui ne suffit même pas à le persuader lui-même.

- Pas à moi Edward, pas à moi … Je mérite mieux qu'un « ce n'est pas ce que tu crois ... ». Je suis ta femme, je mérite mieux quand mensonge. Dis-je simplement, dépassant ma colère, dépassant ma douleur. Je fixais mon regard au sien. Je t'aime. Ses yeux brillèrent un instant d'espoir et quand il vit ma main déposer sur son bureau l'anneau qui se devait de nous unir pour toujours, il laissa pendre ses bras le long de ses flans. Mais ça ne peut plus continuer.

- Non, pas ça Bella …

- Je demande le divorce. Ma voix était tranchante, immuable.

Et voilà, c'est la fin du premier chapitre. Qu'en avez-vous pensé ?