Hey les gens

Voici une mini ff sur SVU écrite en début d'année. Merci à Morgane (décidément, t'es toujours là toi, Oncle Picsou!), un peu co-auteur de cette ff via un délire par mails interposés!

WARNING! MAJOR SPOLIER de l'épisode 11x06 SPOOKED (si vous l'avez pas vu, vous allez être un peu paumé je pense!)

Tout ce qui est écrit comme "ceci" représentent les pensées des personnages!

Disclamer: L'épisode, les personnages de SVU et les dialogues repris de l'épisode ne m'appartiennent pas!

Enjoy

BigBoss87

Le coup de la Robe: Chapitre 1

Déçue? Le mot était trop faible. Elle qui avait une confiance en lui, malgré leur début assez difficile, en Oregon ou même vis-à-vis de Simon… Après les révélations de Morales puis celles de Cragen, une vague l'avait envahie. Mais elle ne pouvait pas mettre un nom dessus. Puis, cela fût comme une évidence. Alors que Cragen venait de finir de parler, elle se dirigea vers le bureau de ce dernier. Elliot et le Capitaine la rejoignirent.

Cr - Qu'est-ce qui t'arrive?

O - D'après tout ce qu'on a, on sait que Porter n'est pas blanc.

El - C'est pas nouveau.

Elle regarda son coéquipier.

El - Je me trompe en disant que tu as quelques chose en tête?

O - Aucunement.

Cr - On t'écoute.

O - Il ne sait pas qu'on sait pour lui. Il faut qu'on le confonde pour prouver sa coopération avec Terri dans l'histoire.

Cr - Une idée?

O - On aura besoin de Morales.

El - Explique toi.

O - Il a utilisé le réseau téléphonique pour nous saboter. A nous d'utiliser son téléphone pour le piéger.

Cr - Pour ça va falloir être assez prêt de lui et donc…

O - Il pense qu'il a encore de l'influence sur moi.

Elle prit son portable et composa le numéro.

? - Porter.

O - Hey, c'est moi.

Po - Olivia, quelle surprise.

O - Je sais. Écoute, je voudrais qu'on oublie un peu le boulot et cette histoire de tout à l'heure.

Po - Une idée?

O - Un dîner?

Po - Vraiment?

O - Oui. Histoire de… se rappeler des bons moments.

Po - Pourquoi pas.

O - Parfait. Donc on dit dans… 2h chez moi?

Po - Je serais là.

O - Super. Bye.

Elle raccrocha et regarda les deux hommes.

O - Je peux le baratiner mais j'aurais besoin d'aide.

Cr - Parfait. Elliot, tu seras là avec Morales. Olivia, rentre chez toi et… fais ce que tu as à faire. On peaufine le plan et on arrive.

O - Merci capitaine.

Elle s'exécuta, non sans un dernier regard plus ou moins inquiet de son partenaire.

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Après un rapide passage chez le traiteur le plus proche et la rapide confection du plat, elle partit se doucher. Elle commença à préparer son plan dans sa tête: comment s'approcher de son téléphone? Surtout si il l'a toujours sur lui. Et si… elle secoua la tête. Mais malheureusement, cela pourrait être une possibilité. Elle laissa l'eau chaude lui calmer l'esprit. Finalement, elle sortit de la douche et regarda dans son armoire.

O - Voyons voir. Tenue adéquate: une robe. Alors, qu'est-ce que j'ai en stock…

Elle passa en revue ses robes, qu'elle avait pour la plupart mises pour des soirées au boulot ou des rendez vous complètement ratés! Elle finit par trouver la bonne. Elle la déposa sur son lit avant de retourner dans sa salle de bain. Elle s'occupait de son maquillage quand on frappa à la porte.

O - Pas déjà.

Elle arriva et avant même…

? - C'est que moi.

Elle soupira et ouvrit la porte.

O - Tu sais que tu as une clé et à mon avis, c'est le genre d'urgence pour laquelle tu peux t'en servir.

? - …

O - El?

El - Hum? Excuse moi. Euh… je savais pas trop si tu serais…

O - Je serais?

El - … Décente!

O - Je vois. Rassuré?

El - Euh… oui.

O - Fais comme chez toi, j'en ai pas pour longtemps.

Elle retourna dans sa chambre, laissant la porte entrouverte pour qu'ils puissent communiquer. Il fit un rapide tour de l'appartement: bougies, vin rouge, petits fours et un bon petit plat. Si ce n'était pas pour Porter qu'elle faisait tout ça, il en aurait sourit.

O - Alors, vous avez trouvé un plan?

El - Oui. Je préviendrais Cragen qu'il t'appelle. Il faudra juste qu'il entende Cragen dire « Terri » et après…

O - Le reste suivra?

El - Voila.

O - Bien.

El - Et tu as déjà une idée de ce que tu vas faire pour… enfin tu vois.

O - J'ai ma petite idée.

El - Et c'est quoi?

Elle passa la tête par la porte.

O - Je vais laisser mon charme agir!

Elle lui fit un grand sourire provocateur avant de disparaître à nouveau. Ce dernier commentaire de sa partenaire ne le laissa pas indifférent. Certes, elle avait des charmes mais… de savoir qu'elle allait les utiliser sur ce… cet espèce d'abruti… Il esquissa un rapide frisson avant de s'occuper rapidement du repas.

O - Il arrive quand Morales?

El - D'ici peu. Il faudra qu'il ait un parfait signal et donc la pièce la plus proche de ton living c'est…

Il se retourna et perdu tout usage des mots.

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O - El?

El - …

O - Elliot?

El - Ta chambre.

O - Pardon?

El - Euh… Morales et moi… le signal… ta chambre.

O - Oh oui. Je vois. Tu es sûr que ça va?

El - Oui.

Mais en fait ça n'allait pas du tout. Hormis le fait qu'un connard passe la soirée avec elle, chez elle et surtout qu'il allait la voir «comme ça», il avait de quoi câbler! Il savait qu'avoir une femme comme partenaire le «pousserait» à la voir en tenue «plus féminine» qu'à l'habitude. Les soirées entre collègues, les Bals de la Police et même certains de ses rendez vous. Mais ce soir, il y avait quelque chose en plus. Et cette chose le tourmentait.

O - Si tu le dis. Bref, je pense que tout est prêt.

El - Oui. La sauce devrait être meilleure.

O - Qu'est-ce que…

El - J'ai rajouté un peu d'épices. Goûte tu verras…

O - Je te fais confiance.

El - Oh.

O - Et qu'est-ce que tu fais avec le vin?

El - Un bon vin doit prendre l'air et la température ambiante pour que ses saveurs ressortent! C'est une sorte d'oxygénation.

O - Expert?

El - Amateur.

O - Bien.

Alors qu'il commença à travailler sur la bouteille, elle s'avança près de lui.

O - Tu pourrais m'aider à fermer ma robe?

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Double réaction. D'une, le bouchon de la bouteille partit sans qu'il comprenne. De deux, il la regarda, pas sûr d'avoir entendu.

El - Hein?

O - Est-ce que tu peux m'aider à ferme ma robe?

Elle se retourna et mit ses cheveux sur le côté. Il regarda vers le plafond.

El - «C'est de la torture. Je mérite vraiment pas ça!»

Il secoua la tête et s'exécuta, non sans un petite appréhension. Tout le temps qu'il remonte la fermeture, il avait arrêté de respirer. À peine avait il fini, qu'il y eut des coups à la porte. Il s'éloigna d'elle.

El - C'est Morales.

O - Comment tu le sais?

El - Je lui ai donné le code de l'immeuble!

Il passa devant elle, en profita pour respirer et ouvrit la porte.

El - Pile à l'heure.

Mo - J'ai fait le plus vite possible. Olivia.

O - Ruben.

Mo - Vous êtes très en beauté!

O - Merci c'est…

El - La chambre est juste là!

Aucun des deux ne comprit la réaction d'Elliot, même si Olivia avait une petite idée. Morales leur donna les dernières directives vis-à-vis de la proximité, ce qui ne plut en aucuns cas à Elliot. C'est à ce moment qu'on sonna.

O - Bon ben… c'est parti.

El - Courage.

O - Merci.

El - Liv...

O - Oui?

El - Fais attention.

O - Okay.

El - Je suis sérieux.

O - El, je suis plus une gamine! Tu as si peu confiance?

El - J'ai une confiance aveugle en toi. Je peux pas en dire autant pour…

Elle esquissa un sourire.

O - Promis.

El - Okay.

Elle sortit de sa chambre, fermant un maximum la porte pour ne laisser aucuns signes de leur présence.

O - Oui?

Po - C'est moi.

O - Tu te souviens du chemin?

Po - Parfaitement.

Elle lui ouvrit avant de regarder une dernière fois son appartement, puis la porte de la chambre. Comme si elle savait qu'il la regardait en ce moment même. C'est à ce moment qu'on frappa de nouveau à la porte. Elle ferma les yeux, prit une grande inspiration et ouvrit la porte.

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O - WOW! Merci.

Po - Merci pour l'invitation.

O - Entre.

Il s'exécuta.

Po - Eh ben, ça a bien changé. La dernière fois…

O - C'était complètement différent.

Po - Vrai. Tu es sûre de ne pas vouloir sortir?

O - J'ai rarement l'occasion de faire à dîner pour quelqu'un d'autre…

Po - Okay.

Il prit place sur le canapé.

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El - Pourquoi ça prend autant de temps?

Mo - Patience. Il faut que… c'est bon.

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O - Un souci?

Po - Mon téléphone.

O - C'est si important?

Po - Hum… nan!

El - «C'est de ça dont elle parlait pour ses charmes!»

Elle s'installa près de lui et lui tendit un verre.

Po - Santé.

O - Santé.

Po - Hum… il est excellent.

O - Ce qui fait la qualité d'un vin, c'est pas tant la date ou tout le reste, il faut aussi savoir l'oxygéner à temps.

Po - Connaisseuse?

O - Amatrice!

El - «Bien joué Liv.»

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Durant toute la conversation sur le canapé, Elliot tournait en rond, ce qui n'était pas sans pour amuser le technicien près de lui.

El - « Nan mais quel connard. Se foutre de nous comme ça et faire comme si de rien n'était devant Olivia. Il mériterait que je… reste calme, ça mènera à rien. Après tout… j'y crois pas… arrête ton cirque, elle est pas du tout comme ça. Tout ce que tu fais ou dis depuis le début, t'as tout faux! »

Mo - Faudrait qu'elle se rapproche plus.

El - Quoi? Vous trouvez pas qu'ils sont déjà assez proche?

Mo - Il faut que le rayonnement soit le plus précis pour que l'ordinateur prenne le plus de données en compte.

Il se mit à tourner et encore tourner, regardant sa montre, commençant à taper le message pour Cragen.

Mo - La fréquence augmente. Attention… dans quelque seconde j'aurais le signal maximum.

Perdu dans ses données, il ne vit pas la tête du pauvre Elliot.

El - «Pitié, tout mais pas…»

Il ferma les yeux et tenta de retenir sa colère devant ce qu'il voyait à travers l'embrasure de la porte.

Mo - Ça y est, j'ai le signal.

El - «Pas trop tôt!»

Mo - Prévenez le Capitaine.

El - «J'vais me gêner!»

Il envoya le message au capitaine et 20, trop longues secondes pour Elliot plus tard, le téléphone d'Olivia sonna.

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Po - Réponds pas.

O - Désolée c'est la sonnerie de Cragen. Oui Capitaine? Hum hum…

Cr - On a une piste sur Terri.

O - Bien, j'arrive.

Elle raccrocha, sans avoir vu le changement de regard chez l'agent fédéral.

O - Double meurtre à Chelsea, j'ai pas le choix.

Po - Je vois.

O - On remet ça à plus tard?

Po - On remet ça à plus tard.

O - Okay.

Elle le raccompagna à la porte.

O - Bye.

Po - Bye.

Elle attendit qu'il soit hors de vue pour fermer la porte à clé et se précipiter dans sa chambre.

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Elle ne se préoccupa même pas de l'état d'Elliot.

O - Ça a marché?

El - Y'a intérêt au vue de…

Mo - J'ai quelque chose… ça marche comme sur des roulettes.

O - Il est parti prévenir Terri.

El - J'appelle Cragen.

Mo - Et moi je vais y aller.

O - Encore merci pour tout.

Mo - De rien.

Le temps qu'il raccompagne Morales à la porte, Elliot prévint Cragen de leur avancée.

El - Ils sont en chemin. Ils nous attendent.

O - Super. Laisse moi le temps de me changer.

Elle commença à fouiller dans son armoire et vit bien la réaction de son collègue.

O - Tout va bien?

El - Oui pourquoi?

O - Je sais pas t'as l'air… différent.

El - Ça va.

O - T'es sûr…

El - Y'A RIEN!

Elle prit ses affaires et s'avança vers la salle de bain.

O - Bien sûr, on y croit tous!

Elle alla pour fermer la porte quand il mit son bras en opposition.

El - Je te demande pardon?

O - Quoi?

El - Qu'est-ce que tu as dis?

O - RIEN!

El - Olivia…

O - J'ai dis, «bien sûr, on y croit tous!», content?

Elle lui ferma la porte au nez avant qu'il est eu le temps de répliquer.

El - Et je peux savoir ce que ça veut dire?

O - Tu sais très bien ce que ça veut dire El.

El - Apparemment nan.

Elle rouvrit la porte, changer en une tenue plus approprier pour le travail.

O - Tu sais ce que ça veut dire mais tu n'as pas envie de le reconnaître.

El - Reconnaître quoi? De quoi tu…

O - Tu es J.A.L.O.U.X!

El - QUOI?

O - Parfaitement. Depuis que Dean est revenu, tu n'as pas arrêté de lui lancer des piques et d'agir comme un ado.

El - C'est mon rôle de te protéger. Il aurait pu te tuer!

O - Je te l'accorde. Mais pour le reste, tu ne m'ôteras pas de l'esprit que tu es jaloux!

Il se mit à «grogner» avant de la suivre jusqu'à la porte.

El - Je vois pas en quoi c'est de la jalousie de rembarrer un abruti de première, surtout au vue du fait que J'AVAIS raison!

O - Mais à chaque fois, c'était car il venait de me parler.

El - Et?

O - Et tu es différent. Avant le dîner, tout allait bien…

El - «Parles pour toi!»

O - Et là, limite tu envoies Morales sur les roses et moi… j'ai l'habitude avec toi.

El - Sympa. Mais reconnais qu'il a tout faux ce soir.

O - En quoi?

El - Tout ce qu'il t'a dis… c'est complètement pas toi!

O - Traduction?

El - Les fleures: tu trouves que les roses rouges c'est trop commerciale, tu préfères les lys blanc. Les boucles d'oreilles: tu en portes tous les jours mais tu ne mets des créoles que pour les grandes occasions ou quand tu as les cheveux attachés. Dernier point: il a dit que tu étais jolie! ERREUR, tu es plus que…

Il se stoppa là, de peur d'aller trop loin dans ses propos. Elle le regarda, visiblement assez troublée par ses dires.

O - Je vois que tu as retenu des choses.

El - Je suis ton coéquipier et meilleur ami. Logique…

O - Et vu que tu viens me prouver par «a+b» que tu me connaissais par cœur, c'est pas un peu de la jalousie pour montrer qu'il a tord?

El - ENCORE UNE FOIS tord. Et je suis pas jaloux! Jaloux de ce type? C'est une insulte.

O - Mais c'est quoi ton problème alors?

El - Qui a dis que j'avais un problème? C'est toi qui balance toutes ces stupidités sur ma «pseudo jalousie» depuis que TON super agent Fédéral est parti.

Ils sortirent de l'appartement et descendirent les escaliers.