La plus part des personnages mis en scène dans cette fanfiction, appartiennent à Rowling, ainsi que l'univers dans lequel ils évoluent.

Chroniques des Invoqueurs

L'Histoire des Invoqueurs

Chapitre 1 : Le commencement

Depuis la nuit des temps, la Terre portait en son sein 2 mondes bien différents. Celui des sorciers, les êtres magiques, plein de féerie et de créatures chimériques, et celui des moldus, les êtres de raison, régit par la science et le bon sens. Les sorciers et les moldus, selon les plus anciennes archives, ont toujours vécu séparé. Les seconds craignant les premiers comme des fléaux. Ainsi les sorciers se cachaient-ils des moldus, si bien que leur existence tomba dans l'oubli pour les être de raison.

Ils cohabitaient tant bien que mal sur la même terre. Les sorciers préservant leur monde de l'œil moldu, les moldus sécurisés dans leur ignorance.

Jusqu'au jour où une découverte bouleversa le monde des sorciers. Au XVI° siècle, un sorcier anglais du nom de Pollux Wellington découvrit d'étranges créatures. Il frôla plusieurs fois la mort en les rencontrant, mais c'était un aventurier. Ces créatures n'étaient pas matérielles comme les dragons, les elfes ou les trolls, elles étaient spirituelles. Wellington rencontra ces créatures ou ces spectres dans différents endroits de la planète. Dans une grotte sous-marine en Grèce, dans une largue étendue de neige en Russie, au creux d'un désert arabe... Il les étudia durant grande partit de sa vie, et conclu que ces créatures étaient le fruit d'une magie nouvelle qu'aucun sorcier ne pouvait contrôler.

Lors qu'il exposa sa théorie au monde des sorciers, l'effet fut dévastateur. Les sorciers furent pris de panique devant cette révélation. Car a cet instant, ils comprirent qu'il n'était plus les maîtres absolus du monde de la magie, il existait des créatures aussi puissantes que terrifiantes qui échappaient à leur contrôle.

Comment allait-ils réussir à cacher l'existence de la magie aux moldus si des créatures magiques échappaient à leur contrôle ?

Il y eut des débats, des discussions, des conflits, et finalement un groupe de sorciers, dont Wellington était en tête, fut dépêché afin d'essayer de maîtriser ces créatures qu'ils dénommèrent : les Adages.

Ils se mirent tous en route. Ils parcoururent ensemble la Terre, guidés par Pollux jusqu'aux différents repaires des Adages. Baguettes en main, il les attaquèrent de front imbécile qu'ils étaient. Les pertes furent immenses d'un lieu à l'autre, et les Adages ne furent jamais maîtrisés. Les sorciers périssaient et les Adages demeuraient. Les créatures semblaient attendre quelques chose dans leur implacable immobilité, elles ne se décidaient à réagir que lorsqu'un sorcier approchait, et là elles devenaient cruelles et féroces. Mais les défaites ne firent pas renoncer nos orgueilleux sorciers, ils continuèrent leur croisade à travers les terres qui les conduisit jusqu'en Afrique. Ce fut ici que la vie de Pollux Wellington et de ses compagnons, prit un autre tournant.

Alors qu'il s'apprêtait à donner la charge contre une Adage dissimulée dans un baobab, ils virent un homme arriver vers elle sans crainte. Il était grand, la peau dorée par le soleil, de longs cheveux noirs, parsemés de fils gris, les yeux profonds, habillé d'une tunique en peau de bête joliment cousue, un bandeau orné de motifs géométriques attacher autour du front. Un indien s'en doute. Il ne remarqua pas leur présence, mais il avait senti la présence de l'Adage. Il s'approcha du baobab, joignit les mains et se courba pour le saluer. Il s'assit alors sur le sol en tailleur, et pria dans sa langue maternelle que les sorciers ne comprirent pas. Ils restèrent caché dans les hautes herbes à l'observer. Il pria ainsi jusqu'au soir, puis il se leva, et tendit une main ouverte vers l'arbre et prononça ces mots, toujours dans sa langue " Viens, li toi à moi à jamais esprit frère, de notre unité viendra notre force ". A ces mots, l'Adage sortit de son repaire et se fit voir sous sa véritable forme un majestueux Lion de flamme. L'homme poursuivit "Soyons lier à jamais, toi Lion des terres noires, et moi Vent du Nord ". L'adage s'approcha de lui, lui tourna autour, et finalement devint un nuage de fumée et de poussière rougeoyante. L'homme ouvrit sa chemise, découvrant son torse, et écarta ses 2 bras. L'Adage sous sa nouvelle forme, s'introduit dans la poitrine de l'homme, lassant un passage une maque de griffure, " Tu coule maintenant dans mes veines frère " Conclu l'Indien. Devant cette scène, Pollux et ses compagnons lâchèrent un crie d'ébahissement.

Vent du Nord les surprit alors cacher derrière les herbes à l'épier. Il se tourna vers eux et dit d'une voix haute et claire dans un anglais mitigé :

" Je me nomme Vent du Nord, je ne suis plus d'aucune tribu. Et vous qui êtes vous, hommes blancs, qui sillonnent la terre pour nuire à nos esprits frères ? "

Pollux se leva et avança hors de sa cachette vers Vent du Nord. Il lui tendit une main amicale.

" Je suis Pollux Wellington, moi et mon équipe cherchons à maîtriser ces Adages, vos esprits frères "

Vent le regarda de plus près comme si c'était la première fois qu'il voyait un visage pâle, et dit :

" Sorcier. Range ta baguette, car les Adages, comme tu les nommes ne se maîtrise pas. Il se lie à jamais à leur invoqueur et lui prête sa force. Là est sa seule destinée, et il n'attend qu'elle "

Les compagnons de Pollux, étaient eu aussi sortit de leurs cachettes, et avaient formé un cercle autours de Vent du Nord. On entendait murmurer dans leur ronde, le nom des êtres capables de maîtriser les Adages " Invoqueur... ".

" Comment savez vous que nous sommes des sorciers ? " Bégaya Pollux.

" Bien des choses, nous sont révélé, l'instinct des invoqueurs les guident vers la magie "

" Nous avons des questions à vous posé... "

" Il est tard, faisons un feu, Vent du Nord vous contera tout ce que vous voudrez savoir, mais d'abord asseyons-nous ".

Il passèrent la nuit autour du feu à parler avec Vent du Nord. Il leurs apprit que les invoqueurs, contrairement aux sorciers, étaient capable de maîtriser la magie extérieure, celle du monde, alors que les sorciers maîtrisaient la magie intérieure, qui leurs étaient propre à chacun. Il leurs révéla également l'existence d'autres invoqueurs qui parcourait eux aussi la terre à la recherche de leur Adage. Que certain c'était regrouper dans un village au Mexique, du nom de Vahaladilem, pour trouver la tranquillité qu'ils ne trouvaient pas en vivant avec les moldus.

Une question taraudait Wellington, depuis quand, les invoqueurs et les Adages existait-ils ? Il osa enfin poser sa question quand tous ses hommes furent endormis. Vent du Nord lui répondit qu'il n'en savait rien, aucune archives n'avaient été gardées, que seul leur subsistait une légende :

Borone, le Dieu Monde,

Eut avec Myelle la Déesse des cieux,

De nombreux enfants dieux,

Les Adages, qui peuplaient Terre.

Puis Rausée Fille du matin,

Créa, sous ordre de Monde, les humains.

Mais la Terre ne devint plus que chaos et guerre.

Les Adages contre les humains,

ne supportant pas leurs nouveaux frères.

Borone ne pouvant laisser faire,

Ôta la chair matérielle de ses enfants,

et la magie spirituelle de tous les humains.

Seuls ceux protégés par Rausée furent épargnés.

Il dit à ses enfants,

Maintenant vous n'êtes que moitié,

Vous désigneriez parmi les hommes un esprit frère

Pour vous compléter.

Monde imposa la symbiose à ses enfants,

Leur laissant le droit de choisir leur élu à naître.

Ainsi vint à nouveau la paix.

Ainsi naquirent les invoqueurs.

Voici la légende de la troisième race du monde.

Fin du chapitre 1