Lumos

Disclaimer : Tous les personnages et lieux de cette histoire appartiennent à J.K. Rowling. Moi-même je ne possède rien, si ce n'est le plaisir d'imaginer, d'écrire, et de faire partager ce que j'écris. Il est également possible que d'autres références se glissent dans le récit, auquel cas le disclaimer sera modifié pour le chapitre en question.

[...] " Cet ouvrage a été écrit avant tout pour rétablir une vérité : Beaucoup pensent que par son statut de Héros, Harry Potter était un homme extraordinaire, sans aucun défaut d'aucune sorte, capable de prouesses magiques dépassant l'imagination, consciencieux, réfléchi, en un mot : parfait. D'autres au contraire, estiment que seule une chance insolente a pu permettre au jeune Potter de terrasser le Sorcier-sans-nom* en 1997. Je ne prétends pas vouloir changer votre opinion cher lecteur, mais laissez-moi vous raconter l'histoire d'un jeune garçon frappé par le destin, sans faux-semblants ni exagérations qui [...] "

Extrait de la préface de "Harry : un ami pas comme les autres" par H.G.W., 2047.

CHAPITRE 1 - Le Défaut du Plan

[...]

-J'ai eu bien assez d'ennuis pour le restant de mes jours.

- Moi aussi ! lâcha Hermione dans un bâillement.

Harry, Ron et Hermione continuèrent à marcher sans échanger un mot de plus, exténués par la nuit qu'ils venaient de passer. Dire qu'il y a moins d'une heure, le mage noir le plus puissant du vingtième siècle était encore en pleine possession de ses pouvoirs, et que, sans l'ingéniosité d'Albus Dumbledore combinée avec une chance hors du commun, la nouvelle ère aurait été une ère de ténèbres ! Mais quel prix avait-il fallut payer pour que tout soit fini ?

Fini... Un mot qui pouvait prendre bien des significations : fini pour Voldemort, fini les rafleurs, fini " La magie est Puissance ".

Mais aussi, fini pour Fred, fini pour Remus Lupin, pour Tonks, pour Maugrey Fol œil, et pour tant d'autres qui ne verraient jamais ce pour quoi ils s'étaient battus.

Harry sortit de ses pensées lorsque Ron l'interpella :

- Hey ! La salle commune est par ici Harry.

- Quoi ? Ah... mais je ne vais pas dans la salle commune. J'ai besoin de calme et de solitude et je n'ai pas envie de passer les 30 heures suivantes à répondre à des questions de journalistes hystériques sur celui qui aura encore une fois survécu. Je pense que je vais aller dormir dans la salle sur demande.

- Mais... le Feudémon... balbutia Hermione.

- Je pense qu'il n'a affecté que la salle renfermant ce que les élèves voulaient cacher. Si je vois que je n'arrive pas à entrer dans aucune des versions de la salle, je vous rejoindrai dans la salle commune de Gryffondor.

- On... ne vient pas ? demanda Ron.

- Laisse Ron, lui dit Hermione. On te retrouvera plus tard Harry.

Prenant le bras de Ron, Hermione se retourna et commença à avancer en direction de la salle commune, mais Harry les rappela :

- Euh, dites...

- Oui ? dit Hermione en se retournant.

- Je voulais vous dire... merci, pour tout.

- Oh... Tu sais... Commença Ron.

- On l'a surtout fait pour nous Harry, continua Hermione doucement, décidément plus douée que Ron pour exprimer ses sentiments. Voldemort devait être vaincu, d'une manière ou d'une autre.

- Je sais mais voilà, je voulais quand même vous dire... Enfin bref, ce n'est pas très important. Bonne nuit tous les deux, à dans trois jours.

- Bonne nuit... firent-ils en réponse. Tu comptes vraiment dormir tout ce temps ? ajouta Ron dans un sourire avant de s'éloigner.

Harry les regarda partir, un sourire aux lèvres, avant de se diriger d'un pas tranquille vers la salle sur demande. Lorsqu'il arriva dans le couloir du septième étage, il passa trois fois devant la tapisserie bien connue en pensant à une jolie chambre à coucher dans laquelle on ne viendrait pas le déranger.

Lorsque la porte apparut, il l'inspecta soigneusement à la recherche de traces de brûlures. Ne détectant rien d'anormal il vérifia une dernière fois que personne n'était dans le couloir avant de la pousser doucement.

A peine fut-il rentré, la porte se referma derrière lui, avant de se fondre à nouveau dans le mur. Il se trouvait dans une petite pièce boisée, un tapis moelleux bordeaux recouvrant le sol. Sur les murs, diverses tapisseries dessinaient des motifs complexes évoquant un paysage de dunes de sable, à l'aspect très relaxant.

Une cheminée brûlait doucement dans un coin, répandant une douce chaleur et une légère odeur de bois brûlé. Face au grand lit en chêne, une grande fenêtre laissait entrevoir un désert qui s'étendait à perte de vue, éclairé par la lune.

Se déshabillant, Harry nota qu'une petite salle de bain était attenante à la chambre. Il en profita pour prendre une bonne douche chaude, afin de détendre ses muscles endoloris par une nuit de combats. Puis, il se glissa dans le lit, et s'endormit avant même que sa tête ne touchât l'oreiller.

Dix jours plus tard

- Ce n'est pas possible !

- Si je te le dis, c'est bien que ça l'est...

- Mais comment ?

- On ne sait pas...

- Mais enfin... Non ce n'est pas possible ! Pas après Remus et Tonks, pas après Fr...

Dans la cuisine du Terrier, Molly était effondrée, face à un Ron, une Hermione et une Ginny tout autant abattus. Dix jours. Cela faisait dix jours qu'Harry n'avait pas donné signe de vie. Oh bien sûr, Ginny et Ron s'étaient inquiétés bien avant, dès le deuxième jour en fait. Mais Hermione avait tenté de les tempérer en leur disant qu'Harry venait de finir une grande page de sa vie, et qu'il pouvait avoir besoin de plus de temps ce qu'il escomptait au départ.

Mais les jours s'étaient succédés, et de deux on était vite passé à quatre, puis six. Au huitième jour Hermione commençait à s'inquiéter, même si elle continuait à penser que tout semblait normal. Mais c'est véritablement ce dixième jour qui décida Hermione à agir, lorsque Coquecigrue était revenu avec le même message accroché à sa patte, indiquant qu'il n'avait pu trouver Harry.