Auteure: Kitsune

Disclaimer: Bon, vu que je sens que j'aurais la flemme de mettre à chaque chapitre que l'histoire de base est pas à moi, on va dire que cette fois-ci va compter pour les chapitres à venir, oki? Donc, Harry Potter ne m'appartient pas, mais bien à J.K.Rowling, qui ne pourra pas me poursuivre en justice maintenant que c'est fait. merci à elle.

Blabla de moi: Vu que c'est les vacances maintenant et que je n'ai plus écrit de fanfiction depuis un bon moment, je vais essayer de m'y remettre un peu N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ou à me dire si vous voulez que je continue ou plutôt qu'il vaut mieux que je m'arrête avant que je ne mette encore plus la honte. Merci

Ah, au fait. je n'ai pas de Béta et je en suis pas une as en orthographe, donc sorry pour les fautes.


Alternative

J'observai l'effervescence régnant dans le jardin des Weasley, ces derniers tous plus occupés les uns que les autres par les préparations du mariage. Madame Weasley criait des ordres à tout un chacun, souvent entrecoupés de reproches dirigés vers les jumeaux qui profitaient de l'inattention de leur mère pour s'amuser à déplacer en sens inverse tous ce qui avaient déjà été mis au bon endroit. Je souris distraitement à ce spectacle, puis soupirai. Mon regard se reposa là où il s'était trouvé un minute plutôt, endroit où se trouvait toujours Ginny. Ses cheveux roux semblaient flamboyer à la lumière du soleil de midi, et je voyais ses yeux sourire, malgré la distance qui nous séparait. Elle sembla s'apercevoir de ma présence et voulu me faire signe, mais je m'éclipsai loin de la fenêtre avant de la voir achever son geste. Si j'étais resté plus longtemps, j'aurais sans doute pus voir l'expression peinée et frustrée sur le visage de Ginny.

Je bousculai du bout du pied ma valise encore ouverte tandis que j'étais plongé dans mes pensées. J'aurai dû être en train de finir d'emballer toutes mes affaires, mais je restai calé sur mes perspective d'avenir, qui se résumaient, sommes toutes, à la mort. Fort peu réjouissant si on me demande mon avis. J'aurais voulu dire que j'allai trouver tous les Horcruxes, tuer Voldemort et recommencer ma relation avec Ginny, mais ce ne serait qu'un mensonge que personne ne croirait, alors à quoi bon? Au lieu de ça, je m'apprêtai à m'éclipser durant la cérémonie, en laissant derrière moi Hermione et Ron, malgré que je leur ai promis de les prendre avec moi. Mais il fallait bien qu'ils se rende à l'évidence, et moi aussi, qu'ils ne feraient que me gêner dans ma quête et je ne pouvais pas me le permettre. Comme je ne pourrai pas non plus me permettre de les perdre alors que j'aurais pu l'éviter. Non, au lieu de ça, je m'apprêtai à trahir le confiance, ce qui n'était sans doute pas beaucoup mieux, mais bon...

Je me levai finalement, prenant conscience que c'était une chance qu'on m'ait laissé déjà autant de temps seul. J'emballai ce qu'il restait dans la pièce qui m'appartenait, refermai me valise et la rétréci, reconnaissant une dernière fois que mon anniversaire soit déjà passé et que j'étais donc en âge de pratiquer la magie en dehors de l'école. Le contraire aurait surement rendu mon plan beaucoup moins réalisable.

Je mis ma valise dans la poche de ma robe et me regardai une dernière fois dans le miroir avant de rejoindre les Weasley, et d'après ce que j'entendais, la famille de Fleur qui venait sans doute à peine d'arriver pour aider aux préparations. Je repoussai une mèche de cheveux noir de mes yeux et soupirai. Je n'avais aucune envie de descendre et de me retrouver avec tous ces gens que j'allai décevoir...Prenant mon courage à deux mains, je tâtai un dernière fois ma valise à travers le tissus afin de m'assurer de sa présence, remontai mes lunettes sur l'arête de mon nez, et franchis la porte de la chambre de Ron.

Le son de mes chaussures heurtant les marches de l'escalier dû alerter Ginny de me présence, car elle vint à ma rencontre.

« Ginny. » la saluais-je sobrement. Elle trouva sans doute mon comportement étrange parce qu'elle me répondit d'un léger haussement de sourcil.

« Harry? Tout va bien? » Me demanda-elle. Je hochai la tête avec raideur. Si je devais rompre mes liens avec Ginny autant le faire maintenant.

« Excuse-moi, mais j'aimerais aller aider aux préparatifs du mariage, mon aide ne sera sans doute pas superflue. » Je la saluai et commençai à m'éloigner, mais elle m'interrompit en se saisissant de ma manche.

« Attend. J'aimerais qu'on parle... »

« De quoi? » répondis-je froidement. Elle me rendait vraiment la tâche difficile en me regardant comme si je la giflais.

« Quand on a rompu, j'étais partie dans l'idée que ce n'était qu'une interruption, et que tout recommencerait comme avant, une fois Voldemort disparu...Je ne me trompe pas, n'est-ce pas? » Sans vraiment saisir pourquoi, ce qu'elle me disait m'irritait. Elle avait l'air de prétendre que Voldemort ne pouvait que mourir. Cette marque de confiance aurait dû me toucher, mais je ne voyais là dedans qu'une façon comme une autre de se voiler la face devant les possibilités qu'il y avait pour moi de ne pas m'en sortir vivant. Je sentais que l'énervement commençait à monter sans que je ne parvienne à l'empêcher.

« Et bien si, tu te trompes Ginny. On ne recommencera pas, toi et moi. » Son visage se décomposa, son expression changeant constamment, variant entre détresse, désespoir et impuissance. Puis finalement, c'est la colère qui explosa sur la moindre parcelle de ses traits.

« Tu plaisantes, n'est-ce pas? » M'interrogea-t'elle, l'air menaçant. « Je sais que tu ne me ferais pas ça. Pas après toutes ces années à attendre que tu poses les yeux sur moi, à faire tous ces efforts pour que tu me remarques! Je n'ai accepté cette rupture avec toi que parce que je savais qu'on seraient à nouveau ensembles! Et tu sais quoi? C'est exactement ce qu'il va arriver. » Je fronçais les sourcils. « Tu vas tuer Voldemort ou je ne sais pas quoi encore que tout héros doit faire, puis tu reviendras me chercher, comme tu es supposé le faire! Il est hors de questions que je te regarde faire sans rien dire pendant que tu ruines tous les efforts que je fais depuis que j'ai 11 ans pour réaliser mon rêve. Alors j'espère que tout est clair pour toi, parce c'est comme ça que ça va se passer, et pas autrement. Je t'aime Harry. » Elle écrasa ses lèvres sur les miennes et me jeta un regard de défi avant de tourner les talons et de monter l'escalier vers sa chambre où elle s'enferma.

Je restai un moment sans bouger, à penser à ce qui venait de se dérouler. Je me sentais humilié et dégoûté. Je frottai énergiquement ma bouche sur ma manche, espérant chasser ainsi la sensation des lèvres de Ginny sur les miennes. Manifestement, Ginny n'était pas tout à fait comme je l'avais cru...D'un autre côté, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir d'être comme ça, vu qu'il était clair qu'elle même était loin du compte en ce qui me concernait. J'eus soudain le sentiment d'avoir plus que perdu mon temps avec elle, surtout maintenant qu'elle cherchait à m'imposer ses envies, sans s'inquiéter des miennes. Je regardai une dernière fois la porte de la chambre d'une personne que j'avais aimé avant de lui tourner le dos et de partir en direction des voix, sans plus un regard en arrière.

Une fois arrivé à la cuisine, je me fis directement harponné par Ron. J'eus du mal à ne rien laisser transparaître de ce qui venait de se passer avec sa sœur ou de ce que j'avais l'intention de faire. Au lieu de ça, je lui fis un sourire.

« Harry! Tu tombes bien! J'allais justement venir te chercher, ma mère aimerait prendre une photo de famille avant que les invités n'arrivent. »

« De famille? Mais je n'ai rien à y faire... » Ron me donna une grande tape dans le dos, l'air de se dire qu'il s'y attendait.

« Évidemment, je pensais bien que tu allais dire ça! Puisque je te dis que ma mère te considère comme son fils! Tu as parfaitement ta place sur cette photo! Allez viens! »

« Non, vraiment, Ron, je n'y tiens pas... » Je me voyais mal me tenir au milieu de gens qui ne manqueraient pas de m'en vouloir à mort dans quelques heures. Sans parler que toutes ces démonstrations me mettaient mal à l'aise et me rappelaient que même si ils disaient m'accueillir à bras ouvert, je ne serais jamais vraiment à ma place parmi eux. Une voix derrière moi m'interrompis.

« Allons Harry, bien sûr qu'il faut que fasse cette photo avec nous. Tu fais partie de la famille après tout! »

« Parfaitement! Écoute ma sœur Harry, après tout ce n'est plus qu'une question de temps avant que tu ne fasses vraiment partie de la famille Weasley, pas vrai? » Je ravalai difficilement ma bile devant l'air triomphant de Ginny, qui avait revêtu une jolie robe verte légèrement vaporeuse. Difficile à croire, quand je la voyais comme ça, qu'elle soit devenu une menace en si peu de temps. Ne voyant pas comment me sortir de la situation, j'acquiesçai lentement de la tête, mais pas sans défier du regard Ginny qui me le rendit bien. Ron, avec sa sensibilité légendaire, dû prendre ça pour un échange complice car il me fit un clin d'œil en partant rejoindre sa famille et les Delacourt, sur les talons de sa sœur. Je les rejoins de mauvaise grâce.

Une fois tous en place, Ginny à mes côtés poussée par Ron, elle me prit de force le bras au moment où l'objectif se déclenchait. Je me fichais pas mal qu'elle essaie de montrer à tous qu'on était un couple sur cette photo, parce qu'il était certain que je ne devais pas faire une expression très engageante sur la pellicule. Je retirai mon bras de l'étau de ses bras et la snobai sec en partant discuter avec Rémus que je venais d'apercevoir en train de retirer son manteau à l'entrée du jardin.

La suite de la soirée se déroula sans encombre. J'aidai là où on me le demandait, discutai avec qui venait me parler et tout ça en évitant soigneusement Ginny, qui semblait se retrouver constamment sur mon chemin. J'eus un moment de répit quand Hermione arriva et engagea la conversation avec elle après m'avoir dit bonjour. J'étais un peu vexé qu'elle ne reste pas avec moi un peu plus longtemps mais était heureux de la diversion.

Lors de la cérémonie, bien que je fus très heureux pour Bill et fleur, j'étais surtout très anxieux car je comptais sur l'effervescence général qui suivra l'union pour m'éclipser discrètement et prendre le Magicobus. Me voyant danser sur ma chaise de nervosité, Hermione posa une main sur mon avant-bras,

« Tout va bien Harry? Tu as l'air tendu... »

« Oui oui, tout va parfaitement bien, ne t'en fait pas. »

« Tant qu'on y est, il faudra qu'on discute de ce qu'on fait à propos de tu-sais-quoi, quand le mariage sera fini. » Je hochai la tête en signe d'assentiment, ne faisant pas confiance à ma langue de ne pas me trahir.

Évidemment, l'occasion de se parler n'arriva pas parce que même que toutes les filles s'agglutinaient vers Fleurs pour recevoir le bouquet et que tous les hommes rigolaient de leur fébrilité, je me faufilai discrètement vers l'arrière et marchai vers la maison. Quand je fus sûr que celle-ci me cachait entièrement de la vue de toute personne moins intéressé par le spectacle des nouveaux époux, je traçai vers la route. Une fois là, je levai ma baguette pour appeler le Magicobus en priant pour qu'il arrive très vite, avant que quelqu'un ne se rende compte de mon absence. Hélas on ne m'écouta pas, car bientôt, j'entendis mon nom.

« Harry!! Qu'est-ce que tu fais?! » Cool, Ginny. J'aurais dû faire plus attention à elle. Quel idiot d'avoir cru qu'elle serait suffisamment distraite par la perspective d'attraper le bouquet que pour oublier quelques instant de surveiller celui qu'elle comptait prendre pour mari...

Je me tournai vers elle, et pointai ma baguette dans sa direction.

« N'approche pas! » Elle avança d'un pas tandis que je reculai d'un. Les silhouettes de Ron et d'Hermione furent bientôt visible derrière Ginny, semblant courir vers nous aussi vite que possible.

« Allons, Harry, ne soit pas idiot. Tu ne vas pas faire une scène devant tes amis, pas vrai? Ils seront bientôt là. » Elle fit un sourire triomphant et fit un autre pas en avant. D'instinct, je fis moi-même un nouveau pas en arrière et mon talon ne rencontra que du vide sur 15 centimètres. Ça suffit à me faire perdre l'équilibre et je trébuchai.

A partir de ce moment là, les évènements m'apparurent comme au ralentis. Je me sentis tomber sur la route, mon coude heurter le sol violemment, faisant courir une douleur sourde dans tout mon corps. En même temps, le Magicobus apparut et fonça droit sur moi sans me voir. La lumière des phares m'aveugla et je restai figé devant ma mort imminante. J'entendis les cris de Ginny, Ron et Hermione quand le bus m'arriva dessus, et puis plus rien.

L'air pénétra subitement mes poumons m'irritant la gorge à tel point j'aspirai l'oxygène avec violence. Puis je hurlai, les yeux étroitement fermés.

Je suis mort. Je suis mort. Je suis mort...Oh mon dieu, c'est un cauchemar...

Mais bientôt je me rendis compte que j'étais bien trop confortable que pour être mort. Je sentais mon corps, et je sentais qu'il reposait sur quelque chose qui ressemblait fortement à un lit. J'aurai donc survécu...Mais pourquoi n'avais-je mal nulle part? J'agitai un peu mes membres et confirmai que je ne souffrais pas. Pas même à mon coude que je me rappelai très bien avoir au moins fendu vu la douleur que j'avais ressentis. D'un autre côté, avec la magie tout était possible. On m'avait peut-être entièrement soigné déjà.

Je passai une main sur mes yeux et les ouvrit. Un décor qui ne m'était pas familier m'accueillit. Je plissai les yeux pour voir puis me résignai à chercher après mes lunettes. Elles étaient posées sur une table de chevet placé à ma droite et une fois en main, je les mis sur mon nez.

J'étais dans une chambre totalement inconnue. Jamais vue avant et pourtant...

Elle était ni trop grande, ni trop petite, visiblement habitée. Les murs étaient peint d'un orange assez pâle et une grande partie était recouverte de poster de Quidditch. Le plafond était en mansarde avec un velux, et juste en dessous il y avait un bureau, recouvert de parchemin, de bouquin, de plume et toute sortes de choses diverses et variées qu'on trouve généralement sur les bureaux. Il y avait aussi une Grosse armoire, un coffre, une commode, une étagère bourrée de livres et une valise que j'identifiai facilement comme appartenant à un élève de Poudlard. Et elle avait vécu, à voir son état. Dans l'ensemble, cette chambre, avec son bazar ambiant, aurait tout aussi bien pu être la mienne.

Le lit dans lequel je me trouvai faisait face à la porte. De tel sorte que quand celle-ci s'ouvrit, j'eus une vue parfaite sur la personne à l'entrée. Et c'est bien parce que rien n'aurait pu me permettre de douter de ce que je voyais que pour le coup, je cru à ce que mes yeux me montraient.

« Maman? »