Voilà voilà, c'est une histoire basée sur un sterek qui se développera dans les chapitres à venir, celui-ci est plus une petite mise en situation :D Bonne lecture !
Ps : les personnages de teen wolf ne m'appartiennent pas
Stiles ne comprenait pas, il réalisait à peine ce qui se passait, il était là, assis sur son lit, les yeux dans le vague, il n'avait même plus de larmes pour pleurer. Tout s'était passé tellement vite… Un seul coup de fil et sa vie s'était brisée en milliers de petits morceaux qui s'étaient envolés au gré du vent. Depuis l'annonce de la mort de son père dans cet accident de voiture, Stiles Stilinski était devenu un zombie, il ne mangeait plus, ne dormait plus, passait ses journées dans sa chambre, ne voulait voir personne, pas même son meilleur ami, Scott Mccall. Stiles était mineur, il avait à peine 17 ans, il devait donc avoir un tuteur, il avait dû se rendre au poste de police et là-bas on lui avait annoncé que son père, dans son testament, le confiait à un certain Derek Hale. Parfait, se disait-il avec ironie, je perds le seul membre de ma famille qu'il me reste et en plus je suis confié à un parfait inconnu, à quoi donc pensait son père en écrivant cela ? Tout ce qu'il savait sur ce certain Derek Hale c'est qu'il avait une sale réputation et que toute sa famille était morte dans un incendie. Il se souvenait parfaitement s'être énervé sur tout le monde dans le commissariat, puis avoir fondu en larmes. Ils le regardaient tous avec cet air désolé, ça l'énervait au plus haut point, qu'ils la gardent leur pitié. Quelqu'un sonna à la porte, il ne bougea pas, on sonna une deuxième, puis une troisième fois. Il souffla et se leva pour aller ouvrir. Il descendit les escaliers un a un, lentement, comme si le poids de son corps était devenu trop lourd pour lui, c'était surtout le poids de sa tristesse. Dans le hall il croisa son regard dans la glaçe, il avait le teint pâle et cireux, des cernes violettes sous des yeux rouges et gonflés d'avoir trop pleuré. Il ouvrit la porte, devant lui se tenait un homme, de peut-être 25 ans environ, grand, une carrure impressionnante, des cheveux bruns, une barbe de trois jours et d'étranges yeux presque gris.
-« Salut, je suis Derek », dis l'inconnu
Le ton de sa voix était assez froid, il avait l'air d'être quelqu'un de très antipathique. Stiles ne lui répondit pas, se contenta de remonter dans sa chambre en laissant la porte ouverte. Il n'arrivait pas à croire qu'il allait devoir vivre avec cet homme, tout sauf ça…En entrant dans sa chambre il découvrit une enveloppe sur son lit. Comment était-elle arrivé là ? C'était un mystère. Il l'ouvrit, lu le premier mot et fondit en larmes… « fils… » . C'était une lettre de son père.
« Fils, si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus là, je l'ai écrite parce que j'exerce un métier dangereux tu vois, et je veux que si il m'arrive quelque chose tu reçoives ce petit mot. Tout d'abord je veux te dire que où que je sois, quoi qu'il se soit passé, je t'aime, profondément, inconditionnellement, plus que toutes les merveilles du monde réunies, et je veux ce qu'il y a de mieux pour toi. Après ma mort, pleure, fais ton deuil, puis relève toi et vis la vie magnifique qui t'est destinée, parce qu'un garçon qui m'a procuré tant de fierté chaque jour ne peut qu'avoir un destin fabuleux. Je veux que chaque jour de ta vie soit une aventure, que tu sois comblé de bonheur, je veux que tu t'épanouisses et devienne l'adulte exceptionnel que je te voyais, et que je vois toujours d'où je suis, devenir. Je sais aussi que dans toute vie il y a des moments difficiles, et je regrette de ne plus pouvoir être là pour t'épauler, mais ouvre tes yeux, ne te ferme pas sur toi-même, et rend toi compte des amis fantastiques que tu as, et, même dans les moments de solitude, quand tu penseras que plus personne n'est là pour toi, ferme les yeux, écoute ton cœur battre et, quelque part, tout au fond de toi, tu sentiras ma présence, je serais à jamais dans ton cœur mon fils. Maintenant je passe le flambeau à Derek, c'est lui qui s'occupera de toi. Il peut paraître froid et distant mais apprends à le connaître et tu comprendras que j'ai fait le bon choix. Vis la plus belle des vies mon chéri, ne soit pas triste, garde juste de moi une présence rassurante et de merveilleux souvenirs, j'ai rejoint ta maman et, ensemble, nous veillons sur toi. Je t'aime.
Papa »
Les larmes coulaient à flots sur ses joues, il sanglotait, roulé en boule dans son lit. Il resta encore dans cette position longtemps après avoir pleuré toutes les larmes de son corps, une heure, deux heure, trois heures, il n'en avait aucune idée, il avait perdu la notion du temps. Une voix inconnue l'appela pour lui dire de venir manger. Il l'ignora, il avait le droit de rester dans sa tristesse encore un moment… Petit à petit il sentit le sommeil le détendre et le libérer de ses tourments pour quelques heures, et doucement il sombra…
- 3 jours plus tard –
Quelqu'un entra dans la chambre de Stiles, claquant la porte derrière lui, Derek s'avança jusqu'à la fenêtre et ouvrit les rideaux
-« Bon, je t'ai laissé te morfondre bien trop longtemps, maintenant tu vas te lever, t'habiller et faire quelque chose de productif de ta journée, comme retourner en cours. »
Stiles le regardait avec des yeux ronds, non mais pour qui il se prenait ?
-« Tu crois vraiment avoir une quelconque autorité sur moi ? Mon père vient de mourir je te signale, j'estime que j'ai le droit de le pleurer autant que je veux. Maintenant dégage. »
-« Tu ne me parles pas comme ça, ado en pleine crise, et moi toute ma famille a brûlé vive je te signale, dormir et pleurer ce n'est pas la solution pour aller mieux. »
Devant l'air buté de Stiles, Derek décida d'employer les grands moyens. Il saisit Stiles par les épaules et le leva avec sa force surhumaine. Stiles avait les yeux exorbités, Derek eu un petit sourire victorieux, il avait enfin réussit à rabattre le caquet de ce gosse.
-« Maintenant habille-toi ou je le fais moi-même, et descends déjeuner. »
Stiles ne comprenait pas vraiment ce qui venait d'arriver, mais il avait bien compris que cohabiter avec Derek allait être du sport, il le détestait déjà. Pour éviter de devoir subir à nouveau les foudres de ce gros tas de muscles, Stiles s'habilla en vitesse et descendit déjeuner, n'accordant pas un regard à Derek qui buvait une tasse de café, adossé au plan de travail de la cuisine. Il enfourna deux toasts dans sa bouche, bu une tasse de chocolat chaud d'un trait et alla au garage récupérer sa jeep. La sensation des sièges en cuir usés lui fit un bien fou, tout autant que le bruit du moteur crachotant. Tout avait changé dans sa vie, mais ça, c'était resté pareil. Il arriva au lycée un peu plus tard, l'éducatrice qui contrôlait les retards ne lui fit aucune remarque et le laissa entrer. Il monta les escaliers pour se rendre au local de chimie, avec Harris évidemment, quel bonheur. Lorsqu'il entra dans la classe un silence de mort y régna, même le professeur Harris s'était tu, il ne fit même pas une petite remarque sarcastique sur le retard de Stiles, c'était très étrange. Il s'assit à côté de Scott qui le fixait comme si il avait vu un revenant. Harris reprit son cours, il avait l'air un peu perturbé.
-« Bro, ça va ? » murmura Scott.
Stiles hocha la tête et essaya de comprendre ce que disait le professeur, c'était bien la première fois qu'il tentait de s'intéresser é son cours. L'heure sembla durer mille ans, dès que la sonnerie retentit il se leva et sortit sans laisser le temps à Scott de le suivre. Il remonta dans sa jeep, il n'était pas prêt, il devait rentrer.
Lorsqu'il entra dans la maison, Derek était là il semblait l'attendre.
-« Une heure, c'est pas mal, moi au début je tenais environ 20 minutes »
Stiles la fusilla du regard et monta dans sa chambre. Il le détestait mais plus il y pensait, plus il se disait que l'expérience personnelle de Derek pourrait peut-être l'aider à surmonter cette épreuve. Il chassa vite cette idée, en aucun cas il ne voulait lui donner raison. Il se coucha et fit une sieste. Le sommeil était sa seule échappatoire.
