Ceci est ma première fic. Bien que je l'ai posté dans la section Final Fantasy VII, elle intégrera de nombreux éléments ne provenant pas de cet univers. Ces éléments viennent de ma propre imagination.
Je rappelle que ce récit est fictif et que toute ressemblance avec une personne vivante ou décédée ne serait que fortuite ).
Disclaimer: Tous les éléments venant du jeu Final Fantasy VII appartiennent à la société Square Enix. Le reste m'appartient (sauf la Terre '') donc je ne veux pas de plagiat...
Rating: T
Prologue
Courir. Courir pour échapper aux mâchoires des chiens. Courir pour ne pas mourir sous les balles et les coups des gardes. Courir pour fuir ce lieu mille fois maudit. Courir, pour Vivre.
Vivre. Mais Vivre pour quoi ? Pour qui ? Pour un Souvenir ? Une Promesse ?
Vivre, ou Survivre ?
Survivre…Encore faudrait-il qu'il existe un Espoir, au fin fond de ce gouffre…
L'Espoir, je l'ai abandonné, il y a bien longtemps, lorsque que les portes d'acier se sont refermées sur l'Enfer.
Lorsque les portes de cette prison de verre se sont refermées, cette prison qui allait devenir ma « maison. »
Lorsque les premières expériences ont débuté, lorsqu'on me laissait pour morte sur une table, lorsque j'étais branchée sur cette machine au bruit infernal, lorsque la Substance m'irradiait de douleur, lorsque je n'étais plus que Larmes et Souffrance.
Une porte s'ouvre, puis une autre, et encore une autre. Mes mains d'enfant peinent à pousser sur ces lourdes barrières.
Des cris se font entendre derrière moi, ainsi que des bruits de course…
Ma grande blouse blanche entrave mes mouvements. Mais, alors que j'entends presque le souffle des molosses dans mon dos, je vois le sol remonter lentement. La sortie !
Je parviens à me glisser entre le plafond et la porte. Les mains des gardes ne rencontrent alors que le vide.
J'y suis, Dehors ! A l'extérieur ! A l'air libre !
Mais cet air, que les autres « pensionnaires » me décrivaient si pur, n'est en fait qu'une agression de plus ! Une agression qui s'infiltre par ma gorge, dans mes poumons éreintés. Cet air irrespirable a le goût du métal…
Je jette un œil autour de moi.
Il n'y a pas âme qui vive. Seulement de hauts bâtiments de métal et de béton. Tout est Noir. Le sol, les murs, même la Lumière émise par les lampadaires paraît noire.
Quant au Ciel…
J'avais entendu dire que le Ciel était une aquarelle d'Azur et de Blanc, illuminée par un Soleil d'Or.
Seulement, ce Ciel là est Noir, lui aussi. Noir, Pourpre, Verdâtre…
Je suis Seule. Pourquoi les « chiens » des scientifiques ont-ils abandonné la poursuite ?
Mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur ces détails, car l'épuisement l'emporte sur ma Volonté. Mes paupières se ferment, et je m'endors sur les froids pavés…
