Auteur : Gayana

Titre : A l'ombre de la Mort

Série : Gundam Wing

Genre : Yaoï, Romance, UA

Résumé : Prologue, Heero à une vie bien morne … trouvera t-il un réconfort en frôlant la mort ?

Disclaimer : Bien sûr les Gboys ne sont pas à moi, mais l'histoire si.

Note 1 : Voilà après deux ans, j'ai envie de reprendre l'écriture. Je ne compte pas finir celle que j'avais en cours, ou peut être plus tard. Mais je reprendrai tout du début. Donc voilà, je reviens avec une nouvelle fic de, je pense 4-5 chapitres.

Note 2 : je sais c'est très court, mais c'est juste un prologue

A l'Ombre de la Mort

Prologue : Une vie bien morne

Cela fait bientôt deux heures que j'aurai dû sortir de ce bureau lugubre. Deux heures que, comme tous mes collègues j'aurai dû lâcher cet ordinateur pour rentrer chez moi, faire des courses, à manger, me préparer mon plateau télé quotidien et m'abrutir devant des jeux télévisés. Mais l'idée de me retrouver seul, encore ce soir, ne m'enchante guère. Je préfère encore finir de mettre au point ce nouveau site ce nouveau site, un projet destiné à la nouvelle Entreprise de Treize Kushrinada, seul, dans ce bureau mal éclairé.

Une sonnerie retentit, je décroche le téléphone et avant même que l'interlocuteur ne parle, je lance : « Oui ne t'inquiètes pas Réléna, je ne vais pas tarder à rentrer chez moi. »Elle me fait quelques remontrances, comme tous les soirs, et finit par raccrocher. Ce n'est pas bien méchant, elle se fait juste du souci. Je crois que ce qui la rend le plus perplexe, c'est que même après notre séparation je continue à rentrer aussi tard. Elle a longtemps pensé que c'était de sa faute si j'étais aussi « morne » comme elle le dit, et c'est pour cela qu'elle a préférée me quitter. Elle pensait que ce serait mieux pour moi. Mais au final, lorsque je rentre chez moi je suis encore plus seul. Au moins, lorsqu'elle était là, il y avait une présence, quelqu'un pour me bouger un peu. Je devrai peut être m'acheter un chat ? Non, il s'ennuierait.

Je regarde rapidement l'horloge du PC : 20h30.

Je me décide, finalement, à rentrer chez moi, sinon elle serait capable d'appeler Quatre, un collègue de bureau qui s'inquiète rapidement pour pas grand-chose. Je ferme mes applications et éteins mon ordinateur pour me rendre au parking de l'entreprise. Ma voiture, une veille R5 me ramène chez moi, je ne sais par quel miracle. Il faudrait peut-être que je pense à passer le contrôle technique avant qu'elle ne tombe réellement véritablement en ruines. Je passe rapidement à la pizzeria, j'ai la flemme de faire à manger ce soir.

La pizza me brûle les doigts et je me dépêche de monter mes cinq étages à pieds. Je dépose mes clefs sur le clou à côté de la porte et pose la pizza sur la petite table basse devant le canapé, avant de m'y affaler. Mécaniquement, j'allume la télé et fait un rapide zapping sur les chaînes. Pour changer, il n'y a rien, même pas un film sur six chaînes. Je m'allonge sur le canapé, et ferme les yeux quelques instants.

Lorsque je les rouvre, la pizza est déjà froide, et la télé est passée à des films d'un autre genre. J'avale rapidement mon repas, jetant un œil à ses films sans scénario. Encore une soirée réussie ! Il est 2h00 du matin, il est peut-être temps d'aller me coucher.

Il est 9h30 lorsque j'arrive à mon poste, Quatre est déjà sur son pc, et me lance un regard noir en me voyant arriver. Visiblement Réléna, la mit au courant qu'une fois de plus j'ai fait des heures supplémentaires. Il commence à ouvrir la bouche pour me parler, puis se ravise et se re-concentrese focalise sur son travail, tandis qu'au même moment, une voie derrière moi me fait sursauter.

Monsieur Yuy ! Vous êtes en retard !! J'ai vu que vous aviez finalement fini votre projet hier soir, mais cela ne vous dispense pas de ponctualité !!!

J'hoche J'acquiesce rapidement la tête, au boss, pour ne pas en rajouter, mais tout de même. Je fais des heures supplémentaires pratiquement tous les soirs, et je ne peux même pas arriver une toute petite demi-heure en retard. En plus, ce n'était même pas prémédité. La R5 n'a pas démarré, et le métro ça prend du temps donc …

Bref, le boss finit par partir, et je peux enfin m'installer à mon poste. Finalement Quatre, ne me fait aucune réflexion.

Voilà, c'est ça ma vie. Une vie où rien n'est attrayant où tout est prétexte à remontrances. En quelques mots, une vie passionnante quoi ! Mais c'est la mienne, et je ne peux pas en changer.

A midi, Quatre me tapote l'épaule, pour aller manger. J'ai le droit aux quelques remontrances réprimandes qu'il voulait me faire ce matin. Encore une fois, ce n'est pas méchant, mais il s'inquiète. Il me dit que je devrais me trouver quelqu'un. Je lui ai répondu que je pensai à prendre un chat. Il eut un sourire en coin, mais je sais ce qu'il pense. Et puis, un « quelqu'un » ça ne se trouve pas au détour d'une rue.

Pendant le repas, il me raconte ses dernières trouvailles pour son soft. Mais je ne l'écoute que d'une oreille. Je suis ailleurs comme la plupart du temps. Il prend ça pour du mutisme en réponse à ses remontrances. Mais j'ai déjà dépassé ça.

Il est l'heure, je laisse Quatre payer et je commence à m'avancer sur le passage piéton. Je ne sais pas ce qu'il me passe par la tête en ce moment, mais je n'ai envie de rien. Soudain, j'entends Quatre hurler, mais je ne comprends pas ce qu'il me dit. Puis des crissements de pneus, des klaxons. Je me sens projeté contre le macadam, un bruit sourd accompagnant ma collision.

Quatre accours, me demande et m'implore de garder les yeux ouverts. Il aboie aux passants d'appeler une ambulance, ce qu'ils font. Le froid commence à m'envahir. J'ai la tête qui tourne, et la vision qui se brouille. Je me sens partir, je n'entends plus ce que me dit Quatre. Je vois seulement le noir s'installer autour de moi. Et pourtant, je n'ai pas peur. C'est comme ci, j'avais attendu ce moment, cette paix intérieur.

A suivre …