Violence
Je me réveille, il fait sombre, j'entends le vent qui hurle contre les murs de bois.
Je resserre un peu plus la couverture contre mon corps, j'ai froid. Dans la cheminée jute quelques braises subsistent. Je voudrais juste me rendormir. Me rendormir pour pas le voir quand il rentrera. Comment en sommes nous arrivé là ? Je m'assoupi, des rêves ou des vieux souvenirs reviennent, ma vie ici avec mes disciples, le froid, la glace, mon élément. Je rouvre les yeux priant pour être toujours seul. Mes disciples, un frisson court dans mon dos. La porte s'ouvre, il est là comme à son habitude et qui trouverait ça étrange. Il parcourt la cuisine, j'entends le bruit de paquets sur la table. J'ai froid. Qui aurait cru ? Ses pas s'approchent de la chambre, la porte grince, sur un plateau il porte mon repas. Je n'ai pas faim, et jeûne depuis quelques jours, je repousse l'assiette, son regard se fait meurtrier, il me gifle et je tombe contre l'oreiller. Je ravale le sanglot qui monte dans ma gorge, tout mais pas pleurer, pas lui faire cette joie. Je veux juste mourir. Et la faim et la seule option qu'il me reste. Il me frappe plusieurs fois, j'en peux plu, je me sens plus la force de lutter, et je fini par obéir. Comment ai-je pus ne pas me méfier de lui. Il y a deux mois, j'étais seul ici, j'ai toujours préféré la Sibérie à la Grèce, Il fait moins chaud et c'est calme. Que je regrette de ne pas être resté bien en sécurité dans mon temple. Il est venu un jour, je sortais de la salle de bain. Je n'ai pas compris ce regard. Violement il m'a attiré contre lui, a arraché ma serviette, et …. Je me suis débattu mais rien n'y a fait. Je ferme les yeux je ne veux pas y penser. Il me le rappellera bien assez vite. Au début je me débattais, pourquoi faire. Il m'a prouvé qu'il était plus fort que moi, à le repousser je gagerais que quelques coups supplémentaires. J'ai fini, il débarrasse la vaisselle, j'ai froid. Il m'enlève la couverture, je connais la suite, je ne bouge même plu. J'ai déjà tout tenté, pour qu'il utile son cosmos ? Pour qu'il m'attache. J'en peux plu. Comme toujours j'ai envie de vomir, je sens ses lèvres sur les miennes, sa salive dans ma bouche, ses mains sur moi. Il est en moi, il me fait mal, je tente de penser à autre chose pendant qu'il s'escrime sur moi. Docile je me force à garder les jambes écartées, je ferme les yeux, je déteste voir son visage, sentir son souffle. Il est satisfait, à pas tremblant je vais me laver, je me sens sale quand il m'a touché. Je reviens dans ma chambre, ma prison, il est partit dans le living. Je me glisse sous les couvertures j'ai mal et j'ai froid. C'est toujours pareil, ces moins dur qu'au début, je le laisse faire et il me bat moins. J'enfouis mon visage dans mon coussin. Comment, comment en somme nous arrivé là. J'ai crée un monstre, celui qui me détruit maintenant.
J'ai du finir par m'endormir, il fait jour, je sens un cosmos il est familier mais pas d'un ami proche. Je réfléchis, c'est…. Le phénix. Je suis partagé entre le besoin qu'il m'aide et la honte de l'état où je suis. Finalement je prends des vêtements dans mon armoire. J'ai juste le temps de m'habiller, il frappe à la porte, je lui ouvre. A peine est il rentré que Hyoga arrive sur ses talons. Je ne dis rien, comme si de rien était je pars faire du café, le regard du cygne m'a bien fait comprendre que j'ai intérêt à me tenir tranquille. Finalement Ikki est reparti, je suis toujours prisonnier et le regard du blond me fait peur. Il m'a renvoyé dans la chambre, par réflexe j'obéis. Je me pelotonne sur ma couche, j'ai peur et j'ai froid. Il ouvre la porte je sais que se sera pire que d'habitude, il se jette sur moi. Je ne bouge pas, il détruit mes vêtements avec son cosmos. Je suis encore nu, nu sous lui, il affiche un sourire mauvais. Il me gifle, me bat, je ne bouge pas ne cherche pas à me protéger. J'espère que dans sa colère il me tura. J'ai mal partout, mais je n'ai pas besoin d'être actif, il se contente de me violer comme à chaque fois. Je bouge pas, ça lui suffit. Il me regarde méchamment, m'ordonne quelque chose, j'ai pas compris, que veut il. Je tremble en comprenant lorsque il appuis son membre contre mes lèvres, je veux pas, je peux pas. Il me frappe encore, j'ai mal, quand il s'arrête enfin et repousse son sexe contre mon visage j'ai la tête qui tourne, j'en peux plus des coups, j'ouvre la bouche mais je comprend vite qu'il faut plus. Je me force à le satisfaire, j'ai envie de pleurer. Il fini par me repousser, il referme sa main sur moi, m'amenant de force a une érection. J'ai honte. Quand il m'ordonne de me mettre à quatre pattes devant lui, j'accueille l'ordre presque avec joie. Je devrais me sentir humilier, pourtant dans cette position je le vois pas, et il me vois pas non plus. Il me prend violements, j'ai mal. Je déteste cette main qui me touche. Il a fini, je me laisse tomber sur le coté, je me sens vide. Qui viendrait, qui se soucierait de moi, ils sont tous habitué à mes longs séjours ici. Je repousse les larmes qui montent une fois de plus, et le sommeil me gagne.
Tiens le jour est revenu, je me traîne jusqu'à la douche, je me lave et me vêts. Je sens pas son cosmos, il est sortit. C'est quoi ce bruit ? Un grattement ? Certainement la glace qui se rompt. Ca recommence plus fort, je ne sens pas de présence, je me remets sur mon lit. La porte grince, comment il aurait caché son aura, pour me tromper. Je refuse de bouger, ramenant mes jambes contre moi, je pose mon menton sur mes genoux. Des pas léger, la porte de ma chambre s'ouvre, je détourne la tête. Je ne suis plus seul. Une main s'avance pour me toucher, involontairement je trésaille. Mon regard croise deux yeux bleus métalliques, Ikki. Je comprend pas, que fait il ici ? Il m'aide à me lever, j'ai la tête qui tourne, je crois que je m'évanouie. Hyoga, il arrive ! Ikki me pose, que se passe t'il. Des Cosmos, celui du cygne et du phénix, des éclats de voix, la porte qui se referme. Je sens un combat, j'ai froid, j'ai peur. Puis le vide.
Je me réveille, pour une fois je suis bien, le drap est doux sous ma joue. Je respire un parfum, que je ne connais pas. Surpris je m'assois, c'est petit mais confortable, une chambre avec une armoire, et deux portes. Ikki est dans l'encadrement, une bassine à la main. Je veux me lever mais tout tourne. Il me réinstalle contre les coussins, Il a des ciseaux entre les doigts, je me recule un peu. Avec une douceur incroyable il découpe mon pull, c'est alors que je vois que je saigne, depuis quand ? Hier ? Oui Hyoga… je frisonne. Il me soigne patiemment, et je le regarde à la dérobée. Je ne l'ai jamais vraiment connu, c'est un loup solitaire, et pour la première fois j'envie Shun. Je me suis endormi ? Je me croyais pas si faible. Je tourne la tête, l'oreiller sent bon, Ikki est sur une chaise prés de moi. Et je me laisse repartir dans les bras de Morphée. La cabane, le froid, hyoga, j'ai peur. J'ouvre les yeux, je tremble, une main s'approche de ma joue, un instant j'arrête de respirer, le coup ne vient pas, c'est chaud, c'est doux. Je sens deux bras qui m'enserrent, ils sont forts mais doux. Je suis bien là, il me soulève un peu et je me trouve blotti contre son torse. Il caresse tendrement mes cheveux. C'est bon.
Je me demande combien de fois il a pris Shun dans ses bras comme ça. C'est une première, je me sens chaud et étrangement vivant je me dis que je pourrais l'aimer. Je ne sais pas.
Quelques jours ont passé et je suis toujours chez Ikki, il est gentil, si gentil quand on le connaît mieux. Il m'adresse un de ses sourires tendres, ceux qui sont pour son frère. Je sens mon cœur s'emballer. Est-ce ça aimer ? Je crois que je l'aime, lui qui m'a accepté et sauvé, lui qui ne m'a posé aucune question. Je n'ai jamais aimé les contacts physiques, mais avec lui j'en ai envie. Envie de me blottir contre lui, de sentir son cosmos si chaud contre moi. C'est ici que j'ai envie de rester pour toujours en sécurité, avec mon chevalier divin. L'oiseau de feux est il pour moi l'oiseau d'amour ?
