Titre : Ta plus belle œuvre

Auteur : Warushinda

Personnage : Dir en grey

Pairing : machinXtruc, bidulXchose, autreXretruc ? XD (comment ça c'est n'importe quoi ? èé)

Disclaimer : le truc inutile mais les Dir en grey pas à moi ! TT

Note : L'idée de la fic m'est venue lors d'un cours de français sur l'épistolaire, où est le rapport ? Ben c'est en étudiant une lettre de l'auteur russe A.M.Pechkov (Gorki) à l'auteur russe également Tchekhov, la lettre de Kaoru d'ailleurs est la copie de cette lettre (à part une petite modif au début et à la fin de moi, obligé sinon ça collé pas avec la situation XD non ce n'est pas du plagiat ! è.é de l'inspiration seulement !), donc merci madame français ! Et bonne lecture !

Chapitre 1

Il était plus de minuit passé et il était toujours enfermé dans l'une de ses nombreuses pièces qui constituaient son manoir. Mais cette pièce était spécial, personne à part lui n'y avait accès, même les domestiques y étaient interdit pour le ménage. C'était dans cette pièce qu'il laissait exprimer ce qu'il avait au fond de lui-même, son inspiration, sur cette toile blanche. Seul et jeune héritié d'une grande famille bourgeoise, Kaoru était un peintre du XVIIème siècle. Encore peu reconnu pour ses œuvres, il l'était cependant pour son titre de comte et ses richesses.

Seul, avec pour seule source de lumière quelques bougies, il fixait sa toile blanche, voilà des jours qu'elle restait blanche, des jours que son inspiration l'avait quitté, huit jours pour être exact. Il soupira et passa sa main dans ses cheveux anormalement mauve. C'était sûrement ce que l'on appel l'horreur de la page blanche chez les écrivains pensa t'il. Il se souvint alors que son grand amis lui avait laissé un recueil de poèmes écrit par un jeune artiste qui faisait de plus en plus parler de lui, mais dont les critiques était plutôt négative. Seulement son ami l'avait trouvé passionnant et étrange « exactement ce qu'il vous faut chère amis ! » lui avait-il dit. Kaoru prit alors le livre en question qui ne devait contenir que 7 ou 8 pages environ. Un peu maigre pour un recueil, enfin bon, au moins cela n'allait pas lui prendre énormément de temps. Il restait debout devant sa toile et ouvrait ce livre à la couverture noire. Il commença alors à lire :

C

C'est vrai, demande ce porc avec de la viande
Perds ton cœur parce que tu dépenses l'argent pour en finir
Cette fille rit de son visage désolé
C'est vrai, l'amour sous le costume
C'est vrai, la politesse sous le costume

Même si tu ne connais pas la réponse
à la simple question de C
Les yeux permettant de voir la réalité sont de loin plus importants
Je ris au ciel désolé
C'est vrai, l'amour sous le jour ensoleillé


C'est vrai, sous le jour ensoleillé...

Vous les gens me regardant, vous dites ce que vous voulez
Vous ne venez jamais et n'atteignez pas ma main
Vous m'achetez de l'amour pour mon anniversaire
Aujourd'hui c'est nuageux et partiellement pluvieux

En fait je veux aimer le monde avant de m'aimer
En fait je le fais, mais

Liberté morte
Si tu as oublié comment crier
Alors cris ici et vis ici
Je crierais autant que je le veux et si ma voix meurt,
Alors laisse ma voix mourir
Si tu as oublié comment crier
Alors cris ici et vis ici
Je crierais peut m'importe combien de fois je meurt
Ma voix mourra
Mais je crierais par mon cœur
Nous pouvons plonger

Le jeune comte resta bouche bée, jamais il n'avait lu quelque chose comme cela, jamais il n'avait vu de si magnifiques parole. Son inspiration s'éveilla alors, il avait trouvé, en ces textes, ce qui lui manqué. Cet univers pure et triste qui définissait la beauté.

En une nuit, Kaoru peignit son plus beau tableau, il avait trouvé sa source d'inspiration. Pour la première fois il fut satisfait de son œuvre, chose extrêmement rare chez les artistes.

oo00O00oo

Kaoru n'avait pas dormi, il n'en avait pas éprouvé le besoin. Après avoir achevé son tableau, il avait entreprit de lire la suite de ce livre qu'il avait littéralement dévoré. Il comprenait, ces mots que les personnes trouvé complexes, ces sens cachés que beaucoup de voyaient pas, ces allusions, lui, les avait vu et compris. Toujours le livre à la main, il sortit enfin de sa pièce privée qu'il aimait appeler bureau. Si le sommeil ne l'avait pas atteint, la faim avait eu raison de lui. Alors qu'il mangeait tranquillement tout en relisant des passages de ce merveilleux recueil, un jeune homme aux cheveux orangés s'inclina devant lui :

« Bonjour professeur. Ah, je vous dérange en plein repas, veuillez m'excusez, je repasserais plus tard…

-Non, non reste Shinya, prend place je te pris. Je finis vite et on commence les cours. Mon chère Shinya j'ai quelque chose à te montrer.

-Auriez-vous retrouvé votre inspiration ?

-Tu es très perspicace.

-C'est votre bonne humeur qui m'a mis sur la voie.

-Dois-je comprendre que j'ai un sal caractère d'habitude ? Répliqua Kaoru en prenant un faux air outré.

-Ah mais non professeur ! Ce n'est pas ce que je voulais dire, excusez-moi ! S'affola Shinya.

-Ahahaha, ne t'inquiète donc pas chère apprentie, je plaisantais. Bien il est temps d'y aller. Au fait excuse-moi mon impolitesse, veux-tu quelque chose avant ?

-Non, je vous remercie.

-Bien allons-y. »

Kaoru et son apprentie se levèrent pour rejoindre la salle d'art du manoir. Shinya était l'apprenti de Kaoru depuis des années, il était plus jeune de 6 ans que son professeur et avait beaucoup de talents, ce qui avait fortement plus au comte. Durant le chemin, le jeune remarqua le livre que portait son aîné :

« Professeur, vous êtes en train de lire le livre que messire Die vous a prêté ?

-Pour dire la vérité, je l'ai lu six fois, il est court et ça en est hélas dommage, je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi…profond.

-Vous êtes bien le seul à dire cela.

-Tu l'as lu ?

-Non, mais j'ai entendu les gens du peuple capable de lire et la noblesse en parler.

-Et donc ?

-Ils trouvent cela parfois outrageant, parfois incompréhensible, certains auteurs célèbres protestent violemment sa publication. Le clergé n'a d'ailleurs pas approuvés ces textes comme étant des œuvres. Mais l'on trouve certains qui apprécient, et apparemment vous en fait partis professeur.

-Existe-t-il d'autre écrit de cet auteur ?

-D'après ce que j'ai pu entendre, celui que vous tenez dans votre main est la deuxième œuvre, il en existe un autre, celui qui l'a fait connaître, puis un troisième doit sortir ce mois-ci.

-Je te remercie, je vais faire en sorte de me les procurer.

-Eh bien, vous êtes passionné ! »

Ils finirent par arriver à l'atelier du manoir. Pendant que Shinya installait son chevalet et préparé sa toile, Kaoru était partie récupéré sa nouvelle œuvre dans son bureau. Quand l'apprenti vis cette dernière, il resta émerveillé, son aînée n'avait jamais peint de cette manière et c'était époustouflant, il se rendit alors compte du chemin qu'il avait à faire avant d'arriver au niveau de son maître d'art mais cela ne le motivé que plus.

Après plusieurs heures de travail, la double porte de l'atelier s'ouvrit violemment et un homme aux allures élégantes et aux cheveux rouges entra avec un grand sourire et écarta les bras avant de s'écrier :

« Kaoru mon ami ! Je parie que je t'ai manqué !

-Bonjour Die, répondit le compte tout en continuant de regarder le travail de son apprentie, je te rappel que l'on s'est vu hier.

-Oh mais mon petit Shin-chan est là, ça va bien ?

-Oui, merci messire Die.

-Shinya la leçon est terminé aujourd'hui, je pense que tu peux rentrer, on se revoit demain.

-Oui professeur, je vous souhaite une bonne journée ainsi qu'à messire Die. »

Le plus jeune s'inclina et partit sous le regard bienveillant de son maître avant que le sifflement de la part de son ami le fit se retourner. Le roux était en effet en train d'admirer le tableau que Kaoru avait fait la veille.

«Eh bien l'ami, tu as mis le paquet.

-C'est grâce à toi.

-C'est vrai ?

-Non, en fait c'est grâce au livre que tu m'as prêté.

-Ah…, répondit le roux en prenant un faux air déçu, alors qu'en as-tu pensé ?

-Comme je l'ai dit à Shinya plus tôt, je n'ai jamais rien lu de si beau et triste. Mon inspiration à explosée à la lecture du premier texte.

-Eh bien j'en suis ravie, et je te l'offre.

-Cela me fait beaucoup plaisir, mais toi ?

-Je savais que cela allais te plaire alors je l'ai acheté exprès pour te le donner, je suis d'une gentillesse rare je sais.

-Et d'une égocentricité incroyable, mais je te remercie. Dis-moi il semblerait qu'il y est un autre livre de cet auteur disponible, saurais-tu où je pourrais l'acquérir.

-Il est malheureusement très difficile de l'avoir, tu peux me croire, il a tellement fait outrage que les gens d'église ont brûlé la majorité des exemplaires disponibles.

-Je vois…

-Mais ne t'inquiètes pas, il se trouve que je connais plus que bien l'éditeur de cet auteur. Je n'aurais aucun mal à me le procurer. J'aurais même le troisième avec un peu de chance.

-Vraiment ?!

-Oui je sais, la générosité est inné chez moi ahahahahahah.

-Je dois avouer que sur ce coup, je ne peux te contredire.

-Heureux de te l'entendre dire. Bien j'y vais de ce pas.

-Ne restes-tu pas afin de partager ma table ?

-Si tu proposes, dis-moi tu peux faire quelque chose pour moi ?

-Je t'en prie.

-Je voudrais un tableau, immaculé de rouge.

-C'est-à-dire ?

-J'en sais rien moi, c'est toi l'artiste. Mais je veux que tu donnes à la couleur rouge une importance, quelque chose de captivant.

-Tu as une date précise ?

-Non, je te fais confiance, précipiter les artistes pousse à les faire bâcler leurs travaux.

-Certes, mais je ne suis guère un peintre reconnu e donc pas un artiste.

-Bah c'est connu que les peintres ne sont reconnues qu'après leurs morts, mais pour moi tu es un artistes Kaoru.

-Cela me touche.

-Et toi ? Tu me voix comment ? demanda le roux tout excité.

-Une contradiction.

-Traduction je te prie.

-Tu es un débile doublé d'un crétin avec un humour piètre mais pourvu d'une intelligence sans égal que tu cache ainsi qu'une infinie gentillesse.

-Ahahahahaha, bon ça va j'accepte. »

Les deux amis rirent puis partirent s'installer afin de prendre leur déjeuner.

oo00O00oo

Die marchait sur la grande place de la ville, l'endroit idéal pour entendre les dernières nouvelles, l'endroit où noblesse et paysans se mélangeaient, un endroit accessible à tous et le plus fréquenté de la ville. Beaucoup de tête se retournèrent au passage du roux justement à cause de sa couleur flamboyante de cheveux et cela le faisait bien rire.



Tout en prenant soin d'écouter les conversations qui animé les foules, il se rendit à la maison d'édition qui publié ce fameux recueil. Arrivé devant le bâtiment, il y entra et se dirigea sans la moindre hésitation vers le bureau du chef des lieux, tout en saluant les employés aux passages. Ils s'arrêta alors devant la porte, contrairement qu'avec Kaoru, cette fois il frappa et entra doucement.

« Die très chère ! Entre donc ! »

Un homme à peine plus grand que lui, aux cheveux bleu nuits et aux traits efféminés s'approcha de lui les bras ouverts. Arrivé au niveau du roux, il lui attrapa le visage avec deux doigts et lui déposa un chaste baiser su la joue. Die attrapa la taille du jeune homme et colla ce dernier contre lui et tout en lui lançant un regard plein de sous entendu répondit :

-Tu es bien en forme aujourd'hui Toshiya.

-Et on dirait que je ne suis pas le seul, Toshiya se détacha du roux et lui tourna le dos pour rejoindre son bureau où il s'y installa. Alors que me vaut cette visite, est-ce pas simple courtoisie ?

-L'intention y est, mais j'ai une requête de la part d'un ami.

-Quel genre d'ami ?

-Serais-tu jaloux ? Die s'approcha du bureau et s'y assit, puis se mit à rire devant le regard sérieux de Toshiya. Ne t'inquiète pas, il s'agit de Kaoru mon seul et véritable ami.

-Et moi ? S'indigna Toshiya.

-Mais voyons très cher, vous, je vous considère plus comme un amant que comme un ami.

Die prit la main de l'éditeur est y déposa un baiser, ce dernier soupira d'exaspération et ajouta :

-Ben voyons, alors cette requête ?

-C'est à propos du petit prodige que tu édites depuis peu.

-Oui et d'ailleurs je ne le regrette pas, enfin une personne qui ne se soumet pas aux lois d'écriture, il ne se souci guerre de l'opinion publique et du clergé.

-C'est en effet des plus intéressant.

-Alors que veut ce chère comte à mon petit écrivain ?

-Figure-toi qu'il est fou de ses œuvres. Il ne possède que le recueil que tu m'as vendu. Il voudrait le premier et le prochain dont les rumeurs annoncent la sortie.

-Je vois, il a de la chance, nous avons commencé les reproductions du nouveau.

-Déjà ?

-Oui, je fais passer ses œuvres avant toutes les autres. Je commençais à me lasser des autres torchons que l'on me présente. Au moins là, on ressent le plus profond de l'être humain.

-J'ai pu ressentir cela aussi. Mais notre Kaoru, lui, je sens que cela va devenir une obsession et je crois qu'il comprend mieux ces textes que toi et moi.

-Vraiment ? Intéressant. »

Toshiya lança un regard complice à Die qui y répondit. Cette situation les amusés beaucoup. L'éditeur se leva de son bureau et ouvrit un vieux meuble en bois. Il y sortit deux livres aux couvertures sombres. Il les tendit alors vers le roux.

« Le bleu est le premier recueil et le violet le dernier, avec ceci, ton Kaoru complète sa collection.

-Tu es un ange Toshiya.

-Eh bien maintenant c'est à toi de te montrer généreux envers ma personne.

-J'y comptait bien très cher. »

Toshiya se dirigea alors vers la porte et la ferma à clé, lorsqu'il voulu se retourner, Die s'était déjà collé à lui, il le retourna et la plaqua contre la porte pour capturer avidement ses lèvres. Toshiya lui céder l'entré et Die pu approfondir le baiser tout en caressant la cuisse de son amant, ce dernier gémit et passa son bras droit autour du coup du roux alors que sa main gauche déboutonnés la veste, une fois ouverte il aventura alors sa main sous la chemise de son amant. Les gémissements des deux amis en disaient long sur ce qui allait suivre en cette fin d'après-midi.

oo00O00oo

Kaoru s'était installé dans son bureau, où plus exactement sur le divan qui s'y trouvait. Il relisait ce recueil pour la énième fois. Puis une pensé lui vint, il n'avait pas songé à regarder le nom de l'auteur. Il retourna alors le livre dans tous les sens à la recherche de cette information. Il finit par trouver imprimer en dernière page :

N° 312

Toshimasa Edition

Eve compagnie

Auteur : Kyô

« Kyô… »

A suivre...