Je pense que pendant cet épisode (maudit, il faut le dire…), on ne sait quasiment rien de la réaction d'Elyan. C'est sa sœur qui est exilée, et il ne dit rien ? Je sais qu'Arthur est le Roi, mais tout de même ! Donc j'ai voulu réparer cet « oubli »… En espérant que ça vous plaira ! :)
Disclaimer : Je ne possède rien.
Guenièvre. C'était ma petite sœur, et pourtant, elle avait toujours été là pour moi. A chaque fois que j'avais des problèmes, enfant déjà, à chaque fois que j'avais besoin de son soutien, à chaque fois que notre père se mettait en colère contre moi. Elle était là. Elle me soutenait. Elle m'aidait. Elle me consolait. Elle était là.
Grâce à elle, j'étais devenu chevalier. Chevalier de Camelot, qui plus est ! J'avais trouvé une situation stable, de vrais amis fréquentables, et un but dans ma vie. C'est grâce à elle, que j'ai réussi ma vie, en fin de compte.
Et quand elle en avait eu le plus besoin, je n'ai rien fait. Rien. Rien du tout. Absolument rien. Elle avait trompé Arthur, avec Lancelot. Elle avait trahi le Roi, avec un de ses chevaliers. Certes. Mais elle était toujours ma sœur, et son erreur, sa faute, n'effaçait pas tout le bien qu'elle avait fait jusque-là. Pour moi. Pour Camelot. Pour son Roi. Pour Arthur. Surtout pour Arthur.
Elle avait eu besoin de moi, et je n'étais pas là. JE n'ai rien fait. S'il lui arrivait quelque chose, jamais je ne me le pardonnerai. Arthur l'avait épargné. Il ne l'avait pas condamné à mort, contrairement à l'avis d'Agravain, le traître !* Mais Arthur l'avait quand même exilé. Après tout ce que Guenièvre avait fait pour lui. Après toutes ces années passées à l'attendre. Après tout l'amour qu'elle lui avait donné.
Après cette décision, Merlin était venu me remonter le moral. Il avait été la voir avant son départ, alors que j'avais été consigné par le Roi, sous l'influence d'Agravain, évidemment, dans mes appartements, et interdit de dire au revoir à ma propre sœur. Je n'ai rien dit à Merlin, bien sûr. Je ne le connaissais que trop bien pour savoir sa réaction. Mais je la vengerai. Je vengerai ma petite sœur.
Arthur. Agravain. Dès que l'occasion se présentera, je la vengerai. Je les tuerai. Arthur, cela ira vite, il ne souffrira pas trop. Il l'avait épargné, après tout. Lancelot, lui, n'a pas attendu que j'obtienne vengeance, le lâche. Mais peu importe. Il reste Agravain. Lui, il souffrira. Lui, son agonie sera lente, douloureuse. Il sentira chacun de mes coups de dague, dans son corps. Il sera toujours en vie, quand je l'étriperai. Il sera longtemps en vie, pendant que je vengerai ma sœur.
Il avait voulu la tuer. Je la vengerai.
Je te vengerai, Guenièvre. Je te vengerai.
FIN
*Ici, Elyan utilise le mot « traître », non pas parce qu'il sait qu'Agravain complote avec Morgane (il l'ignore encore), mais parce qu'il lui en veut (à mort, c'est le cas de le dire… :D)
Alors ? J'espère que ça correspondait assez à l'idée que vous vous faisiez d'Elyan… Je voulais faire plus violent à la fin, mais j'avais peur que ce ne soit pas cohérent… Soyez indulgent (avec la pauvre fangirl torturée qui m'habite), et surtout n'hésitez pas à reviewez ! Ça fait toujours plaisir ! :)
