Voici le premier chapitre d'une fic qui m'a été inspirée par une amie. Elle a eu la bonne idée de me demander si des crossovers existaient entre Stargate SG1 et X-files. Et puis comme à ma connaissance, il n'y en a pas lui, je lui ai donc répondu que non. Elle m'a alors soufflé l'idée d'une rencontre entre les deux univers qui peuvent se compléter. Donc la voici la voilà! Je ne sais pas vraiment où elle va conduire donc je ne prévois pas de plan sur la comète. D'autant plus que d'intégrer l'univers de Mulder et Scully cela impliquent quelques recherches... Je laisse un petit résumé des deux séries, comme ça si certains ne connaissent pas, ils auront en main les éléments principaux pour comprendre! Bon, je me tais, et bonne lecture !

X-files : Les agents spéciaux du FBI Fox Mulder (David Duchovny) et Dana Scully (Gillian Anderson) sont les enquêteurs de dossiers classés X (Les « X-Files »), des affaires non résolues impliquant des phénomènes paranormaux. Mulder croit en l'existence des extraterrestres et au paranormal, tandis que Scully - docteur en médecine - est plus sceptique, elle est assignée à faire des analyses scientifiques sur les découvertes de Mulder pour l'amener à revenir vers des conclusions habituelles du FBI. Au cours de ces enquêtes, ils seront confrontés à des monstres, des événements surnaturels, des conspirations et à des phénomènes ayant un lien avec les extraterrestres, présentés comme étant à l'origine de l'enlèvement de la sœur de Mulder, Samantha. Au début de la série, les deux agents deviennent des pions dans un conflit plus vaste, et sont amenés à ne faire confiance qu'à eux-mêmes. Cette série oppose en permanence le normal et le paranormal, le possible et l'impossible, le réel et le surnaturel, grâce au scepticisme de Scully et à l'irrationalisme de Mulder. (Source wikipédia)

Stargate SG1 : Suite à la découverte de la « Porte des Etoiles » une technologie extraterrestre servant à voyager de planète en planète, le Colonel O'Neill et son équipe partent à la découverte des mondes et des civilisations inconnues. Ils doivent aussi empêcher d'autres races de conquérir la Terre. (Source allo-ciné)

Chapitre 1:

Dans une petite clairière à la sortie de la ville d'Hooper, Colorado.

Il fallait toujours que cela tombe sur eux. Un vaisseau goa'uld, ou ici des vaisseaux goa'uld s'écrasaient sur leur planète, et c'était eux qu'on envoyait pour récupérer les restes. Enfin dans ce cas-là, ils étaient déjà sur place… Mais, sérieusement, ils étaient quand même la meilleure unité SG non ? Peut-être pas sur ce coup-là, mais il faut dire que la mission était suicidaire, comme les trois quarts qu'on leur confiait. Mais quand même, pourquoi eux ? N'y avait-il pas d'urgence intergalactique à régler ? Non, juste planétaire cette fois-ci. Jack O'Neill, avec deux L s'il vous plait, ruminait sa colère dans son coin tandis, que le reste de son équipe s'acharnait à faire régner l'ordre comme ils pouvaient sur le site du crash. Bien évidemment, Teal'c se chargeait de la sécurité, bien que Jack aurait normalement dû l'aider. Daniel traduisait ce qu'il pouvait des données que Sam s'efforçait de récupérer de l'épave qu'était devenu l'ordinateur de bord. Cela relevait d'ailleurs du miracle qu'il reste quelque chose à exploiter. Il nous restait donc Jack, égal à lui-même, qui au lieu d'aider ses amis, tapait dans les cailloux et accessoirement débris qui lui passaient sous la main, ou sous le pied comme vous voulez. Le périmètre avait été sécurisé en moins de temps qu'il n'en fallait pour en donnait l'ordre, pourtant, il était paumé au fin fond du Colorado. Enfin, pas vraiment, mais bon quand même. Ils n'étaient donc pas encore rentrés à la base depuis l'incident, mais ils savaient déjà tous ce qui allait les y attendre sitôt les murs du SGC franchi. A savoir, Hammond et les autres hauts gradés fonctionnaires demandant des explications sur leur petite, mais alors toute petite bavure du mois. D'ailleurs, d'après ou plutôt pour Jack, les explications étaient très simples. Les voilà :

SG1 avait encore été envoyé pour sauver le monde. Ils avaient donc évité une fois de plus (ils ne tenaient plus les comptes) que la Terre ne soit détruite par toute une armada de vaisseaux mères. Bon là, il exagérait un peu, il n'y avait qu'un seul vaisseau cette fois, mais il était plutôt pas mal niveau taille et armement. Malheureusement, ils n'avaient pas pu évacué par la porte contenue à bord avant que tout n'explose par conséquent, ils avaient dû emprunter un alkesh (vaisseaux de transports en tous genre qu'utilisent ces foutus têtes de serpents)pour rejoindre leur chère planète bleue. Mais comme la chance de SG1 a ses limites, ils avaient été pris en chasse par deux planeurs de la mort contenant le prima du faux Dieu et deux jaffas qui avaient réussi à s'échapper. Donc, ils avaient dû zigzaguer entre les tirs ennemis, tout en calculant leur point d'impact (ça c'était le job de Carter). Ils s'étaient tous plus ou moins écrasés dans une petite clairière à côté d'Hooper dans le Colorado soit à environ 300 kilomètres de Cheyenne Mountain. Mais comme l'avait fait remarquer Carter, viser 300 bornes à côté de sa destination initiale quand on se déplace à la vitesse de la lumière et que l'on est poursuivi par deux planeurs de la mort, c'est et il citait son second « une petite marge d'erreur qui pouvait arriver mon colonel ! ». Il voulait bien lui accordait, car avoir le prétentieux (faux) Dieu Bebon à leurs trousses pouvait engendrer un peu de stress pour travailler.

De plus, d'après le petit cours de mythologie dispensé par Danny Boy en arrivant sur la pyramide volante du serpent en question, Bebon aussi connu sous le nom de Baba ou Babi (non Jack n'avait pas rigolé, juré) était dans l'Egypte ancienne le Dieu de la fertilité, mais il n'était pas très recommandable parce qu'il mentait et trichait et avait une activité sexuelle des plus décuplé. Il ne pouvait en dire plus (cela en faisait déjà beaucoup pour son cerveau), car il avait décroché à ce moment-là, trop occupé à retenir tant bien que mal la crise de rire qui le prenait. Tout comme Carter soit dit en passant. Teal'c avait même souri, c'était pour dire. Enfin, le début de la mission avait bien commencé, jusqu'à ce que Space Monkey ne se prenne les pieds dans le sarcophage. Puis, par conséquent, comme un archéologue qui s'étale de tout son long au sol ça fait du bruit, ça avait dérapé.

Les jaffas étaient alors arrivés par dizaines, et les avaient capturés. Parce que oui ils étaient peut-être SG1, mais ils tenaient encore assez à la vie pour ne pas tenter le diable. Ils s'étaient donc faits désarmés et jetés en cellule comme de simples prisonniers (SG1, on vous rappelle, ce n'était pas n'importe qui non mais !). Finalement après une bonne demi-heure d'attente, ils avaient été traînés devant Monsieur je-vais-conquérir-la-Tau'ri. Comme d'habitude, ils avaient eu le droit au si fameux discours très humble du si fameux Dieu tout-puissant. Reprenant son souffle avant de continuer l'énumération de ses territoires, il avait réellement posé les yeux sur Carter, et s'était par la même occasion rendu compte que celle-ci était une femme. Bien joué mon gars tu as le sens de l'observation toi ! D'ailleurs, cette remarque sur « la beauté de cette femme qui ne devrait pas faire la guerre mais élever des enfants » avait valu à Bebon-Babi-Baba le droit d'écouter la remarque la plus féministe que Carter est pu un jour trouver à savoir : « Ce n'est pas parce que mes organes reproducteurs se situent à l'intérieur de mon corps que je ne peux pas vous mettre mon pied au cul! » Oui oui, elle ressortait toujours celle-là, mais qui lui en voudrait pour cela ? Sauf que bien sûr la réplique bien sentie de Sam n'avait pas du tout, mais alors pas du tout, plu à leur nouveau copain. Ils s'étaient donc de nouveau retrouvés enfermer dans leur petite cellule tout confort (si si je vous jure il y avaient même des coussins au sol !), jusqu'au moment où la première charge de C4 placée à bord n'explose. Ils avaient bien entendu minés toute la pyramide, à quoi bon changer les vieilles habitudes quand elles sont si utiles. Le réseau d'alimentation et l'hyperespace s'étaient alors retrouvés hors service. Ils s'étaient donc enfuis, grâce à une chance de cocu comme l'avait fait remarquer Jack, et à monter à bord d'un alkesh avant que le vaisseau n'explose entièrement.

Malheureusement, tête de serpent et trois de ses acolytes avaient, eux aussi, réussi à échapper au feu d'artifice. Une course-poursuite s'était donc engagée entre SG1 et les reptiles. Les vaisseaux arrivaient à toute vitesse vers la Terre, Carter avait dû calculer approximativement un point de chute le plus proche de Cheyenne à fin qu'ils puissent être récupérés rapidement à leur arrivée. Elle avait fait ce qu'elle pouvait pour leur indiquer la bonne trajectoire à suivre, alors qu'ils zigzaguaient entre les tirs ennemis. Il s'était tous écrasé à Hooper, et le SGC qui avait suivi leur atterrissage spectaculaire avait très rapidement fait sécuriser la zone de l'accident. L'armée s'était présentée quelques minutes après qu'ils se soient tous extraits des décombres encore fumants, et avait emmené les prisonniers encore en vie grâce à leurs symbiotes. Le colonel en charge de la récupération des jaffas et du goa'uld leur avait gentiment laissé le droit de se charger des opérations de camouflages et de désinformations qu'avait entraînés l'incident. Comme il leur avait dit « chacun sa merde et Dieu pour tous ! ». Il avait ensuite tourné les talons. « Je te les foutrai au cul moi tes Dieux… » Avait répliqué le passablement énervé colonel O'Neill. Et ils avaient donc entrepris de faire ce qu'on leur demandait sans trop rechigner, conscient qu'ils avaient vraiment eu de la chance sur ce coup-là.

Mais maintenant il commençait à suffire, cela faisait cinq jours qu'ils bossaient tous sans s'arrêter, ramasser des morceaux de vaisseaux, ça allait bien cinq minutes, et puis Jack avait à peine eu le temps de passer à son motel pour se laver et se reposer un peu alors, cela faisait maintenant cinq jours qu'il n'avait pu regarder, ou même enregistrer Les Simpson ! Et à l'instant, on venait de lui apprendre la venue du FBI, Carter venait de lui apprendre pour être exact. Heureusement que c'était elle qui était venu, car sinon il aurait arraché la tête du gars qui lui aurait dit (sauf celle de T, trop grand pour lui).


2 jours plutôt, dans les sous-sols du John Edgard Hoover building, Washington DC.

On lui avait fait parvenir le dossier durant la nuit. Un OVNI, ou plutôt trois pour être exact, s'étaient écrasés deux jours auparavant dans une petite clairière à la sortie de la ville de Hooper dans le Colorado. Après lecture, il s'était retrouvé aussi excité qu'un enfant au matin de Noël. Il y avait des preuves, et des images de la NASA étaient même fournies pour étayer le dossier. Mulder avait déjà réquisitionné une voiture et appelé Scully afin qu'elle soit prête quand il passerait la prendre. Son informateur était une source sûre, et le fait que se soit l'US Air Force qui couvre le malheureux « incident » l'avait appâté. Dans les journaux, le crash avait été couvert par un prétendu « accident d'avion militaire impliquant plusieurs appareils ». Foutaises oui ! Il récupérait donc quelques dossiers déjà classés X qui pourraient avoir un rapport avec celle-ci. Il saisit la clef de la voiture, et partit pour récupérer sa coéquipière avant de prendre la route en direction d'Hooper.
Là-bas, ils rencontreraient le colonel Jack O'Neill et son équipe qui était la première présente sur les lieux et qui leur servirait de liaison entre l'armée et eux. L'équipe bossait à la base de Cheyenne Mountain, base spécialisé dans la télémétrie-radar de l'espace profond, à Colorado Springs, soit à plus de trois cents kilomètres de là, et avait pourtant été vue quelques minutes seulement après l'accident dans la clairière. Déjà un fait étrange se dit-il. Il avait demandé à Scull de faire quelques petites recherches sur eux afin de mieux pouvoir communiquer, même s'il s'attendait à être très mal reçu. Les militaires avaient les fédéraux en horreur, et la réciproque était tout aussi vraie. Il se trouvait maintenant à attendre sa partenaire au pied de son immeuble, regardant plus de fois que nécessaire sa montre. Elle ne tarda pas à se montrer, et Mulder put constater qu'elle était d'une humeur massacrante aujourd'hui. Pas étonnant car il était à peine 5 heures 45, et qu'elle ne devait pas avoir pris son premier café du matin. Elle monta en voiture, claqua sa portière, boucla sa ceinture et ils prirent la route en silence. A cette heure-ci, la circulation dans la ville était fluide. Elle demanda à jeter un œil au dossier bien plus rapidement qu'il ne l'aurait cru. Il scrutait ses moindres réactions et il ne fut pas dessus. Elle manqua de tout d'abord de s'étrangler, puis de l'étrangler et enfin, soupira bruyamment en refermant l'enveloppe. Elle tourna la tête dans sa direction.

-Tu m'as fait me lever à 5 heures un samedi matin pour me faire parcourir environ 2 800 kilomètres, ce qui représente plus de la moitié du pays environ, et en voiture, ce qui je te signale va bien nous prendre deux jours, pour un prétendu crash d'OVNI ?

Il sourit, Scully la rationaliste à l'esprit cartésien était de retour ! Elle verrait bien par elle-même la véracité de ses affirmations. Elle bailla et s'enfonça dans son siège, n'attendant aucune réponse de sa part au vu du sourire en coin qu'il avait.

-Je prendrai le relais dans deux ou trois heures environ, parce que là, j'ai besoin de finir ma nuit trop rapidement écourtée.

Il hocha la tête en signe de compréhension. Depuis qu'elle travaillait avec lui aux affaires non classées, sa partenaire n'avait même plus ses week-ends de libre pour se reposer. Il se dit qu'ils devraient lever un peu le pied de temps à autre. Pour qu'ils aient, pour que Scully ait une vie en dehors de lui et des enquêtes. Mulder détourna un instant son regard de la route pour le posait sur sa coéquipière et amie. Elle avait déjà sombré dans les bras de Morphée. Une mèche rebelle, la même que d'habitude, lui barrait le front. Il la remit en place délicatement pour ne pas la réveiller. Elle ne sourcilla pas, et il sourit un peu plus, heureux de pouvoir profiter de ces quelques moments auprès de Dana. Il tenait à elle bien plus qu'il n'était censé le faire, et ce depuis un petit bout de temps déjà. Mais par fierté ou par respect, il ne voudrait pour rien au monde qu'elle soit mise au courant de ce fait. Même s'il elle devait s'en douter, on parlait tout de même de Dana Scully qui soi dit en passant avait réécrit Einstein. Il était réaliste, quelles étaient les probabilités qu'elle s'intéresse à lui ? Elle était magnifique et brillante. Lui, il était le martien complètement obsédé par sa quête de la vérité. Alors oui, les probabilités étaient vraiment très minimes, mais il gardait quand même un tout petit espoir.

Le jour se levait progressivement, faisant briller de mille feux la crinière rousse de la jeune femme. Il essaya de se concentrer à nouveau sur la route. Dans moins de deux jours, il aurait la preuve de l'existence des petits hommes gris. Il claquerait alors le bec à tous ces ignares du FBI. Et Dana, sa Dana serait obligée d'accepter ce fait une bonne fois pour toutes leur existence, même s'il adorait voir son petit air troublé à chaque fois qu'il lui en parlait. Elle renifla et tourna son joli petit minois ver lui. Dieu qu'elle était belle à cet instant, le visage baignait par les premières lueurs du jour. Il la réveillerait d'ici quelques heures, ou pas. Elle devait se reposer, la semaine avait été chargée, pourtant, elle avait quand même répondu à l'appel alors qu'elle aurait pu rester au chaud sous ses couvertures. Mulder alluma la radio. Les premières notes de « Roxane » du groupe Police emplirent l'habitacle de la voiture. Scully dormait profondément, la musique ne semblant pas la déranger. Il chantonna. Il était bien là, dans un parfait petit cocon de bonheur, avec la femme qu'il aimait, parant à la recherche des extraterrestres.