Bonjour et bienvenue pour cette première histoire préparer par mes soins, je suis encore nouvelle sur ce site et apprend de jours en jours au côté d'une personne formidable qui m'a aider lorsque j'avais le plus besoin d'aide. Sans plus attendre je vous laisse découvrir cette histoire en espérant qu'elle vous plaise ! :)


Chapitre 1

La ville natale


Bonjour, mon nom est Chrismène j'ai cinq ans et j'habite une petite île pauvre sur le vaste océan qui est le monde. Je suis peut être petite mais ne vous fiez pas à mon âge. Je suis très débrouillarde. Mes cheveux sont noirs fins et longs, et j'ai de grands yeux bleu. Ma famille et moi n'avions pas beaucoup d'argent, ma mère est livreuse et boulangère. Et mon père était amiral dans la Marine. Était oui, il est mort il y a longtemps maintenant. Mais ma mère et moi profitons comme même de la vie. Je n'est jamais perdue ma naïveté d'enfant. Une journée tout à fait normal s'annonçait à l'horizon. Je vous laisse découvrir ma vie !

Une petite pluie venait de se déclarer sur l'île, malgré mon lit, je sentais l'humidité me donner des longs frissons désagréables. Agacée je me leva maladroitement. Un trou au plafond et au mur laissé passé le froid de dehors. Je m'habilla vite fais et descendis dans le petit salon/cuisine/chambre de ma mère. Elle était déjà debout et préparer la fournée pour les habitants. Un peu ensommeillée je m'installa sur un tabouret à ses côtés. Ma mère travaillée d'arrache pieds. Je lui souris gentiment.

-As-tu besoin d'aide pour la cuisine maman ?

-Ça ira Chrismène, si tu pouvais livrer le lait ça m'aiderais grandement. Me sourit elle en retour.

-Bien sûr à tout de suite.

Le lait été prêt et attendait d'être livré. Nous ne sommes pas fermiers, ma mère aide juste un ami qui en dédommagement nous paie un petit salaire qui nous permet de vivre. Sur le perron je le vis justement.

-Bonjour, pépé !

Il me salua d'un rapide levé de sourcil, il devait être en colère. Je porta les lourds paquets à chaque porte et reçus des pièces en échanges. Notre île n'était ni riche ni désertique simplement pauvre... Le travail finie et les sous en poches, je rentra à la maison en sifflotant. Ma mère était sur le plan de travail en pleur désormais vide de tout, le fermier été partis. Mais sous ses bras mouillait je crus apercevoir un papier confidentielle.

-Mais maman ? Pourquoi est ce que tu pleurs.

Consciente d'avoir montrer son désarroi à sa fille, la mère se ressaisit vite malgré les quelques gouttes de larmes qui restaient au coin de sa joue elle parla désormais d'une voix douce et calme, souris même d'un air apaisant tant et si bien que je pris son comportement pour un stress.

-Ma chérie je suis si fière de toi...

-Maman pourquoi tu dis ça ?

-Ce n'est rien... Dis-t-elle. As-tu l'argent du lait ?

-Bien sûr maman. Le voilà !

-Pourrais-tu me rendre un petit service ? Emmène cette lettre et l'argent, va au port et donne le lettre au contrôleur, il comprendra. Va mon enfant et ne te retourne pas.

Je pris la lettre et la retournai, les yeux ronds de curiosité .C'était inhabituelle d'habitude je devais aller jouer avec mes amis "pour profiter de ma jeunesse" que disait ma mère, mais du travail en plus n'a jamais fait de mal à personne. J'hocha de la tête solennellement . Tourna les talons comme un petit soldat, et me dirigeai vers le port en sautillant joyeusement.

-À tout à l'heure maman, plus vite cette tâche sera accomplie, plus vite je rentre...

Pourtant je ne le savais pas encore ... Mais c'était la dernière fois que je voyais ma mère, mon petit village mes amis et ma maison... Au port, tout était luxueux, seuls les nobles avaient de quoi s'acheter des billets de bateaux.

-Monsieur le contrôleur ?

-Bonjours Chrismène, comment ça va ? Et ta mère, elle va bien ?

-Oui Monsieur, nous allons bien toutes les deux.

-Bien bien, que puis-je faire pour toi ma petite ?

-Une lettre de Maman !

Je donnai mon enveloppe au contrôleur et attendis sagement, un grand sourire aux lèvres. Il prit la lettre et la lut :

« Cher Monsieur, dans l'enveloppe il y a un billet pour le nouveau monde pour mon enfant. C'est tout ce que j'ai pu lui offrir pour que son avenir ne soit pas gâcher par la misère. S'il vous plait, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour qu'elle puisse vivre heureuse.

La mère de cette enfant. »

-Ma pauvre enfant ...

-Que voulez-vous dire Monsieur le contrôleur ?

-Rien, rien. Tu veux voir l'intérieur du bateau, ça t'impressionne hein ?

-Oh oui monsieur !

-Aller monte.

Le contrôleur me parla avec une tristesse incompréhensible. Toute heureuse, je montai dans le grand bateau. Je remarquai tout de suite le luxe incroyable des sièges en soie, des petits encas. Je me retournai pour sourire au contrôleur. La porte est entrain de se fermer ? Soudain, un grincement sinistre retentit. Affolée, je me précipitai vers la porte. Il était bel et bien en train de la verrouiller. Le bateau démarrait.

-Monsieur ? Laissez-moi partir s'il vous plaît ! Ma mère m'attend... Faites demi-tour s'il vous plaît !

-Pardonne-moi... Assis-toi, je t'emmène quelque part.

-Pourquoi ? Où tu m'emmènes ?

Le contrôleur s'éloigna sans scrupule. Je restai sur place en silence, choquée. Pourquoi ?

Où est ce qu'il m'emmène ?