Don't worry:

Jacob x Edward

Disclamer: Les personnages appartiennent à Stephanie Meyer (qui fait n'importe quoi avec d'ailleurs)

Chapitre 1 - We are a stupid childs:

Pov Jacob:

Comme toujours, je m'étais réfugié dans mon antre. La lumière passait à peine à travers les volets rouges ternes et apparemment le chaton avait élu domicile sur mon torse. D'une main distraite je caressais son pelage ébène tandis que de l'autre je lisais un bouquin plus ou moins passionnant sur le meurtre d'un jeune homme par une femme jalouse. Le jeune homme en question était gay et elle l'avait noyé pour ça. Je trouvais ce bouquin de plus en plus pathétique au fur et à mesure que je dévorais les lignes. Au final, j'envoyais finalement le "roman" rejoindre mes caleçons et me couchais sur le côté, le chat toujours sur moi se mit à lécher ma joue. Il m'énervait un peu mais ma patience légendaire lui laissait la vie sauve. Bella me manquais un peu. Ça devait faire deux mois que je ne l'avait pas vue. Elle était partie avec son bellâtre faire un voyage en Italie à ce que m'avait dit Sam. C'est si beau la richesse... Un soupir m'échappa tandis que je passais une main hâlée dans mes cheveux bruns. C'est fou ce qu'ils avaient poussés en un an. Ils cachaient presque mon magnifique derrière. Mes yeux étaient devenus un peu plus grands et laissaient voir mes pupilles. J'étais un peu plus mate, un peu plus grands et un peu plus fins. Je n'étais plus Jacob Black le méprisable tas de muscles trop parfait que les filles rêvait de fourrer dans leurs lits.. Mon père désapprouvait ce look qui selon lui me donnait un air androgyne et selon ses mots que je ressemblais à un bar à queue. Je lui avait assuré que je n'étais pas gay en sortant avec une blonde passablement jolie, il m'avait foutu la paix à ce propos là.

Ma vie était tellement plate. Je fuyais cette éternelle monotonie grâce à la lecture. Imaginer, rêver, désirer. Le moyen de s'évader ne serait ce même un court instant avant d'aller m'entraîner. Seul encore une fois. Mes frères étaient tous partis voyager dans de lointaines contrées. À croire que j'étais le seul qui était trop pauvre ou trop préoccupé par son paternel pour voyager. Et je doute que quelqu'un veuilles bien m'emmener avec lui. Heureusement pour moi, Emmet avait accepté de s'entrainé avec moi une fois par semaine. Bien que la dernière fois, il avait tenté de me prendre contre un tronc d'arbre, Jasper était intervenu, m'avait consolé, bercé puis ramené chez moi. On était peu à peu devenu ami, on partageait presque tout. Ses problèmes avec sa famille, les miens avec mon père. Jasper était vraiment quelqu'un en qui j'avais confiance. Et ça me faisais du bien de pouvoir pleurer mon désespoir sur une épaule amicale.

Aujourd'hui n'échappait pas à la règle. J'avais rendez vous avec mon ami dans la clairière à deux kilomètres de nos domaines respectifs. C'était un endroit calme où poussait une herbe douce et fraîche. Jasper arrivait toujours quand j'étais dans l'herbe, essayant de m'endormir, il passait toujours une main dans mes cheveux et déposait un doux baiser sur mes paupières, c'était sa manière à lui de me dire bonjour. Je me sentais tellement aimé pendant ses moments là. Mais je le savait, Jasper n'était pas fait pour partager ma vie. Il n'était pas mon imprégné et ne le serait jamais. Mais peut être qu'un jour je pourrais lui donner un peu de mon cœur, même pour un court instant. Je serais capable de lui appartenir, même si je sais que quand mon regard aura pénétré celui de mon imprégné, plus jamais mon cœur ne pourra lui appartenir. Plus jamais.

- Jacob... Jacob... Tu pleure ?

- Hein ? Excuse moi Jasper... Je-je pensais à quelque chose de triste. Murmurais je en me relevant pour tomber dans ses bras froid, fermant doucement les yeux.

Il me serra dans ses bras, caressant mes longs cheveux noirs. C'était apaisant, doux, froid. Ses levres glacées se posèrent d'elles mêmes sur mon front, avec lui j'avais l'impression d'être une simple poupée de chiffon, me laissant manipulé par mon précieux propriétaire.

- Jacob ? Tu veux aller au cinéma avec moi demain soir ?

- Tu viendras me chercher ? Je veux pas aller chez toi... J'ai peur...

Ses yeux s'agrandirent d'un coup, visiblement étonné par ma déclaration. Je crois que si je lui avait demandé de coucher avec moi, il aurait ouvert les yeux encore plus grand. Peut être seraient ils sorti de leur orbite. BEURK ! Je préfère ne pas y penser. Ce serait vraiment dégueu de voir ses deux globes oculaires pendouiller sous les trous qu'ils occupaient précédemment. Je secouais la tête et la reposais contre le torse de mon ami, fermant les yeux.

- Bien sur que je viendrais te chercher mon louveteau.

Nous discutâmes longtemps, très longtemps, jusqu'à ce que la nuit tombe. J'étais rentré, ôtant le slim rouge terne que j'avais mît pour aller le voir. Mon père me salua brièvement tandis que je montais à l'étage, sautait sur mon lit et me replongeais dans mes souvenirs de Bella. Je me souvenais de ce que m'avait dit son sois-disant petit ami. Cette phrase qu'il avait prononcé avec un semblant de tristesse dans la voix.

Flash Back -

- Jacob. J'ai besoin de toi. M'avait il calmement déclaré sur le rocher où nous étions assit.

- Qu'est ce que tu veux moustique ?

- Surveille Bella.

Ce n'était même pas une demande, c'était un ordre. Prononcé d'une voix calme et douce, mielleuse et autoritaire, sensuelle et manipulatrice. J'avais presque faillit lui sauter dessus tant il m'avait excité sur le coup.

- Je suis pas ton chien, sangsue. Trouves quelqu'un d'autre pour garder Isabella.

- Je te demande calmement de garder cette garce chez elle ! C'est trop compliqué pour toi sale clébard ?!

J'étais vraiment étonné sur le coup. Il venait tout bonnement de traitée Bella de garce. Sa fiancée, sa future épouse, sûrement la mère de ses enfants de garce. Je savais qu'Edward était un monstre sans cœur mais à ce point là. Jamais il n'avait été comme ça.

- Pourquoi tu dis ça d'elle ?

- C'est une garce ! Elle a appellé Carlisle pour lui dire que je l'avais frapper !

- Tu l'as fait Edward. J'étais là. Mais je sais que tu ne lui en veux pas au fond de toi. Tu n'as juste pas sur contrôler ta force. Ça arrive.

- Je dois avouer que t'as raison petit chiot. Mais j'aimerais tout de même que tu la garde. J'ai envie de partir un moment. Ça ne dureras pas longtemps, mais il le faut. Je dois réfléchir à ce que m'a dis Jasper et-et Rosalie.

- Qu'est ce qu'ils t'ont dit, pitoyable crétin ?

- "Ne laisse pas passée ta chance, tu t'en mordras les doigts."

- Oh.

Un long silence s'installa entre nous et comme si j'étais idiot. Je lui avait assuré que je veillerais sur sa chère et tendre durant son absence prolongée. Enfaite, ça ne me dérangeais pas de gardée la femme que je chérissais de tout mon cœur, mais je n'avais jamais eut envie de dire oui. Jamais. Un sourire s'étira sur ses lèvres tandis qu'il s'approchait pour caresser ma joue. Je ne comprenais pas très bien son geste mais me laissais faire, soupirant avant de faire demi tout et de partir. Loin de tout.

Reprenant ma forme de loup, je m'élançais vers la falaise, j'avais besoin de décompressé ou de pleurer. Je ne sais pas lequel des deux décrirait le mieux ce que j'éprouvais. Entre un sentiment d'inutilité et de dégoût. C'était si... si déroutant. Edward m'énervait. Je le détestait. Je haïssais son sourire, ses yeux, ses joues, ses cheveux, son torse si parfait, je détestais tout en lui. Je le haïssais.

Fin du Flash-Back -

La convalescence de Bella avait était tellement pénible. Je m'étais retenu de ne pas lui arracher la tête à coups de dents. Cette femme était exécrable quand on y repense, mais je l'aime. Et puis... Ils reviendraient sûrement bientôt. C'est obligé... Obligé...

J'enfouis ma tête dans mes bras et me mis à pleurer. Respirant difficilement l'odeur de mes draps qui sentait encore sa présence.

- Jacob ! Téléphone pour toi !

Je descendis, marchant jusqu'au petit appareil rouge, mon père me le tendis brusquement, visiblement très énervé. Le pauvre, ça devait vraiment être quelqu'un qu'il ne portait pas dans son cœur. Je me baissa doucement, déposant un petit baiser sur son front avant de répondre.

- Allo ?

- Jacob ! Viens vite ! J'ai envie de te revoir ! On est rentré avec Edward, lui aussi voudrait te voir.

- Ah... Désolé Bella. Je vais être très pris aujourd'hui et demain. Mais je passerais dans deux jours. À bientôt. Sur ce, je raccrochais, soupirant en regardant mon paternel qui semblait très satisfait de mon comportement.

- Je suis fier de toi Jacob.

- Merci papa. J'essayais de m'enfuir mais il ressera sa poigne sur mon poignet.

- Pourquoi est ce que tu as l'odeur de cette petite merde de Jasper Cullen qui sur toi ?

- Je... Euh... Il m'aide à m'entrainé comme les autres sont partis. Demain je vais au ciné avec lui. Tu n'y vois pas d'inconvénient.

- Jacob Black ! Je t'interdis d'y aller avec cette répugnante sangsue ! Tu m'entends ?

- C'était pas une requête.

Il me lâcha et retourna maugréer au bord de la fenêtre. Je soupira et retourna du côté de ma chambre, prenant mon portable et commençant une agréable conversation avec mon seul ami. Il me rassurait et me consolait avec des mots doux, calme et amicaux. Jasper... Je mis fin à notre conversation et me déshabilla complètement, me cachant sous les couvertures pour dormir et oublier tous mes problèmes.

Je me réveillais le lendemain matin. Mes yeux devenus rouges par les larmes que j'avais inconsciemment versé. Mon corps nu encore sous les draps, mon général au repos et mes cheveux, je me levais sensuellement et me rendais rapidement dans la salle de bain. Je me massais le bas du dos avant de passer sous la douche, l'eau chaude coulait dans mon dos, laissant de longues traînées naturelles. J'aurais aimé que quelqu'un me serre dans ce genre de moment là. Que je puisse moi aussi me serrer contre lui et pleurer un peu. Des visages défilaient devant mon visage, Bella, Jasper, Rosalie, Ma petite ami, Edward. Même Carlisle ! Je me sentais mal sur le coup, ma gorge devenant un peu sèche. Est ce que je venais d'imaginer mon pire ennemi me prendre dans ses bras et être bienveillant ? Non, je devais me tromper.

Je secouais présentement la tête, mes cheveux me collant à la peau. Le savon dans une main, l'autre appuyée contre le mur, je grognais en laissant couler le savon sur mon corps. J'aimerais bien monter un groupe, je pense qu'il aurait du succès si on trouve un bon chanteur et des musiciens. J'ai déjà Laurent qui fait de la basse, peut être que Rosalie acceptera de chanter ou même de faire de la batterie, et avec un peu de chance, Ïo acceptera de faire de la basse. Ouais, faut juste que je demande. Bien que je sais pertinemment que papa refuseras catégoriquement que je traîne avec des amis. J'ai déjà vu Jasper jouer du piano, peut être qu'au synthé il s'était bon ? Hm... A voir.

J'enroulais une serviette autour de ma taille avant de sortir, enfilant un slim vert qui s'accordait parfaitement avec la teinte mate de ma peau. Un t-shirt noir avec des inscription grise dessus et des écouteurs. Des vans noires aux pieds, une sucette dans la bouche, j'attendais Jasper qui me devait plus tarder. Enfin il arriva, me faisant signe de monter dans son 4x4 sous le regard haineux de mon paternel. Je soupirais et m'asseillais à côté de mon ami, souriant de toutes mes belles dents blanches. Il était gentil et roulait vite comme je le lui avait demandé. Ma tête trouva sa place sur son épaule et ma main s'emboîtent avec la sienne. Jasper s'arrêta devant chez lui, récupérant Rosalie, Edward et Bella. Cette dernière était tellement agitée, on aurait vraiment dit une sale putain de puce, je sentais même l'énervement de Rosalie. Jasper, agacé, l'emdormie rapidement tandis que nous soufflions tous.

- Hey blondie. Interpellais je Rosalie.

- Quoi brunette ?

- Te retiens pas la prochaine fois. Même si je l'aime, elle est chiante.

Edward restait indifférent, grognant de temps en temps en gardant Bella contre lui. Le calme régna jusqu'à la fin du trajet ce qui nous fit à tous le plus grand bien. Une fois arrivé au cinéma, Jasper lâcha ma main pour payer et prendre le pop corn pour moi. Je déposa un doux baiser à deux minimetres de sa bouche et partit tout content avec lui dans la salle indiquée.

- Depuis quand Jacob et Jasper sont si proche ?

- Depuis ton départ espèce d'idiote. Jasper à décidé de s'occuper de Jacob pour le sortir de son malheur.

- Rosalie... Cesse d'injurier ma petite amie s'il te plaît. Soupira Edward, pas particulièrement énergique dans ses paroles.

- Faudrait déjà que t'es un quelconque sentiment pour elle avant ça ! Et elle disparut dans la salle.

Je la vis écarquillé les yeux en me voyant coller à Jasper, partageant un long et doux baiser. Il caressait doucement mon dos pendant que je m'agrippais à ses cheveux. Mon nouvel amant sépara nos lèvres, les portant à mon cou tandis que des gémissements obscènes dans la salle vide. La blonde retourna dehors, toujours de gros yeux. Elle pointait du doigt la porte de la salle du doigt, tremblant.

- Oh mon dieu...

- Rosalie ?

- C'est le-le chiot et... Et merde ! Allez voir vous même !

Elle leva les bras en l'air et s'enfuit dehors histoire de se calmer. Quand Bella et Edward poussèrent la porte, Jasper torturait déjà mes tétons pendant que je griffais son dos, nos deux érections s'entrechoquants avec lenteur. Ma langue parcourait sa jugulaire et mon cœur battait la chamade. C'était si bon.

- Le chiot ! Éloigne toi de mon frère ! Hurla Edward, visiblement hors de lui.

- Edward... Je fais ce que je veux avec mon petit ami, lui sucer les tétons ou le sucer tout court. Donc si tu n'as rien d'autre à dire, assit toi et regarde le film.

- Mais Jasper...

- Chut Jacob, on ira le faire dans la forêt si tu en a envie.

- D'accord... Je grommelais en remettant mon t-shirt et m'éloignant un peu de lui.

Il me sourit et me donna le pop corn tandis qu'Edward s'installait entre moi et Jasper. Il lança un regard haineux à son frère et grogna avant de se renfrogner en regardant le film d'horreur. Les cris me faisaient un peu peur à vrai dire, si bien qu'à un moment, je sautais sur Edward en m'agrippant bien à lui, tremblant de tout mon corps. Bella pesta, Edward poussa un gémissement et Jasper caressait mon dos d'une main qui se voulait rassurante. La sangsue à laquelle j'étais agrippé était entrain d'arracher les accoudoirs tant il était tendu.

- Jacob ? Peux tu te décoller immédiatement de MON petit ami ?! S'indigna Bella en me pointant du doigt.

- Bella ! Il ne fait rien de mal !

- Edward ! Ne prends pas la défense de ce clébard débile !

S'en fut trop. Jasper envoya sa main dans le visage de Bella qui vola à travers la pièce. Edward caressait mon dos .Première marque de tendresse à mon égard. Bella se tenait la joue, pleurant en la massant et regardant son petit ami tenir le petit animal que je suis dans ses bras.

- Saloperie de chien. Murmura t'elle en grinçant des dents avant de partir en courant.

Je pleurais dans ses bras, il était froid, comme de la glace, mais ça m'apaisait. Edward essuya mes larmes et me posa sur Jasper qui s'empressa de m'envoyer des ondes de calme et de sommeil. Les deux vampires me sourirent avant que je ferme les yeux et tombe dans un profond sommeil.

- On devrait peut être le ramener, il a pas l'air bien.

- Edward, je te le confie. Je vais chercher Rosalie et Bella. Cache le dans ta chambre et veille sur lui s'il te plaît. Il a besoin de sentir une présence pour dormir. Je dois m'occuper de lui chaque soir depuis le départ de Bella.

- D'accord. Je vais m'en occuper.

Edward me pris dans ses bras et couru jusque chez lui, sans faire particulièrement attention à moi. Mais peu importe. Il me déposa sur son lit et commença à me déshabiller. Je sentis mon pantalon glisser, puis mon t-shirt et mes chaussures. Il me souleva un peu et m'enfila une chemise.

- E-Edward... Qu'est-ce que tu fais ?

- Chut. Dors Jacob.

Je le vis s'allonger près de moi et me prendre dans ses bras en caressant un peu ma joue. Immédiatement, je le repoussais pour ne tourner sur le côté, m'endormant le rouge aux joue.

_

Une agréable odeur de pin flânait dans les airs, s'insinuant doucement dans mes narines. Je fronçais les narines avant de pousser un gémissement et de m'étirer. Mes fesses percutèrent doucement ce qui me semblais être un bassin. C'était froid, glacé même, mais putain qu'est ce que ça faisait du bien.

- Hmm... Tu es réveillé Jacob ?

Je me tournais doucement vers le propriétaire du bassin que j'avais précédemment percuté, ses yeux jaunes plongeant irrémédiablement dans les miens. Un cri de peur s'échappa alors brusquement de mes lèvres roses, le faisant sursauté. Mes mains se posèrent instinctivement sur son torse pour essayer tant bien que mal de le repousser mais des que mes yeux pénétrèrent de nouveau les siens, je sus irrémédiablement que c'était la fin. J'avais envie de vomir tant je me répugnais. Pourquoi sur une sangsue, pourquoi sur LUI. Pas que cela me dérangeait avec un homme vu que j'avais faillis le faire avec Jasper mais... C'était que ce soit lui et pas un autre.

- Ne lis pas mes pensées Edward, je ne te le permet pas.

Par instinct, je me lova contre son torse, poussant de petits grognements étouffés. Sa main glissa doucement dans mon dos tandis que moi même je glissais contre lui pour remonter un peu. Dommage qu'il ne soit pas chaud comme moi. Mon menton sur son épaule, sa main dans le bas de mon dos, mes cheveux chatouillant son oreille, ses gémissements se répercutant dans la mienne, mes lèvres sur son cou froid. J'aurais voulu rester éternellement contre son corps froid, mais Bella mît fin à mon bonheur et je dus feindre mon sommeil.

- Edward... Mon amour. Ça va ?

- Oui ma chérie. Je vais bien, ton ami aussi. Du moins je crois, il s'est endormi.

- Tant mieux. Il m'énerve en ce moment. Elle se pencha sur lui et l'embrassa en m'écartant un geignis légèrement, mordillant ma lèvre puis tombant doucement dans le sommeil, les oubliants complètement pour mes rêveries érotiques.

Pov/Bella:

Je fixais ce sale clébard se coller à Edward en pleurnichant. J'aurais voulu lui faire la même chose mais il avait été plus rapide. Évidemment que je n'étais pas contente ! Il allait se faire tringler par tous les Cullen ou quoi ?! Déjà Jasper qui lui fait du suce-tétons et ensuite Edward qui le câline ! Non mais je rêve ! Ne sont ils pas censés ce battre pour moi ?! Pour MON putain de cœur ?!

- Jacob ? Peux tu te décoller immédiatement de MON petit ami ?! M'indignais-je en le pointant du doigt.

- Bella ! Il ne fait rien de mal !

- Edward ! Ne prends pas la défense de ce clébard débile !

Malheureusement je n'avais rien vu venir. Je me pris la plus grosse baffe de ma vie qui me fit même voler ! Moi ! Isabella Swan! Ce petit con de Jasper n'allait certainement pas s'en tirer comme ça ! Oh non... Je saurais lui trouver une punition à la hauteur. Et à Jacob aussi. Quoique non, lui je le tuerais de mes propres mains. Ma joue me faisais mal. Je sentais mon sang s'écouler de ma bouche. Ils me le paieront tous.

- Saloperie de chien, murmurais je en m'enfuyant. Jacob, cette sale petite merde ne se mettra pas en travers de mon chemin !

Je sortis du cinéma, les mains dans les poches, la rage au ventre et les dents serrés. Heureusement, ce sale petit con de jasper était venu me chercher.

- Bella, ton comportement à était odieux envers Jacob, mais pour mon frère je dois comme même te ramenée à la maison. Alors monte dans la voiture.

Je montais à l'arrière et boudait pendant tout le trajet. Rosalie grognant et Jasper m'ignorant des que j'ouvrais la bouche. Les sales petits cons ! Ils me vrillaient les nerfs sérieux. Leurs regards posés sur la route, le mien sur la forêt, je finis par m'endormir. Le vent soufflait fort, je l'entendais dans le petit habitacle où nous étions.

- Quand est ce qu'on arrive ?

- Ta gueule. Me répondis gentillement ma future belle-sœur.

- Je te parlais pas à toi salope.

- Tu veux jouer à ça petite trainée ?

- Avec plaisir ma suceuse adorée.

- Si vous la fermez pas toutes les deux je vous jette au bord de la route.

Et le silence se fit. Jasper me déposa chez moi et répartit sans plus de cérémonie. Tant mieux, je ne les supportait plus ! Demain j'irais voir Edward, et je ferais la peau de son grand frère adoré.

J'ouvris la porte de la maison, papa dormant sur le canapé. Je lui fis un bisou et subtilisa son revolver avant de monter pour aller me coucher. Demain, je m'occuperais de supprimer définitivement Jasper de ma vie, et je patienterais un peu pour Jacob. Une fois vampire, je me joindrais aux Volturis et éliminerait un à un les Cullen. Quoique Edward ferait un très bon animal de compagnie. Je l'imagine avec une laisse et un simple pagne laissant place à mon imagination.

Définitivement, mes idées étaient les meilleures. Rien d'étonnant vu que je suis LA meilleure. Quiconque se mets en travers de ma route ne dois plus vivre, pour moi c'était comme ça. Oui... Je suis parfaite.

Pov/Narrateur:

Le rire de Bella fit fuir tous les animaux de la forêt mais lui il était là. Il l'observait depuis un bon moment et commençait à se lasser un peu. Laurent tenait une pomme dans sa main la faisant tournoyer autour de son doigt de temps en temps. Ses cheveux volaient dans le vent, il ne souriait même pas. Edward lui manquait. Depuis leur dernière "entrevue" il ne pouvait oublier le jeune et beau Cullen. De tout. Il se souvenait d'absolument tout, augmentant son malheur et son envie. Il jalousait l'humaine qui recevait de l'attention jour et nuit de son aimé. Il jalousait Jacob qui pouvait se battre à longueur de journée avec Edward. Il jalousait les Cullen car eux avaient une place dans le cœur d'Edward. Et lui, qu'avait il ? Rien. Rien du tout. Edward n'était pas à lui, il ne le serait sûrement jamais. Laurent tomba sur le sol, s'il avait pût pleuré, si seulement son corps était encore vivant, si seulement il était humain. Peut être que son aimé s'intéresserait à lui. Même un petit peu...

Le bel africain se recroquevilla sur lui même avant de rouler sur le côté et d'essayer de s'endormir. Pour oublier sa peine. Pour oublier sa jalousie, son mépris de lui même, sa rage, son amour et Edward. Laurent se cachait les yeux avec ses longues rastas, il n'était donné à un vampire de pleurer six fois dans sa vie, et cette fois, Laurent pleura, toutes les larmes de son corps, il les pleura.

_

Le lendemain matin, Bella était au volant de son pick up. Le moteur ronronnait doucement en avançant vers la demeure de Jacob. Mais à son plus grand malheur elle ne trouva rien. Brutalement, elle abattit ses poings sur le volant avant de redescendre de son véhicule. La petite brune se faufila par l'entrée de derrière, montant les escaliers et marchant sans encombre jusqu'à la chambre du loup. Oh qu'elle allait s'amuser. Bella sortit une vendetta de sa poche, arme qu'elle avait subtilisée au commissariat où travaillait son cher popa. Immédiatement, elle explosa le cadre où reposait tranquillement et ce depuis des années la photo de Jacob et sa mère. Elle déchira en mille morceaux la photo et s'occupa du reste de la chambre. Quand Jacob rentrerait, il ne resterait plus rien de sa chambre, à part quelques vêtements en bon état peut être.

Elle rit un peu et s'empressa de déguerpir chez son prince charmant. Seule Alice l'accueillie décemment. Jasper, Rosalie et Emmet avait quittée la salle pour allé en ville, Esmée et Carlisle l'avait ignorée et Edward n'était même pas descendu la chercher ! Elle monta donc les marches, entra dans la chambre et poussa un grognement en voyant le loup dormir contre son amant. Ils étaient lovés l'un contre l'autre, les lèvres de Jacob glissaient contre la peau blanche du vampire. Les mains d'Edward descendaient dans le dos du loup, elle était sûre que si elle n'était pas arrivée à temps, ils se seraient tendrement et sauvagement embrassés. Elle serra les poings, grogna et alla s'asseoir sur son petit ami en poussant sans ménagement le loup qui poussa un gémissement triste.

- Edward... Mon amour. Ça va ?

- Oui ma chérie. Je vais bien, ton ami aussi. Du moins je crois, il s'est endormi.

- Tant mieux. Il m'énerve en ce moment.

Elle sourit contre les lèvres de son amant et alla nicher sa vilaine tête dans le cou du vampire. Bella regarda Jacob, son sourire mesquin sur les lèvres. Depuis un moment le loup avait ouvert les yeux, il regardait cette scène atroce qui lui brisait le cœur sans qu'il ne s'en rende compte, une larme roula sur sa joue halée mais il se dépêcha de l'essuyer d'un revers de main.

- Edward... Edward... Edward...

- Jacob ? Tu es réveillé ?

- Hum... Voui... Répondit il en se frottant l'œil.

- Tant mieux. Tu-tu serais peut être mieux avec Jasper, dis le moi hein ?

- Ne me laisse pas avec Bella. Edward, je veux rester avec toi... Je t'en supplie, ne me fais pas ça... -

- De quoi parle tu ? Je ne vois pas du tout.

- Edward... Elle va me faire du mal, elle va me faire beaucoup de mal. Je veux pas, protège moi... -

- JACOB ! Qui va te faire ça ?! Qui ?! Pourquoi te voudrait elle du mal ?!

- Bella. Ne me dis pas que tu n'as pas aimé le court échange que nous avons eut. Tu sais tout aussi bien que moi que tu en avais envie, voilà pourquoi elle m'en veut. Et qu'elle va me faire mal. -

- Ne dis pas de bêtise Jacob
! C'est vrai... Mais je suis sur qu'Alice ne te fera pas de mal !

- Tu ne me crois pas... Tu ne me crois pas ! -

- Jacob...

Le loup se leva et courut jusqu'à la fenêtre, sautant dans le vide pour atterrir dans les buissons. Jacob regarda derrière lui sans voir personne, alors il s'enfuit. Reprenant sa forme initiale pour courir, loin, très loin des Cullen et prier pour que jamais ils ne réapparaissent dans sa misérable vie. Il se reprit finalement après avoir défoncé une trentaine d'arbres {Ndla: Pauvres petits arbres ToT}.

- Il ne me croit pas... Il ne me croira jamais. Ce n'est pas juste. Ce n'est pas juste !

Jacob fondit de nouveau en larmes sur le sol. Se tenant la tête dans un geste de profonde douleur. Il n'aimait pas avoir mal, il haïssait la douleur dans son cœur, il voulait noyer cette rage qui brûlait dans son ventre, il voulait... Il voulait... Il ne savait même pas ce qu'il désirait. Ses yeux rougit par les larmes se fermèrent un instant. Jacob devait se faire un petit briefing dans sa tête. Déjà, il devait se calmer, rentrer chez lui, prendre une douche et se détendre. Le brun se leva, défiant le ciel gris du regard avant de repartir vers sa demeure. Bien que la surprise qu'y l'y attendait, n'était pas la meilleure de sa vie. Oh non.