Bonjours tout le monde ! Ici Eileen-san qui a la chance d'avoir Internet, ce qui n'est pas la cas de la pauvre Ellana-san qui doit se fier à moi pour poster ses chapitres ! Fan de Sam X Jack, vous allez aimez !

Diclamer : Ellana-san n'est pas payé (ça vous étonne hein ?). Elle fait cela uniquement parce qu'elle est une fan engagée pour son couple favori !

Chapitre1:

Où les ennuis ont déjà commencés…

La faible lueur de l'aube, provenant des rares meurtrières disposées au plafond de la large pièce où tous les prisonniers étaient entassés pour la nuit, réveilla Jack. Il était toujours un des premiers réveillés et parvenait ainsi à éviter les constantes et dégradantes réprimandes matinales.

Estimant qu'ils avaient encore au moins une demi-heure devant eux il ne bougea pas, offrant ainsi quelques minutes de sommeil supplémentaire à Samantha Carter. La jeune femme dormait blottie contre lui, accrochée comme si on risquait de l'arracher à lui. Elle s'était réveillée au milieu de la nuit, tremblante et sanglotante, hurlant « qu'elle ne voulait pas ». Ce qu'elle ne voulait pas Jack n'avait pas réussi à le lui faire dire. Il l'avait prise dans ses bras, espérant parvenir à la calmer avant que des gardes n'interviennent, et elle avait fini par s'endormir, apaisée, la joue contre son cœur. Ensuite, il n'avait pas eu le cœur de la repousser, autant pour elle que pour lui, et avait finit par se rendormir bercé par sa respiration.

Jack passa doucement sa main dans ses cheveux écartant ainsi une mèche blonde de ses yeux clos. Il avait conscience de devenir trop proche, ils s'évertuaient depuis toujours à ne pas franchir la frontière, à n'être que des amis et aussi difficile que ça avait été ils avaient plus ou moins réussi, mais aujourd'hui son état l'inquiétait. Outre quelques blessures physiques et une fatigue intense elle semblait perdre espoir tous les jours un peu plus.

La mort de Teal'c l'avait bouleversée, celle de Daniel l'avait brisée. Lui aussi avait été touché, bien sur, mais il s'interdisait de craquer, l'important à présent était de prendre soin de Carter. Elle avait besoin de lui et elle aurait ce dont elle avait besoin, à tout prix.

Son entraînement militaire avait fait d'elle quelqu'un de fort mais il savait aussi à quel point elle pouvait être fragile. Elle bougea dans son sommeil, tournant son visage vers son supérieur, Jack crispa sa mâchoire lorsqu'il vit ses traits tirés, son visage amaigri orné d'une belle balafre, et sa respiration saccadée. Il fallait qu'il la sorte de cet endroit sinon il allait la perdre et ça il savait qu'il ne le supporterait pas.

La question était comment sortir de cet enfer? La première tentative s'était soldée par la mort de Teal'c, la seconde avait faillit les tuer Sam, Daniel et lui. Ils avaient alors décidés d'attendre une occasion, ou d'éventuel renforts auquel aucun d'entre eux ne croyait plus vraiment, mais au bout de deux mois de captivité Daniel avait finit par mourir d'épuisement à force d'exploiter la mine et de se faire tabasser tous les jour. Ce que Jack craignait le plus était que Sam ne le rejoigne pour les mêmes raisons. Elle était à bout et ne parvenait à finir son quota que grâce à son aide. Ils avaient attendus trop longtemps une occasion qui ne viendrait probablement jamais, il fallait agir maintenant avant qu'il ne soit trop tard.

« Trop tard, mais n'était-ce pas déjà trop tard? », lui souffla une insidieuse voix. Ils avaient perdu leurs amis, tout ça à cause d'un plan à la noix de la Tock'ra et ils allaient entamer leur quatrième mois de détention dans ce camp de prisonniers goa'ould. IL s'étonnait toujours qu'on ne les ait pas tué d'entrée mais connaissant ce serpent comme il le connaissait, il préférait sûrement de loin les voir souffrir. « Ce fils de pute est increvable ! ».

Un vaisseau Alquesh les avait attaqué alors qu'il cherchaient un espion Tock'ra qui était sensé se cacher sur une planète isolée. Jack avait bien proposé à Hammond de le laisser là, mais il n'avait pas eu l'air d'apprécier la blague. Ils s'étaient donc rendu sur P2X-254…et c'étaient fait attaqué par Apophis. Le même Apophis qui était censé être mort depuis cette petite expédition avec Jacob. « Jacob… ». Voilà une raison supplémentaire de veiller sur Carter, « S'il en faut vraiment une autre… », pensa-t-il avec regret. Si jamais il ne ramenait pas à Jacob sa précieuse petite fille bien vivante autant finir ici car il ne survivrai pas plus de cinquante secondes « peut être une minute si je suis en forme. »

Jack en était là de ses réflexions lorsqu'il perçu le changement dans sa respiration. Il sut qu'elle s'était réveillée bien avant qu'elle n'ouvre les yeux. Il se fabriqua un visage, reflétant une assurance qu'il était loin d'avoir réellement.

"Salut!", lança t-il, ses lèvres s'étirant en l'habituel demi-sourire qu'il lui réservait toujours et qui provoquait irrémédiablement chez elle une sensation de chaleur intense.

Elle ne répondit pas, ne bougea pas, savourant la douce chaleur qui se dégageait de son corps, souhaitant être ailleurs tout en étant heureuse d'être dans ses bras. C'était un de ces perpétuels paradoxes qui la tuaient jour après jour. Elle avait conscience de s'enfoncer un peu plus à chaque instant dans la mélancolie mais elle n'avait plus la force de se battre. Les cauchemars se faisaient de plus en plus intenses. Hier elle aurait voulu pouvoir mourir, mais quand le colonel l'avait prise dans ses bras, un brusque élan d'espoir l'avait envahie. Après tout, se gronda-t-elle, la majorité des personnes enfermées ici étaient seules ; elle, avait la chance de l'avoir. Elle croisa le regard qu'il portait sur elle, et elle sut qu'il serait là pour elle quoi qu'il arrive. Elle se souleva et pris le temps de s'asseoir avant de répondre.

"Salut!"répondit- elle finalement.

"Bien dormi Carter ?"

"J'ai connu mieux, mon colonel."

Elle lui sourit et devant ce sourire, le premier qu'il sentait sincère depuis plusieurs semaines, il sut qu'il avait été utile la veille. Elle avait craqué mais il la connaissait assez bien pour savoir qu'à présent elle avait repris pied. Cependant, il était lucide cela ne durerait pas encore très longtemps.

Un bruit strident retentit alors dans la grande pièce et une poignée de gardes Jaffa, armés de lances goa'ould, entrèrent brusquement. Le colonel et le major se levèrent rapidement, tandis que les malheureux qui n'avaient pas anticipé le lever du soleil étaient frappés et rabroués. La plupart s'en moquait, ayant perdu leur famille, détruits par les tortures, ils attendaient simplement la mort, comme une délivrance. Poussés avec la foule vers les couloirs sans reliefs menant aux mines, Jack essayait pour la millième fois de trouver une faille dans cette organisation: un garde isolé, une brèche dans le mur… « Et pourquoi pas une porte avec écritsortiedessus tant que t-y est ! »Au regard interrogateur que lui jeta Sam il sut qu'il avait pensé à voix haute. Après avoir vérifié que personne ne pouvait les entendre dans le chahut général il lui fit part de ses interrogations matinales.

"Je croyait qu'il était plus prudent d'attendre les renforts? Vous disiez que s'évader était impossible!"

"Ca va faire bientôt quatre mois, et rester là à attendre…Bon sang Carter j'en peux plus!Si on échoue au moins on aura fait quelque chose!"

"Vous avez un plan?",lança-t-elle loin d'être convaincue.

"Il en faut un? D'habitude c'est vous qui trouvez les bons plans…"

"Je vous rappelle que c'est à cause d'un de mes plans géniaux qu'on est ici."

"Hé! C'était pas votre faute Carter! Vous pouviez pas prévoir qu'Apophis se pointerait! Même moi je pensait qu'il était mort !"

"J'…"

Un violent coup de lance la força à se taire et ils pénétrèrent tous deux dans les boyaux sombres et lugubres de la mine.

« Plus de six heures, cela faisait plus de six heures qu'ils tapaient sur les murs pour extraire ce putain de naquada ! » Sam avait chaud, vraiment très chaud. Elle jeta un coup d'œil au colonel O'Neill et retint un soupir d'appréciation qui ne lui aurait, à l'époque, valut que des taquineries de Daniel, un haussement de sourcil de Teal'c et un regard moqueur de l'intéressé. Le colonel avait retiré son tee-shirt et luisait de transpiration, se sentant observé il se retourna et vit que Sam avait relevé son débardeur, de façon à se fabriquer une brassière, découvrant des abdos qu'aurait probablement envié n'importe quel athlète. Il se força à se concentrer sur les minéraux. Sachant pertinemment qu'il était dangereux pour son mental de laisser ses pensée s'égarer vers elle de cette façon.

Il se rendit, cependant, compte qu'il n'était pas le seul à avoir remarqué la plaisante silhouette du major. Il détestait la façon dont les hommes d'ici la regardaient, fantasmant sur elle sans prendre la peine de se cacher. Il y avait très peu de femmes dans le camp et Sam était loin d'être une femme ordinaire. La plupart des captives ne survivaient pas longtemps et surtout ne résistaient pas longtemps aux hommes à moitié fous. Sam n'avait échappée à tout ça que grâce à ses équipiers, « dont le nombre s'était à présent considérablement réduit », pensa-t-il tristement.

Il savait qu'il l'observait parfois avec ce regard de chien affamé qui vient d'apercevoir un os, mais elle n'avait jamais semblé s'en plaindre, prenant plutôt plaisir à le pousser à bout, provoquant souvent les remarques ironiques de Daniel et les haussements de sourcil de Teal'c. En temps normal, elle ne semblait pas remarquer qu'elle était le centre d'attention de tout mâle normalement constitué dès qu'elle rentrait dans une pièce. Elle ne semblait pas se rendre compte à quel point elle était attirante, mais là il aurait fallu être stupide pour ne pas voir que tout le monde l'observait. Et elle était loin d'être stupide. Il la vit mal à l'aise, tentant de se concentrer sur le naquada.

Jack revint à la réalité lorsque le gong sonna la pose déjeunée. « Si on peut qualifier cette bouillie de déjeuner. », pensa Sam. Ils s'assirent face à face, à même le sol et commencèrent à manger en silence, réfléchissant sans se concerter à comment sortir d'ici. Ils y réfléchirent tout l'après midi tout en tapant sur le mur, y mettant toute la rage de ne pas pouvoir frapper autre chose.

Alors que le jour touchait à sa fin, les prisonniers avaient été rapatriés vers la salle commune. Epuisés, le colonel et le major se dirigèrent vers le coin de la salle qu'ils s'étaient attribués grâce à « l'ancienneté », qu'était loin d'atteindre la majorité. Ils avaient presque traversé la salle, lorsqu'un groupe d'homme s'avança vers eux. « Des nouveaux. », pensa Jack. Instinctivement le major Carter se rapprocha du colonel. Celui qui semblait être le chef s'approcha, s'adressant à Sam :

"Hé, ma jolie, pourquoi tu viens pas t'amuser avec nous ?"

"Elle est pas intéressée." Jack avait devancé la réponse de Sam, implacable.

"Voyez vous ça, elle est muette ta copine? On peut partager, non ?"

"Non."

L'inconnu n'eut même pas le temps d'esquiver le coup de poing. En moins de trois secondes il était à terre. Ses amis se précipitèrent sur Jack et le rouèrent de coups auxquels il répondit avec rage, expulsant ainsi son sentiment d'impuissance. Il évita habilement deux ou trois coups qui l'auraient sans aucun doute assommé et frappa avec hargne tous ceux qui passaient à côté de ses poings. Bientôt les Jaffas arrivèrent, séparèrent les combattants et tuèrent deux des nouveaux arrivants pour l'exemple, avant d'aller continuer leur repas plus loin.

Sam aida Jack à se relever et ils continuèrent leur chemin. Ce genre d'altercation était courant au début, elles s'étaient espacées mais cela arrivait encore. Lorsqu'ils s'assirent pour manger, Sam le vit grimacer et porter la main à ses côtes.

"Vous êtes blessé ?"

Il était rare qu'il laisse transparaître ses émotions, à plus forte raison si c'était une blessure. Elle savait qu'il tenait plus que tout à son image de guerrier intouchable. Son inquiétude dut se refléter sur son visage car il retira vivement sa main.

"Nan, c'est rien!", répondit-il d'un ton pas très convaincu.

"Mon colonel, si vous êtes blessé…"

"Je vais bien Carter, ok ?" la coupa –t-il.

"Ils vous ont peut être cassé une côte, laissez moi jeter un coup d'œil."

Elle ne le laissa pas argumenter davantage et approcha. Il intercepta sa main avant qu'elle ne puisse le toucher.

"Carter, si ça n'allait pas je vous l'aurais dit !, regrettant sa froideur il ajouta malicieusement, Je sais à quel point vous êtes douée pour la médecine, ma jambe garde encore la trace de l'attelle que vous avez fabriqué il y quatre ans, sans vouloir vous vexer heureusement que…"

Il s'interrompit lorsqu'il la vit baisser la tête tentant de refouler ses larmes.

"Carter.", l'appela-t-il doucement," Hé !"

"Je sais pas ce que je ferais si vous…"

Il la força à relever la tête. Jack nota qu'ils étaient vraiment très près. « Trop. », pensa-t-il à regret. Il passa sa main sur sa joue, la caresse provoquant l'habituel crépitement électrique que la proximité de leur peau entraînait invariablement. Elle ferma les yeux sous le contact, souriant à la pensée qu'ils étaient à présent si proches de la frontière qu'ils pouvaient voir le péage et que curieusement cette idée ne l'effrayait pas. Ces moments volés avec le colonel, au cours des dernières années, avait été plus profond et probablement plus sincères que tout ce qu'elle avait vécut et ne vivrait jamais.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle le vit observer avec attention son bol de ce qu'ils avaient baptisé « la bouillie non identifiée », tentant de reprendre une contenance.

"Vous savez de quoi j'ai vraiment envie, Carter ?"

"Chocolat ?", proposa-t-elle.

"Tarte aux pommes."

"Où avais-je la tête ?"

Elle éclata de rire, c'est fou ce qu'il pouvait aimer quand elle riait comme ça, il aimait surtout être celui qui la faisait rire. Ils commencèrent à manger jusqu'à ce que Jack l'interpelle :

"Alors ?"

"Alors ?", répéta-t-elle d'un ton hésitant sans comprendre.

"De quoi avez-vous envie ?"

Elle réfléchit quelques secondes avant de répondre.

"Je sais pas trop, mon colonel. Probablement de trop de choses."

"Jello ? Gâteau au chocolat fourré aux noisettes ? Expériences totalement incompréhensibles sur un réacteur à naquada ?"

"En fait, je préférerai voir la lumière du jour. Ca fait si longtemps qu'on n'a pas respiré de l'air qui n'est pas passé par des conduits de ventilations ! Si ça continue je vais virer claustrophobe !"

"Ouais, moi aussi…"

Il étouffa un bâillement.

"En attendant je crois que c'est l'heure de dormir. Dîtes, si vous comptez vous réveiller en pleine nuit, on pourrait peut être gagner du temps ?"

"Mon colonel ?"

"Venez là, Carter."

Ils s'allongèrent et pour la deuxième nuit consécutive, le colonel O'Neill s'endormit bercé par la douce respiration du major Samantha Carter.

Fin du chapitre 1.

Hé voila! La suite arrive bientôt, c'est promit! ( La suite dort bien gentiment sur mon ordi )

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