Chapitre 1: Regarde moi, reviens moi !
La jolie blonde était aux anges. Elle avait enfin eu des nouvelles de Senusnet, elle attendait cette lettre depuis quelques jours déjà et frissonna de plaisir. Sur son doux visage rêveur s'étirait un sourire grand comme le monde, ce qui en étonna plus d'un. La petite Luna que tout le monde connaissait allait bientôt changer de visage… Elle avait tellement hâte de le revoir ! Ça faisait deux mois qu'elle ne l'avait pas vu et lui manquait terriblement. Il allait enfin revenir, elle allait enfin profiter de sa présence et… D'autre chose aussi. Elle était extatique.
Les tables voisines et les élèves qui y mangeaient regardaient étrangement la blondinette qui était toujours dans les nuages. Personne ne connaissait son correspondant, elle n'en n'avait jamais parler, elle ne l'avait jamais mentionner, à croire qu'ils rêvaient tous. La seule chose qui attestait bien de son existence était les lettres qui étaient envoyés chaque semaine. Lorsqu'elle lisait ces fameuses lettres, le plus souvent dans son dortoir et qu'elle était espionnée par ses camarades de dortoir, elle laissait sa joie éclater. Ses camarades avaient fait du bon boulot. C'est à dire elles l'avaient raconté à tout ceux qui voulait bien l'entendre, et le bouche à l'oreille avait fait le reste. Les ragots avaient déclarés leurs indépendances, sans que cela ne gêne la principale concernée, enfin pas tout à fait : les rumeurs toujours plus mauvaises les unes que les autres lui faisait du mal. Elle avait donc besoin du soutient et de réconfort permanent de Senusnet, qui d'ailleurs le lui donnait bien volontiers.
Ils c'étaient rencontrés il y a quelques années de ça en Égypte lorsqu'elle était partie avec son père à la chasse aux nargoles. Elle avait 9 ans, et lui aussi, elle le lui avait demandé à la suite de sa grande frayeur. Ils avaient suivis des pistes jusqu'au souk du Caire, et là ils avaient rencontré un jeune homme étrange. Une beauté qui coupait le souffle même s'il avait l'air de n'avoir que 10 ans. Il faisait retourné pas mal de monde derrière lui et en était parfaitement conscient. Cependant, personne n'osait l'approcher non seulement parce que tout le monde connaissait sa mère et à cause aussi de son aura déployer écrasante. Il dégageait une puissance à la fois rassurante et sauvage.
Luna avait perdu son père dans a masse humaine et n'arrivais pas à le retrouver malgré tous ses efforts. Elle se souvenait du vent qui lui léchait le visage, les robes blanches la grattant et lui tombant sur les pieds. Ses sandales de cuirs marrons qui démangeaient ses pieds cloqués. Elle se souvenait parfaitement de cette première rencontre, de ce regard vert profond, de ces cheveux en bataille et de cet aire de profonde gentillesse, enfin du moins pour elle. Senusnet l'avait repéré à son air désespéré et ses larmes au coin des yeux. Il avait répondu au trois R : récupéré, réconforté et ramené.
Elle se rappelait de ses paroles qui coulaient sur elle, de ses mains qui l'entourait, de son aura réconfortante. Elle se souvenait de la chaleur qu'il lui procurait dans le froid intense, qu'elle ressentait dans son désespoir. Il lui avait fait du bien dans son cœur, elle rien que pour cela elle lui en serait toujours reconnaissante.
Pour le remercier son père, toujours tête en l'air, l'avait inviter à manger. Ils avaient discuté pendant des heures des animaux fantastiques et incroyables qui existaient que ce soit du monde moldu que sorcier. Chacun y connaissait un rayon et en apprenait plus des autres. Senusnet avait bien rit et leur avait proposé de les revoir régulière pendant leur séjour en Égypte.
Pendant les quelques jours qu'ils leurs restaient le jeune homme Leur avait fait découvrir des merveilles cachés au sein même de la ville, ainsi que les pyramides, et même une promenade à dos de chameau dans le désert.
Elle avait retenu ces rires qu'il la rendait vivante, ces paroles qui l'a faisait existée. Dès son plus jeune âge elle avait été mise à l'écart : elle était différente, elle était étrange, elle était bizarre, on la traitait de monstre. Senusnet avait été le seul à lui parler, il avait été le seul à allé au-delà des apparences, il avait été le seul à vouloir être son ami.
Après ce voyage en Égypte, ils c'étaient échangés une quantité phénoménale de lettre avant de se revoir de nouveau, cette fois-ci à St Saint-Pétersbourg. On pourrait presque dire que c'était un coup de foudre amicale, qui… Au fil du temps était devenu plus.
Il li avait fait découvrir son monde, un monde nouveau, dont elle n'avait jamais penser qu'il puisse exister. Un monde étrange dont finalement elle avait apprécier chaque chose, chaque parole, chaque geste…
Sefnout avait adopter Senusnet à ses deux ans, ne racontons pas sa surprise lorsqu'on lui avait avoué que Senusnet avait anciennement été le tristement célèbre Harry Potter. Survivant, élu, et depuis ses deux ans disparut. Elle était rester bouche bée, regardant fixement son unique ami. Après quelques secondes de choc, elle avait été prise d'un fou rire nerveux, puis l'avait pris dans ses bras.
Au final rien n'avait changé et le monde avait continuer de tourné comme il se le devait. Sefnout était on pouvait le dire la patronne de ce monde où la luxure et les manipulations régnaient en maître. Elle avait été ébahit de découvrir cet empire qui était le leur. Un empire de lubricité qui ne l'avait pas dégoûter, au contraire, ça l'avait attiré au plus au point.
Senusnuet avait apprit dès son plus jeun âge l'art de la manipulation, la fraude, et tant d'autre chose encore. A ses 11 ans il avait observer des scènes de sexe plus ou moins dures et avait avouer qu'il avait apprit énormément de chose. Elle y avait assister elle aussi lorsqu'elle avait été laisser à la garde de Sefnout pendant quelques mois, l'année juste avant son entré à l'école de sorcellerie Poudlard.
Suite à son entré à Poudlard, certaines choses avaient changer, et sa séparation avec Senusnet avait été compliqué et laborieuse. Elle avait été dure pour l'un comme pour l'autre tant habituer à la présence de l'autre. Mais elle ne voulait pas y repenser, pas maintenant, pas alors qu'elle allait le retrouver.
Cacher dans sa main, elle regardait le bout de papier comme la huitième merveille du monde. Elle n'osait pas jouer avec ni même le plier. Il allait venir, il allait être avec elle, il allait rester avec elle. La blonde était heureuse, elle attendait le soir avec grande impatience.
HP
Senusnet avait à la fois hâte d'arriver et en même temps il regrettait de devoir quitter son chez lui. Ce n'était peut-être que des maisons closes un peu partout dans le monde, mais c'était là où il l'avait vécu. C'était là où il avait sa famille, des putes pour le monde entier, mais des êtres intelligents qu'ils avaient sortis de la rue.
C'étaient des femmes comme des hommes, suivant les goûts, qu'ils considéraient pour certain comme oncle ou tante comme Clara, Cameron, Hannah, Gerda, Frederike, Steve, James, Arytory, Tatouet… et d'autres comme des cousins comme Eliénor, Maria, Elena, Natacha, Stanislas ou encore comme des frères et sœurs comme c'était seulement le cas pour Gabrielle, Vladimir et Anastasia.
Avec Luna, disons qu'on en jouait plus tellement dans la même catégorie. Avec elle c'était différent, avec elle il se sentait différent, et sa joie de la retrouvé enfin était immense.
Il était maintenant dans une pièce près du hall du ministère de la magie allemand. Il avait un portoloin pour l'Angleterre qui partait dans exactement 2 minutes et 13 secondes. Ses bagages étaient rétrécies dans ses poches, et étaient près à partir, à ceci près : l'étreinte d'ours de sa mère. Elle allait lui manquer aussi, énormément même.
Senusnet était plus grand qu'elle maintenant, il allait sur son mètre 80, ça faisait bien longtemps qu'il l'avait dépassé. Il avait les mêmes cheveux noirs qu'elle, qu'il tenait de son père biologique, la même forme des yeux, et presque la même forme de visage. En faite tout s'expliquait simplement : Sefnout était la demi-sœur de James Potter. Son grand-père ayant fait quelques frasques, après une aventure en Égypte avec une jolie prêtresse du temple d'Hathor, Sefnout en était le résultat. Après 33 ans passé, elle était un toujours joli brin de femme très désirer.
Les cheveux noirs longs et tressé tombaient jusqu'au milieu de son dos. Ses sourcilles biens dessinés naturellement était aussi noir que ses cheveux et ses yeux en amandes, étaient marrons foncés, un peu trop grands pour son visage qui hésitait entre le ovale et carré. Ses pommettes étaient hautes et saillantes et son nez droit. Ses lèvres elles, étaient fines, mais elle arrivait toujours à trouver un moyen pour les mettre en valeur.
Elle attirait non seulement les regards à cause de son visage mais aussi grâce à son corps. Du haut de son mètre 70, elle était fine et sa peau métissée était un appelle à la luxure. Elle avait des seins ronds et fermes et il en était de même pour ses fesses. Aucun des hommes dont elle avait eu la charge ne s'étaient plein, bien au contraire…
Elle avait 19 ans quand elle l'avait prit sous son aile. C'est vrai qu'elle était jeune mais lorsqu'elle su ce qu'il c'était passé, elle ne c'était pas posé deux fois la question et l'avait prit avec elle, surtout quant elle avait vu comment son oncle et sa tante maternelle le traitait. Elle avait hésiter à les frappés, mais la promesse de faire de leurs vies un enfer avait été bien plus attrayante, et elle avait parfaitement tenu sa parole. Elle avait fait en sorte de les faire dépérir petit à petit, grâce à l'aide de quelques uns de ses clients qui lui avaient rendu ces quelques services avec joie.
Sefnout l'avait bien éduqué, elle lui avait aussi donné tout l'amour dont il avait besoin comme une mère pour son fils, il la considérait comme tel, bien qu'elle lui racontait les aventures de ses parents biologiques. C'était une des choses pour lequel il lui en serait toujours reconnaissant.
Lorsqu'elle devait s'absenter certaines nuits ou journées, il avait toujours été bien entouré par des femmes et des hommes de confiances, qui lui avaient également apprit énormément de chose.
Finalement, vivre dans un monde où les secrets et manipulation étaient les principaux mots-clés, l'avait mener à être l'homme qu'il était aujourd'hui. Quelqu'un qui possédait une grande confiance en sois, une intelligence hors-pair et une paranoïa qui répondait présente. Il était donc très prudent et faisait attention à tout ce qu'il disait lorsqu'il s'agissait de parler de son « activité extra-scolaire ».
Sefnout le relâcha en passant sa main dans ses cheveux puis sur sa joue. Senusnet essuya une larme qui coulait et lui embrassa le front.
- Tu as tout pris mon bébé ? Dit-elle avec une voix douce.
- Oui maman. Lui répondit-il avec un sourire.
- Bon… Tu as bien Affe (1) et Saru (2) ? Ils ne se sont pas échapper ?
- Non, non ne t'inquiète pas, ils sont bien là. Dit-il en bougeant distraitement son épaule gauche.
Il ne retint pas son sourire lorsqu'il sentit ses tatouages s'animer et galoper sur son corps. Ils le faisaient souvent, ils n'arrivaient jamais à tenir en place et chatouillaient continuellement Senusnet. Ils adoraient s'enfuir également : ils pouvaient reprendre leurs formes normal à tout instant et s'échapper en moins de deux. Donc se petit chatouillement régulier était réconfortant.
- Mon petit chaton, si tu as besoin de moi envois moi Yuki et même si tous les jours à vrai dire, n'oublie pas non plus que je m'installe dans la maison de Londres, donc je peux venir te tirer les oreilles si tu en m'envoie pas de nouvelles. Lui conseilla-t-elle une dernière fois.
- Oui maman. Répéta-t-il avec un large sourire.
Sefnout passa une dernière fois sa main dans ses cheveux, un dernier câlin et la poussa vers le portoloin qui commençait à s'agiter.
- Je t'aime maman ! Cria-t-il avant de poser sa main sur une clé rouillée et tordue et disparaître en une seconde.
Il atterrit sur ses pieds, vacillant tout de même un peu et se reprit très vite. Il se concentra sur lui-même pour sentir ses deux petits singes s'agités. C'était déjà ça, il n'aurais pas à s'inquiété de les rattrapés ! C'était des vrais filous parfois !
Il se redressa, prit une expression impassible, passa une main dans ses cheveux pour tenter, en vain, de les disciplinés et commença à se diriger vers une secrétaire qui le regardait avec concupiscence. Hum… Intéressant, il pourrait peut-être s'en servir. Il s'approcha d'elle avec un sourire charmeur, et la détailla du regard. Une brune bouclée teinte en blonde, les yeux bleus mais naturelle et une bouche maquillé avec du rouge à lèvre rose pâle. Son visage tirait sur la forma carré. En somme elle était très jolie, ça ne le dérangerait nullement de l'avoir comme cliente un jour ou l'autre.
- Bonjour mademoiselle. Commença-t-il avec une voix rauque, séductrice.
- Bonjour monsieur. Que puis-je faire pour vous ? Demanda-t-elle.
Senusnet agrandit son sourire, elle avait l'air très réceptrice et lui extorquer quelques informations devraient être moins compliquer.
- Je voudrais savoir si le professeur Rogue est arrivé ? Je suis un nouvel élève de Poudlard, vous comprenez, on devait pratiquer un transplanage d'escorte.
- Oh bien sûr ! Mais vous êtes en avance, le professeur devrait arrivé dans quelques minutes.
- Merci mademoiselle. Comment vous appelez-vous ?
- Clara monsieur, Clara Frederik.
- Enchanté Clara, pouvez-vous me renseignez ?
- Mais bien sûr !
- Voyez-vous je ne suis jamais venu en Angleterre, et je me posais des questions sur la situation actuel, vous comprenez, les rumeurs courent à l'étranger.
- Oh bien sûr monsieur ! Vous savez il ne faut pas croire tout ce qu'on dit. Commença-t-elle en se penchant en avant, les coudes posés sur le bureau, révélant un décolleté discret. La situation n'est pas si critique que ça. On a perdu le Survivant depuis quelques années déjà, disparut ! Vous vous rendez compte ! Disparut alors que le pauvre gosse avait deux ans ! Heureusement que vous-savez-qui n'est pas reparut ! Vous imaginez un peu dans quel merde nous aurions été s'il était revenu !
- Oh j'imagine. Répondit distraitement Senusnet tapotant le comptoir de ses doigts longs et fins.
-Dumbledore à fait courir le bruit qu'une autre personne pourrait nous en débarrasser s'il revenait ! Une chance qu'on l'ai sous la main je vous dis ! S'exclama-t-elle tout sourire.
La situation était pire que ce qu'il craignait. Le Dumbledore avait l'opinion de son côté, il les manipulait avec brio. Heureusement pour lui que Voldemort n'avait pas fait d'esclandre, le pays aurait sinon été en bien mauvaise position. Grâce à quelques infos de diplomate, de personnage haut placé dans la société, et quelques mangemorts, qui avaient été lâchés sur l'oreiller, il savait que Voldemort était toujours vivant et qu'il préparait avec minutie son retour qui serait bien évidement fracassant. Il savait que cette année serait l'année des changements, le prêtre du temple le lui avait dit, confirmer par l'esprit de son Dieu protecteur. En revanche il ne savait pas si c'était en bien ou en mal.
Il tourna son regard vers l'entrée de la salle des arrivés en portoloin, tandis que l'assistante épiloguait toujours sur la vie d'autrui. Gardant une oreille distraite sur ce qu'elle racontait, il apprit que Dumbledore racontait qu'un certain Neville Longdubas, était probablement la seule autre personne à pouvoir arrêté le seigneur des ténèbres si jamais il devait revenir. Senusnet plaignait sincèrement le pauvre gosse qui avait dû se manger un bon nombre d'entraînement et de torture de célébrité. Il vit alors deux personnes arrivés. Un homme et une femme.
L'homme avait des cheveux lisses et noirs qui lui tombaient sur les épaules. Ses yeux étaient aussi noirs que ses cheveux, son nez était busqué, sa mâchoire était serré, et ses sourcils froncés. Il portait une robe noire boutonné jusqu'au cou. Son expression n'était pas des plus avenante, sa charmante sœur de cœur avait dû tout faire pour l'exaspéré. Il n'eut pas le temps de détailler l'homme plus en question car qu'un boulet de canon aux cheveux brun foncé lui sauta dessus.
- J'en ai trouvé un Seth, j'ai trouvé un dépositaire, un vrai, un total… Lui chuchota-t-elle à toute vitesse. Tu te rend compte ! Un dépositaire complet !
Senusnet la garda contre lui. Il savait aussi qu'elle n'allait pas le lâcher immédiatement. Elle était tellement heureuse, il savait que dans ces cas-là elle ne pouvait plus se contrôler. Il le ressentait déjà lorsqu'il sentait ses ongles se planter dans sa peau à travers ses vêtements et plus encore lorsqu'il vit son visage.
Un expression de folie traversait de par en par son magnifique visage. Ses yeux étaient écarquillés, ses sourcils se fronçaient créant de petites rides sur son front et ses yeux bleus extrêmement pâles, étaient déformés par ses pupilles dilatées. Il voyait sur sa peau blanche ses vaisseaux sanguins enflés, et son aorte pulsée furieusement. Ses lèvres assez fines et roses étaient dénaturées par un sourire qui hésitait entre la cruauté et la déraison. La voyant partir dans un monde dont il doutait vouloir comprendre les tenants et aboutissants, il resserra sa prise sur sa taille, près de ses fesses.
Il sentit son nez dans son cou, puis une langue le chatouillé.
- Il n'y avait plus rien chaton, plus rien du tout. Il n'y avait plus personne, je n'entendais plus rien. Souffla-t-elle contre sa peau. C'était un bonheur total. Il n'y avait plus de voix, plus de chuchotis, plus de cris… C'était vide…
Senusnet resserra sa prise autour d'elle et cacha son visage dans les cheveux de Gabrielle. Il était heureux pour elle, tellement heureux. Lui n'était qu'un dépositaire partiel, alors il en bloquait qu'à moitié son don d'empathie et sa réincarnation étrange d'Anubis.
Lorsqu'ils l'avaient découvert ils étaient allé voir les prêtre du temple d'Annubis, qui n'avait pas pu répondre correctement à leurs questions. Il fallait avouer que cette réincarnation était rare, et les seuls écrits qu'ils possédaient recensait qu'une centaine de cas depuis la création de la civilisation égyptienne.
Ils décrivaient des personnes de très grandes beautés, mais qui mourraient très jeunes à cause de la folie qui les prenaient. Aucun d'eux ne savaient ce qu'ils leurs arrivaient et finissaient par écouter ces voix étouffés qui leurs demandaient à chaque instants de les rejoindre. On découvrit ensuite que ce n'était pas des cas isolés. Parfois les dieux reprenaient corps et vis dans une personne qui pouvait les abrités. Ces personnes n'étaient pas nombreuses, mais existaient tout de même.
Senusnet se souvenait de leurs visite dans le temple d'Osiris. Luna était également présente, et avait tenu à les accompagnés. A leurs grande surprise ce ne fut pas un prêtre qui vint à leur rencontre mais un oracle. Il leur récita une prophétie, puis parti.
Elle racontait que lorsque la triade (3) faisant partit des majeurs serait réunit : Isis, Osiris, Nephtys, Seth, Horus, Hathor, Ptah, Anubis, Sekhmet, Thot, le monde serait en danger, et Maât (4) devrait juger. Ils étaient aujourd'hui tous là, une période de grand changement. Voldemort n'était pas la seule menace qui courait.
Bref, dans tous les cas, pour en revenir à Gabrielle, elle était la réincarnation d'Anubis, et entendait les voix des morts et leurs suppliques. Elle pouvait aussi savoir qui allait mourir, et cela la hantait un peu plus chaque jour. Les morts ne la laissait jamais en paix. Comme pour tous ceux qui réincarnait un des majeurs, le problème était toujours le même. Le Dieux le sachant par expérience dans les millénaire précédent, il avaient créer les dépositaires, qui était en générale également leurs âmes-sœurs. En effet, les dépositaires étaient les seuls personnes dans ce monde qui pouvaient faire taire les voix ou les informations incessantes qui tournaient à chaque seconde dans leurs têtes.
Gabrielle venait tout juste de trouver le sien, qui devait être le professeur Rogue. Son dépositaire à lui était Luna, et il la chérissait plus que la vie. Il regarda le ténébreux professeur les regarder à al fois avec dégoût et curiosité. Tout en lui caressant les cheveux, il se dit qu'il valait mieux lui parler, avant que tout cela ne dégénère. Gabrielle avait beau être orgueilleuse, arrogante et isolante, c'était surtout la plus fragile mentalement du groupe des 10. La plupart d'entre eux avaient connus leurs dépositaires très jeune, et n'avait pas vécu énormément sans eux.
Ils c'étaient alors construit avec et les voix qui chantaient toujours dans leurs esprits étaient grandement atténués. Ils vivaient avec un soutient permanent qui les comprenaient mieux que personne et avec une protection mentale constamment renforcer qui les empêchaient de devenir fou. Ce qui c'était passé avec Gabrielle avait été quelque chose d'atroce.
Son premier dépositaire avait été un ami proche de la famille qui avait été tué par son père parce que les relations avec une autre femme avait été jugé impure, sale et abjecte. Pourtant la seule « relation » qu'elles aient avait été meilleure amie, échangeant à l'occasion des baisers sur la joue. Elle avait alors 12 ans. Après que l'ami de la famille en avait parler à son propre père, elle fut battu et maltraité. Son esprit encore en voit de développement ainsi que son corps avait très mal prit la perte de son dépositaire. Elle avait sombrer peu à peu dans une folie meurtrière, qui avait commencer en assassinant le père de son amie trop tôt partie. Elle avait continué encore et encore jusqu'à ce qu'il la retrouve dans la rue, deux ans après, dans un taudis, ayant quitter ses parents.
Elle était venu avec lui, le suivant surtout parce qu'il était un gardien partielle étant lui aussi un des majeurs des 10. Il avait réussit à la soulager assez pour qu'elle regrette tout ce qu'elle avait fait depuis deux ans, cependant la folie ne l'avait pas quitter. Il lui avait fait connaître les maisons closes d'Hathor, maisons réputés partout dans le monde, que ce soit chez les moldus ou sorcier. Elle avait été employé là-bas, et était devenu une des dominatrices les plus recherchées pour ceux ou celles qui souhaitaient être le ou la soumis (e). Ça l'avait bien soulager, mais les voix étaient toujours là, et elle avait jamais pu connaître le repos que permettait le dépositaire.
Trouver un dépositaire pour Gabrielle signifiait tout pour elle. Elle lâcherait tout s'il le lui demandait, elle ferait tout pour lui. Se repos qu'elle n'avait jamais connu était une des plus belles choses qui soit pour elle.
- Non pas que je veuille vous gêner mademoiselle Ackermann et monsieur Potter, mais nous sommes attendu. Commença le professeur d'une voix froide.
- Je m'appelle Senusnet Damkina (5), ma mère est Sefnout Damkina. Il est vrai que mes parents biologiques sont James et Lily Potter, mais si je ne me trompe pas ceux-ci sont mort. Et c'est Sefnout qui m'a élevé, je suis sûr que vous pouvez en conclure ce qu'il doit en être. Répliqua-t-il calme avec une touche subtil d'acidité.
Il vit le sombre professeur laisser échappé un micro sourire. S'il n'était pas entraîner à observer les gens il aurait passer inaperçu. Il su alors qu'il avait l'homme de son côté. Il essaierait de lui parler discrètement de Gabrielle, il était sûr que si elle l'apprenait elle serait capable de le torturer jusqu'à ce qu'il demande grâce. Elle l'attendait tellement qu'il était probable qu'elle fasse n'importe quoi pour qu'il reste avec elle. Elle avait 19 ans et rentrait seulement en 7e année. Elle rattrapait ses deux ans de retard et était donc en dernière année.
- Allons-y, nous sommes en retard. Prenez mon bras et accrochez-vous bien. Conseilla Severus égale à lui-même.
Les deux lui prirent chacun un bras, Gabrielle le serrant un peu plus que nécessaire. Elle ferma les yeux, le transplanage n'était pas son truc. Senusnet, lui tint simplement l'épaule de son futur professeur. Ils partirent sans qu'aucun ne fasse attention à la pauvre secrétaire qui les regardaient toujours à la fois étonné et pleine de désir.
Après un transplanage fracassant, et une petite envie de vomir, ils commencèrent à marcher pour arriver aux grilles de l'école. Le chemin de Pré-au-lard à Poudlard était un simple petit chemin de terre, entouré par de la forêt dense. Les arbres centenaires étaient magnifiques et bordaient le chemin avec des fougères et des fleurs plus étonnantes les unes contre les autres.
Gabrielle, passionné d'herbologie, c'était éloigné d'eux, mais restait assez proche pour que Senusnet intervienne si un problème survenait.
- Ne lui faite pas de mal, professeur. Elle est farouche mais pas méchante. Débuta-t-il.
- C'est une jeune femme bien arrogante.
- Mais vous ne savez pas ce qu'il lui est arrivé, et croyez-moi quand je vous dit que vous n'aimeriez pas le savoir.
- Ne me prenez pas pour un imbécile monsieur Damkina. Je sais très bien reconnaître les signes de maltraitance, ce n'est pas la première fois que j'en voit, et je suis certain que ça ne sera pas la dernière.
Senusnet garda le silence, et le détailla du regard. Son changement faciale était minime, quelqu'un de non entraîner ne l'aurait jamais vu, mais il su alors ce que le professeur voulait tant caché. Lui aussi avait été un enfant battu, certainement en marge de la société.
- Vous aussi vous avez été battu n'est-ce pas ? Demanda-t-il doucement.
La seule réaction qu'eut le professeur Rogue se fut de plisser les yeux pour le regarder plus attentivement.
- Elle est fragile, plus que n'importe qui d'autre. Elle risque d'exploser à chaque instant, tout le temps, de nuit comme de jour. Elle est d'autant plus fragile qu'elle peut devenir d'une extrême violence avec un mot qu'elle prend mal. Expliqua-t-il.
- Pourquoi me le dites vous ?
Senusnet regarda autour de lui avant de répondre. Il ne valait mieux qu'aucune autre personne n'entende ce qu'il avait à dire. Il vit le vent soulever des grosses branches feuillus, des feuilles s'envolés, des brindilles craquées, quelques fourmilles et un hiboux somnoler dans un trou d'arbre. Il regarda Gabrielle cueillir toutes sortent de plantes et de feuille qui pourrait servir dans des potions, et gratter la terre pour arracher des racines de pissenlits.
- Connaissez-vous la légende des majeurs ? Demanda-t-il
- Tout le monde la connaît. Mais je ne vois pas en quoi cela à avoir avec… Oh ! Finit-il par dire calmement. Qui est-elle ?
- Anubis.
-Beaucoup de chose peuvent s'expliquer
- En effet.
- Pourquoi moi ?
- Personne n'en sait rien. Nous ne savons même pas pourquoi se sommes nous qui sommes choisit. Nous n'en savons pas plus sur les dépositaires. Cependant nous pouvons émettre l'hypothèse que les dépositaires sont choisit en fonction du 10 majeur. C'est à dire qu'ils sont choisit en fonction du caractère de leur partenaire, ils seront les plus apte à les satisfaire. Le caractère, le passif, ce qu'ils veulent sexuellement, leurs buts, leurs envies, leurs magies… Tout est fait pour que l'un et l'autre soit attiré. Un peu comme les âmes-sœurs, d'ailleurs les dépositaires le sont souvent. Mais je pense que vous le savez déjà, n'est-ce pas ?
- Pas tout, mais la plupart de ce que vous avez dit je m'en doutais. Je suis vraiment le sien ? Demanda-t-il pour être sûr.
- Il est probable que ce soit le cas. Les dépositaires ont le don par le toucher, puis par l'union des deux de faire taire les voix qui sont dans nos têtes. Elles ne s'arrêtent jamais, si on ne trouve pas rapidement le noter, on sombre peu à peu dans la folie. Ce n'est pas possible de vivre comme ça continuellement. Gabrielle est en plus un cas particulier, elle vous en diras plus par elle-même je le pense. Faites attention à ce que vous dites. Elle a tellement attendu le sien qu'elle fera tout ce que vous voudrez pour vous satisfaire. C'est le cas pour tout le monde mais c'est un trait beaucoup plus prononcer chez elle. Expliqua-t-il d'une voix douce, parsemé de regret. On pourrait presque dire que c'est un lien comme chez les veela ou les fées, ou même les nymphes. C'est un peu le même principe.
- Vous êtes un vous aussi. Affirma Severus.
- En effet.
Ce n'était pas la peine de mentir, de toute façon lors des réunions, les dépositaires venaient. Chacun devait connaître le nom des autres, puisque tout le monde avait un talent en particulier et devait être capable d'être joignable pour servir la cause des majeures. Ceci étant, il connaîtrait de toute façon un jour ou l'autre son identité.
- Je suis Thot. Continua-t-il paisiblement. Inutile de dire que tout ce qu'on vient de dire devra rester secret.
Severus lui jeta un regard noir et plein de dédain, puis renifla d'une façon qui reflétait bien son mépris.
- A la bonne heure. Gaby ! Cria-t-il vient ici tu vas te perdre.
Il la vit arriver les bras charger d'ingrédient de potion, le visage radieux. Il se dit alors que c'est deux là c'était bien trouver. Le professeur Rogue était un maître de potion reconnu dans son domaine. Il le regarda à la dérobé et le vit esquisser un léger sourire, qui disparut aussitôt. Il ne s'inquiéterait pas beaucoup pour les deux, il savait qu'ils trouveraient une solution.
Après une vingtaine de minutes de marche ils arrivèrent enfin aux grilles de fer forgé de l'école, qui s'ouvrir grâce à la trace de reconnaissance magique du professeur.
HPHPHPHPHPHPHPHPHP
1 Affe veut dire singe en allemand
2 Saru signifie singe en japonais. Je dois avouer que je ne me suis pas fouler pour trouver ces noms.
3. Alors j'ai utilisé la mythologie égyptienne. Lorsqu'on juge les morts, Annubis Thot et Osiris sont présent. Il y a la balance où l'on pèse le coeur du défunt, le comparant avec le poids d'une plume.
4 On va dire que c'est les dieux principaux de la mythologie égyptienne, il faut bien se dire qu'il y en a des milliers, selon les régions, les villages et bien évidement selon le temps.
5 Damkina, diminutif de Damgalnouna, déesse mésopotamienne. C'est la parèdre du Dieu Enki, elle fut probablement à l'origine des nombreuses déesse-mère. Son animal emblème est le lion est est souvent associé à la constellation du petit ours.
J'espère que ça vous a plût ! Premier chapitre d'une longue série, enfin j'espère:) Dites- moi ce que vous en pensez:)
Luna va bien apparaître dans le prochain chapitre, avec une relation M:)
Je ne sais aps quand je posterais la suite, je suis pas mal occupé, j'essayerais de l'écrire le plus vite possible. J'ai déjà la pluaprt de l'histoire en tête, il suffit plus qu'à l'écrire… Enfin plus facile à dire qu'à faire.:p
Voilà, voilà, je vous fait de gros bisous !
