Pairing : Thomas x Newt
Type : One-shot, univers alternatif
Infos : Étant à court d'idée Newtmas ces temps-ci, il me restait que cette foutue idée de patinoire, très fluffy. Merci à xamagur40 et Chinensis, qui m'encouragent beaucoup dans mes écrits, et à qui je dois beaucoup ! :)
Disclaimer : Les personnages appartiennent à James Dashner.
Bonne lecture ! :D
The ice rink
Un jeune homme, patin aux pieds, s'appuyait à la paroi de la patinoire. C'était un homme organisé, alors lorsqu'il avait vu la basse température prévu pour ce soir d'hiver, il s'était bien équipé : veste chaude et confortable, mitaines, écharpe moelleuse et bonnet, qui laissé dépasser le bout de ses mèches blondes. Il s'était arrêté de patiner un instant pour observer la ville vivre sous l'éclat des étoiles.
De grands lampadaires éclairaient le rectangle de glace, au bout de chaque lampadaire se tenait une boule de lumière que l'on pouvait facilement imaginer comme une grosse boule de feu ardente. Des guirlandes infinies redonnaient vie aux arbres meurtris, leur couleur or illuminait la route des passants, qui étaient nombreux en cette soirée. On ne distinguait les immeubles du centre de la ville seulement grâce aux faisceaux de lumières des centaines de petites cases alignées, flottant dans le noir.
L'homme apprécia la vue magnifique, emplis de lueurs dorées, jusqu'à qu'une voix joviale qui se rapprochait à grande vitesse l'interrompt dans sa contemplation. Il eut à peine le temps de se retourner que son ami heurta la paroi dans un bruit sourd, juste à côté de lui. Il semblait avoir le même âge et la même taille que lui, mais lui était brun et beaucoup moins prudent. Son visage se tordait de douleur, il se frotta le genou qui avait cogné contre la surface dure comme si ça allait changer quelque chose.
- Tu n'es qu'un gros taré Thomas. Dit le blond, qui se fichait complétement que son ami se soit fait mal.
- Je ne comprends toujours pas le système de freinage. Mais bon ça viendra. Crois-moi Newt, d'ici une heure je serais devenu professionnel en la matière. Répondit Thomas avec un air déterminé, la souffrance ne l'empêchant pas de sourire à l'autre qui le regardait avec exaspération.
Thomas était déjà tombé cinq fois depuis leur arrivé, alors que Newt n'était pas tombé une seule fois. Non pas qu'il soit plus expérimenté, car c'était leur première fois à tous les deux. Simplement l'aîné était plus prudent, il ne prenait pas beaucoup de vitesse et calculé ses virages. Alors que Thomas faisait tout le contraire, il n'avait peur de rien.
En début de soirée, ils avaient fait leur premier tour de piste agrippés à la paroi, ils étaient trop effrayés par leurs pieds qui fuyaient sur la glace cristalline. Puis le deuxième tour, ils l'avaient fait agrippés l'un à l'autre. « Question de survie » avaient-ils dit. Il arrivait que l'un des deux hommes perde l'équilibre, mais l'autre était toujours là pour le saisir et le stabiliser. Ils continuèrent à se sauver la vie mutuellement jusqu'à qu'ils s'habituent à la surface glissante et prennent confiance en eux. Ce qui arriva plus vite pour Thomas.
Newt ne pouvait s'empêcher de faire la moue lorsque son ami se sépara de lui pour patiner seul. Il aurait préférait qu'il reste, le blond n'était pas encore tout à fait à l'aise dans cette patinoire. Accompagné d'un soupir il continua à tourner, à tourner, quelque fois il s'arrêtait pour reprendre son souffle et reposer sa jambe.
Il ne quitta cependant pas Thomas des yeux, coupant sa respiration à chaque fois que son ami perdait l'équilibre et brassait de l'air. Il ne manqua aucune de ses chutes, aussi belles les unes que les autres. Mais quelque chose partagea Newt entre l'exaspération et l'admiration : à chaque fois que Thomas tombait, celui-ci se relevait et repartait plus intrépide que jamais. Aussi casse-cou qu'un gosse. A croire qu'il adorait se casser la gueule.
Peu importait à Thomas, à ce moment précis, il s'amusait comme jamais, et s'en voulut de ne pas avoir essayé plus tôt le patin à glace. Quand il prenait de la vitesse, il avait l'impression de voler au-dessus d'un lac gelé, c'était une sensation tellement agréable, même s'il commençait à avoir froid aux mains. Thomas n'était pas aussi organisé que Newt, et donc n'avait pas pris de gants. Tout en patinant, il joignit ses mains pâles devant sa bouche et souffla dessus pour les réchauffer.
Soudain il aperçut le bonnet de son ami à travers d'autres personnes. Il l'observa patiner assez longtemps pour s'imaginer Newt en patineur professionnel, comme les rares qui se trouvaient ici. Avec sa silhouette svelte et gracieuse, ça lui irait à ravir. Il secoua la tête, trouvant ses réflexions stupides.
Newt fronça les sourcils lorsqu'il n'eût plus le brun dans son champ de vision, il s'immobilisa, se laissant glisser sur quelque mètres encore et le chercha activement d'un regard inquiet. Soudain il sentit une main glacial passer sous son écharpe et lui refroidir le cou, il sursauta puis commença à patiner sur place : mauvais signe. Et à mouliner avec ses bras : TRES mauvais signe. La somme de ses deux éléments, était évidente : une chute imminente.
Heureusement il sentit son agresseur plaquer ses mains contre son dos pour que son poids du corps revienne sur l'avant, il réussit de justesse à retrouver son équilibre. La personne derrière lui, le contourna et se mît face à lui. Les jambes légèrement pliées, penché en avant, et les bras tendus, Newt se remit de ses émotions. Lorsqu'il leva les yeux et qu'il vit Thomas avec un grand sourire faussement désolé, il lui cracha : « Tu es le tocard le plus tocard de tous les tocards que j'ai pu rencontrer. »
Thomas rigola, un rire franc, adorable. Ce rire lui sauva la vie, car il eût le don d'apaiser la colère de Newt, qui avait eût quelques secondes avant, des pulsions meurtrières.
Puis, en regardant des couples de patineurs, Thomas voulut les imiter. Il n'hésita pas longtemps avant de saisir le bras de Newt et l'emporter avec lui.
- Qu'est-ce que tu fous ?
- On va tenter un truc. Répondit Thomas, visiblement excité.
- Je ne veux pas participer à tes expériences, ça ne t'as pas trop réussis pour l'instant vu le nombre de fois où tu as mangé la glace.
- Fais-moi confiance.
Sans prévenir, Thomas prit de l'élan, empoigna les deux mains de Newt et forma une sorte de arc avec ses patins, ça eût l'effet attendus. Newt avait instinctivement suivit les mouvements de Thomas, de ce fait, ils tournoyèrent ensemble. Mais à deux doigts de se gaufrer, les deux garçons s'accrochèrent à leurs avant-bras. Newt ferma les yeux pendant toute la figure artistique jusqu'à qu'ils s'immobilisent. Quand ce fût le cas, il leva lentement le regard, il arrêta de respirer quand il vit le visage de Thomas aussi proche du sien. Thomas rigola, encore une fois, il était fier d'être encore debout après ce qu'ils venaient de faire. Il se rendit compte qu'après, sa proximité avec le blond. Il plongea ses yeux dans ceux caramel de Newt.
Un visage harmonieux, des traits fins, une mâchoire parsemée de grains de beauté, Thomas avait un charme naturel qui chatouillait l'estomac de Newt. Il eût une soudaine envie de combler le vide entre eux et de briser cette barrière de simple amitié qui les liait, pour la muer en quelque chose de plus concret, de plus précieux.
Alors qu'il s'approchait dangereusement ses lèvres de celles du brun, il le vit tendre le cou pour mordre un bout de son bonnet et le faire descendre jusqu'au nez. Newt fût plongé dans le noir total.
- Ha ha ha. Très drôle Tommy. Ironisa le blond.
Newt remit son bonnet correctement et constata que l'autre s'était reculé. Il pria tous les dieux qu'il connaissait pour que Thomas n'ait rien remarqué de sa tentative de rapprochement. Qu'est ce qui lui avait pris de faire ça ? Jamais il n'aurait dû ressentir cette envie, surtout avec une telle force.
Thomas ne releva rien, il se contenta de sourire, et de repartir sur la piste. Mais ce que Newt ne vit pas, c'était que le sourire s'était fané sur son visage songeur après qu'il soit dos au blond, ainsi que son mordillement nerveux de sa lèvre inférieure.
Après quelques minutes, Thomas passa devant Newt pour la 3ème fois.
Tout en dépassant Newt (il faut dire qu'il allait vraiment doucement !) Thomas avait croisé son regard. Par conséquent il ne regardait plus ou il allait. Fatalement Thomas cogna contre un autre patineur, l'entrainant dans sa chute. Quand il reprit ses esprits, il se rendit compte qu'il s'agissait d'une patineuse, jolie qui plus est. Une blonde aux cheveux courts, avec de grandes jambes fines. Il se leva précipitamment pour l'aider à se relever. Il s'excusa une bonne dizaine de fois, mais la jeune fille n'avait pas l'air de lui en vouloir, elle avait même l'air heureuse qu'un beau brun lui tombe dessus. Avec un sourire qui dévoila toutes ses dents droites et blanches, elle l'invita à se reposer un peu contre la paroi de la patinoire, et en profita pour entamer une conversation.
Toujours sur la paroi, mais de l'autre côté de la patinoire, Newt avait croisé ses bras, l'air renfrogné, il n'avait rien raté de la scène. Lorsque la femme mit sa main sur l'épaule de Thomas en pouffant à l'une de ses blagues, la colère l'envahi. Il se redressa brusquement, puis il grogna tout bas : « Dégage cette main, dégage cette main ».
Thomas quant à lui, ne pouvait pas détacher son regard des grands yeux verdâtres de la patineuse, elle était à peine maquillée, et son teint semblait être aussi frais que la glace qu'ils surplombaient. « Charmante » pensa-t-il. Il était clair qu'elle aussi le trouvait très beau, mais Thomas détruit ses illusions lorsqu'il lui dit que son cœur était déjà pris. La fille se tortilla, à semi-gênée, et lui dit que ce n'empêché rien, qu'ils pouvaient s'amuser tous les deux et qu'il suffirait de garder le secret.
« Combien de couple a-t-elle déjà brisée en disant cela ? » pensa Thomas. Il ouvrit la bouche pour la remettre à sa place, puis il n'eût pas le temps de parler que Newt les rejoignit.
- Newt.
- Tommy.
Thomas sentit de la colère dans la voix du blond qu'il ne comprit pas, il décida de l'ignorer pour l'instant. Son regard jongla entre Newt et la jeune femme, et une idée lui effleura l'esprit.
D'une façon très naturelle il passa un de ses bras derrière dos du blond et lui empoigna la taille pour l'attirer contre lui. Presser contre le corps de Thomas, Newt se demanda : « Qu'est-ce qu'il fout ce guignol ?». Un clin d'œil discret répondit à moitié à sa question, mais il signifiait principalement de se laisser faire et de jouer le jeu. Alors Newt passa lui aussi sa main hésitante, derrière le dos de Thomas.
Sous les yeux ébahis de la blonde, Thomas demanda : « Toujours pas tombé mon ange ? ». Newt réussis à répondre sans bégayer lorsque le brun déposa un baisé sur sa tempe. « Toujours pas » lui dit-il avec un grand sourire forcé.
La jeune femme était envieuse. Ils semblaient s'aimer plus que tout, c'était une évidence pour elle. Elle articula simplement : « Oh. Bon je vais vous laisser en amoureux. » Elle s'éloigna de quelques mètres puis se retourna pour leur ajouter une phrase remplie d'hypocrisie : « Plein de bonheur ! ». Puis elle s'en alla.
Pour Newt, ce moment fût certes embarrassant, mais surtout jouissif. Voir les espoirs de cette garce s'envoler sous ses yeux avait apaisé sa colère envers elle. Elle croyait vraiment qu'elle pouvait se mettre son Tommy dans la poche ?
Mais bon, ce n'était qu'une comédie, et non la réalité. Newt lâcha à contre cœur la taille du brun, mais ce dernier ne détachait pas sa main de la sienne, suivant la blonde des yeux.
Newt l'interpella pour le faire sortir de ses pensées. Thomas sortit sa main puis Newt reprit :
- Tu as de la chance que j'ai joué le jeu.
- Oui mais il fallait qu'elle comprenne que je ne voulais pas faire plus ample connaissance. Comme ça elle ne reviendra plus m'aborder.
- Tant mieux.
- Quoi ?
- Non rien.
Newt détourna ses yeux en se rendant compte de son aveu. Il pria encore pour que Thomas n'ai pas entendu ses mots. Mais vu le sourire de ce dernier et la façon dont il le fixait avec son regard amusé, il avait entendu et très bien compris.
Newt fût une fois de plus emporté par Thomas qui avait encore des idées de figures en tête. Il essaya de le prévenir tant bien que mal que ses expériences finiraient par le blesser, mais le gamin casse-cou qui lui servait d'ami s'en fichait. Newt soupira, il n'arrivait décidément jamais à lui dire non.
Ils ont tous essayés. Patiner sur un pied, patiner accroupis, pousser l'un, tirer l'autre, tous sauf le porté, Newt avait clairement fait comprendre qu'il préférait mourir que de se faire porter par ce guignol (tout bien réfléchis, il s'agit de la même conséquence !). Newt allait se séparer de Thomas et de ses idées farfelues, lorsqu'une petite fille s'approcha dangereusement de lui, ne voulant pas la heurter et la faire tomber, Newt l'esquiva de justesse.
Mais quel prix ? Newt perdit l'équilibre, et tangua dangereusement vers l'avant, ses yeux s'écarquillèrent. Il n'eût pas le temps de mettre ses bras devant lui pour amortir la chute que son visage s'écrasa contre la glace.
oOo
Un jeune homme était avachi sur un banc du parc près de l'hôpital de la ville qui n'avait pas perdu de ses lueurs dorées. Mais minuit était passé, et les rues étaient moins animées, l'homme fixait les flocons immaculés choir sur le chemin. Les bras croisés, un énorme sparadrap rectangulaire, étalé sur son nez meurtris. Newt n'avait jamais était aussi furieux, il venait de passer près de 4h aux urgences pour se faire soigner, mais la douleur ne le quittait pas un seul instant. Soudain quelqu'un vint se placer juste à côté de lui et avait pivoté sur lui-même pour l'avoir en face. Newt jeta un rapide coup d'œil et vit qu'il s'agissait de Thomas, toujours aussi souriant. Mais Newt était en colère contre le brun, alors il continua à fixer le chemin recouvert d'une fine couche de neige.
- Tiens des marrons chauds, je sais que tu aimes bien ça. Dit-il en lui tendant une poche fumante.
Thomas tenta plusieurs fois d'entamer une conversation, mais Newt avait décidé de l'ignorer, royalement. Le brun commença à s'agacer que Newt ne lui prête aucune attention, et surtout qu'il ne le regarde pas.
Du coin de l'œil Newt vit son ami enfoncer le sac de marrons dans la poche de sa veste pour venir s'accroupir devant lui, entre ses jambes ouvertes. Un frisson le parcouru lorsqu'il sentit les coudes de Thomas sur ses genoux pour garder l'équilibre. Newt était partagé entre la surprise, la colère et la gêne.
- Tu comptes me bouder encore longtemps ?
Newt inspira une bonne dose d'air froid, et repris de la contenance.
- Jusqu'à que je n'ai plus mal au nez, tocard.
- Tu es tombé comme grand, je te ferais dire. Alors ne met pas ça sur le dos.
- Bien sûr que si c'est de ta faute ! Toi et tes idées à la con. Cracha Newt. Pourtant il savait que ce n'était de la faute de Thomas, mais la douleur et la fatigue le rendaient irritable.
- Je me suis déjà excusé plein de fois à l'hôpital pour te calmer et -
Newt le coupa et se plaignit en se penchant sur Thomas :
- Et je peux savoir pourquoi TOI, qui est tombé je-ne-sais-combien de fois, tu n'as aucune égratignure, et MOI je tombe UNE SEULE FOIS et je me casse le nez ?
Newt regarda Thomas en attendant visiblement une réponse, mais celui-ci se contenta d'hausser les épaules et de s'empêcher de rire. Il est vrai que Newt n'avait pas eu de chance.
Le silence s'installa entre les deux hommes, et Newt sentit son cœur s'accélérer et le sang lui monter aux joues lorsqu'il se rendit compte de sa proximité avec le brun. Thomas était là, entre ses cuisses et le fixait attentivement avec ses yeux sombres, magnifiques. Il était très près. Trop près. Newt se décida à se lever en passant une jambe au-dessus de son ami, puis partit en jurant, les mains dans les poches. Thomas lui emboita le pas et l'interpella plusieurs fois, mais Newt l'ignora encore.
« Très bien Newt, je change de méthode » pensa Thomas.
Newt ne s'arrêta pas de marcher, il voulait que son cœur se calme, qu'il arrête de frissonner et pour cela il devait s'éloigner de ce guignol. Mais tout à coup il s'immobilisa en entendant la voix de Thomas, ce dernier avait arrêté de l'appeler par son prénom. « Quel con » se dit Newt.
Thomas s'amusait à l'appeler « mon ange ». Il fît volte-face et se retrouva nez à nez avec le brun qui souriait malicieusement, heureux que Newt est réagis.
- Ne m'appelle plus comme ça.
- Comment ? « Mon ange » ? Un grand sourire joueur étirait ses lèvres. Il adoré le taquiner en répétant ce qu'il ne voulait plus entendre.
« Il le fait vraiment exprès ce tocard » pensa Newt en levant les yeux au ciel. Puis il prit la parole :
- On jouait la comédie je te rappelle, pour cette pouffiasse.
- Je jouais qu'à moitié Newt.
Le cœur de Newt rata un battement puis il cligna des yeux de nombreuses fois. Avait-il bien compris ce sous-entendu ?
Il faisait vraiment très froid cette nuit, les flocons se déposés avec lenteur dans leur cheveux, et pourtant à cet instant, Newt se sentait bouillir. Et le fait que Thomas s'approche de lui pour attraper sa nuque n'allait pas arranger les choses. Newt ferma les yeux, s'attendant à être embrasser, mais il sentit juste des lèvres douces se déposer sur sa joue. Thomas resta un moment contre Newt, puis en s'écartant il lui murmura : « Je ne veux pas te faire mal au nez ».
Mais le blond ne le laissa pas s'éloigner plus de quelques centimètres de lui, il lui attrapa le visage de ses deux mains et plaqua ses lèvres contre les siennes. D'un coup il ressentit une explosion de chaleur dans sa poitrine, qui se répandit dans son corps, jusqu'aux bouts de ses doigts. Il sentit que les lèvres de Thomas commençaient à être gercées par le froid mais surtout qu'elles s'étiraient dans un sourire.
Depuis combien de temps attendaient-ils chacun de leur côté ce moment-là ?
Thomas laissa descendre ses mains jusqu'au bas du dos de Newt pour l'attirer encore plus contre lui, il approfondit le baiser en glissant sa langue dans sa bouche, impatiente de rencontrer sa jumelle. Quand se fût fait, des centaines de papillons bien agités, lui chatouilla l'estomac.
Quant à Newt, il garda une main sur le torse de Thomas, et perdit l'autre dans ses cheveux chocolat.
Dans ses bras, sa bouche contre la sienne, il se sentait bien, mais tellement bien.
Mais ce ne fût que de courte durée. Une douleur lancinante se fît sentir au niveau de son nez, c'est celui de Thomas qui avait cogné le sien dans un élan de passion. Newt se recula en gémissant, et enferma son nez entre ses mains, comme si ça allait soulager sa souffrance. Ensuite on s'agrippa à ses épaules et il vu Thomas, son visage tout près du sien, il s'excusait, le souffle court. Il avait l'air vraiment inquiet.
Après un instant, la douleur s'atténua. Tous les deux s'échangèrent un regard, puis Thomas rigola :
- J'espère sincèrement que tu vas vite guérir, parce que là ça va être dur de résister.
- Désolé Tommy, mais tu peux m'embrasser ou tu veux mais pas sur la bouche. Trop dangereux. Répondit Newt, ravie de savoir que Thomas aurait voulu lui donner encore milles autres baisers.
- D'accord, d'accord, c'est comme un jeu. Je suis sûr qu'il peut être amusant.
Newt rit au ton joueur qu'avait pris le brun, comme si des idées indécentes lui était venues à l'esprit (ce qui était vrai bien sûr, gnié).
Les deux hommes décidèrent de se promener en ville en mangeant les marrons chauds. Au bout d'un certain temps c'est Newt qui les épluchait pour les apporter à la bouche de Thomas, ce dernier avait les doigts trop gelés pour pouvoir les bougés, alors il gardait ses mains au chaud dans ses poches. Newt l'avait prévenu que ça sera la première fois et la dernière fois qu'il acceptait de faire ça. Pour le remercier de sa charité, Thomas lui planta un baiser sur sa pommette, tout près de son œil.
Newt le regarda assez surpris, et Thomas lui avoua : « Ça, ça veut dire que je voulais embrasser tes lèvres ».
Thomas était le seul qui arrivait en quelque mots, à réchauffer le cœur de Newt de cette manière.
En lui souriant il imita son geste, pour montrer que lui aussi aurait voulu gouter une nouvelle fois à ses lèvre sucrées.
Après avoir mangés tous les marrons, le blond passa son bras sous celui de Thomas et plongea ses mains dans ses poches. L'autre homme, se laissa faire, et mit lui aussi c'est main dans ses poches. Accrochés l'un à l'autre, ils vagabondèrent dans les rues enneigées de la ville, heureux de s'être enfin trouvés, après tout ce temps à se chercher.
La « pouffiasse » (comme l'avait si bien appelé le blond) n'avait pas vraiment tort à propos de Thomas et Newt : Ils s'aimaient, et ça crevait les yeux.
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Didou
Un avis à donner ? :D
Ça me ferait énormément plaisir, parce que ça fait déprimer quand on compare le nombre de view et les reviews :'3
