Titre: Play Along (1/15)

Auteur: Molinita

Pairing: House/Wilson... what else ? ;)

Disclaimer: Tout appartient à Fox et à l'auteur, je ne fais que traduire pour mon petit bonheur et j'espère pour le votre.

Note de la traductrice: Voilà ma nouvelle traduction, j'espère qu'elle vous plaira, j'ai déjà traduit les 5 premiers chapitres donc si je fais les choses bien vous aurez un chapitre toutes les semaines. J'espère que cette fic vous plaira parce qu'elle est vraiment génial.


La pluie tombait violemment dehors et les gouttes de pluies frappaient contre la fenêtre au rythme de la mélodie que Gregory House faisait virevoler sur son piano. La pièce était sombre, mais il était trop dans ses pensées pour allumer la lumière. Une bouteille de whiskey et un verre étaient posés sur le dessus de son piano, et le liquide tournoyait à chaques notes qu'il jouait. De temps à autre un éclair éclatait et, pendant une seconde, plongeait la pièce dans une lumière spectral. Le grondement du tonnerre suivait presque instantanément, mais House gardait ses yeux fermés. Il tendit la main pour prendre le verre de whiskey et il l'avait déjà porté à ses lèvres quand il remarqua qu'il était vide. Après un profond soupir, il ouvrit les yeux, reposa le verre et il prit la bouteille. Il voulait se soûler ce soir, il n'avait pas besoin de remettre ça à plus tard.

Greg House aimait le week-end. Personne dans les parages: aucun patients, aucun docteurs, aucun prétendus amis. Il n'y avait aucune raison d'être heureux pour quelqu'un. Pas qu'il le serait de toute manière, mais c'était bien pour avoir ces heures de tranquillité juste pour lui. Il but plus de whiskey et reposa ses doigts sur les touches. Le bois habituellement froid était chaud, il avait joué pendant des heures. Son dos et sa jambe lui faisaient mal et il regarda autour de lui pour trouver sa Vicodin et jura quand il se rappela qu'il l'avait laissé dans la cuisine un peu plus tôt. Il prit une autre gorgée de whisky à la place, ferma ses yeux et recommença à jouer.

Habituellement, le son du piano et les rapides mouvements de ses doigts, pendant que le reste de son corps restait encore en retrait, laissaient son esprit dérivait et le quittait pour ne penser à rien.

C'était cet état calme et paisible que House désirait aujourd'hui, mais il se sentait inquiet, comme si quelque chose manquait.

James Wilson ferma la porte de son bureau. Il était fatigué et c'était enfin l'heure de rentrer à la maison. Il n'avait pas prévu de rester si longtemps, mais une de ses patientes avec un cancer en phase terminal était inquiète ce soir et il voulait essayer un nouveau médicament contre la douleur pour lui donner plus de réconfort.

"Wilson!" Cuddy marchait vers lui.

"Cuddy. Quelque chose ne va pas?" Wilson voyait qu'elle était inquiète à propos de quelque chose.

"Est-ce que tu as une quelconque idée d'où pourrait être aller House ?" Demanda-t-elle un peu essoufflée quand elle le rejoignit. Wilson haussa ses sourcils.

"Chez lui?" Dit-il. "Il est 11:30. Samedi soir !," ajouta-t-il quand elle gardait ses yeux sur lui.

Cuddy secoua la tête. "Je sais. J'ai essayé de l'appeler chez lui toute la soirée. Il n'a pas répondu." Wilson haussa les épaules.

"Supprime ton numéro et appelle-le à nouveau. Il est chez lui. Ou pourrait-il être à part là-bas ?" Il tourna la clé et commença à marché dans le couloir. "Pourquoi l'appelles-tu, de toute façon ?" Wilson se demandait ce que Cuddy avait à dire à House. Quelque chose de privé ? House lui aurait dit, n'est ce pas ? Wilson sentit ce drôle de sentiment remuait dans son estomac à nouveau. Si ce n'était pas à propos de House il penserait que c'était de la jalousie, mais ce ne pouvait pas être ça.

"Clinique. J'ai besoin de lui à la clinique demain. J'ai eu trois appels de docteurs malades et je ne peux rien faire sans son aide." Cuddy semblait désespérée. " Tu as une clé de son appartement. Pourrais-tu, s'il te plaît, vérifier s'il est chez lui ?"

Wilson fit une pause. Donc tout ça c'était juste pour : le travail. Il prit une profonde inspiration. La maison de House n'était pas exactement sur son chemin, mais puisqu'il n'y avait personne qui l'attendait chez lui. "D'accord. Je vérifierai et je lui dirai de venir demain, mais je ne peux pas promettre qu'il serra là."

"Merci !" Cuddy poussa une main sur son bras quand il hocha la tête et appuya sur le bouton de l'ascenseur.

Les lumières se reflétaient dans la rue humide. La pluie s'était finalement arrêter et les lampadaires éclairaient brillamment dans l'air frais. Ça allait être un jour ensoleillé demain, pensa Wilson pendant qu'il regardait les étoiles. Les nuages étaient tous partis. Il desserra un peu sa cravate et passa une main dans ses cheveux. C'était une habitude qu'il s'accordait seulement pendant les heures où il ne travaillait pas.

Il n'y avait pas de lumière qui venait de la fenêtre et Wilson regarda sa montre. Il était minuit passé, mais il ne pouvait pas croire que House était déjà au lit. Il frappa à la porte pendant un petit moment, mais il n'y eut aucune réponse. Après un autre coup sans réponse, il sortit la clé de sa poche qu'il avait toujours avec lui, mais qu'il n'avait jamais utilisé sans que House le sache. La porte s'ouvrit doucement et il regarda dans l'obscurité. Tout était calme, mais il pensait deviner une faible odeur de whisky. "House ?" Wilson ferma la porte et attendit jusqu'à ce que ces yeux furent habitués à l'obscurité. "House ?" demanda-t-il à nouveau, un peu plus fort cette fois. "Est-ce que tu es là ?" Wilson alla dans le salon et vit une forme allongée sur le piano. Gregory House était encore assit sur son siège, avec son front posé sur son bras replié sur le piano "House ? ça va?" D'un pas rapide il rejoignit son ami et posa une main sur son dos.

"Bien sûr," grogna à peine distinctement House. "Jimmy ?" Il souleva un peu sa tête.

Wilson grimaça. " Qui d'autre penses-tu pourrais venir et te contrôler ?" House haussa ses épaules et sa tête retomba sur son bras.

" J'ai bu ", marmonna-t-il et il ferma ses yeux. Il se sentait mieux maintenant que Wilson était là avec lui. La nausée diminuait, mais la somnolence subsistait.

" Pendant combien de temps as-tu bu aujourd'hui ?" Wilson pensa au nombre de fois où Cuddy avait essayé de joindre House toute la nuit. Il regarda autour de lui et vit deux bouteille de whisky vide sur le sol. "Est-ce que tu les as bus toutes les deux cette nuit ?" Cette simple pensée fit chavirer Wilson. House ne répondit pas, mais il tourna un peu la tête, ainsi il allait pouvoir entrevoir Wilson. La lumière de la lune entrant par la fenêtre derrière lui et House pouvait seulement voir sa silhouette, mais c'était suffisant pour le rassurer, ce n'était pas un rêve.

Wilson se frotta le menton. Qu'est ce qu'il allait faire avec House, maintenant ? Juste le mettre au lit et appelait Cuddy dans la matinée pour lui dire que House ne serra pas là ? Mais il avait peut-être une petite chance pour le remettre sur pieds à nouveau et lui faire aider Cuddy demain. Bien sûre il se sentira misérable, mais ça lui apprendra à ne pas vider deux bouteille de whiskey.

" Bois ça ", dit Wilson et il tendit à House un verre qu'il avait apporté de la cuisine.

House avait l'air dégoûté. "C'est de l'eau !"

" C'est de l'eau et de l'aspirine, pour être exact. Bois." Wilson tenait encore le verre en face du visage de House. House leva la tête. "Est-ce que tu sais ce que l'acide acétylsalicylique peut faire à l'intérieur de ton estomac ?"

Wilson ne bougea pas. "Est-ce que tu sais ce que deux bouteilles de whiskey peuvent faire à ton cerveau ?" demanda-t-il froidement. Pendant une seconde House pensa à jeter le verre sur Wilson. Qui était-il pour lui dire quoi faire ? Mais après qu'un nuage ait assombrit la lune et il put voir l'expression inquiète de Wilson. Il prit le verre et but l'obscur liquide qu'il y avait à l'intérieur. Puis il grimaça. "Peu importe ce que le whiskey fait à mon cerveau, ça à meilleur goût que ça."

" Tu ferias mieux de renoncer au whiskey pour aujourd'hui. Cuddy a besoin de toi à la clinique demain." Wilson avait décidé de venir d'abord pour ça. Juste comme il l'avait escompté, le visage de House devint rigide.

" Donc c'est de ça qu'il s'agit." Il se sentait comme si quelqu'un avait versé de l'eau froid dessus. Sa tête redevint soudainement claire. Le sentiment douillet de n'avoir rien à faire ou à penser le quitta. Il ne pouvait pas expliquer pourquoi, mais il se sentait trahie. Bien sûr, Wilson était seulement venu pour délivrer le message de Cuddy. Mais à quoi d'autre s'était-il attendu ?

" Ecoute House, je suis désolé…" Commença Wilson, mais House le coupa brusquement.

" C'est simplement parfait. Je sais que tu sautes quand Cuddy appelle. Elle est la suivante sur ta liste, n'est ce pas ? Tu as eu toutes les infirmières et maintenant tu t'es lancé sur elle !"

Wilson leva une main en défense, mais House commençait à crier maintenant. "Maintenant la gentille Cuddy a besoin d'un docteur pour ses stupides patients de la clinique et tu pensais que tu pourrais être son héros si tu pouvais avoir le grincheux et vieux House pour l'aider à s'en sortir. Quel excellent idée ! Mais tu sais quoi ? Je ne vais pas rappliquer ! Et tu vas sortir d'ici – immédiatement !" Il savait que rien de tout ça n'était vrai, mais il voulait blesser Wilson.

" Très bien." Wilson hocha la tête et se retourna. Il n'y avait rien qu'il pouvait discuter. Il avait essayer trop de fois. House n'écouterait jamais rien. Bien que ça commençait à l'ennuyer depuis des semaines maintenant. Il sautait et criait sur lui à chaque fois qu'il le pouvait. Il n'avait pas eu de fou rire durant ces semaines et ça lui manquait. Il était à mi-chemin de la porte quand il se retourna pour regarder son ami. House était couché, blotti sur son piano, sa tête enfouit dans ses bras à nouveau.

House se sentait lamentable. D'où venait ce désir qui le faisait tant vouloir blesser Wilson? Il trouvait toujours les bon mots ; il le savait quand Wilsons'humiliait. Quand toute cette chose avait commencé deux mois auparavant, Wilson avait essayer discuter, puis avait changer de stratégie en blessant House en retour. Quelques jours auparavant il avait arrêter de répondre à toutes ses attaques. Ça blessé plus House de voir Wilson si vaincu que n'importe quoi d'autre, mais encore une fois il ne pouvait arrêter. Il se sentait comme s'il allait pleurer, mais la simple pensée d'être assis à son piano et de pleurer faisait augmenté sa colère. Il se redressa et un éclair de douleur parcourut sa jambe et revint. "Donne-moi mes pilules !" Aboya-t-il à Wilson.

"Prend-les toi-même !" cria Wilson en retour.

House agrippa sa jambe avec ses deux mains. "Je suis malade. Et ton serment d'Hippocrate ?" Il n'avait pas prit de Vicodin durant des heures et il sentait la sueur froide sur son front. Pourquoi n'avait-il pas remarquer ça avant ? Le whiskey devait avoir garder les symptômes en retrait et ils refaisaient surface. Est-ce que Wilson était encore dans la maison ? Il essaya d'entendre mais l'afflux de sang à ses oreilles étouffait tous les sons.

Wilson était debout prés de la porte, incertain s'il devait partir ou aider House. Il était tellement malade de crier et de se battre. Il avait vu la boite de Vicodin sur la table de la cuisine et présumer que House avait été toute la soirée au piano, il n'avait prit aucune pilules.

"Wilson ?" La voix de House était calme maintenant et Wilson alla dans la cuisine pour prendre de l'eau et les pilules.

Quand il revint dans le salon, House était agenouillé impuissant sur le sol et se débattait avec sa canne. Il essayait évidemment de se lever, mais ses jambes ne supportaient pas son poids. Wilson se rapprocha de lui, voulant l'aider à se lever, mais le grognement de House le stoppa.

" Je cherchais à t'aider, mais tu semble préférer t'asseoir sur le sol comme un gamin." Wilson tendit sa main avec la Vicodin et House lui arracha des mains.

" Il était temps."Ses mains tremblaient excessivement maintenant et il s'y prit maladroitement avec le récipient pendant un moment, mais il ne n'arrivait pas à l'ouvrir. House le tendit à Wilson qui ouvrit la boite sans problème, puis il lui en donna deux. House les mit dans sa bouche et attendit qu'ils fassent leurs effets mais il tremblait encore sans pouvoir se contrôler.

Wilson s'agenouilla derrière lui et tint ses épaules pour retenir ses tremblement. Il voulait pouvoir faire quelque chose pour les faire arrêter. "Je n'en ai pas prit depuis des heures," marmonna House et s'appuya contre Wilson.

" C'est bon, prend juste quelques minutes pour aller mieux." Il mit ses bras autour les épaules de Greg pour le maintenir et il sentit son poids contre son corps. Pendant quelques petites minutes ils furent juste assis et attendaient que les tremblement s'arrête. Quand House se calma enfin, il glissa un peu plus profondément dans les bras de Wilson jusqu'à ce que sa tête repose sur son épaule. Il y eut ça à nouveau : ce sentiment de confort et de sécurité. Pas besoin de penser, pas besoin d'agir, pas besoin d'encore boire. Il avait froid, mais il pouvait sentir la chaleur du corps de Wilson doucement chasser ce sentiment glacé.

Wilson appuya sa joue contre celle de House. Le visage de House était encore moite à cause de la sueur froide, et la barbe semblait râper la peau de Wilson. "Jimmy ?" dit House doucement. "Je suis désolé." Wilson ne répondit pas, mais un sourire s'étendit sur son visage. Il n'avait pas entendu ces mots de son ami depuis très, très longtemps. Il ferma les yeux et savoura le moment. Il remarqua que House jouer avec ses doigts. Où toute ces choses allaient mener ?

" Jimmy," chuchota à nouveau Greg après un moment. Wilson se tourna un peu pour regarder House qui avait lever la tête. Ils étaient si près maintenant que leurs lèvres se touchaient presque.

"Hmm," Wilson était trop paresseux pour parler.

"Pourrais-tu enlever ton maudit genou ? Il est appuyé contre mon dos."

" Quoi ?" Wilson fut tiré de sa transe.

" Ton genou putain. Tu me brise le dos !" House se déplaça et essaya de se lever mais les bras de Wilson était encore autour de lui.

" Oh. Ouais, bien sûr." Wilson enleva ses bras et recula. Evidemment House le poussa plus loin encore, juste comme il le faisait toujours. "Je vais y aller." De retour sur ses pieds, Wilson se sentait un peu mieux.

" Je n'ai pas dit 'va-t-en'. J'ai dit d'enlever ton genou de mon dos." Dit House durement et encore assis par terre et levant la tête pour le regarder.

"Tu as tes pilules et ta cane. Et tu as ton ego." Wilson faisait un pas en arrière à chaque mots qu'il disait. "Tu vas bien. Je peux partir. De quoi d'autre as-tu besoin ?"

House le regardait atteindre la porte du salon. Il voulait crier : 'Toi ! C'est toi dont j'ai besoin !' Mais sa bouche était trop sèche. Peut-être que c'était son amour-propre qu'il l'avait aussi arrêter. Jimmy avait raison, son ego était dans le chemin. Il ne pouvait pas tolérer d'être séduit par ce moment. Il ne faisait pas usage de tendresse. Wilson devait savoir ça. Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre ?

Il souleva sa canne et se leva du sol quand Wilson se retourna et le laissa seul. La nausée et le froid revinrent. Il avait bu plus d'une bouteille de whiskey après tout. La pièce tourbillonnait rapidement autour de lui et il essayait difficilement de rester debout. House avança vers le couloir et vit la porte se refermait derrière Wilson. La colère revint se loger en lui. Il s'appuya contre le mur et jeta sa canne. "Va-t-en alors !" cria-t-il quand la canne frappa contre la porte. " Merci d'avoir prit la Vicodin à la cuisine !" Sa tête se laissa tomber contre le mur et il glissa par terre. "Stupide idiot !" jura-t-il et il n'était pas sûr qu'il disait ça pour Wilson ou pour lui.

Wilson était debout devant l'appartement et entendit la canne frappait contre la porte. Il voulait partir en courant. Il espérait un endroit paisible et quelqu'un qui pouvait juste le tenir. Une pensée pour son ex-femme vint à son esprit. Pourquoi l'avait-il quitter ? Il avait vraiment besoin d'elle maintenant. Quelqu'un de calme et de compréhensif, pas un putain de drogué comme House. Wilson savait qu'il pouvait encore partir. Dés que le cri et le juron à l'intérieure s'arrêtèrent, il posa son oreille contre la porte. Il n'y avait pas un bruit. Une vieille femme ouvrit la porte de l'autre côté du couloir. Elle portait sa fourrure sur sa chemise de nuit. " Quelque chose ne va pas ? Doit-je appeler la police ?" "Non, merci." Wilson essaya de lui faire un sourire rassurant et elle ferma à nouveau sa porte. Il était certain qu'elle le regardait par le judas. Il n'y avait aucune raison d'attendre plus longtemps. Il reprit ses clés et ouvrit la porte. House était assis sur le sol, les yeux fermés et sa tête dans ses mains. Wilson ferma la porte et s'appuya contre elle.

Il ne leva toujours pas la tête, House était parfaitement conscient que Wilson le regardait. Il ne s'attendait pas à ce qu'il revienne, mais il était content qu'il l'ait fait, bien qu'il ne l'admettrait jamais à haute voix. Il leva la main. "Aide moi à me lever." Wilson hésita, mais prit la main tendu et le tira pour le remettre sur ses pieds. House hocha la tête, mais il ne pouvait pas regarder Wilson dans les yeux. Il ramassa sa canne et boita doucement dans la salle de bain.

Wilson le regarda partir et alla ensuite dans la chambre, retapa les draps et ferma les stores sans réfléchir. Il arracha la seconde couverture du lit et se retourna pour aller dans le salon.

" Où vas-tu?" House était debout devant lui. La naissance de ses cheveux était mouillé.

" Je vais dormir sur le canapé." Répondit Wilson et remarqua qu'il évitait toujours ses yeux.

" Tu peux rester là, " dit House rapidement quand Wilson passa devant lui.

" Non merci, je serais bien sur le canapé. " House tint sa manche pour l'arrêter et pointa sa tête vers le lit. Wilson regarda en bas vers les manches mouillés de House. "C'est tout mouillé." Dit-il inutilement.

" J'étais dans le sale de bain."

"Ergh." Grimaça Wilson.

" C'est arrive quand j'ai lave mes mains, pas avant."

" Pourquoi as-tu lavé tes manches alors ?" Wilson leva la tête vers le visage de House. Leurs yeux se rencontrèrent et le visage de Greg afficha un petit sourire.

" Juste pour que tu me poses des questions stupides." Le visage de Wilson s'illumina et il rejeta la couverture sur le lit.

Il se sentait soulager quand il revint dans la chambre où Greg était couché sur le dos dans le lit, son bras repliait sous sa tête. Il avait enlever sa chemise mouillé et avait encore ce petit sourire sur le visage. Wilson n'avait pas vu ce sourire depuis des siècles et pour la première fois il sentait que toute cette situation pouvait revenir à la normal.

" Je pensais que tu partais," dit House quand Wilson remonta la couverture.

" Je le voulais, mais après ta voisine est sortit et voulait s'occuper de la situation. Tu connais la vieille mégère de l'autre côté du couloir. Je pensais que c'était soit elle soit moi couché dans le lit ce soir et je suis venu à la rescousse !"

" Je suis chanceux," House tourna sa tête vers Wilson. " Je pense."

" Tu PENSES ?" Wilson leva les yeux. " Elle a tellement d'os en elle qu'elle pourrait faire poser aux paléontologistes pleins de questions."

" Bien, avec une chemise nuit avec des motifs de fleurs, elle pourrait être une remplaçante valable." House regardait fixement le plafond, en souriant.

" Des motifs de fleurs –" Wilson se tut. Il se donna une seconde pour penser à une réponse, mais il ne pouvait pas en suggérer une, donc il attrapa un coussin et le jeta sur House.

" Hé ! Ne jamais se battre contre un handicap !" House prit le coussin et le rejeta sur Wilson.

" Tu penses que tu es vraiment malin d'utiliser l'excuse de l'handicap encore, hmm ?" Le cousin revint.

" Oui, nous pouvons reprendre les armes !" House enleva son cousin de sous sa tête et les jeta tous les deux dans la direction de Wilson.

Ils combattirent pendant quelques minutes avant que tous les deux soient fatigué et se sourirent dans les draps. " Je parie que la mégère a collé son oreille à la porte, " rigola Wilson.

" Désolé chérie !" cria House à la porte. "Pas aujourd'hui. J'ai un ami cette nuit."

House était couché sur son dos à nouveau, mais il pencha la tête sur le côté pour voir Wilson qui était enfouit sous sa couverture avec seulement sa tête et sa main à l'extérieur.

Ça prit seulement quelques minutes à Wilson pour prétendre qu'il s'était endormit. Il savait que House le regardait et il se sentait nerveuse. Il roula sur son estomac, commença à respirer régulièrement et garda ses yeux fermement fermer. Il ne comprenait toujours pas pourquoi il était rentré, ou il ne voulait pas comprendre. Wilson était conscient du corps de House prés de lui et se mit à penser à quand il le tenait plus tôt cette nuit quand ils attendaient que la Vicodin fasse son effet.

En roulant, Wilson avait descendu un peu la couverture. Ses épaules étaient au froid, mais il n'osa pas bouger.

House remarqua le faible tremblement et remit la couverture sur les épaules de Wilson. Puis il remonta sa propre couverture et se tourna vers Wilson. Sa main gauche était sur le lit, très proche de la sienne. Il la regard pendant un moment et puis prit ses doigts dans sa main et joua doucement avec eux comme il l'avait fait plus tôt dans le salon. Il savait que Wilson prétendait seulement être endormit. C'était mieux. De cette manière si Wilson pouvait l'arrêter, si il le voulait. House laissa les doigts de Wilson glisser vers lui et alors sentit que Wilson poussait le bout de ses doigts contre lui. Quand il leva la tête vers son visage, Wilson avait ses yeux ouverts.

" Je déteste être un mauvais joueur, House, mais j'ai du travail à la clinique plus tard aujourd'hui."

" Oh oui tue-joie, j'avais oublier ton obsession de Cuddy." House laissa partir la main de Wilson, mais il avait encore un petit sourire. "Elle a autant de valeur que ça ?" Il fit des yeux de chiot et Wilson ne put résister à se redresser et à ébouriffer ses cheveux.

"Non, mais je vais y aller quand même." House saisit la main de Wilson et la tint prés de lui. Ça semblait impossible de le laisser partir complètement.

" Dis Jimmy," dit-il doucement. "Plus tôt cette nuit, étais-tu prés à m'embrasser ? La seconde avant que je te dise d'enlever ton genou." Greg se sentit coupable d'avoir briser le charme de ce moment et s'il y avait un moyen de revenir dans cette position il le ferait.

" Non," répondit doucement Wilson en retirant sa main.

'Il n'y avait aucune chance pour que ça arrive !' Pensa-t-il. 'Aucune chance !'

Plus tard, Wilson se réveilla juste pour se retrouver enlacer dans les bras de House. La rêche joue de Greg contre son menton. Il lui donna un léger baisé sur sa tempe, enfouit son visage dans ses cheveux et se rendormit. C'était simplement trop bien de se laisser aller dans ce câlin.