Bonjour, bonsoir et merci de passer jeter un coup d'œil sur cette nouvelle fanfiction ! N'hésitez pas à laisser une review pour divers conseils, c'est la première fois que j'écris sur cette plate-forme ! Je vous laisse avec des cookies pour lire, enjoy !
Je ne pouvais détacher mon regard de cette grande silhouette. Mon cou me faisait mal, mais je ne pouvais faire autrement. Cette présence m'hypnotisais, prenait toute mon attention, j'avalais difficilement ma salive, je ressentais une grand pression, comme si j'allais m'écrouler dans la seconde mais rien. Jamais je ne m'étais senti aussi faible face à quelque chose ou quelqu'un.
Un cri déchirait l'air d'un coup, faisant remonter un frisson le long de mon échine. La peur et la fascination étaient les émotions que je ressentais sur l'instant. La peur me clouait au sol et la fascination me forçait à regarder cette créature. Jamais, au grand jamais ne n'avais ressenti une telle fascination, dans ma vie morne.
Mais quelque chose m'avais retiré cette vue, quelqu'un avais tranché la créature qui était noire, presque animal mais d'une grande taille, avec un masque. Masque qui fut brisé par la force de ce qui semblait être un homme, avec un sabre et des cheveux roux flamboyants. Sur le coup, je voulais le haïr, de m'avoir retiré la créature des yeux. Cette unique chose qui avait su attiré mon attention depuis de longues années.
J'avais croisé le regard de cet homme, qui avait un air surpris. Moi, j'avais mon air éternellement neutre et en colère, je pense, vu sa surprise. Je le voyais, hésitant à venir vers moi en amorçant un pas. Mais je fus plus rapide, me mettant dos à lui pour courir. Pourquoi ? Je ne sais même pas, j'entendis un 'Attend' mais cela ne m'avais pas arrêté, disparaissant dans les rues de Karakura. Mon sac de cours tapait contre mes hanches dans la course, m'arrachant une grimace.
J'étais nouveau dans cette ville, fraichement arrivé la semaine passée. Je n'avais pas eu le temps de découvrir la ville, m'occupant de monter les meubles ou ce genre de conneries. Mais là, je réalisais, je m'étais perdu. Moi, avec mon sens de l'orientation pire que tout et ma faible connaissances des lieux, pourquoi j'avais eu l'idée de courir dans ses rues inconnus ? Par peur ? Non, ça devait être plus que ça.
Mais je n'avais plus le temps. Un coup d'œil sur ma montre, je constate que j'avais loupé ma première heure de littérature dans mon nouveau lycée. Vie de merde.
Ce fut après une quinzaine de minutes, à trainer pour retrouver mon chemin que je fis face à mon lycée, plutôt banal, le redécouvrant. Heureusement, j'étais arrivé tout juste avant que le professeur claque sa porte. J'avais mis mon pied en travers, réprimant une nouvelle grimace car le plus âgé n'était pas allé de main morte en voulant fermer cette porte.
-Ash Marley ?
-Oui.
-Vous savez que vous avez déjà raté une heure ? Je ne tolère pas ça en temps normal. Mais vu que tu es nouveau, je te laisse passer.
Le professeur aux cheveux gris me faisait un peu la morale, mais, je n'écoutais pas vraiment, comme d'habitude. Voyant mon manque de réaction, il abandonnait en désignant le tableau. Le pauvre devait en avoir l'habitude.
- Présente-toi à la classe.
Un ton rude, je ne pouvais pas y échapper. Soufflant doucement, je pris la craie et traçais sur le tableau mon nom de famille et mon prénom.
-Je suis Ash Marley, dix-sept ans, fils unique et je suis américain.
Lançant un regard au professeur pour savoir si c'était bon, il hocha la tête en me désignant une place, au milieu de la classe. La pire place au monde. Mais pas le choix, j'allais me la coltiner cette année. J'entamais la marche vers là-bas, ignorant tous les regards braqués sur moi. C'est si spécial d'avoir un nouvel élève étranger ?
Une fois à ma place, la personne qui était à côté de moi avait tiré un peu par la manche. Une fille aux longs cheveux roux me souriait, avant de me chuchoter.
-Salut, moi, c'est Orihime, bienvenue !
J'avais simplement hoché la tête sans lui rendre son sourire, me contentant de sortir mes affaires. Me faire des potes n'était pas dans ma liste de priorité. En tous cas, la rousse avait fini par suivre le cours. Cette couleur de cheveux me rappelait cet homme en noir qui avait détruit le monstre. Comment des japonais pouvaient avoir des cheveux aussi roux ?
Moi par exemple, j'ai un pur physique de japonais à cause de mes parents. Cheveux noirs, yeux bridés et une petite taille. Je n'étais pas bien musclé et je suis le mec typique qui fou rien de sa vie. Même la vie aux États-Unis n'avait pas réussis à me faire prendre des muscles comme la plus part des gens dans mon ancien lycée américain.
Soufflant discrètement, je ne suivais pas le cours, dessinant sur mon cahier cette fameuse créature qui avait retenu toute mon attention. Des énormes bras, quatre jambes, un corps étrange et une tête presque triangle. Et ce masque terrifiant. Cela me fascinait.
J'avais senti le regard de la rousse à côté de moi, sur le cahier où était le dessin. Je lui avais simplement regardé un regard dans le genre :''occupe-toi de tes affaires''. Elle avait obéit avec un regard étrange. Mais j'm'en foutais. Résultat, ma page de cahier s'était retrouvée avec cette bête partout. Le regard de la rousse dont je n'ai pas retenu le nom ne me dérangeait plus et le professeur ne m'avait pas fait de remarque. Parfait.
La pause déjeunée était arrivée et j'avais simplement croisé mes bras sur ma table, ne comptant pas bouger d'un pouce. De toute façon, je ne mange pas beaucoup et la nourriture japonaise, je ne supporte pas et la cantine ne proposait que ça, de ce que j'ai pu voir sur une affiche.
J'avais finalement plongé dans le monde des rêves, roupillant sur ma table. Je sens que ça va être ma routine ici. J'étais dans une sorte de demi-sommeil. Je pouvais tout entendre autour de moi, allant de ma voisine de place qui parle avec ses amies que les mecs qui se chamaille. Mais un cri ce fit entendre. Un cri, que j'aurais pu reconnaitre entre mille. Celui de la créature. J'avais relevé ma tête d'un coup, mes yeux portant sur la fenêtre. Mais rien. C'était mon imagination ?
Posant mon coude sur la table et ma joue contre mon poing, je n'avais pas remarqué qu'un deuxième roux me fixait avec des sourcils froncés.
