Nouvelle fic sur la série Dr. House. Sauf que ce coup-ci, je m'attèle au couple House/Cameron. Ce n'est pas mon couple préféré de la série ( je suis plus branchée Huddy et Houson ), mais je trouve que la sensibilité et la naïveté de Cameron est un bon filon... Vous le découvrirez d'ailleurs dans cette histoire !
Premier chapitre, le reste à venir.
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent bien sur pas... Et tout le blabla habituel : je ne touche pas d'argent avec cette fic, je l'écrit juste pour le plaisir et la partage avec des gens qui aiment House tout comme moi !
Ah et puis je tiens à signaler que je ne m'y connais pas du tout en médecine, je n'aime pas les sciences, donc tout ce qui concerne les maladies vient tout droit de mon imagination. Ce qui signifie que c'est n'importe
En espérant que ça vous plaise... N'hésitez pas à me donner votre avis ! D
Ooo°O°ooO
- House !
- Oh par pitié le Koala, arretez de me courir après !
Chase fut pris de court par cette remarque mais insista tout de même. Ce genre de plaisanteries était très habituel venant de House.
- Les résultats pour les toxines sont négatifs. Tout comme tous les autre prélévements que nous avons fait. Tout est normal.
- Il crache du sang, mais il n'y a absolument rien qui cloche chez lui ? Et bien renvoyez le à la maison alors, il pourra retapisser les murs avec son sang. Sa mère sera ravie. Après, à savoir si elle appréciera l'odeur...
Vu l'air dégouté que Chase avait, House était plutôt fier de lui.
Il porta sa main à sa jambe instinctivement. Elle le faisait souffrir. Comme trop souvent. Il lança donc sa main à la recherche de sa Vicodine dans la poche de son pantalon.
- Ahaaa ! Victoire !
Dit il d'un air dément en sortant la boite de médicament de sa poche. Son air triomphal disparu aussitôt qu'il vit que la boite était vide.
- Merde...
- Bon, on a pensé à plusieurs maladies qui colleraient au symptômes, continua Chase en ignorant les changements de sujets de House.
- Vous avez pensé ? Nooon, je vous crois pas !
- Tenez.
Il lui tendit un papier qui contenait leurs analyses et leurs idées.
- Mmh, pas bête. Refaites une IRM, du crane cette fois ci..
Il se dirigea vers son bureau, et ouvrit un tiroir. Pas de Vicodine. Deuxième tiroir : toujours rien. Cuddy voulait qu'il ralentisse sa consommation et l'avait donc forcé à n'avoir qu'une boite par jour. Mais il souffrait, il avait trop besoin de ses cachets.
- Bien, mais si on prenait...
House n'entendit pas la fin de la phrase. Il n'entendit pas le début non plus d'ailleurs car il se dirigeait déjà vers la sortie de son bureau, bien décidé à avoir son dû. Chase abandonna et partit de son côté.
Pendant ce temps là, House continuait son chemin jusqu'au labo, où il savait qu'il trouverait Cameron.
Au labo
La jeune femme était en effet là, en train d'observer un échantillon de sang au microscope. House posa sa canne très fort sur la table, de manière à la faire sursauter. L'effet fut immédiat.
- House ! S'écria t'elle, indignée. Je DETESTE quand vous faites ça !
- Je sais.
Il affichait un grand sourire en disant cela.
- Euh, Cameron, j'aurais besoin de vous... Pourriez vous me prescrire de la Vicodine ? J'en ai plus, et ma jambe me lance.
- Je suis désolée, House, mais je peux pas... Cuddy est passée voir tout le monde, même Wilson, pour nous dire de ne plus vous prescrire de Vicodine. Elle a dit que vous étiez en plein sevrage.
House souffla.
- Elle ferait mieux de se méler de ce qui la regarde. Je n'ai pas choisi de me sevrer, elle n'a pas à décider de ma vie. Quelle emmerdeuse cette Cuddy !
Cameron sourit faiblement mais ne répondit pas.
- S'il vous plait Cameron... J'ai besoin de cette Vicodine. Je souffre...
Jouer sur la corde sensible. Appuyer sa douleur. Elle était tellement humaine qu'elle comprendrait ou compatirait peut être.
- Je suis désolée... répondit elle faiblement. Je... Je ne peux vraiment pas...
Elle devait lutter. Elle avait mal de le voir souffrir, de savoir qu'il avait mal. Elle aurait voulu lui donner sa Vicodine, mais Cuddy l'en avait formellement interdit.
- Je ne suis pas du genre à supplier les gens. Mais là, Cuddy agit contre ma volonté. Elle ne sait pas ce que c'est que de souffrir. Peut être que je suis drogué. Peut être que je suis accro. Mais ce n'est pas pour le simple plaisir de m'enfiler des tubes de médicament.
Il se rapprocha doucement d'elle, qui était toujours assise sur son tabouret. Il était presque collé à elle à présent. Elle leva la tête et le regarda. Le regard bleu profond de House se plongeait dans celui de Cameron. Elle s'y serait noyée sans la moindre hésitation.
Son visage était si près du sien à présent qu'elle pouvait sentir son souffle contre sa peau. La jeune femme était quasiment paralysée par l'effet que la situation produisait sur elle. Paralysée de désir.
- S'il vous plait... souffla-t'il.
Puis doucement, il posa ses lèvres sur les siennes. Et tout aussi délicatement, Cameron répondit à ce baiser. Dieu sait à quel point elle en avait rêvé... Il la voulait enfin. Elle n'allait pas laisser passer cette occasion.
House quant à lui, se laissait aller. Ce n'était pas si mauvais finalement ! Les sentiments qu'elle mettait dans ce baiser ne le rendait que plus excitant. Il savait que c'était mal, que c'était cruel et qu'il ne devait pas jouer avec elle, mais s'y abandonna tout de même.
Quand il se recula lentement, Cameron mit quelques secondes avant d'ouvrir les yeux, comme si elle voulait savourer ce moment encore un peu.
- Je vais y aller... glissa doucement House en faisant une grimace de douleur et en portant une main à sa jambe.
Le geste était exagéré. Mais il n'avait que ça pour qu'elle cède enfin.
- Non, attendez !
House prit un air surpris. Elle se dirigea vers son callepin qui contenait les ordonnance et en rédigea une qu'elle tendit à son supérieur. Il la remercia d'un signe de tête et d'un léger sourire. Léger oui, même en jouant la comédie, il n'allait pas se transformer en clown joyeux ! Puis il s'éloigna, laissa la jeune femme à ses reflexions.
Elle n'avait pas voulu le retenir. Elle voulait réfléchir à ce qu'il s'était passé. C'était trop beau pour être vrai. Et pourtant. Elle se passa les doigts sur les lèvres, comme si cela lui permettait de renssentir à nouveau le baiser qu'elle venait de partager avec House.
