Chapitre 01 : Retour
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(Pdv femme)
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(Un jour… Dans l'une des nombreuses ruelles de Paris…)
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Femme - "Jusqu'à dernière nouvelle… Tu es bien l'une de ses "employées" ?"
Employée - "Hmph !... A toi de me le dire !... Après tout, je ne suis que ce dont tu veux que je sois, n'est-ce pas ?!"
Femme - "Ne joue pas à ce jeu-là avec moi sinon tu sais très bien ce qui pourrait malencontreusement t'arriver… Non ?"
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En même temps que je disais cela, je caressais son visage de pute à l'aide de la lame acérée de mon couteau que je "reçus" de la part de mon père… après l'avoir tué ! Et ce… une dizaine d'années en arrière.
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Employée - "Si tu fais ça, tu auras de gros soucis avec mon "employeur""
Femme - "Hmph !... Ah oui ?!... Lesquels ?, dis-moi…"
Employée - "Devine"
Femme - "Désolée ma pouf mais… Je n'ai jamais aimé les devinettes"
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Je la plaquai un peu plus contre le mur froid de l'une des maisons du passage sombre et lugubre où on était et me rapprochai de sa figure.
J'en profitai par la même occasion pour lui arracher ses vêtements avec mon arme blanche tout en lui effleurant la peau.
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Employée - "Il va te faire ta peau, salope ! Tu vas tellement souffrir que tu vas chialer et que tu vas même regretter le jour où ta mère t'a mise au monde !... Tu le supplieras même de mettre fin à tes jours".
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J'esquissai d'abord un léger sourire avant de rigoler ouvertement devant elle.
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Femme - "Tu sais, gamine… Celui ou celle qui me fera regretter d'être née n'est, quant à lui ou elle, pas encore né(e)… Et ce n'est pas ton boss qui y arrivera… Compris ?!"
Employée - "Dis ce que tu veux mais… Attends !… Tu viens bien de m'appeler "gamine" ?"
Femme - "Oui, pourquoi ? !"
Employée - "Je vois... Lui aussi le fait..."
Femme - "Il fait quoi ?!"
Employée - "M'appeler "gamine"... Après tout,... tu lui ressembles"
Femme - "Comment ça ?! Je lui ressemble ?"
Employée - "Ouais !... Quand je te regarde, tu me fais penser à lui. Tu as la même façon de parler et de te comporter que lui"
Femme - "Mhh… Je vois… Pourrais-tu me le décrire ?!"
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Je m'écartai d'elle de deux ou trois pas, rangeai mon couteau dans la poche droite de mon pantalon, croisai les bras et plongeai mon regard dans le sien.
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Employée - (soupire) Il est petit mais pas au point d'être un nain, a de courts cheveux châtain, des lunettes de soleil noires, une chemise et une veste de la même couleur ainsi qu'un 9mm et une clope qu'il a constamment au coin des lèvres. Il a aussi une marque dans le cou comme si c'était un tatouage. En plus, c'est le plus grand criminel pervers du monde. Tout le monde le craint mais tous veulent sa peau"
Femme - "Mhh… Intéressant… Quel est son nom ?"
Employée - "Ça te servira à quoi de le savoir ?!"
Femme - "Tu sais… J'ai un certain sens de l'étiquette qui fait que l'assassin doit toujours connaître le nom de sa victime et inversement mais aussi… J'aime être au courant de leurs noms et puis,.. Qui sait ?... Si tu es gentille et docile et que tu me le donnes, je pourrais, dans un excès de grâce et de bonté, peut-être t'épargner… En plus, comme je suis de bonne humeur, tu as plus de chance de t'en sortir vivante donc… A ta place, je sauterais sur l'occasion car elle ne se représentera pas deux fois"
Employée - "Pourquoi devrais-je te croire ?"
Femme - "Parce que tu n'es qu'une pauvre petite pute sans défense alors que moi, je peux te déglinguer de la manière que je désire… Alors ? Convaincue ?"
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Je m'approchai d'elle et glissa mes doigts sur sa joue gauche tout en passant mon pouce sur ses lèvres avant, finalement, de lui voler un baiser.
Elle me scrutait, confuse, tandis que moi, je ne pouvais me priver de sourire, amusée.
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Employée - "Non !, et puis,... Je peux savoir à quoi tu joues ?!"
Femme - "Je ne joue pas… Je savoure…"
Employée - "Si tu espères me baiser, tu peux toujours rêver… Salope !"
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A cet instant, je souris, l'attrapai par ses cheveux et tirai violemment sa tête en arrière.
Je m'emparai de mon flingue, un 9mm, et le lui collai en-dessous du menton pour lui dire ensuite…
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Femme - "Premièrement, je n'ai nullement l'intention de te baiser car tu ne m'intéresses pas ! Deuxièmement, j'ai des choses bien plus importantes à faire et troisièmement,... Je n'ai pas très envie de salir ma chatte et mon intimité par une meuf qui n'est même pas une pute de luxe mais juste… une pute de bas étage… Alors t'es gentille mais... De un, tu redescends de ton piédestal et de deux… Tu me dis son nom ou je te ferai souffrir mais selon MES traditions !... Pigé ?!"
Employée - "O… Oui !..."
Femme - "C'est bien... Gentille fille..."
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Je la relâchai et lui tapotai la joue.
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Femme - "Son nom ?!"
Employée - (déglutit) "P… Patron…"
Femme - "Pardon ?! Tu peux répéter ?!"
Employée - "M… Mon "boss" se prénomme "Patron"..."
Femme - "Mhh… Je vois…"
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Quand elle prononça son nom, ma surprise fut telle que j'en fus choquée mais ne laissai rien apparaître comme expression sur mon visage.
Je lui tendis ensuite un morceau de papier et un stylo et la força à écrire l'adresse où il habitait.
Au début, elle refusa mais changea rapidement d'avis lorsque je posai l'extrémité du canon de mon arme sur sa tempe.
Cela fait, je le lus et le rangeai dans l'une des poches de ma veste. Je continuais de l'observer, amusée.
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Employée - "Je… Je peux partir ?..."
Femme - "Dis-moi ton nom d'abord !"
Employée - "Ta… Tatiana…"
Femme - "Je dois admettre que c'est un bien joli nom. Tu es de quelle nationalité ?"
Tatiana - "Russe"
Femme - (soupire) "Très bien !... Comme je n'ai plus besoin de toi, tu peux dégager"
Tatiana - "M… Merci…"
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Je la laissai courir quelques mètres et… subitement, une balle se logea à l'arrière de son crâne et fît éclater ce qui lui servait de cerveau.
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Femme - "Pauvre idiote !... Tu croyais sincèrement que j'allais te laisser t'enfuir comme ça et tout lui raconter ?... Qu'est-ce qu'elle pouvait être stupide… Enfin !... A nous deux, maintenant… Patron !"
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Elle tomba raide morte, face contre terre, et son sang la noyant dans une odeur à la fois douce et savoureuse pour mes narines qui fît gargouiller mon estomac.
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Femme - "Ah ?! Je devrais peut-être aller manger avant de m'occuper de lui… C'est sûr que le challenge serait plus intéressant avec un manque d'énergie mais je préfère ne pas prendre de risque… Sans compter qu'elle m'a donné faim avec ce doux fumet de liquide rouge poisseux qui était le sien"
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Je replaçai mon arme à feu dans mon pantalon, derrière mes reins, et marchai en direction du restaurant végétarien le plus proche après avoir bu un peu de l'hémoglobine qui coulait dans ses veines.
