Disclaimer : Les personnages, l'univers et tout un tas d'autres trucs ne m'appartiennent pas.

Auteurs (avec un s, comme "Si si on est deux, je n'ai pas fait de fautes") : Mary et Dairy's Scribenpenne ou le couple terrible de ce site.

Ce chapitre est écrit par moi, Mary, en fait au départ j'ai écris ce chapitre puis je discutais tranquillement avec ma femme quand j'ai commencé à lui envoyé quelques passages choisis de cette lettre et elle a tellement aimé qu'elle a voulu se greffer à la chose, il s'agira donc d'un fanfiction à quatre mains, un gros délire quoi.

Note je-sais-que-vous-avez-cru-que-vous-alliez-échapper-à-mes-trips : Aujourd'hui j'ai dessiné une jolie carte de l'Asie Orientale avec du rose pâle et du vert tendre, c'était trop choupinou. Je suis dégoutée d'avoir dû la rendre à la fin de l'épreuve. Puis je me suis endormie en jouant à Assassin's Screed et je me suis dit que mon rythme de sommeil était clairement décalé alors j'ai fumé une clope en écoutant « You don't know my mind » de Hugh Laurie, le blues et la cigarette vont désespérément bien ensembles et j'adore la voix de Hugh Laurie autant quand il parle je ne l'aime pas, autant quand il chante je bave. Enfin faut dire que j'écoute en boucle « Do it on my own de Remady » et Craig David depuis hier faut bien que je me rattrape en me gavant de blues. Sur ce, bonne lecture.

Picasso

Massacre en Corée, Picasso. 1951

Cher Harry Potter,

Tu vois j'ai toujours rêvé d'être un artiste. C'est pour ça que j'ai jamais pu te supporté, t'as la putain de gueule d'un Picasso. T'as même pas besoin d'être artiste, ta tête suffit à te rendre artistique.

C'est aussi pour ça que je voulais être ton ami, je m'étais dit que si je traînais avec un Picasso, le peindre me rendrais aussi génial que ce cher fou.

C'est complètement tordu comme raisonnement mais tu vois j'avais onze ans et on m'a peut être bercé un peu trop près d'un mur, donc je le trouvais parfaitement logique.

Bref, ce n'est pas ça que je voulais dire au départ mais bon quitte à dire des conneries autant toutes les sortir d'un coup.

Autre chose, quand t'embrasse ta copine tu ressembles à un doberman en rut qui se jetterait sur un chihuahua, ce n'est pas pour te vexer, en fait si, un peu, mais franchement quel exemple pour la jeunesse. Ayez au moins la décence de faire ça dans un recoin sombre ou mieux : ne le faîte pas.

Voilà, je prône ta virginité jusqu'à au moins, eh bien, ta mort parce que franchement j'ai vu des films gores moins dégueulasse que toi embrassant ta femelle et je refuse d'imaginer que vous puissiez aller plus loin.

Là j'aurais même plus besoin des deux doigts dans la gorge de rigueur pour vomir, ça partira tout seul. Si je ressemble à un squelette par ta faute, je te fais un procès.

Non sérieusement, il y a des jours quand je te croise je pense que rien qu'habillé c'est déjà une atteinte à la pudeur. Mec, mec, mec, je sais que les moldus pensent que porter leur jean au niveau des cuisses c'est cool, mais ils se trompent et toi aussi en les copiant.

Personne, et je dis bien personne, ne veut voir tes fesses. Ta copine ne compte bien sûr pas comme une personne, on va ne pas commencer à donner une conscience aux belettes, sinon on finira par dire que Granger en a une aussi.

Tout le monde sait que cette fille est un rat de laboratoire transformé en femme (et encore j'ai des doutes sur sa féminité) par erreur.

Et puis merde Potter, t'es un petit joueur quoi. Moi je viens te balancer cette magnifique phrase : « Ta mère n'a pas été tué par Voldemort, c'est quand elle a vu que ta gueule allait sûrement rester comme ça qu'elle a décidé qu'elle ne voulait vraiment pas voir ça. », attends, je l'avais cherché celle-là et là tu fais quoi, tu baisses la tête et tu traces.

Non mais c'est quoi ça ? Que tu m'insultes en retour, ok. Que tu me frappes, ok. Mais pas ça ! Où est ta putain de fierté de Griffondor ? Bientôt tu te laisseras insulter par Crivey, si ça continue.

Enfin je dis ça pour toi. T'essayes peut être de passer pour le mec mature et tout, mais en vrai tu passes pour le con de service.

Après si ça t'amuses que tout le monde te prenne pour une tapette c'est ton problème mais t'es sensé être mon pire ennemi et là c'est ma réputation qui en prends un coup. C'est comme si je décidais de me battre avec Dobby, ridicule quoi.

Bref, passons le fait que tes cheveux soient une insulte à la masculinité et tes lunettes plus démodée que Dumbledore.

T'as aucune classe, pauvre type. Change, si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour moi. J'en ai marre qu'on te chambre à ma place parce que tu fais peur à personne.

C'est mon rôle de défier le grand héro et aux autres de m'admirer en se disant que je suis vachement courageux pour un Serpentard.

Dix-sept ans et on ne t'a encore jamais appris à te coiffer, je sais que ta mère est morte mais merde, t'aurais pu demander à ta copine, c'est sûrement la seule chose qu'elle peut t'apprendre vu que dans culture elle n'a retenu que cul.

Là une fois encore, je dis passons, ce n'est pas grave si tu sors avec une atrophiée du cerveau au pire t'as la thune pour lui en racheter un.

Quoi que tu risques de développer un complexe d'inférioté après parce qu'elle aura les cheveux et un cerveau décent.

D'ailleurs je sais très bien que c'est toi qui m'a volé mon pot de gel, mais tu ne sais définitivement pas l'utiliser, c'est encore pire maintenant.

Sois tu fais de réel effort, soit t'arrêtes maintenant parce que ça devient vraiment trop simple de trouver des choses sur toi dont se moquer.

Un peu comme les compliments que te fais ta copine style "Oh chéri, quand je regarde tes yeux j'ai l'impression de regarder dans un lac", fait attention qu'elle s'y noie pas, vu sa connerie elle pourrait oublier de respirer parce qu'elle s'imagine nager dans tes yeux.

Et puis au final, va te faire foutre. Pas au sens propre, hein, je rappelle que je suis contre ton dépucelage.

Donc je disais, va te faire foutre, oublie-moi, oublie-nous. Tu n'existes plus Potter. T'es qu'une merde et je veux plus me prendre la tête avec nos disputes de gamins.

Sérieux que quelqu'un m'achève. Ou je ne sais pas, n'importe quoi, qu'on fasse un truc quoi.

Tu sais quoi, je ne retirerais rien de tout ce que je viens d'écrire, tu vas lire tout ce tas de conneries et démêler comme tu peux le vrai du faux parce que moi je ne te le dirais pas.

Je te hais, je te déteste, je t'aime bien ou j'ai envie que tu crèves ? À toi de le deviner.

Je te hais, ça c'est clair, j'adore t'insulter, ça c'est viscéral, mais au fond, pourquoi ? T'as juste une tête à claque ou c'est plus profond ? Telle est la question.

Bref, maintenant c'est quoi la marche à suivre, je continue à t'insulter et tu continues à faire ta tapette ou on se bat comme avant ou on s'ignore définitivement (cette troisième option n'étant bien sûr là que pour décorer) ?

Sur ce, mon cher Potty, ce n'est pas que je t'aime pas, enfin si justement, donc je vais arrêter là le massacre.

Draco Malfoy.

A suivre …

Voilà le premier chapitre, en espérant qu'il vous aura accroché. La suite par Dairy's Scribenpenne, on ne sait quand.

À bientôt,

Mary.