Auteur : Mikky-story

Disclame : les personnages ne m'appartiennent pas. Seul l'écrit l'est.

Résumer : il ne savait pas ce qu'Harry Potter avait cherché en se perdant dans ces bras. Mais maintenant qu'il y était, il y resterait. Jusqu'à redevenir un nom parmi t'en d'autre.

Note : Les 20min productives de mon cours d'histoire-géo. Pardon pour mes autres fics mais je n'ai pas le temps. Elles viendront un jours. ( la réécriture à déjà commencé ! )

Je te regarde, tu dors à coté de moi. Je ne peux pas croire ma chance : tu es la, dans mon lit... Et tu me souffles, endormi que tu es, que tu m'aimes, et cela, chaque secondes que Merlin t'offres.

Ma respiration se bloque. Ai-je le droit d'être aussi égoïste ? De ne te vouloir que pour moi ? De rêver de te cacher à jamais et pour toujours au creux de mes bras ? Peut être, en tout cas, c'est ce que l'on m'a toujours appris. Ce que je veux, je le prends.

Je regarde ta jolie frimousse encadrée par tes cheveux bruns en bataille. Tes yeux sont clos, cachant tes si belles iris... Celles dans lesquelles je lis toute l'affection que tu me portes...

J'ai honte. En quelques sorte.

Comment ai-je osé voler cette innocence qui te caractérisait ? Toucher ta peau, la caresser, la lécher, la palper, et ceux, jusqu'à obtenir de petits gémissements... Qui se sont rapidement transformées en cries de plaisirs et d'extases, quémandant toujours pour plus... Comment moi, ancien mangemort, ton ennemi de toujours ai-je pu violer ta pureté ?

Je ne la méritais pourtant pas.

Pour être plus précis, je ne t'ai jamais mérité, d'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours été détestable et brutale. Un peu comme à l'image de notre premier rapport, hier soir : rapide, violent, impatient.

C'était ta première fois.

Je soulève un peu le drap qui nous recouvre. Ton corps est recouvert de marques violacées tirant sur le noir. Je t'ai blessé, je t'ai pris avec trop de fougue, ne pensant qu'à mon propre plaisir. Mais que veux tu, tu me connais mieux que quiconque : tu savais que le Malfoy en moi te verrait comme une possession dès le premier "je t'aime". Et pourtant, tu me l'as dit, tu me l'as murmuré à l'oreille tel un secret de polichinelle...

Dès cet instant tu étais perdu. Toi comme moi, nous le savions. Et pourtant même en connaissance de cause, tu l'as fait... Pourquoi ? Qu'as tu bien pu voir en moi pour te pousser à faire une chose aussi idiote ? Certainement encore une pulsion Griffondoresque... Qui va te coûter ta liberté. Ces mots sont telles des chaines qui t'emprisonneront à moi; jusq'à ce que je les brise.

Et j'en ai honte, car même si tu ne l'as jamais avoué, je sais que nous savons tout deux ce que je ressens vraiment : je suis un Malfoy, je ne connais pas l'amour, je ne sais que posséder.

Je ne t'aime pas.

Moi, Je me contente de te contrôler, de te désirer. Il n'y a pas d'amour juste des pulsions sexuelles qui m'assaillent.

Et j'en ai honte, car tu mérites mieux. Tu mérites que l'on t'aime, que l'on te respect... Tu n'es pas pour moi, vraiment. Car je n'aurais jamais le courage d'essayer de te mériter...

Je ferais donc semblant, pour que tu restes sous ma joug. Je serais égoïste... Jusqu'à ce que ce désir trouble se tarisse... Car malgré tout, tu représentes quelque chose pour moi...

Tu es ce qui me rattache à un passé que j'aimerais oublier sans le pouvoir. Tu es la personne qui me défini. Tu es un peu ma nostalgie. La chose qui m'a permit de me reprendre tout en embrassant désir et passé. Tu m'as offert une sorte de renouveau lorsque je cherchais comment m'en sortir. Tu as été ma porte de sortie élégante…

Tu entrouvres les yeux pour les fixer dans les miens. Tu me souries et je sens mon cœur s'emballer. Face à ton regard, je me déplace pour déposer un baisé sur tes lèvres rougies, par notre nuit...

Je ne te dirais jamais "je t'aime", car se serait te mentir : je ne sais pas ce que veulent dire ses mots... Je ne ferais que te désirer, car c'est la seul chose que j'ai appris à faire.

Mais qui sait, peut être qu'un jour tu m'apprendras ? En attendant, je continuerais à jouer mon rôle... Celui du marionnettiste amoureux d'une poupée de chiffon qui finira par s'user...

Espérons juste... Que ces palpitations ne s'arrêtent pas de battre pour toi…

Jamais.

Review ?