Genre: Romance Romance Romance et un peu de Drama ... et Family

Pairing: Ginny Weasley et Harry Potter

Disclaimer: Tout appartient à notre JK Rowling préférée!

Note de l'auteur: Voici une petite fic (enfin pas si petite enfin j'en sais encore trop rien) sur le couple ginny harry. Je ne le supportais pas avant, mais en ce moment je craque Cela se passe après le tome 7, mais sans compter le '19ans plus tard', donc juste après la bataille. Ce chapitre concerne les quelques semaines d'après Bataille, mais le chapitre d'après c'est 3ans plus tard Voili voulou... sinon, j'espère que ça vous plaira! Et que vous me laisserez quelques reviews en passant

Bonne Lecture

Les Orgueilleux.

Kitty See Malefoy

La jeune rousse marchait sans but, ravie d'avoir enfin pu se dégager de la foule. Les étreintes de sa mère qui pleurait à chaudes larmes la mort de son fils -son frère- et de tout ces gens qui se consolaient, se serraient la main, s'enlaçaient alors qu'ils avaient passé tant d'années sans se parler, et même à se battrent pour des broutilles. Elle trouvait ça un peu minable maintenant… et même sacrément hypocrite. Quand Cho Chang s'était approché d'elle pour l'enlacer, elle l'en avait dissuadé d'un seul regard.

Le bruit de ses pas résonnaient dans le couloir vide. C'était un peu morbide, et déprimant après la foule, mais ça lui faisait du bien. Étrangement, maintenant qu'elle était seule, elle se sentait plus vivante. Plus capable de se rendre compte de ce qui s'était réellement passé ce soir. Cette nuit…

La réalité lui sauta à la gorge, et elle sentit que son souffle commençait à lui manquer. Tout son corps s'était figé, et elle eut soudain l'impression que ses poumons refusaient de travailler. Les corps de Lupin, Tonks et Fred lui apparaissaient brutalement… Toutes ces personnes tombés au combat… Ces larmes lui vrillaient les joues. Elle les avait retenu sans s'en rendre compte, et à cet instant tout basculait.

Tout ce qu'elle avait vécu en deux ans la brûlait de l'intérieur… s'accrochant à mes muscles, griffant ses organes… la tuant lentement et douloureusement de l'intérieur.

Elle se laissa glisser le long du mur, repliant ses jambes et les encerclant de ses bras. Elle se faisait basculé d'avant en arrière, essayant de recouvrer une respiration normale.

Elle entendait des bruits de pas, et une discussion… reconnaissant ces voix entre milles, mais ne pouvait plus bouger.

« Ginny! »

Les pas de son frère se firent plus rapides et il fut le premier à l'atteindre. Puis Harry et Hermione.

Elle sentit deux bras puissants la serré. Elle crut un instant que c'était Ron, mais elle reconnut rapidement le parfum musqué de Harry. Son Harry. Elle se laissa aller.

« Ron, viens. » chuchota Hermione.

Le roux hésita un peu, et quand il comprit que son meilleur ami semblait avoir la situation bien en main, il partit serrant le bras de Hermione dans la sienne.

Harry reposa sa tête contre celle de Ginny, sans dire un mot, sachant très bien que ce n'était pas de paroles réconfortantes dont elle avait besoin mais juste d'une présence. Son corps tout entier était secoué de sanglots, et lui-même sentit des picotements dans ses yeux de la voir dans un tel état. Après un long moment, elle cessa de trembler, et il desserra un peu son étreinte. Il avait passé près d'une demi heure accroupi et ne sentait plus vraiment ses jambes. Alors il s'assit, face à elle, le plus près possible, sa main posé sur les siennes.

Elle releva la tête, le visage inondé de larmes, et lui sourit. Son cœur fit un bond dans sa poitrine.

« Tu vas mieux ? »

Elle acquiesça. Du bout des doigts, il caressait sa peau doucement. Il sentit qu'elle se relâchait un peu, et qu'elle desserrait la pression de ses bras sur ses jambes. Il prit sa main dans la sienne, se leva et l'invita à le suivre. Elle serra sa grande main douce et chaude et se releva.

Il passa ses bras autour de son épaule et la serra brièvement.

« Merci, Harry. »

Il embrassa son front, et l'accompagna jusqu'à la Grande Salle où toutes les familles étaient toujours présentes. Avant d'entrer réellement, il l'enlaça, une main au creux de son dos, l'autre caressant ses cheveux. Elle enfouit sa tête dans son cou, respirant son parfum à s'en faire tourner la tête, et passa ses bras autour de sa nuque. Ils étaient tout les deux complètement conscient que tout le monde dans la Grande Salle les observaient mais peu leur importait à cet instant.

Après un long moment, où ils furent enfermés dans une bulle où même la guerre ne les atteignait plus, ils se lâchèrent.

Il embrassa timidement sa joue, chuchota

« J'ai eut tellement peur pour toi… »

Et s'enfonça dans la Grande Salle.

O0°0O

Ginny Weasley attacha ses cheveux roux en un chignon très serrée. Sa robe noire la serrait un peu trop, mais s'acheté un vêtement pour un enterrement lui paraissait soudain stupide. Elle entendait toujours les sanglots interminables de sa mère dans la chambre d'à coté. La porte de sa chambre s'ouvrit doucement et elle vu le visage de Harry se glissé dans l'entrebâillement de la porte.

« Salut. »

Il sourit et entra en refermant la porte. Il s'assit sur son lit, comme si c'était une habitude et l'admira inconsciemment. Même dans le deuil elle était magnifique. Elle se retourna vers lui, et lui sourit tristement.

« Tu voulais quelque chose ?

- Oui. En fait, j'aurais besoin de ton aide. »

Elle parut surprise, ce n'était du genre de Harry Potter de demander de l'aide!

« Dis moi ce que je peux faire. »

Il tendit les bras en arrière en appui sur le matelas, et balança ses pieds d'avant en arrière, signe de gêne.

« Je voudrais faire un cadeau à ta famille, pour tout ce que vous avez fait. Mais je ne sais pas ce qui ferez plaisir à tout le monde. »

Elle rit doucement.

« Tu sais Harry, tu en as bien assez fait… Et puis, tu as débarrassé le monde de Lord Voldemort. Tu ne nous dois rien. »

Le regard d'Harry se fit plus froid, soudainement, comme si elle avait évoqué un sujet particulièrement douloureux. Elle ébouriffa tendrement ses cheveux. Elle savait exactement ce qu'il ressentait.

« Ce n'est pas de ta faute… Pour Fred. Et Lupin et Tonks. »

Il prit sa main et la baisa.

« Comment sais tu que…

- Tu te sens coupable ? Tu veux nous faire des cadeaux, alors que c'est toi le héros. Tu es vraiment l'homme le plus bizarre du monde Harry Potter. »

Il sourit. Un sourire mélancolique qui était devenu le sien depuis la fameuse bataille.

« Je dois prendre ça comment ?

- De ma part, plutôt bien! »

Elle se baissa et posa ses lèvres sur son front, remarquant qu'il était aussi froid que celui de Fred à sa mort. Elle tressaillit.

« Tu n'as pas à te sentir coupable.

- Si j'avais pu me débarrasser des Horcruxes plus vite! Ça aurait… »

Elle le coupa dans ses explications en posant son majeur sur ses lèvres.

« Avec des si… on pourrait changer le monde! »

Il haussa les épaules, l'enlaça brièvement comme à chaque fois depuis deux semaines… En fait il passait son temps à la serrer contre lui, sans l'embrasser juste une sorte de câlin rapide comme si il n'osait pas allé plus loin. Comme pour se débarrasser de ses soucis. Elle s 'écarta, remit le col de la chemise du beau brun et réajusta sa cravate. Il retint un rire, puis quand le corps de Ginny se rapprocha pour faire glisser ses doigts pour aplatir le dos du col se figea. Son parfum suave vint lui titillé les narines et il cessa de respirer.

« C'est beaucoup mieux. Je suppose que tu l'avais fait tout seul ? »

Il émit un son bizarre pouvant ressemblé à un oui. Elle leva la tête vers lui surprise, et rougit un peu en voyant qu'il était si près d'elle. Elle se mit sur la pointe des pieds, et approcha ses lèvres des siennes.

« Harry! Tu viens! » hurla Ron depuis l'escalier.

Ginny se remit sur ses pieds, et après un silence gêné il demanda:

« On pourra en parler plus tard? »

Elle sourit. Il voulait parler de quoi? De leur possible couple ?

« Du cadeau à ta famille je veux dire! » ajouta-t-il après s'être rendu compte que sa question pouvait porter à confusion.

Elle parut déçue, ce qui ne lui échappa pas.

« Gin…

- Oui ? »

À chaque fois qu'elle respirait, sa poitrine se soulevait légèrement et venait frôlé son torse. Il serra les dents, sentant la pression dans son bas ventre s'accentué à chaque seconde. Il rougissait un peu aussi, et elle lui adressa un sourire timide. Elle laissa tomber ses mains qui étaient toujours dans son col, et les posa à plat sur son torse.

« Harry, ça va ? »

Il semblait au bord de l'apoplexie, ne respirait pas, rougissait et une légère couche de sueur s'était formé sur son front. D'un seul coup il s'éloigna et se dirigea vers la porte, se retourna, bredouilla

« A tout à l'heure! »

Et sortit. Elle haussa les sourcils.

« Non mais qu'Est-ce qui lui prend ? »

Hermione apparut, un sourire aux lèvres

« Tu as tenté de le violer ou quoi? On dirait qu'il allait pas bien… »

Ginny haussa les épaules, et admira son amie. Elle portait une robe noire arriva à mi-cuisse, avec des collants noirs également et avait réussit à contrôler ses cheveux pour une fois. Elle paraissait toujours fatiguée. Elle avait des nuits difficiles peut-être plus que Ginny, mais pas autant que celles d'Harry. Pourtant, elle était magnifique.

« Mon frère va tomber raide! »

Hermione rougit et s'assit sur le lit où était installé Harry quelques minutes auparavant.

« Et Harry ?

- J'en sais rien, il a eut une réaction bizarre. Comme si il allait faire une crise de je ne sais pas quoi… »

Hermione fit une tête bizarre, comme si elle réfléchissait.

« Et que c'est il passé avant ?

- On parlait. Annonça Ginny.

- Et c'est tout ? Tu n'as pas fait de tentations d'approches? »

Ginny éclata de rire.

« Mione! Je ne suis pas encore désespéré à ce point. Nous avons le temps. Je ne sais même pas si il veut encore de moi… Je ne suis pas sure de vouloir lui sauter dessus comme ça si je crois avoir un risque qu'il me repousse!

- T'es certaine d'être à Griffondor ? Pouffa Hermione.

- Très drôle. Bref, j'ai juste remis sa cravate et son col en ordre… »

Les yeux d'Hermione pétillait comme quand elle trouvait la réponse à un problème extrêmement compliqué.

« Je comprend… Donc, tu étais proche de lui. Physiquement parlant? »

Ginny acquiesça, puis comprenant ce à quoi Hermione pensait, se mis à rire, d'un rire un peu chevrotant.

« Mione! C'est Harry!

- C'est un garçon. Répliqua la brune. Survivant ou pas survivant, il reste un garçon normal, à qui tu as beaucoup manqué pendant un an. »

Ginny mordit distraitement sa lèvre inférieure puis fit une grimace à son amie.

« Je lui ai manqué ?

- Puisque je te dis. Quand il t'a vu débarqué dans la salle sur demande, il a fait une de ces tête! Et puis après, il s'inquiétait pour toi. Et à la fin de la bataille… quand il t'a enlacé. Énuméra Hermione, avec des soupirs exaspérés.

- Il a enlacé tout le monde.

- Nous, tout le monde l'a enlacé. Et il t'a enlacé toi. Juste toi. Enfin ta famille et moi aussi. Mais avec toi, c'était différent. »

La porte s'ouvrit doucement, laissant apparaître une Molly Weasley méconnaissable. Elle avait perdu mon visage poupon de maman bien portante, et avait les joues creuses. Ses yeux étaient rougis par les larmes et extrêmement cernés.

« Vous venez, les filles? Ça va commencé. »

Ginny et Hermione sortirent à sa suite pour se diriger vers le jardin, où serait enterré Fred Weasley. Tout le monde était déjà là. Les membres de l'Ordre du Phoenix, ceux de l'armée de Dumbledore, et des élèves de Griffondor, qui étaient encore blessés pour certains. La famille et Harry étaient installés au premier rang, et Ginny, Hermione et Molly les rejoignirent. Molly près de son époux, Hermione avec Ron, et Ginny près d'Harry.

La cérémonie commença dans un silence pesant, interrompu par les sanglots de Molly, et les claquements de dent d'Hermione. Elle semblait sur le point de fondre en larmes. Derrière eux, Angelina et Katie pleuraient en silence. Hagrid se moucha bruyamment, et Harry vu Ginny étouffait un rire. Il saisit sa main dans la sienne.

La tombe de Fred, d'un bleu gris somptueux semblait brillé de milles feux. Un vieil homme qu'Harry ne connaissait pas prononça un discours sur la mort des êtres chers dans une telle période. Harry ne parvint pas à l'écouter. Ce discours ne ressemblait à rien de ce que Fred Weasley aurait voulu! George sembla de cet avis, car après une dizaine de minutes, il se leva et s'avança dans l'allée sous les regards surpris de tout le monde. Ginny jura. Alors que Molly pleurait de plus belle.

L'homme qui parlait fit un silence, ne sachant pas si il devait continué ou pas.

« Qu'Est-ce qu'on fait ? » Chuchota Ginny à Harry. George commençait à disparaître au bout de l'allée quand Harry se mit debout. Ginny lui lança un regard surprit, et tout le monde avait le regard fixé sur lui, mais il s'en moquait. Il s'approcha de l'estrade où le vieil homme paraissait aussi surpris que les autres, lui chuchota un mot à l'oreille et à la surprise de tous, l'homme alla s'asseoir. Harry prit une profonde inspiration, glissa ses mains dans ses poches, et observa la foule qui l'observait. Il avait l'air très gêné. Il vu George se retourner vers eux, surpris par le silence, et sourire à Harry.

C'Est-ce sourire, plus qu'autre chose, qui poussa Harry à parler.

« Je ne suis pas certain que quiconque puisse reconnaître Fred Weasley dans ce discours. Il n'était pas ni une personne calme, ni une personne qui aimait les discours d'un ennuis aussi profond. Désolé, monsieur. Ajouta-t-il à l'adresse du vieil homme. Non, en fait il était plutôt du genre à se moquer des gens qui en faisaient… Alors, je ne crois pas qu'il aurait aimé qu'à son enterrement on s'endorme tous. Alors… Je vais tenter de parler du Fred que je connaissais. Celui que nous connaissions tous. Je crois que c'était le plus grand farceur que j'ai jamais vu. Que ce soit avec sa mère. Ou avec ses frères… Ou encore avec Hermione ou moi, ou d'autres… Il poussait aussi les gens à l'accompagné dans ces farces. Je me souviendrais toujours du moment où il a fait manger un bonbon qui a fait gonfler la langue à mon cousin. Je crois que le pauvre n'avait jamais eu aussi peur. C'était plutôt marrant… Enfin pas pour lui mais pour nous! (une rire parcourut la foule). Ou encore de celui où il a quitté l'école avec George. Un moment mémorable. Je crois que le vieux crapaud s'en rappellera encore longtemps. (encore des rires). Il a même réussit à imposer le respect à Peave! Ce qui n'est pas une mince affaire, nous le savons tous. C'était un fauteur de trouble incroyable, un batteur exceptionnel et un des homme les plus courageux et drôle que je n'ai jamais connu. Et même si il nous nous manque et nous manquera certainement toujours… Je ne crois pas qu'il aurait voulu qu'on se laisse aller, et qu'on pleurniche pendant des siècles. Alors… on devrait lui dire au revoir maintenant. Et vivre notre vie comme il l'aurait voulu, en fonçant tête baissée dans les ennuis si il le faut, et en étant heureux tout simplement. »

Il commença à descendre de l'estrade et George s'approcha de lui. Avec un grand sourire, et le serra dans ses bras brusquement.

« Merci, Harry. »

Ils rejoignirent leurs sièges, et Molly essuya ses larmes courageusement, et envoya un sourire baigné de larmes à Harry qui avait retrouvé sa place près de Ginny. Elle prit sa main dans la sienne et embrassa sa joue.

« C'était génial. »

Harry sentit une bouffée d'air frais pénétré ses poumons.

Puis, tout le monde se leva, laissant la tombe bleu de Fred. Ils devaient l'enterré plus tard dans la soirée. Ginny ne quitta pas Harry de l'après midi. Et George fit explosé des fusées magiques, les mêmes que celles utilisés pour Ombrage.

Molly allait vers Harry toutes les cinq minutes pour l'embrasser. En ayant marre de supporter les embrassades de tout le monde, il quitta la foule et monta dans la chambre de Ron.

Après une bonne demi heure où il feuilleta un magazine de Quidditch, Ginny entra.

« Pfff. Je déteste ce genre de réunion de famille. Et puis sérieusement maman arrête pas de parler de toi! Même moi j'en avais assez! »

Elle s'assit par terre, et prit elle aussi un magazine. Il quitta l'équipe de Flaqmard pour l'observé.

« Gin', tu sais pour tout à l'heure… J'ai du te paraître bizarre.

- Un peu. » répondit elle en se cachant le visage derrière le magazine pour ne pas qu'il voit son sourire.

Elle repensait à ce qu'Hermione avait dit, et étouffa un rire. Il le remarqua, se leva du lit et appuya sur la revue pour la voir, et elle éclata de rire.

« Qu'Est-ce qu'il y a, Ginny ? »

Elle le regarda, il paraissait inquiet pour sa santé mentale.

« C'est juste un truc qu'Hermione a dit.

- Et qu'Est-ce qu'elle a dit ? » S'étonna.

Elle rougit brutalement, mais ne répondit pas. Il caressa sa joue du bout des doigts.

« Ginny? »

Celle-ci ferma les yeux.

« Tu va pas te mettre en colère, hein?

- Je ne me met presque jamais en colère. C'est si délirant que ça ce qu'elle a dit ?

- Enfin non… Mais c'est assez gênant pour toi.

- Dis toujours. J'en suis pas à une honte prêt! » Pouffa-t-il.

Ginny hésita un peu, et d'une voix tremblotante.

« Elle a pensé que peut-être … tu sais… comme on était assez collé serré tout les deux… tu avais peut-être, je dis bien peut être… »

Elle bafouillait tellement que son discours était quelque peu incohérent.

« Gin! Calme toi. Et dis moi exactement ce que tu veux dire, au lieu de tourner autour du pot!

- Elle a dit… que ton corps avait eut une réaction naturelle. » termina-t-elle dans un souffle.

Harry à sa plus grande surprise, éclata de rire.

« Elle est toujours aussi intelligente cette Hermione. »

Ginny rougit.

« C'est vrai ?

- Plus ou moins… » chuchota Harry.

Il était un peu confus de lui avouer un truc aussi intime alors qu'ils ne sortaient même plus ensemble. Mais il n'arrivait pas à lui mentir. Il fut surpris de remarqué que ça avait l'air de lui faire plaisir.

« Qu'est qui te fais sourire?

- Pour moi ? Répliqua-t-elle sans répondre à sa question.

- Quoi pour toi ?

- C'est pour moi que tu …? Enfin tu vois…

- Il n'y avait personne d'autre dans la pièce à ce que je sache! »

Elle mordilla sa lèvre inférieur et d'une voix blanche demanda

« Alors, je te plais toujours un peu ?

- Oui. » Affirma-t-il, l'air très sérieux brusquement.

Elle avança son visage du ciel, penchant légèrement sa tête sur le coté. Elle semblait ne pas savoir si c'était la chose à faire, mais après avoir pesé le pour et le contre s'approcha encore.

« Je te plais beaucoup ?

- Oui. »

Leurs souffles se mêlaient déjà, et il franchi les derniers millimètres les séparant l'un de l'autre. Il l'embrassa doucement, faisant courir le bout de sa langue le long de ses lèvres. Elle glissa sa main dans ses cheveux, et colla fébrilement son corps à celui du beau brun. Il avait posé sa main sur sa taille, et l'autre se faufilait dangereusement sous son t-shirt. Il ne l'avait jamais embrassé comme ça, avec autant de désir et autant d'amour aussi. Elle le poussa légèrement et il s'écroula l'entraînant dans sa chute, leurs lèvres restant scellés. Elle se retrouva allongée sur lui, une jambe de chaque cotés de son corps. Il caressait sa peau avec une douceur extrême comme si il avait peur de la briser. Les mèches rousses de Ginny voletaient autour de son visage, le frôlant. Ils sentaient leurs souffles s'accéléraient mais ne faisaient rien pour ne calmer.

Tout à coup la porte s'ouvrit et Molly se figea sur le pas de la porte. Ginny se releva brusquement, aussi rouge que ses cheveux alors que Harry lui avait blêmit.

D'un voix sèche, Molly annonça.

« On aurez besoin d'aide pour la tombe, Harry. Ginny, descends toi aussi. »

Ils se relevèrent tout les deux, aussi gênés l'un que l'autre. Molly sortit en claquant la porte, et Harry posa une dernière fois ses lèvres sur celles de Ginny.