bonjour à tous!

voilà la première fic à chapitres que j'ai écrite. ne soyez pas trop durs.

12 chapitres ont déjà été écrits. je vous livre le premier si vous voulez que je continue dites le moi.

sur ce Enjoy!

avant que j'oublie, les personnages et l'univers ne m'appartiennent pas, seule l'histoire est à moi!


Chapitre 1 : métal et océan

Me voilà dans le métro… il faut dire que j'ai encore raté mon permis de transplanage la semaine dernière… c'était bien la dernière fois que j'essayais… j'ai beau avoir hérité du cerveau de ma mère, j'ai aussi récupéré la maladresse de mon père… Ce soir, le métro est plein comme tous les jours… Le métro, moyen de transport moldu bien étrange si vous voulez mon avis… enfin bon j'y suis habituée depuis le temps…

Ca va faire deux ans que j'ai quitté l'Angleterre pour travailler comme détachée au service de collaboration internationale de la magie au ministère de la magie Française. Au début j'étais vraiment folle de joie quand mon patron m'a proposé de partir en France… Maintenant l'excitation passée, l'Angleterre, ma famille et mes amis me manquent beaucoup… Ce matin mon patron français, Jean Dormeur, un homme tout à fait charmant si on fait abstraction de sa voix tout à fait stridente, m'a annoncé que le ministère anglais de la magie avait décidé de prolonger mon séjour d'encore 6 mois… moi qui espérait rentrer à noël… Ne vous méprenez pas ce n'est pas que je n'aime pas la France, non loin de là, mais je voudrais juste revenir au pays, voir plus souvent mes parents, mon frère et ma myriade de cousin. Teddy et Victoire se sont mariés l'été dernier et ils ont eu un petit garçon en septembre, Arthur Rémus Lupin, mais je ne l'ai encore jamais vu…

Encore 3 stations et je serais chez moi, dans mon tout petit appartement sous les toits... Mes yeux divaguent, je regarde cette marée humaine qui s'active alors que j'ai l'impression de faire du sur place… Encore deux stations… Les portes s'ouvrent et mes yeux s'arrêtent sur un visage qui m'est familier sans que j'arrive à mettre un nom dessus. Le corps à qui appartient ce visage me fait dos, lui aussi il me semble le connaître… Je suis sûre que je connais cette personne, me voilà qui la fixe et mon subconscient la supplie de se retourner… retourne toi ! Il ne me reste qu'une station pour savoir… vite !

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Pourquoi j'ai la vague impression qu'on m'observe ? Je vis pourtant avec cette sensation désagréable depuis que je suis né, pourtant ça faisait longtemps que je ne l'avais pas ressentie, en fait depuis que je vis ici à Paris parmi les moldus, un monde où mon nom n'est pas un signe d'infamie. Je jette un rapide coup d'œil derrière mon épaule et je trouve soudain à qui appartient ce regard qui me dérange : à deux yeux bleus perçant que je n'avais pas revu depuis une éternité. Je n'en reviens pas… Elle à Paris, mais que fait-elle ici ? Je continue de la regarder, son visage jusqu'alors en pleine réflexion change soudain d'expression, il reflète à présent la surprise. Si je n'étais pas ce que je suis, je suis sûr que j'arborerais le même air de poisson frit qu'elle. Nous restons fixés l'un à l'autre pendant un moment puis je sors de ma surprise, lui fait un signe de tête et me retourne.

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Oh merlin ! Je savais bien que je connaissais ce visage et ce corps… c'est bien lui, j'aurais du le reconnaitre. Oui il a changé mais pas tant que ça… Il s'est musclé et ses cheveux sont plus longs mais il a toujours ces mêmes yeux gris d'orage. Yeux qui m'ont fascinée au temps où on se menait une guerre sans mercis. Que je les ai aimés ces yeux… Il m'a reconnu lui aussi, je réponds à son signe de tête mais le temps que je sorte de ma torpeur, il s'est déjà retourné…

BIP BIP BIP Les portes se referment sur le quai de la station où j'aurais dû descendre mais je ne m'en suis même pas aperçue… J'ai continué de fixé ses épaules et je me mets à le prier de se retourner pour que je puisse le contempler… ce visage si doux, laisse-moi plonger dans ton regard de métal et d'agate… Mais qu'est-ce que je raconte moi ! Je dois vraiment avoir le mal du pays pour vouloir contempler mon pire ennemi…

« … tous les voyageurs descendent de voiture » Hein c'est le terminus ??? Bon gré mal gré, je me lève et je me retrouve à côté de lui. Il a encore grandi depuis la dernière fois que je l'ai vu… je ne suis pourtant pas petite… son odeur m'ensorcèle… Il faut vraiment que j'arrête là, depuis quand son odeur me fait cet effet…

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La voilà à côté de moi, ses cheveux sentent ce même parfum de miel et d'orange que dans mes souvenirs. Attends je me souviens de l'odeur de ses cheveux ??? C'est du grand n'importe quoi… Elle s'ébroue comme pour chasser une idée qui la dérange. Elle le faisait souvent quand on était tous les deux à Poudlard. Je m'incline pour la regarder. Au même moment elle lève la tête et pendant une fraction de seconde métal et océan se mêle. Je lui sourie et je descends. Il faut que je me dépêche où je vais encore être en retard l'entraînement…

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Que s'est-il passé ?... son regard m'a glacée… j'avais pourtant souhaité mon plonger dans ses yeux, mais je ne m'attendais pas à m'y noyer… et le voilà qui me sourie, deux sourires en 5 minutes, deux vrais sourires en 5 minutes, lui qui en 7 ans ne m'a jamais décoché que des sourires méprisant…

BIP BIP BIP Les portes vont se refermer et je ne suis pas descendue… mais quelle empotée je fais… je sens soudain une main ferme et glacée qui m'empoigne…

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Honnêtement je ne sais pas pourquoi je me suis retourné. Elle est là immobile alors que les portes se referment sur elle… le conducteur ne l'a pas vue, elle ne passe pourtant inaperçue avec sa crinière de feu… Quel imbécile !!! Ni une ni deux, je l'attrape par la main et je la serre contre moi. Elle tremble. On reste là 30 secondes ou une éternité, sans bouger en silence, son petit corps blotti contre le mien qui petit à petit cesse de trembler. Elle fini par s'écarter doucement et ses yeux plongent dans les miens. Toujours immobiles, toujours silencieux nos regards restent fixer l'un dans l'autre. Métal et océan à l'unisson…

Mais elle reprend ses esprits trop vite bien trop vite à mon goût… Elle me murmure un merci avant de devenir complètement écarlate et de partir en courant. Cette fuite a un goût de déjà vu…

Je me décide à partir, je suis bon pour une scène de mon entraineur… C'est là que je butte dans quelque chose… elle a oublié un sac… toujours tête en l'air celle là. Il faudra que je m'arrange pour lui rendre mais là tout de suite il faut que je m'active.


merci d'avoir lu jusque là! une petite review? please....

Missmcat