Résumé : Être amoureux est difficile, surtout quand l'autre personne ne ressent pas la même chose. Quand Zoro le rejette, Sanji trouve du réconfort auprès de la seule personne qu'il n'avait jamais considéré avant. Et si Zoro change éventuellement d'avis, et bien, il sera encore en train d'attendre.
Zoro/Sanji, Law/Sanji, éventuel Law/Zoro/Sanji.
TRADUCTION de So Good So Far de AoiTsukikage.
« Bordel de quoi tu parles ? »
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Cela voulait sans doute dire beaucoup que le cerveau de Sanji n'ait même pas considéré que cela soit une réponse appropriée à sa…. eh bien, autant appeler un chat un chat …confession. Non pas qu'il se soit attendu à ce que Zoro pose un genou à terre et confesse son amour éternel, évidemment il avait cru que l'épéiste essayerai de se battre avec lui, ce qui aurait fini par eux roulant sur le sol et s'agrippant l'un à l'autre et…
Ouais, il bannit cette pensée assez rapidement puisque la réaction de Zoro semblait être de la confusion pure avec peut-être un peu de répulsion, ce qui n'était même pas dans sa liste de choses qui auraient pu sortir de cette conversation.
Il ne savait pas ce qui était secourable à ce stade, mais Zoro avait un peu bu (même si, pour lui, ce n'était sans doute pas assez pour le rendre légèrement éméché). Le mieux était de prétendre qu'il n'avait rien dit, pensa-t-il. Sanji alluma une cigarette pour gagner un peu de temps avant d'aller rincer la vaisselle qui avait été laissée dans l'évier.
« Tu as tellement de mousse dans les oreilles que tu entends des choses, abruti. » Répliqua-t-il, caustique comme toujours, mais cette fois au lieu de répondre quelque chose à propos de son sourcil ou de dévaloriser ses compétences en cuisine l'épéiste plissa simplement son œil et grogna. « Quoi ? La mousse n'a pas vraiment poussé si profondément dans ta tête que tu te changes en arbre, non ? »
« Je sais ce que tu as dit, Cuistot. » Commença lentement Zoro, comme s'il essayait de choisir prudemment ces mots. « Mais juste, bordel quoi ? »
« Donc, tu dis qu'il n'y a rien qui se soit passé entre nous auparavant qui soit plus que de la haine ? » Aboya Sanji avant de réaliser que, et bien, il ne pourrait pas nier ça, il venait de se foirer tout seul.
« Je te respecte. » Zoro le regardait maintenant comme s'il ne l'avait jamais vu avant, ce qui était quelque part encore plus insultant que sa précédente expression. « Je ne t'aime pas la majorité du temps, mais je te respecte énormément et je sais parfaitement que tu ne laisseras jamais quelqu'un de l'équipage prendre un coup si tu peux le faire à sa place. » Il fronça les sourcils. « Même si c'est amusant de t'agacer, ça ne veut pas pour autant dire que je veux te baiser. » Il recommençait à avoir l'air horrifié et confus à nouveau. Sanji se mordit les lèvres et se retourna vers l'évier, grattant une assiette mouillée peut-être un peu trop fort.
« Oublie ça j'ai rien dit» marmonna-t-il finalement, parce qu'il faisait assez confiance à Zoro pour savoir qu'il n'allait pas aller se moquer de lui auprès de tout le monde mais si les choses étaient bizarres entre eux quelqu'un s'en rendrait forcément compte.
« Hey » Il pouvait entendre le raclement des pieds de la chaise sur le plancher et fut légèrement surpris quand Zoro vint derrière lui. « Tu m'emmerdes vraiment, Cuistot, mais tu n'es pas un mauvais gars. Si j'étais dans ce genre de chose, peut-être que je serais d'accord. »
« Donc, tu n'es pas seulement repoussé par moi ? » Sanji essaya de garder son ton léger mais même à ces propres oreilles cela sortit comme blessé. Zoro claqua sa langue et haussa les épaules.
« Y'a des choses plus importantes pour lesquelles s'inquiéter, c'tout. La route que j'ai choisi est une que je vais probablement emprunter seul. » Il paraissait sérieux maintenant et Sanji devait admettre, au moins s'il voulait vraiment battre Mihawk, que c'était probablement vrai. Peut-être que cela lui fit se sentir un petit peu mieux qu'il ne soit pas indésirable au point que même Zoro, qui à sa connaissance n'avait jamais eu de partenaire sexuel, le considère s'il était intéressé.
« Peu importe, tu rates quelque chose, tête moussue. » Il s'arrêta finalement de gratter l'assiette et la laissa glisser dans l'eau, roulant ses épaules en arrière.
« En fait, je suis plus surpris que tu sois venu à moi au lieu de tes précieuses femmes. » Zoro souriait maintenant et Sanji lui lança, pas si gentiment que ça, son genou dans le menton. « Hey ! »
« Bâtard. Comme si j'allais jamais avilir l'honneur de mes magnifiques femmes par oser leur demander de me toucher de cette façon. » Il mordilla sa cigarette, se demandant s'il devait admettre plus, mais merde c'était le plus près que lui et Zoro seraient jamais d'avoir une conversation à cœur ouvert et il n'allait pas gaspiller l'occasion. « J'aime les femmes. J'aime faire plaisir aux femmes. Si l'une d'elles vient à moi et me demande de… Je pourrais le faire parce que je sais que cela lui fera plaisir. Mais si cela ne tient qu'à moi, je ne le ferais jamais. »
« Eh bien, puisque que quand une femme te touche tu commences à saigner partout… » Murmura Zoro, mais il souriait à moitié et Sanji ne le frappa pas trop fort cette fois-ci.
« La ferme, connard. » Il soupira et se retourna enlevant ces mains de l'eau et les séchant sur un torchon non loin. « Donc. Est-ce qu'on peut oublier ce qui s'est passé ? Parce que je ne suis pas très enthousiaste à l'idée que tu puisses le maintenir au-dessus de ma tête. » Il ne pensait pas que Zoro ferait réellement ça, mais mieux valait être sûr que désolé.
« Che. Peu importe. Déjà oublié. » Promit l'autre homme, mais il paraissait sensiblement plus mal à l'aise que d'ordinaire quand Sanji frappa son épaule et se retourna.
« Tu es déjà bizarre à ce sujet. » Murmura le cuisinier autour de sa cigarette, fixant la pile de vaisselle qu'il avait encore à faire et se demandant s'il allait être paresseux pour une fois dans sa vie.
« Écoute.» Zoro respira lentement par le nez avant de tourner et de revenir, s'arrêtant beaucoup trop près de Sanji. « Je te fais confiance pour ne pas, genre, me sauter dessus dans mon sommeil. Mais ouais, je ne vais pas prétendre que ce n'est pas étrange de savoir que tu préfères les hommes alors que pendant de toutes années je pensais que tu ne te préoccupais que des femmes. » Soupira-t-il. « Donc je m'y habitue, Cuistot de merde, mais ça ne veut pas dire que je pense que tu es quelqu'un de différent ou que je vais t'éviter ou quoique ce soit. » Il fronça les sourcils, mais Sanji pouvait dire qu'il était honnête, même si c'était de manière directe comme d'habitude.
« Ouais, bien sûr. » Sanji n'était pas sûr de le croire entièrement, ou même que Zoro réalisait qu'il agissait déjà étrangement. Le blond se frappa mentalement, il s'était déjà dit ça à peu près toutes les fois où ils s'étaient battus alors qu'il pensait à… autre chose, et puisque tout ce que Zoro et lui faisaient c'étaient se battre, l'épéiste pouvait tout aussi bien commencer à l'ignorer complètement sans chercher pourquoi, et cela pourrait être plus dur à Encaisser qu'un rejet franc.
« Écoutes. » Zoro posa ses mains sur les épaules, plus confiant qu'auparavant mais maintenant il semblait presque en colère. « Je ne vais pas prétendre savoir ce qui se passe dans ton cerveau, mais quoique ce soit que tu ressentes pour moi ? Ce n'est pas de l'amour. Je ne fais pas dans la romance, Cuistot, même si je couchais avec des gens. Je mourrais pour toi, peut-être, mais je mourrais pour le reste de l'équipage également, et toi aussi, et je ne te vois pas te confesser à qui que ce soit d'autre. Donc quoique tu ressentes vraiment pour moi, réfléchis-y, parce que je sais que ce n'est pas ce que tu penses ressentir et plus vite tu l'auras réalisé, plus facile ce sera. À moins que tu veuilles expliquer au reste de l'équipe pourquoi il y a une tension étrange entre nous. »
« Je pensais que tu avais dit… » Commença Sanji mais Zoro secoua la tête.
« On sait tous les deux que même si on prétend que cette conversation n'a jamais eu lieu, même si je ne pense pas à pourquoi les choses sont différentes, elles vont l'être. » Il regarda le sol et le chef fut impressionné de voir qu'il l'avait réalisé quasiment aussi vite que Sanji l'avait fait, mais ces mots étaient quand même comme un couteau dans son cœur. « Juste…Je vais aller me coucher. » Zoro le lâcha, ne semblant pas savoir quoi dire, il se retourna et sortit de la cuisine sans un mot, laissant Sanji avec la pile de vaisselle sale.
Et puis merde.
Ils n'en avaient pas fini pour la nuit.
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Il était ivre.
Il était rarement ivre, parce que se lever à cinq heures le matin avec une migraine épouvantable et une grosse gueule de bois tout en essayant de cuisiner suffisamment de nourriture pour satisfaire Luffy… Ce n'était pas une bonne perspective à considérer.
Pourtant, il avait besoin de quelque chose pour faire partir la douleur du rejet, et une grande partie de lui essayait de savoir si Zoro avait raison. Pourquoi Sanji était-il convaincu que ce n'était pas qu'une simple amitié et le désir de protection envers un équipier ? Il n'avait pas vraiment de réponse, c'était plutôt une sorte de sentiment mais la vérité demeurait qu'il aurait sauté dans un lit avec Zoro s'il y avait eu la moindre indication que ce dernier le voulait et il ne ressentait pas ce genre de choses pour quiconque d'autres dans l'équipage… même pas les magnifiques femmes.
Et maintenant, il était un peu énervé que Zoro prétende savoir ce qu'il ressentait et demande simplement qu'il oublie comme s'il pouvait prendre cette part de ces émotions et la jeter sans plus de réflexion.
« Qu'il aille se faire foutre. » Dit-il à voix haute, hoquetant un peu. Il lança un regard trouble vers la porte lorsqu'elle grinça en s'ouvrant. La partie rationnelle de son cerveau lui dit que quelqu'un voulait sans doute une collation de minuit, peut-être même que Luffy espérait qu'il avait laissé le frigo déverrouillé, mais la décidemment moins sobre partie de son esprit entretenait des fantaisies à propos de Zoro changeant d'avis et revenant pour dire qu'il avait les mêmes sentiments que Sanji.
« C'est une étrange affirmation à faire. »
Sanji laissa son front tomber sur la table et essaya de ne pas être déçu.
Bien sûr que ce n'était pas Zoro. Zoro le détestait sans doute encore plus maintenant et était sans aucun doute effrayé par lui. Zoro ne lui parlerait sans doute plus jamais.
Il entendit le frigo s'ouvrir et pensa vaguement que seules les filles pouvaient avoir le code pour le frigo, mais une seconde plus tard alors qu'il entendait les bruits de pas se dirigeaient la porte il paniqua et il tendit la main, l'agitant sur de l'air vide pour le moment.
« Est-ce que tu as déjà été amoureux ? »
Les bruits de pas s'arrêtèrent, heureusement, et Sanji attendit un long soupir de souffrance comme si l'autre homme voulait vraiment partir mais qu'il se sentait apparemment obligé de rester maintenant.
« Pour le dire franchement : non, et je n'ai pas de réel intérêt dans le concept. »
Sanji murmura quelque chose dans le bois puis réalisa qu'il n'y avait aucun moyen qu'il soit compris. Il se força à lever la tête et bafouilla « On penserait que quelqu'un avec un équipage appelé "l'équipage du cœur" en saurait plus sur le sujet. »
« Je suis plutôt sûr qu'il y a une nette différence entre aimer quelqu'un et être amoureux de celle-ci. » Law ne semblait pas amusé et Sanji se demanda à quel point il laissait s'échapper ses paroles quand il était saoul et essaya de se recomposer.
Il laissa tomber sa tête sur la table et marmonna à nouveau, pas certain lui-même de ce qu'il disait mais quand il leva finalement les yeux, il fut surpris de voir que Law n'était pas parti. « Quoi ? »
« Je ne suis peut-être pas le meilleur pour lire les signaux sociaux, M. Jambe Noire, mais je crois qu'actuellement tu fais face à un dilemme et que, vu que vous me faites tous une énorme faveur en venant à Dressrosa, il serait insensible de ma part de ne pas t'écouter. » Il s'assit et croisa ses jambes, renfrogné, son épée par-dessus son épaule ses doigts fléchis sur la gaine.
« Tu n'as pas à le faire. » Il essaya de le repousser parce qu'honnêtement, Law était la dernière personne qu'il aurait supposé pouvoir l'aider. Bon, peut-être que Luffy serait pire, mais Law n'était pas vraiment une oreille sympathique.
« Je suis ici et je me suis déjà assis. » Dit franchement Law, le faisant sonner comme une sorte de corvée. Donc Sanji fit de son mieux pour garder ces mots clairs et commença à expliquer.
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« Donc tu es sûr que tes sentiments sont sincères ? »
« Qu'ce tu veux dire ? » Bafouilla Sanji, sa gorge sèche d'avoir parlé autant, mais sa surprise tenait plus du fait que Law n'avait pas réagi d'une manière moqueuse et qu'il semblait être, s'il n'était pas passionné, au moins suffisamment courtois pour prétendre être intéressé.
« Tu l'as dit toi-même : à tes yeux, il est ta seule option viable, et il l'a été pour les dernières années. Donc il est entièrement possible, je pense, que tu te sois dupé toi-même pour penser que tes sentiments pour lui étaient plus profond que de la simple inquiétude envers un équipier dans le but de justifier le fait que tu le considères tout court. » Dit lentement Law, et cela prit quelques instants au cerveau alcoolisé de Sanji pour l'appréhender.
« Donc, tu dis que s'il y avait quelqu'un d'autre, je pourrais réaliser que je ne pense pas à lui comme ça ? » Il décida que c'était ce qu'impliquait Law et ce dernier lui confirma d'un rapide hochement de tête. « Je veux dire…. Peut-être ? » Il fronça les sourcils, parce qu'honnêtement, il n'avait jamais songé à ça mais ce que disait l'autre homme était incontestablement vrai. Maintenant qu'il y pensait, le fait qu'il se soit convaincu qu'il était tombé amoureux de Zoro tout court était étrange en lui-même puisque s'il faisait une liste des choses qu'il cherchait chez un potentiel partenaire, l'épéiste ne l'aurait probablement pas rempli.
Pourtant, cela n'avait pas vraiment d'importance puisque ce n'était pas comme s'il pouvait juste mettre ses sentiments en pause, et que même s'il y avait du vrai dans l'hypothèse de Law, ce n'était pas comme s'il pouvait la tester parce que, et bien, Zoro était toujours sa seule solution. Il exprima ceci à haute voix, sa voix sonnant beaucoup plus geignarde qu'il ne l'aurait voulu, mais alors qu'il s'attendait à ce que Law roule des yeux lorsqu'il regarda le docteur, il avait l'air plus... contemplatif qu'autre chose.
« Il y a une autre option. » Répondit lentement Law, et Sanji cligna des yeux plusieurs fois essayant de focaliser son cerveau sur ce point. SI il y en avait, il était certain que cela lui aurait traversé l'esprit à ce point, et il n'y avait littéralement personne d'autre sur le bateau proche de son âge et intéressé par les hommes. Oui, il avait eu quelques coups d'un soir avant, quand il avait actuellement le temps entre leurs aventures de s'arrêter sur une île pour quelques jours mais ce n'était pas quelque chose dont il était particulièrement friand et….
Attend.
« Toi ? » Laissa-t-il s'échapper avant qu'il puisse s'en empêcher, parce que la suggestion elle-même était absurde, mais Law lui répondit par un rictus et c'était une confirmation suffisante. « Mais tu…. Je veux dire… »
« J'ai peut-être une sombre réputation, mais je suis seulement humain et j'ai passé la majorité des deux dernières années avec Caesar, une harpie et une variété d'expériences de pirates mi-humain comme uniques possibilités de partenaire donc je peux assurément dire que je suis volontairement célibataire depuis un bon moment maintenant. » Sa voix était basse mais il y avait quelque chose de dangereux dans ces yeux dorés, une chaleur pure qui rendit la gorge de Sanji sèche rien qu'en la regardant.
« Mais toi…Moi… » Sanji se maudit pour sonner comme un imbécile babillant, mais plus il y pensait, plus l'idée était attirante et cela le surprit. Non, ce n'était pas proche de ce qu'il ressentait pour Zoro, mais il s'entendait suffisamment bien avec Law et l'autre homme était putain de magnifique. « Pourquoi ? » Lâcha-t-il finalement, et Law sourit.
« Comme tu l'as dit, il n'y a pas beaucoup d'option, on prend ce qu'on peut avoir. » Il se leva, hissant son épée sur son épaule. « Ceci étant dit, tu es attirant et intelligent, ton capitaine est en alliance avec moi et je ne ressens aucun danger à devenir potentiellement intime avec toi, et je sais déjà que nous ne sommes pas suffisamment sentimentaux pour penser que cela serait plus que gratter une démangeaison, n'est-ce pas ?» Il s'éloigna, Sanji bougea avant qu'il ne puisse s'en dissuader, trébuchant légèrement alors que sa tête tournait. Il réussit à s'agripper à l'épaule de Law, manquant de tomber quand l'autre homme se retourna. Sanji retrouva son équilibre, se redressant et croisa les bras.
« D'accord. »
« Dis-moi comment tu te sens demain matin quand tu seras sobre et on aura le temps d'en rediscuter. » Répondit Law, bien qu'il ne semblait pas offensé.
« Et si… » Sanji n'était pas sûr s'il devait le demander car il n'était pas encore certain que Law ne le couperait pas en deux s'il le poussait dans ses retranchements, mais il devait savoir. « Et si on fait ça et que je…j'ai toujours des sentiments pour lui ? » Murmura-t-il, et le docteur haussa les épaules.
« Et bien quand je quitterai ce bateau, ce que je ferais inévitablement assez vite, tu pourrais l'approcher à nouveau et voir s'il a changé d'avis. Il serait… difficile de cacher une relation de quelque sorte sur un bateau de cette taille, et sa réaction pourrait tout aussi bien te donner la réponse que tu désires. » Il sourit à moitié alors que Sanji fronçait les sourcils.
« Tu veux dire s'il devient jaloux ? » Devina-t-il, même si cela semblait être trop d'espoir. Zoro était protecteur cependant, il l'avait été envers Sanji auparavant, donc peut-être...
Bon, le pire qui pouvait arriver était que rien ne change par rapport à ce moment, et Sanji serait toujours capable de vivre avec.
Il le pensait.
Pourtant…
« Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Je veux dire, essayer d'aider les gens avec…leur problèmes sentimentaux ça ne semble pas… » Il voulut se frapper à nouveau il n'utilisait sa bouche que pour dire des choses offensantes autour de Law, mais à sa surprise le sourire du chirurgienne fit que s'agrandir.
« Comme je l'ai dit, je ne cherche pas une relation. Si cela a des conséquences positives non voulues, qu'elles soient, mais tant que je peux te baiser, je ne me soucie pas vraiment des conséquences pour vous deux sur le long terme. » Il baissa sa voix et Sanji frissonna, parce que putain, il n'avait pas réalisé à quel point il voulait du sexe jusqu'à maintenant, ou depuis combien de temps cela faisait qu'il en avait eu, mais son corps lui criait de le jeter contre le mur et de le faire là et maintenant.
« Law… »
« Demain, M. Jambe Noire. » Murmura Law, se reculant. Il se retourna et sortit de la cuisine sans un autre mot.
Sanji resta là, à moitié dur dans son pantalon, à se demander ce qu'il venait de se passer.
