Note de l'auteur :

Pas de rating, de pairing ou d'avertissement pour cet OS un peu spécial. Que ceux qui venaient en quête d'un HGPP ou d'un HPDM m'excusent, ce n'est pas ce que je leur offre ici : le classement Harry Potter est mensonger. Cependant, libre à vous de lire ces lignes en vous imaginant que Hermione, Pansy ou encore Ginny les a écrites.

Ceci, c'est un cri du cœur. Un chant d'amour, de regret, d'adieu puisque la vie en a décidé ainsi. Ce texte est fortement inspiré de la chanson Blanche de Pierre Perret, qui je l'espère me pardonnera d'avoir repris sa complainte à ma façon.

Quant à la belle dont il est question, elle se reconnaîtra sans peine si jamais elle vient un jour à lire ce texte. J'espère qu'elle ne m'en tiendra pas rigueur, et je le lui dédie bien évidemment. Puissent ces souvenirs t'être toujours agréables.

O
OOO
O

Voici exactement, voici, messieurs mesdames,
Comment l´amour creva mon horizon sans joie.
Son nom restera tu, mais c´était une femme ;
Mais oserai-je un jour chanter ce refrain-là ?
En la voyant rougir, je l´ai sentie nerveuse ;
Sur les marches de pierre où nous étions posées,
Ses yeux me criaient « viens », mais sa bouche fiévreuse
Pour un instant encore refusait mes baisers.

Belle, ô ma belle,
Aimante au tendre cœur,
La saveur de tes lèvres
Est restée dans mon cœur.

Elle était un volcan, c´était plus qu´une flamme :
Un brasier que jamais nulle n´avait allumé.
Moi j´ignorais ses dons, ne savais rien des femmes ;
Elle m'a tout appris, je lui ai tout donné.
Et même séparées, nos paroles lascives
Ainsi que nos silences exprimaient notre émoi,
Et les mots amoureux tracés dans nos missives,
Je me les répétais en rêvant de tes bras.

Belle, ô ma belle,
Ta chevelure d'or
Ruisselant de lumière,
Je la revois encore.

Que ma plume aille droit s'il faut que je vous dise
Les nuits à ses côtés où nous dormions si peu ;
Quand j'apprenais son corps et sa saveur exquise,
Seule comptait la splendeur qui s'offrait à mes yeux.
Je me suis faite douce pour la faire gémir ;
Je me suis faite ardente pour la faire trembler.
Je cherche en vain depuis qui saura me guérir
Des frissons que sa chair dans la mienne a laissés.

Belle, ô ma belle,
Amante au rouge cœur,
La courbe de tes hanches
Est restée dans mon cœur.

Fin