Salut, je suis happy de vous présenter le premier chapitre de ma toute première fic' que je publie. Alors s'ils vous plait, soyez indulgents;)
Le Monde de Narnia et ses personnages appartiennent a C.S. Lewis et la mise en scène de certains passages a Andrew Adamson.
Les personnages nouveaux (O.C.) que vous ne connaissez pas ni du livre, ni du film m'appartiennent ainsi que leurs histoires (toute ressemblance de près ou de loin avec un évènement ou une personne réel serait fortuit et non volontaire)
Le Monde de Narnia
Le Prince Caspian (ou le retour des élus de Narnia)
Chapitre 1
La plus vieille légende de Narnia
« S'il vous plaît professeur Cornélius ! Encore une ! » S'exclama un jeune garçon aux cheveux bruns.
« Il se fait tard mon prince, il vaudrait mieux que vous alliez au lit, tout les enfants de dix ans y sont déjà. » Répondit le vieil homme avec une barbe blanche et des lunettes rondes.
Le professeur Cornélius et le jeune prince étaient assis au sommet d'une tour d'un château surplombant une ville médiévale ou quelques fenêtres étaient encore éclairés. La lumière de la lune et des étoiles illuminent le château et la ville toute entière.
« Encore une histoire s'il vous plait ! La dernière de ce soir ! » Le suppliait le petit garçon les yeux brillants d'envie.
« Je ne peux vraiment rien refusé a son altesse lorsqu'il me fait ces yeux la. » Répondit-il un petit sourire aux lèvres. Il mit la main dans sa veste et en retira un petit livre épais avec une couverture recouverte de pierreries et aux coins quelques peu écornés. « Je ne sors pratiquement jamais ce livre et je le garde toujours sur moi. Sachez mon prince qu'il est très précieux c'est l'un des seul ouvrage de type Narnien que j'ai pu récupérer et conserver. C'est aussi le plus ancien. »
La curiosité du jeune prince fut éveillée d'un seul coup et il se rapprocha du vieil homme pour mieux voir le livre. Le professeur Cornélius ouvrit alors le petit livre ou il est inscrit en lettres dorés 'La lionne intrépide de Narnia'.
« Je vais vous raconter la plus vieille légende qui soit connu de Narnia. »
Le jeune homme se redressa et fixa le livre avec grand intérêt. Puis le professeur Cornélius tourna la page du titre pour laisser place à une gravure et une partit de texte qu'apparemment le jeune prince n'arrivait pas à lire. Il est écrit en une langue étrange. Le professeur Cornélius commença alors à lire le texte avec une étrange facilité.
Ici commence l'histoire de la plus grande Age d'Or que n'est jamais connu Narnia…
« Je la connais cette histoire, c'est celle des rois et reines de l'ancien temps puisque vous me parler de l'Age d'Or. » Rétorqua le jeune garçon.
« Non mon prince, il est vrai que les rois et reines de l'ancien temps on mener ce qui est appelé l'Age d'Or a Narnia. Mais ce n'est pas tout à fait exacte, cette époque devrait être qualifié de second Age d'Or. »
« Il y en a eu une autre avant ? »
« C'est exact, même si elle fut plus courte. Fut une époque ou tous les Narniens la connaissaient mais cette histoire est si ancienne que beaucoup commencent à douter de la véracité des faits, comme pour la légende des rois et reines. Si bien sur Narnia n'était pas une légende ! » Souligna le professeur Cornélius.
« Ce ne sont que des histoires, n'est-ce pas ? »
« Oui, vous avez raison mais n'oublier pas que dans chaque légende ce trouve un fond de vérité… » Puis il reprit sa lecture.
Voila de cela plusieurs millénaires, Narnia était un territoire inhospitalier.
Les Narniens étaient encore peu nombreux et désorganisés, parfois même se battaient contre d'autres n'étant pas de la même espèce.
C'est ainsi que des conflits se déclenchèrent, principalement entre les minotaures et les centaures. Les autres créatures étaient trop effrayées pour intervenir.
Alors apparus le lion Aslan, animal majestueux,
il établit la paix et unifia toute les créatures de Narnia qui le choisirent comme chef.
« C'est l'histoire de la fondation de Narnia et de l'avènement du grand lion Aslan. Je connais aussi cette histoire. C'est la toute première que vous m'aviez raconté ! »
« Je suis flatté que vous vous en souveniez mon prince mais ceci n'est que l'introduction et puis il faut savoir aussi qu'il existe des rumeurs selon lesquelles ce serait Aslan lui-même qui a crée Narnia. Écouter plutôt la suite et laisser moi vous raconter au lieu de me couper la parole. »
« Excuser moi. » Répondit le jeune prince gêné mais de plus en plus intéressé par l'histoire à venir. Il semblait que le garçon montre un intérêt tout particulier pour le lion Aslan.
« Vous n'avez pas à vous excuser ! Je suis ravi de constater que vous appréciez les légendes d'autrefois… » Dit le professeur en souriant.
Pendant plusieurs siècles, le peuple de Narnia développa ses connaissances et la population se multipliait. Une fois la paix durable instauré, Aslan disparu mais tous les Narniens savaient qu'il veillait sur eux.
Quelques années plus tard, une sorcière apparu à Narnia, la sorcière blanche que l'on disait immortelle, mais a peine apparu elle disparut sans laisser de traces.
Les Narniens ne se soucièrent pas de cette créature ayant une apparence humaine puisqu'elle se faisait discrète.
Elle resta cachée des siècles avant de réapparaitre accompagnée d'une armée composée de créatures maléfiques.
Les braves sujets de Narnia tentèrent de se défendre face à cette menace.
Cependant, au fur et à mesure que les années passaient, les Narniens commencèrent à se résigner, et certaines créatures allèrent jusqu'à se ranger du coté de la sorcière.
« Mais ce n'est pas la que les rois et reines arrivèrent pour sauver Narnia ? »Demanda le jeune prince, sa curiosité en éveil.
« Non c'est bien plus tard qu'ils viendront. Je comprends que vous soyer décontenancé mais la légende que je vais vous raconter se déroule entre le début de l'invasion de la sorcière blanche et l'arrivé des rois et reines. » Il tourna alors la page.
A Narnia existait une banshee qui lisait l'avenir dans le sang des mourants et était aussi très doué en médecine.
Cette dernière, soignait tous les Narniens blessés qui tenait tête à la sorcière blanche.
Un jour, alors qu'elle se penchait sur le corps d'un griffon mortellement blessé, son corps ensanglanté mit en transe la banshee et elle proclama une prophétie à haute voix :
« Soyez prêt ! Le grand Aslan sera bientôt de retours, il amènera avec lui sa descendance et ils apporteront l'espoir et sèmerons les graines de la victoire. »
Tous les Narniens aux alentours entendirent la prédiction de la banshee et ils reprirent tous courage par ses quelques paroles.
Et quelques temps plus tard, Aslan réapparu accompagné d'une très jeune fille d'Ève âgée de neuf ans. Elle fut le premier humain qui posa le pied à Narnia.
Personne ne savait d'où elle venait et Aslan n'en dit mot.
Cependant la prophétie de la banshee était arrivé aux oreilles de la sorcière blanche et lorsque le bruit couru a Narnia qu'il y avait une jeune fille d'Ève aux cotés d'Aslan, la sorcière lança des espions autour du lion.
Aslan ordonna la construction d'un immense palais, capable de tenir un siège en cas d'attaque puis partis voyager dans tous Narnia accompagné de la jeune fille d'Ève.
Au bout de deux ans, Aslan revint avec la jeune fille âgée alors de onze ans.
« Mais qu'est-ce qui c'est passé durant ces deux ans ? »
« Nul ne le sait vraiment mon prince. Ce que l'on sait c'est qu'ils voyagèrent dans tous Narnia, du fin fond des forêts aux différentes îles se trouvent au large. Et qu'apparemment il enseigna beaucoup de chose à la jeune fille. » Il tourna la page du livre.
A leur retour la construction du palais était bientôt achevée.
Aslan baptisa ce palais Cair Paravel et s'y installa avec la jeune fille.
Durant ces deux dernières années, la sorcière blanche avait poursuivis ses assauts successifs à Narnia. Lorsqu'elle apprit qu'Aslan restait pour un moment dans son palais, elle décida de rassembler les membres de son armée dispersée un peu partout et d'attaquer Cair Paravel.
La sorcière blanche était secondé par sept généraux très puissants qui unis rendaient son armée quasi-invincible.
En face, Aslan rassembla tout les Narniens qui étaient en possibilité de combattre.
Mais tout aussi subitement, il disparu à nouveau laissant derrière lui la jeune fille d'Ève.
« Pourquoi a-t-il fait cela ? » Se demandait le prince.
« Et bien… je pense que c'était volontaire. Le fait est que la jeune fille ce retrouva seul avec une immense armé qui n'entendait pas lui obéir ne sachant qui elle était, ni d'où elle venait. » Il passa à la page suivante.
Les Narniens étaient désemparés en découvrent que leur protecteur avait disparu, et ils se préparaient à quitter le château pour fuir se cacher, loin de la fureur de la sorcière.
C'est alors que la jeune fille s'opposa à leur départ en se plaçant devant la sortie du château, elle était les bras ouvert et essaya de discuter avec eux.
Ils refusèrent de discuter et la menacèrent de l'écraser si elle ne bougeait pas du passage, en effet les ours menaient la troupe et faisaient trois fois sa taille debout sur deux pattes.
La jeune fille refusa de bouger et se mis alors… à chanter.
Malgré son faible timbre à cause de son jeune âge, l'on dit que le merveilleux son de sa voix calma la terreur qui gagnait l'esprit des Narniens.
Elle chanta dans une langue qui leur était étrangère mais l'on raconte que des larmes échappaient des yeux de la fille d'Ève.
Lorsqu'elle eux finit son chant, elle discuta avec les Narniens qui acceptèrent de rester.
La sorcière blanche approchait dangereusement de Cair Paravel.
Les Narniens doutaient et ne savais pas si ils pouvaient accorder leur confiance à une jeune humaine qui semblait être la petite protégé d'Aslan.
Ils commençaient même à se divisés sans Aslan pour les guider.
C'est alors que la jeune fille monta sur une statue représentant Aslan et leurs parla, l'on dit, avec une éloquence et un esprit que personne ne soupçonnait.
Lorsqu'elle eux finit, les Narniens impressionnés se rallièrent a elle et acceptèrent d'en faire leur meneuse pour la bataille à venir.
« Qu'est-ce qu'elle leur a dit ? »
« Je l'ignore, la légende ne le précise pas. Et même si c'était réellement arrivé plus personne ne pourrait le raconter c'est trop ancien. »
« J'aurais bien aimé savoir… »
« Vous savez mon prince parfois, c'est mieux qu'il reste du mystère c'est encore plus passionnent. » Dit Cornélius en souriant puis il tourna la page.
Des Narniens furent envoyés en éclaireurs, et repérèrent l'armée de la sorcière blanche découpé en huit troupes, sept qui avançaient menés par les sept généraux de la sorcière.
La dernière, rassemblait l'équivalent de la moitié des sept troupes, et se trouvait protégé à l'arrière.
Les sept légions avançaient et n'étaient plus très loin de Cair Paravel.
La jeune fille rassembla les meneurs des Narniens et discutèrent dans une des salles du château.
Un quart d'heure après, les meneurs sortirent suivis pas la fille d'Ève. Elle demanda alors que tous ceux pouvant prendre part au combat devaient s'équiper et s'armer.
L'heure de l'affrontement était proche.
La fille d'Eve avait revêtu une tenue pour le combat ressemblant à une armure mais qui était plus légère, elle avait choisie une tenue d'homme.
Elle alla dans la cour du palais ou attendait les petites troupes. Elles furent divisés en plusieurs. Et chacune sortit avec un intervalle de temps entre chaque.
Une part importante des troupes Narniennes sont restés à l'intérieur ainsi que la jeune fille.
Les troupes Narniennes se postèrent à des endroits stratégiques et frappèrent de façon calculé.
Les troupes adverses tombèrent mais pas leur généraux qui se regroupèrent.
C'est alors que le reste de l'armée Narnienne et la jeune fille sortirent pour les attaquer.
La fille d'Ève combattit, l'on dit avec un courage et une détermination jamais vu auparavant à Narnia.
Elle fit face aux sept plus dangereux membres de l'armée de la sorcière à l'exception de cette dernière, et elle permit aux Narniens de remporter la victoire.
Les troupes adverses restantes reçurent l'ordre de battre en retraite.
Au dernier rayons du soleil, il ne restait plus une trace de la sorcière.
Cette victoire exalta les Narniens qui portèrent en triomphe la jeune fille.
Le lendemain Aslan réapparut.
« Il est revenu après la fin du combat… »
« En effet mon prince. »
« L'on dirait qu'il a fuit le combat. Il est partit avant le début des hostilités et il est revenus quand tout fut terminé ! » Dit le jeune prince indigné.
« Oui en effet mais ne pensez vous pas qu'il est pu faire ça à dessin ? »
« Que voulez-vous dire ? »
« Écouter la suite… » Le vieil homme tourna la page.
Les Narniens accueillirent Aslan avec respect mais aussi avec une certaine déception puisqu'il les avait laissés seul pour combattre.
Aslan fit appel aux plus anciens des Narniens et organisa un Conseil des Sages.
A l'unanimité, il fut décidé que la jeune fille d'Ève qui ne fut pas appelé par son nom depuis son arrivé sois couronné reine.
Quelques jours plus tard, dans la grande salle du trône de Cair Paravel, Aslan couronna la jeune fille d'Ève devant le peuple Narnien rassemblé, et prononça ces mots :
« Jusqu'à ce jour, aucun humain n'avait posé le pied à Narnia.
Je t'ai emmené avec moi dans tous Narnia, je t'ai montré ce qu'aucun humain n'avait vu jusqu'à maintenant et je t'ai appris ce qui me semblait juste que tu apprennes.
Tu as étudié les sciences, la philosophie, mais aussi le combat avec les meilleurs.
Si je t'ai laissé seule avant le combat c'était un test pour savoir si tu étais autant capable d'être une leader mais aussi une combattante.
Tu as réussi la ou beaucoup d'autres auraient surement échoué a cause de leur âge ou de leur manque de foi et de cœur.
Dès la première fois ou je t'ai vu, j'ai tout de suite su que tu étais l'enfant que j'attendais.
Et aujourd'hui tout les Narniens se tiennent derrière moi pour faire de toi leur reine.
C'est pourquoi aujourd'hui, je te couronne reine de Narnia.
Lorsque l'on a été reine ou roi de Narnia, on est reine ou roi pour toujours.
Vous tous fier peuple de Narnia, salués comme moi la première souveraine de Narnia :
Adelyne l'intrépide, reine au cœur de lion. »
Tel furent les mots exacts d'Aslan.
« Adelyne l'intrépide… » Prononça le prince en songeant.
« Oui mon prince, ce fut la première reine et dirigeante de Narnia. »
« Comment ce fait-il que l'on a les propos exactes d'Aslan ? »
« Vous poser une bonne question. Ce livre qui retranscris les évènements et la légende tournant autour de la jeune reine Adelyne fut écrit par la banshee qui avait prédit son arrivé, la banshee Galestria. Du moins c'est ce qui est écrit sur la couverture du livre. »
« Je comprends mieux. » Dit le jeune prince en regardant la couverture de plus près et y vit un nom doré en bas de la couverture, probablement le nom de la banshee écrit en Narnien qu'il était incapable de lire.
« Mais le couronnement de la reine Adelyne ne termine pas cette histoire, cependant vu l'heure tardive je serais d'avis d'arrêter pour ce soir. »
« NON ! Je… j'adorerais connaitre la fin professeur. »
« Très bien mais nous ferions mieux de nous dépêcher, je n'aimerais pas que votre oncle apprenne que je vous raconte ces histoires alors qu'il me l'a interdit. »
« Pourquoi vous l'interdire, après tout ce ne sont que des histoires… »
« Vous avez raison, ce ne sont que des histoires après tout. » Dit-il en souriant de manière forcé. Il tourna la page.
Pendant la première année du règne de la jeune reine Adelyne l'intrépide tout ce passa pour le mieux à Narnia.
Elle et Aslan apportèrent le premier Age d'Or au peuple Narnien.
Durant cette année fleurissante, Aslan fit don à la jeune reine d'un médaillon en argent représentant le blason du grand lion.
Dessus ce trouvait 3 lions : le plus grand représentait le cœur et la pureté de l'âme, le second légèrement plus petit symbolisait le courage et le dernier encore un peu plus petit la sagesse.
L'on dit que ce médaillon était magique et protégeais son porteur de toute menace physique.
L'année suivante la sorcière blanche fut de retour avec une nouvelle armée plus puissante mais sans généraux cette fois-ci.
La reine Adelyne appela tous les Narniens valides a ce battre.
Mais le champ de bataille ne fut pas Cair Paravel, mais la plus grande clairière du bois de la peur.
La sorcière blanche établit son campement aux plus profonds de la forêt.
Le camp des Narniens se trouvait à la lisière du bois.
Les troupes de la sorcière blanche menèrent plusieurs assauts successifs sur les Narniens.
A chaque fois ils furent repoussés mais de plus en plus difficilement à chaque fois a cause du nombre de mort et de blessées en constante hausse.
Aslan et la jeune reine âgée de douze ans combattirent mais jamais ne réussirent à prendre l'avantage a cause du territoire sur lequel ils combattaient.
C'est alors que l'impensable se produisit, Jadis la sorcière blanche souhaita une entrevu avec Aslan et la jeune reine au centre de la clairière, en promettant de ne pas attaquer.
C'est ainsi qu'une trêve fut mise en place le temps de cette rencontre.
Ce que désirait la sorcière blanche était un duel qui donnerais l'issu de cette guerre.
Elle souhaitait un duel entre elle et… la reine Adelyne.
Si la sorcière gagnait elle prenait possession de Narnia mais si la reine gagnait la sorcière devait s'engager a disparaître pour de bon.
Aslan ne trouvaient pas cette proposition honnête puisque la sorcière blanche partait avec un net avantage sur la jeune fille d'Ève.
Cependant la reine Adelyne accepta en allant a l'encontre de l'avis d'Aslan.
La reine venait d'accepter un combat a mort.
« A mort ! Mais pourquoi accepter un tel combat alors que c'est évident qu'il n'est pas équitable ? »
« Surement dans le but de protéger le peuple Narnien, d'après la légende le nombre de mort et de blessé était très élevé et si les combats s'étaient poursuivit de la sorte… Il n'en serait ressortis vivants que très peu et il n'était pas dit que la victoire leur était accordé. Ce qu'elle avait décidé de faire est un acte d'extrême bravoure caractérisant une très grande bonté. »
« Elle était prête à se sacrifier pour les sauver… »
« Exactement. »
« Qu'elle fut l'issu de ce combat ? Ne me dite pas que la sorcière blanche l'a tué ? »
« Je vous trouve bien soucieux du sort d'une légende. Quel intérêt pour une reine de fiction ? »
« C'est que… c'est comme un sentiment étrange que je ressens. C'est difficile à expliquer, je ressens du courage mais aussi une sorte de compassion pour elle qui devait surement se sentir seul au milieu des Narniens qui ne sont pas humain. »
« C'est ce que vous ressentez ? L'on dit que cette légende insuffle du courage mais pas de la compassion au contraire, n'importe qui pourrait jalouser sa situation. »
« Je ne peux pas vous décrire ce que c'est exactement. Je ne le sais pas moi-même. »
« Ce n'est pas grave, je vais vous raconter la suite. » Il tourna machinalement la page.
La veille du combat, Aslan décida d'emmener la reine avec lui dans un lieu au cœur de la forêt, un lieu que l'on disait magique.
Il l'amena à une cascade. Face à celle-ci Aslan poussa un puissant rugissement qui fendit la cascade en deux ouvrants un passage vers une grotte souterraine.
A l'intérieur se trouvait une épée aussi ancienne que Narnia, l'épée Eragorn.
Épée doté de pouvoirs magiques, elle se trouvait prisonnière d'un arbre mort de couleur noir.
Personne ne fut capable de l'hotter de cet arbre, l'arbre millénaire Meguignarde.
Il est dit que seule une personne à l'âme reconnue comme pur par Eragorn sera capable de la retirer et de l'utiliser.
Aslan demanda à la jeune reine de la retirer alors qu'elle ignorait tout de la légende de cette épée.
Eragorn lui reconnu une âme pur et vaillante et elle put la retirer du tronc sans aucune difficulté.
C'est alors que l'arbre mort repris vie et donna feuilles et bourgeons.
Dans les mains de la jeune reine, la lame se mit à briller.
Aslan et elle, sortirent de la grotte et rejoignirent le campement, ou il lui raconta l'histoire de cette épée et comment l'utiliser.
Le lendemain, à l'aube tous les Narniens et les membres de l'armée de la sorcière blanche encerclèrent la clairière en attente du combat qui devait avoir lieu.
La sorcière attendait la jeune reine qui arriva suivit de près par Aslan près à intervenir si jamais la sorcière ne respectait pas ses engagements.
Lorsqu'Aslan fut hors du champ de bataille, le duel commença.
La jeune fille dégaina son épée Eragorn se qui ne manqua pas d'étonner la sorcière et d'impressionner le publique.
Le duel dura plus de quinze minutes aux termes duquel aucune ne fut touchée.
La sorcière fit alors un signe de tête et une flèche vola sur la jeune reine qui fut touché à l'épaule mais grâce au médaillon qu'elle portait la flèche ricocha ne laissant qu'une blessure superficielle.
La sorcière en profita. Aslan voulu intervenir mais la fillette lui fit signe de ne pas le faire.
Elle réussie à parer certains coups de la sorcière mais la douleur eu le dessus.
Cependant, la jeune fille d'Ève réussi à frapper la sorcière au bras et à la désarmer.
La sorcière sortit une dague qu'elle avait cachée sur elle et frappa à la tête la jeune fille.
Cette dernière essaya de parer le coup mais ne fit que décaler la lame plus haut, elle la toucha au dessus de l'œil.
A la vue de la seconde tricherie de la sorcière Aslan intervenus suivit des Narniens pour protéger leur reine.
Il s'interposa avant que la sorcière ne put porter le coup fatal.
Les Narniens se mirent à combattre contre l'armé de la sorcière tandis qu'Aslan pris la fillette sur son dos et la ramena au campement.
Aslan la confia à la banshee Galestria qui commença à lui prodiguer des soins tandis qu'Aslan retourna au champ de bataille.
« Voici la seule gravure représentant la reine Adelyne. » Cornélius tourna la feuille et la gravure tenait sur les deux pages. Elle représentait la jeune fille d'Ève tenant Eragorn, en train de ce battre contre la sorcière. L'on pouvait voir Aslan les regarder du haut d'un rocher.
« Elle a l'air si courageuse… mais on ne voit pas bien de quoi elle a l'air hormis qu'elle soit petite. »
« C'est normal pour son âge, vous n'êtes pas encore très grand non plus. » Ricana le vieil homme. « D'après la description écrite en dessous de la gravure, il est écrit que la jeune reine avait un teint très pâle de nature, des cheveux châtains foncés presque brun et des yeux noisettes presque noirs. »
« Elle devait être très jolie… »
« Si elle avait existé ne l'oublier pas. Mais vous avez raison elle aurait surement été l'une des plus belles femmes de Narnia, sans aucuns doutes. » Puis il tourna la page suivante.
La bataille terminé, il ne resta plus qu'une poignée de Narniens encore valide et beaucoup de blessés.
Aslan lui-même revint blessé à une patte.
Il retourna voir la banshee qui avait finit de soigner l'épaule de la reine mais n'arrivait pas à arrêter le saignement au dessus de son œil.
Aslan posa alors sa patte ensanglanté sur la plaie ouverte de la jeune fille d'Ève.
L'on eu l'impression que leurs sang ce mélangeais. Aslan rugit alors fortement.
Lorsqu'il retira sa patte le sang avait cessé de coulé mais la plaie était toujours ouverte.
La banshee se dépêcha de la soigner.
Pendant ce temps, ce qui restait des troupes de la sorcière blanche marchait sur le campement.
Une fois la plaie refermé, la jeune reine s'assoupit sous le poids de ce qu'elle venait de vivre.
Aslan la pris une nouvelle fois sur son dos et partit dans la direction opposé à la forêt.
Ce qui restait des troupes Narniennes alla se réfugier à Cair Paravel ou les troupes de la sorcière préférèrent ne pas s'y risquer.
Au crépuscule, Aslan revint à Cair Paravel, seul.
Les Narniens se demandais ce qu'il était advenu de leur reine.
Aslan répondit qu'il préféra l'envoyer en lieu sur très loin de Narnia car elle était trop faible pour agir et il ajouta qu'elle ne reviendrait peut-être jamais.
Les Narniens pleurèrent leur reine durant plusieurs jours.
En touchant à nouveau les linges ensanglantés qui eurent servis à soigner la reine, la banshee Galestria proclama une nouvelle prophétie :
« La reine Adelyne ne mourra pas des blessures de son combat avec la sorcière blanche.
Elle se relèvera car aujourd'hui dans ses veines coule du sang d'Eve mais aussi du sang d'Aslan.
Elle reviendra un jour à Narnia sous l'apparence d'une jeune fille en fleur.
La fille d'Aslan reviendra lorsque Narnia ce trouvera dans les heures les plus sombres de son histoire. »
« Et cette prophétie marque la fin de la légende la reine Adelyne. » Dit Cornélius en fermant le livre.
« Alors elle n'est pas morte ! »
« A votre place, je ne serais pas si catégorique mon prince. Certes la banshee Galestria a déclaré qu'elle reviendrait mais en supposant que ce ne soit pas une légende c'était il y a des siècles de cela. Et aucune autre légende ne compte son retour, elle n'est jamais revenu. Quelques années plus tard, la sorcière blanche réussi à asseoir son autorité sur Narnia, ce fut les heures les plus sombres que Narnia n'ai jamais connu mais comme vous le savez… »
« Un siècle plus tard, les rois et reines l'on vaincu avec l'aide d'Aslan. »
« Et aucune trace de la reine Adelyne dans cette légende la. Ce que je peux vous dire est que c'est la banshee Galestria qui a aussi proclamé la prophétie disant que deux fils d'Adam et deux filles d'Ève vaincraient la sorcière blanche. Mais elle proclama ceci plus de cinquante ans après la disparition d'Adelyne l'intrépide. Preuve que tout ceci n'est que pur légende n'est-ce pas ? »
« Oui vous avez certainement raison. » Répondit le jeune prince déçu.
« Vous aimeriez pouvoir y croire n'est-ce pas ? »
« Oui mais après tout, toutes ces légendes ne racontent que des choses ne pouvant être réels. Une fille de onze ans réussirait à battre une armée entière et à devenir reine… C'est impossible. »
« Pas plus impossible que le fait qu'un jour le jeune garçon que vous êtes deviendra roi. »
« Oui c'est vrai. » Admit le prince.
« Maintenant allez vous coucher, il se fait tard… »
« Oui professeur. » Le jeune prince se leva et commença à se diriger vers la porte de la tour.
« Et ne rêver pas trop de légendes cette nuit… »
Le jeune prince ne se retourna pas mais sourie simplement dans la pénombre.
Et voila pour ce (long) premier chapitre, j'espère qu'il vous aura plus de le lire autant que moi de l'écrire (j'ai passé plusieurs jours a le faire et a le retravailler pour que tout paraisse clair). J'ai pris beaucoup de plaisir a laisser mon imagination vagabonder autour de l'histoire fantastique qu'a pu vivre Adelyne (se prononce comme Adeline, mais je trouve ce prénom plus stylé avec un Y :))
Maintenant a vous de me dire, si ce premier chapitre vous a plu, bien que je ne m'attende pas a ce que des masses de personnes la lise mais au moins que ceux qui l'on lu me laisse une petite review :) Bien sur si je m'aperçois que peu de personne la lise ou apprécie j'arrêterais de publier cette fiction.
A très bientôt! Leonem ;)