Bonjour tout le monde.
Alors, tout à l'heure, alors que je regardai tranquillement la télé [ le match de foot Slovaquie / Italie, hum ... ], j'ai eu la soudaine envie d'écrire. C'est pourquoi, je me suis levée, je suis sortie courageusement de mon lit, fait 3 pas et demi, puis je me suis assise devant mon splendide [ Ou pas ] écran d'ordinateur, et j'ai pondu un petit ... cadeau ?
Ça change complétement des deux OS écrits et postés il y a ... longtemps. Je n'avais pas envie d'écrire quelque chose de joyeux ou d'humoristique. Je voulais quelque chose de plus triste, de plus sombre, et de plus violent aussi - mais pas trop.
Bref, je ne vais pas faire un roman de 40 km de long pour vous souhaiter une bonne lecture :) On se retrouve en bas ...
Disclaimer : Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.
POV Isabella Swan
J'ouvris les yeux avec difficulté le corps endolori et étonnamment raide. Seuls mes yeux étaient capables de bouger, ce qui n'était pas franchement utile. Cependant, à défaut de pouvoir bouger, j'observai la pièce où je me trouvais. Tout d'abord, mes yeux fixaient le plafond haut d'une couleur légèrement dorée. Un lustre absolument splendide, rouge sang, ornait fièrement le plafond, contrastant avec la dorure de ce dernier. Ensuite, ils se tournèrent vers un mur se situant à ma gauche. Ce dernier était recouvert d'une tapisserie riche, luxueuse et dorée, telle une couche d'or exquise et lumineuse, puisant ses reflets directement dans le soleil. Aveuglée par tant de brillance, je fermais les yeux et, en inspirant profondément, je parvins à tourner faiblement la tête en direction de ma droite. Une lampe de chevet, dont la couleur était identique à celle du lustre, était allumée, dégageant une forte chaleur qui vint envelopper voluptueusement ma silhouette, caressant mes joues et recouvrant mes longs cheveux bruns. Poussant un léger soupir de bien être, je tournai la tête dans l'autre sens et remarquai une grande porte d'un bois sombre, tranchant violement avec l'or tapissant le mur.
En me redressant, je remarquai plusieurs meubles, d'un rouge sanglant et étincelant, poussés vers le côté opposé à moi. De même qu'une table gigantesque et, toute aussi sanglante que le reste du mobilier, trônait au milieu de la pièce visiblement sans fin.
Tout en poussant un second soupir d'aise, j'examinai le lieu où j'étais installée. A mon grand étonnement, j'étais dans un lit plus que spacieux, le corps enroulé dans des draps dorés, en soie. Les oreillers possédaient la même couleur ensanglantée que le lustre, et la même douceur et chaleur que les draps. Les membres toujours engourdis, je posai mes pieds nus sur le sol. Le froid du carrelage provoqua des frissons incontrôlables et désagréables sur tout mon être. Alors que je commençai à me hisser sur mes pieds, la grande porte de bois s'ouvrit doucement. Je sursautai et tournait la tête en direction du léger courant d'air qui venait de me frapper. Rien. Il n'y avait absolument rien et la porte était fermée. Une angoisse profonde me noua l'estomac. Soudain, je sentis une main froide se poser sur mon épaule nue et des lèvres embrasser mon cou, tout aussi nu. Un hurlement terrifié m'échappa, bien vite étouffé par une grande et froide et douce main.
« Chuuut, calme-toi, ma jolie, chuuut, me susurra une douce et virile voix »
Étonnement, cela me calma directement. Cependant, mon ventre était toujours aussi noué, si ce n'est plus. Je me mordis la lèvre lorsque je sentis cette même main caresser mes cheveux. J'étais incapable de bouger, de parler, crier, hurler. L'angoisse m'avait de nouveau emprisonnée dans ses grands bras, refermant ses étaux de fer sur moi. Mon corps s'était mis à trembler suite à l'épouvante qui paralysait mon corps et mon esprit. Des larmes silencieuses et traîtresses avaient commencé à se déverser sur mes joues, comme le sang glisse sur la peau lorsque l'on se coupe – ou lorsque l'on se fait morde, au choix. Ma respiration devenait difficile et je sentais le sang pulser avec violence dans mes veines. La présence froide me caressait toujours les cheveux la seule chose qui avait changé était sa main, qui glissait avec sensualité sur mon ventre. Un gémissement involontaire venait de franchir la barrière de mes lèvres, et je m'insultais mentalement de pauvre fillette terrorisée et stupide.
Tout à coup, la réalité de la situation me frappa et me tortura. Je ne savais pas où j'étais. J'étais loin de chez moi, loin ma famille, et surtout loin de ma pauvre et petite chambre. Tout ce qui était ici ne m'appartenait pas. Pire, ne me correspondait pas. Cette couleur dorée et sanglante me révulsait, contrastant avec le bleu et le vert de ma chambre. Ces draps soyeux s'opposaient à la sécheresse et à la familiarité de mes draps, ce qui me donnait envie de vomir. Le comble de l'horreur vint à moi lorsque je réalisais que le corps pressé contre le mien m'était totalement inconnu.
« Lâchez-moi ! Je vous en supplie, laissez-moi. Je … je veux juste … enlevez votre main. Je veux partir !, explosai-je
- Chut, bébé, regarde-moi »
Il prit, avec douceur, mon menton entre ses mains et me tourna vers lui. Mes yeux furent scotchés à ses deux prunelles rouges et effrayantes. Terrifiée, je baissai les yeux et les posai sur ses lèvres pleines et rouges. Un petit sourire y flottait, dévoilant des dents extrêmement blanches et bien alignées.
En tremblant, je tentai de me dégager. Cependant, il releva ma tête et je remarquai que ses yeux étaient devenus noirs, menaçants et terrifiants. Il m'attrapa violement par le cou et me projeta sur le lit, qui grinça sous la force du choc. J'essayai de le frapper mais il m'immobilisa, dressant son corps sur le mien et m'étranglant virulemment.
« Je … respirer …, suffoquai-je
- Tu as été vilaine avec moi, petite chérie, très vilaine. Je veux que tu m'obéisses. Promets-le moi ! Dis-le ! , me brusqua-t-il
- Je … * tousse * promets
- C'est bien. Il me relâcha. Je veux que tu m'embrasses, maintenant !, m'ordonna-t-il »
Mes yeux s'ouvrirent avec horreur. Je ne voulais pas faire ça. Néanmoins, je savais que j'étais obligée. Son regard ne mentait pas, et j'étais persuadée qu'il n'hésiterait pas à m'étrangler si je n'exécutais pas ses ordres. C'est pourquoi, en reniflant, je posai mes lèvres sur les siennes. Mes yeux se fermèrent d'eux-mêmes. Je ne tenais pas à voir son regard satisfait le fait de regarder me forcerait à comprendre que tout cela était réel, que je ne rêvais malheureusement pas. Il glissa sa langue entre mes lèvres qui, malgré mes protestations intérieures, s'étaient ouvertes. Je n'étais plus maître des mes actes mon corps agissait pour moi, sans prendre en compte ce que mon esprit me dictait avec désespoir. J'accrochai mes bras autour de sa nuque et enroulai mes jambes autour de sa taille, tandis que ses mains descendaient sur mon corps et remontaient ma nuisette dorée sur le haut de mes cuisses. Sans en être véritablement consciente, je commençai à gémir et à glisser une main dans ses cheveux couleur bronze, les tirant brutalement. Cependant, il mit fin au baiser s'allongea à côté de moi.
Pour la seconde fois depuis mon réveil, la situation m'horrifia. Durant l'espace de quelques secondes – minutes ? -, je n'avais plus réalisé ce qui se passait réellement, j'avais laissé mes instinct dicter mon corps et mes mouvements. A présent, je n'avais qu'une seule envie : partir d'ici en courrant. Il ne parlait pas, ne bougeait pas, et ne me touchait pas. L'espace d'un instant, je crû qu'il s'était endormi. Cependant, en le regardant, je tombai dans ses yeux rouges et sur son sourire satisfait. Il se pencha vers moi et me dit :
« Isabella, tu n'as pas idée d'à quel point ton sang a une odeur délicieuse. Tu ne sais pas à quel point je veux me nourrir, à présent. Mais j'ai décidé d'être raisonnable. Je ne te tuerai pas avant ce soir. Après tout, plus on attend, plus c'est bon, n'est-ce pas ? »
Il me lança un sourire mauvais, ricana et se leva. Avant que je ne puisse réagir, un violent courant d'air passa devant moi et j'entendis la porte claquer. Le temps passait, et pourtant, je ne réalisai toujours pas ce qu'il venait de dire. J'étais toujours abasourdie par le fait qu'il m'ait embrassée. Mon esprit repassait inlassablement cette scène, pendant longtemps. Très longtemps, peut-être des secondes, minutes, heures ? Je ne comprenais plus rien, et j'avais oublié ce qu'il avait dit. Au fond de moi, je savais que c'était important, mais j'étais incapable de me souvenir. Je fixai le lustre rouge sang.
« Isabella ? J'ai faim, mon ange. J'ai même très faim. Tu crois que tu peux faire quelque chose pour moi ? » [ NDA : Ca me fait penser à la pub pour Quick … ]
Ma seule réponse fut un sanglot. Ses paroles me revenaient en tête, "Je ne te tuerai pas avant ce soir" – "J'ai faim" – "ton sang a une odeur délicieuse". Manger ? Tuer ? Faim ? Sang ? Peu à peu, les pièces du puzzle se mirent en place dans mon esprit. Cet homme était un monstre, une abomination. Un vampire. Je n'avais jamais crû à ce genre de chose. Pour moi, ce n'était que des histoires inventées pour faire peur aux enfants à Halloween, dans une forêt et autour d'un feu de camp, entre amis. Le monstre s'était rapproché et s'était confortablement installé sur le lit répugnant. Il me fixait de ses étranges yeux rouges, et je sus instantanément qu'il allait me tuer. J'avais l'impression que, dans ses rubis, étaient reflétés les mots suivants : "Tu vas mourir ma chérie. Et ça sera extrêmement douloureux".
Sa tête s'inclina légèrement et il entrouvrit ses lèvres, laissant apparaître des dents aiguisées. Soudainement, des tonnes de questions fusèrent dans mon esprit : Pourquoi suis-je ici aujourd'hui ? Où étais-je hier ? Que pensera ma famille, lorsqu'ils remarqueront mon absence demain ? Comment connaît-il mon prénom ? Comment ai-je pu l'embrasser et y prendre du plaisir ? Pourquoi le fait d'être ici, au début, ne m'ait pas semblé étrange ? Pourquoi n'ai-je pas posé de questions ? Vais-je mourir aujourd'hui ? Ne reverrai-je plus jamais le soleil se coucher, assise sur le rebord de ma fenêtre ? Lorsque je sentis son corps sur le mien et ses dents percer brutalement mon cou, une scène s'incrusta dans mon esprit.
FLASHBACK [ POV omniscient]
Isabella – Bella – Swan vient de fêter ses seize ans. Pour l'occasion, elle s'est achetée, dans la journée, trois nouveaux livres, dont le nom ne nous intéresse pas. D'ailleurs, ils n'apporteront rien au récit. Peu importe, revenons au moment présent. Bella s'est achetée des livres et est en train de lire, assise sur le rebord de sa fenêtre. Sa seule source de lumière provient des rayons de la lune. La jeune fille, perdue au fin fond de son histoire, ne remarque pas la fine et sombre silhouette près de la forêt, bougeant rapidement et souplement, telle un spectre. Le monstre la fixe de ses pupilles rougeâtres et affamées, tout en se promettant qu'il assouvira sa soif lorsque la jeune brune sera majeure. Malgré le peu de scrupules qu'il ait, il refuse de tuer une personne ayant moins de dix-huit ans. Peut-être cela vient du fait que son frère, alors qu'il venait fièrement d'atteindre ses neuf ans, fut tué par un vampire ?
Sur ces pensées lugubres, le vampire s'enfonce dans la noirceur des arbres, à la recherche de son repas nocturne.
FIN DU FLASHBACK
POV Isabella Swan
C'était comme si je venais de capter ses pensées. Je me voyais, assise sur le rebord de la fenêtre de ma chambre. J'étais dans le corps répugnant du monstre, je ressentais tout le désir que mon sang lui procurait. Il me voulait. Il m'aurait. Il m'a eue.
Je remarquai plusieurs meubles, d'un rouge sanglant. Une table gigantesque et toute aussi sanglante que le reste du mobilier. Un lustre absolument splendide, rouge sang. Je sursautai. Les oreillers possédaient la même couleur ensanglantée que le lustre. Une angoisse profonde me noua l'estomac, un hurlement terrifié m'échappa. L'angoisse m'avait de nouveau emprisonnée dans ses grands bras, refermant ses étaux de fer sur moi. Des larmes silencieuses et traîtresses avaient commencé à se déverser sur mes joues, comme le sang glisse sur la peau lorsque l'on se coupe – ou lorsque l'on se fait morde, au choix. Je sentais le sang pulser avec violence dans mes veines, la situation me frappa et me tortura. Dix-huit ans. Il m'a eue.
Alors, la lecture a été bonne ? Est-ce que ça vous a plu ? Dans le cas contraire, n'hésitez-pas à m'expliquer pourquoi / ce que je devrai changer ou améliorer / ou à me dire que ce que j'écris est bon pour se retrouver dans les égouts sales de votre - ou la mienne - ville. Si la dernière proposition vous paraît être celle qui correspond à ce que j'ai écrit, je me ferai un plaisir de venir avec vous enterrer tout ça dans les égouts, au passage, je volerai un rat et le transformerai en rat domestique personnel :)
Ensuite, je ne sais pas s'il y aura une suite. A la base, je voulais faire une One Shot. Néanmoins, à la fin, on ne sait pas si elle est morte ou pas, donc, ça laisse la possibilité d'une suite. Cependant, je ne pense pas en faire une, alors pas de faux espoirs / fausses réjouissances.
Oh, et n'oubliez pas de mettre une petite review, au passage, histoire de donner votre avis parce que, honnêtement, je ne sais pas si mon écrit plaît ou pas. Je suis incapable de juger mon propre travail. Eh oui, mon point de vue n'est pas particulièrement objectif, donc des avis extérieurs sont nécessaires =)
Sur ce, je vous laisse, je vais regarder le foot. Non, non, je ne suis pas accro ... pas du tout, même ... Je suis convaincante ? Non ? Ok ...
Bonne journée / soirée / nuit =D
Et n'oubiez pas, review :P
