Titre: Viva Aizen-sama?

Auteur: Yurika Schiffer

Rating: T

Pairing: Pour le moment, aucun!(ne gâchons pas le suspence, voyons!)

Disclaimer: Tout est à ce cher Tite Kubo, sauf! Yurika, Yumiko et peut-être d'autres...

Note: J'ai écris le début lors de mes trois premières heures de permanence de l'année, le reste...Quand j'ai eu le temps sur l'ordinateur! Je trouve ça assez court...Désolée, je ferais mieux la prochaine fois!

Désolée aussi si il y a des fautes!


Viva Aizen-sama?

Chapitre 1: Hey Soul Sister!

Je ne percevais que du noir. Il ne m'était ni agréable, ni pesant. Je sentais le poids de mon corps me faire chuter, n'étant pas habituées, mes jambes ne supportaient pas mon poids. Je sentis que l'on me retenait, m'évitant ainsi de m'effondrer sur le sol. J'entendis des bruits, parvenant à mes oreilles comme des murmures, et me signalant que la personne qui m'avait rattrapée était un homme. Celui-ci me porta, à ce que j'eus comme impression et me reposa sur une surface moelleuse. Quelque peu après, un autre poids fut déposé à mes côtés. Je commençai à distinguer un peu mieux les bruits m'environnant. Il y avait trois personnes présentes, en plus du poids à côté de moi. Trois hommes, dont celui qui m'avait rattrapée. La masse à mes côtés remua, et se redressa, avant de lancer injures sur injures aux trois hommes. Un rire éclata, des paroles furent prononcées dans un pouffement et une voix grave se fit entendre. Cette dernière pria la masse de se calmer, mais celle-ci s'entêta à s'époumoner. Je décidai d'ouvrir les yeux, histoire de savoir pourquoi s'efforçait-elle à crier. La première chose que je vis, furent des cheveux d'un bleu électrique. Puis je vis leur propriétaire s'effondrer sur moi, cette imbécile bruyante s'étant pris les pieds dans les draps. Je ne pus réprimer un gémissement de douleur. Je poussai du pied cette idiote qui tomba du lit dans un grognement de douleur. Je me redressai, faisant craquer ma colonne vertébrale dans un bruit désagréable et fixai les trois hommes qui s'étaient tus mais avaient un sourire plaqué sur le visage. L'un était de taille moyenne, les cheveux roses et les yeux brun clair. Celui à sa droite avait un grand sourire qui me donna des frissons, des cheveux argentés et les yeux fermés. Le dernier était grand, assez imposant. Ses cheveux bruns étaient plaqués vers l'arrière et seule subsistait une mèche lui tombant devant les yeux. Ses yeux bruns, eux aussi, me regardaient avec malice et satisfaction.

L'homme aux cheveux roses s'approcha de moi et m'ausculta. Il me regarda ensuite après avoir pris des notes. Il se présenta, en fit de même pour les hommes derrière lui. Lui s'appelait Szayel-Aporro Grantz, celui au sourire de psychopathe, Gin Ichimaru et le dernier se nommait Sosuke Aizen. La jeune fille aux cheveux bleus refit surface et me fixa. Elle sembla tenter de sonder mon esprit, puis demanda aux hommes ce qu'on faisait là et où nous nous trouvions. Ce fut le brun qui nous répondit de sa voix calme. Nous étions actuellement dans le laboratoire du palais de Las Noches , et que nous venions juste de « naître ». La bleutée les considéra les yeux grands ouverts et je les contemplai, consternée. Ils nous sourirent mystérieusement et nous prièrent de nous relever. La bleutée obtempéra, non sans difficultés, et finit par tenir debout. Je plaçai mes jambes en dehors du lit et m'en extirpai. À peine mes pieds touchèrent-ils le sol, que je me sentis tomber. Szayel-Aporro me rattrapa et m'aida à me tenir debout. Au bout d'un moment, mes jambes s'habituèrent à mon poids et je pus me tenir droite. Aizen nous adressa la parole, à moi et l'autre fille. Il nous demanda si nous avions une préférence pour nos prénoms. Nous lui répondîmes que nous n'avions aucune idée. Il sourit et nous proposa un prénom chacune, tout en nous donnant nos noms.

« Est-ce que Yumiko te va? Fit-il en fixant la bleutée.

-Ouais. » acquiesça-t-elle vaguement.

Il sourit face à son ton des plus ennuyés et se tourna vers moi.

« Yurika est un prénom qui te convient?

-Oui. » approuvai-je.

Ichimaru s'avança et mis ses mains sur l'épaule de chacune.

« Vous êtes donc officiellement Yurika Schiffer et Yumiko Jaggerjack! » s'enthousiasma-t-il.

Yumiko me regarda, incrédule et je lui fis comprendre par un regard que je n'en savais pas plus qu'elle. Aizen somma Ichimaru de prévenir les « Espada » qu'une réunion allait avoir lieu d'ici dix minutes. L'argenté partit sur-le-champ. Le brun nous demanda de le suivre. Nous nous exécutâmes, ne sachant pas quoi faire d'autre. Nous sortîmes du laboratoire avec Szayel-Aporro. Nous traversâmes plusieurs couloirs, tous blancs et Yumiko posa la question qui me vint à l'esprit. Comment faisait-il pour s'y retrouver parmi tout ces couloirs si semblables? Le brun nous répondit qu'il connaissait la configuration du palais par cœur et qu'à force de les parcourir, nous finirions par en faire autant. Nous arrivâmes à une grande salle où se trouvait une immense table blanche, entourée par onze sièges. Le brun alla s'installer sur le siège au bout de la table et nous demanda de nous mettre à ses côtés. Nous le rejoignîmes et attendîmes. Au bout de vingt minutes, tout les Espada furent réunis. Aucun n'avait remarqué notre présence. Aizen commença la réunion en parlant de son futur projet d'attaquer la Soul Society. Yumiko et moi avions remarqué que deux des Espada nous ressembler, l'un ayant les même yeux et cheveux bleus que Yumiko, et l'autre possédant le même teint pâle que moi, sans oublier ses yeux d'un vert émeraude vide comme les miens. Nous ne nous étions pas manifestées, Aizen ne nous l'ayant pas permis. Ces Espada ne me semblaient pas si terrifiants... L'un dormait actuellement ; un autre fixait Aizen d'un oeil mauvais ; l'unique femme avait le regard perdu dans le vide ; celui qui me ressemblait, paraissait écouter ; un homme borgne se moquait du « clone » de Yumiko ; celui-ci tentait de donner un coup de pied à son voisin d'en face ; le suivant gardait les yeux fermés ; Szayel-Aporro était impatient, sans doute pour l'annonce de notre « naissance » ; un homme aux cheveux noirs s'ennuyait ferme et le dernier essayait d'ignorer le fumet délivré par le contenu de sa tasse. On aurait plutôt dit des enfants de maternelle, que des terribles monstres assoiffés de sang.

Aizen conclut son plan par une directive sur les combats : interdiction formelle d'activer sa resurreción sous le dôme de Las Noches. Il commença à parler de notre création.

« Maintenant, chers Espada, je vous demande la plus grande attention. Récemment, j'ai autorisé Szayel à créer deux arrancar. Mais pas grâce à l'Hogyoku. » débuta-t-il.

Tous retenait désormais leur souffle et étaient plus qu'attentifs. Szayel continua sur la lancée du brun.

« J'ai pris l'ADN de deux d'entre vous et, suite à plusieurs expériences -rarement concluantes-, j'ai enfin réussi à obtenir quelque chose de concret. Pendant neuf mois, deux embryons se sont développés dans mon laboratoire. J'ai accéléré le processus d'évolution et les deux embryons sont devenus des adolescentes, de quatorze et dix-sept ans. Je vous laisse le plaisir de deviner à qui appartenait l'ADN de base pour chacune. »

Ichimaru nous poussa, Yumiko et moi, vers la table centrale. Un léger « oh » général se fit entendre et des éclats de rire sortirent de la gorge du borgne. Ses rires étaient clairement destinés à Yumiko et l'homme aux cheveux bleus. La bleutée ne tint pas plus de deux secondes et s'élança sur le borgne. Ils se retrouvèrent au sol, Yumiko tentant de lui arracher les cheveux et lui faisait tout pour la renverser, histoire de la calmer. Elle lui mit plusieurs coup de poing dans le visage mais cela ne semblait pas l'affecter. Ce qui ne faisait qu'accroître la rage la bleutée. Je m'approchai d'eux et attrapai Yumiko par le col de sa veste. Je la traînai un peu plus loin.

« Merci Yurika, me gratifia Aizen d'un sourire. Nnoitra, tu veilleras à ne pas provoquer Yumiko, veux-tu. Elle a...un sale caractère, tu l'auras remarqué. Et je tiens à ce que leur éducation à toutes deux se fasse dans les meilleures conditions possible. »

Yumiko protesta, refusant que l'on dise qu'elle avait mauvais caractère et que l'on doive vraisemblablement étudier. Mais je lui accordais le fait que l'on ne nous avaient pas prévenues quant à cela. Je lançai un regard intrigué au Seigneur du palais. Celui-ci me répondit d'un simple sourire signifiant que c'était comme ça, et que je n'étais pas en position de riposter. Ce regard m'énerva quelque peu. Aizen nous présenta enfin les Espada. Le brun ensommeillé se nommait Starrk Coyote et se trouvait être le Primera ; le plus âgé s'appelait Barragan Luisenbarn et était le Secundo ; la femme était Harribel Tear et était la Tercera ; celui qui avait servi à ma création, Ulquiorra Schiffer, Cuarto Espada, le borgne, Nnoitra Jirga, Quinta Espada ; le clone de Yumiko était Grimmjow Jaggerjack, Sexta Espada. Après, dans l'ordre se plaçaient, Sommarie le Roux, Szayel, Aaroniero Arleri et pour finir Yammy Rivalgo. Harribel nous posa des questions, pour en savoir un peu plus sur nous. Ichimaru fit taire les discussions -certaines ne nous concernant même pas- et prit la parole.

« Bon eh bah... Grimmjow et Ulquiorra, c'est à vous de vous occuper d'elles!

-Et puis quoi encore! Cria Grimmjow. C'est vous qui les avaient créées, alors demmerdez-vous!

-Mah, Grimmjow, je te pensais plus enthousiaste à l'annonce de la naissance de ta petite soeur! Ulquiorra, je comprends que ça lui fasse ni chaud ni froid, mais toi! T'auras une bonne raison de te battre, suffit juste de jouer les grands-frères sur-protecteurs! » ria l'argenté.

Cette déclaration fit changer d'avis le bleu qui concéda à s'occuper d'elle. Ulquiorra me regardait comme pour savoir ce que j'en pensais. Le fait qu'il soit mon frère ne me déranger pas, il semblait plus calme que Yumiko, et je devais l'avouer, je préférais le silence au bruit. Le Seigneur de Las Noches demanda à nos désormais frères de nous emmener dans leur chambre. Chambre qui, apparemment avait été réaménagée pour accueillir deux occupants. Si cela ne sembla pas déranger outre-mesure mon frère, celui de Yumiko s'en énerva beaucoup plus.

Le couvre-feu du palais sonna et nous partîmes nous coucher. Cela faisait à peine douze heures que j'étais là, mais je pressentais déjà que la vie ici allait être mouvementée.