Note de l'auteur : Bonjour à tous ! Me voilà de retour pour ma deuxième fic sur le couple Drago/Hermione. (Pour ceux qui se souviennent de moi, j'ai écrit "Les dix tartes aux quetsches" Pour plus d'infos, direction mon profil ! ;) A l'origine c'était sensé être un OS, mais la fic a pris plus d'ampleur que je ne le pensais au départ. Ce sera donc une mini-fic de quatre chapitres ! En espérant que vous aimerez assez pour poster une review ;)

Disclaimer : Je n'ai pas le mérite d'avoir créé les personnages ni l'univers d'Harry Potter. Remerciez JKR.

Résumé : En apparence, le chocolat est sensé être inoffensif. Mais pour les sang-purs, c'est une toute autre histoire. Le chocolat a beaucoup plus d'influence sur les Serpentard que vous ne le croyez. Hermione ne sait pas ce qu'elle va déclencher en renversant du chocolat chaud sur Drago Malefoy...

[Edit 08/10/17 : Correction de quelques fautes d'orthographe. Oui, tant qu'à faire faisons aussi la correction de ma deuxième fic, sept ans plus tard. Idem, je n'ai pas trop voulu la modifier, cette fic reste l'un de mes tous premiers écrits :') ]


Chocolat mania

Tout était calme.

Caché aux yeux des moldus, Poudlard se dressait fièrement dans le lointain. Rien ne pouvait briser le silence de cette matinée paisible, pas même le grand mage noir Voldemort et ses sbires les Mangemorts qui étaient tous (ou presque) enterrés dix pieds sous terre. Sans possibilité de retour. En effet, Harry Potter avait réglé définitivement ce petit problème en éliminant cet aliéné, et les Aurors avaient apporté leur contribution en s'occupant du reste des fous, ce que la population sorcière-et-autres-créatures-magiques avaient grandement apprécié. Les élèves reprenaient donc les cours depuis septembre, c'est-à-dire à environ deux semaines d'aujourd'hui, en incluant les étudiants de la septième année de l'an dernier puisqu'ils n'avaient ni eu le temps de passer leurs ASPIC, ni celui de les réviser vu les circonstances. La vie à Poudlard reprenait donc son cours avec quelques petits changements notables, conséquences de la Grande Guerre, mais...

- Bordel Granger ! Cette fois-ci, ne crois pas que je vais me retenir. C'était une robe était toute neuve avec une putain de qualité, et elle valait une fortune !

...

... Cela ne s'applique évidemment pas à eux.

...

- C'est ton problème, tu ne sais même pas mettre un pied devant l'autre ! Regarde autour de toi si tu ne veux pas cogner les gens ! ...Ah j'oubliais, c'est volontaire chez toi.

- Tu la vois cette tâche Granger ? Tu la vois ? Elle est si énorme que même le balafré ne pourrait pas la rater !

- Malefoy, ta soi-disante tâche ne mesure même pas un centimètre et sur une robe noire, le marron foncé c'est très peu visible. Alors arrête de geindre et pousse-toi, je n'ai pas le temps de pleurer sur ton malheureux sort.

- Non mais tu crois vraiment que tu vas t'en sortir comme ça Granger ? Va prendre une brosse et du savon et lave-moi ça tout de suite !

- Écoute Malefoy, les discours sur la domination des sangs-purs et leurs esclaves fallait le placer avant la fin de la Guerre. Maintenant c'est complètement hors-sujet alors dégage de mon chemin.

- Est-ce que tes neurones -en admettant que tu en aies- n'ont pas grillés pendant la nuit parce que l'information que je viens de te donner ne semble pas monter jusqu'à ton malheureux cerveau.

- Merci de l'attention que tu portes à mes neurones, ils vont merveilleusement bien. Je pense que tu devrais plutôt t'inquiéter de la santé des tiens, il me semble que leur nombre diminue peu à peu...

- Ils seront toujours plus nombreux que les tiens.

- Malefoy, je te suggère de t'écarter très vite si tu ne veux pas avoir le nez défoncé !

- Et moi Granger, je te suggère de nettoyer ma robe très vite si tu ne veux pas avoir le visage déformé... enfin, plus que maintenant.

- Sale petite fouine arrogante !

- Espèce de paillasse décrépie !

...

Et caetera, et caetera... Je disais donc que rien ni personne ne pouvait briser le silence de cette matinée paisible, si on omettait volontairement ces deux énergumènes.

A chaque fois que Drago Malefoy et Hermione Granger se croisaient, ils avaient toujours quelque chose à se reprocher. Ils auraient très bien pu faire comme Harry ou Ron le faisaient, s'éviter ou tout simplement s'ignorer, mais il fallait croire que quelqu'un en avait décidé autrement vu qu'ils se croisaient toujours au hasard des couloirs. Et ça tournait toujours à l'émeute. Comme maintenant. Effectivement, quelques Serpentard étaient en train de se regrouper autour de leur prince et ricanaient d'avance au sort réservé à la Gryffondor. Bien sûr, les tensions entre les deux maisons s'étaient apaisées avec la mort de Voldemort, mais il restait encore cette vieille rivalité de toujours et les élèves n'hésitaient pas à se lancer encore des piques... Après tout, c'est qu'ils devaient bien aimer ça...

- Et peut-on savoir quelle est cette substance que tu m'as lancé pour me salir, Granger ?

- Je te rappelle, Malefoy, que tu t'es sali tout seul avec ta maladresse intentionnelle. Et ça s'appelle du chocolat chaud.

Un grand silence suivit sa déclaration dans le clan des Serpentard et tous reculèrent de dix pas une seconde plus tard, soudainement effrayés par cette tâche ridicule. Un grand vide séparait Drago de ses congénères, encore choqué par les paroles d'Hermione. Lorsqu'il prit la parole, sa voix semblait légèrement trembler.

- Du... chocolat... chaud ?

- Ben oui, tu ne connais pas ? lui demanda la jeune fille interloquée par leur réaction. Ça vient de France, c'est ma grand mère qui me l'a fait découvrir et...

- Granger, je m'en moque de ta grand-mère moldue ! cracha-t-il. C'est du chocolat ! Est-ce que tu réalises l'ampleur des dégâts ?

- Euh...

- Ta douleur ne fait que commencer, prédit Drago d'un ton menaçant. Ce que tu vas endurer n'est rien comparé aux six dernières années de ta misérable vie. Prépare-toi.

Il fit volte-face et s'éloigna d'un pas vif dans la direction opposée du couloir, loin d'Hermione qui ne comprenait pas sa réaction outrancière. Indifférente aux avertissements de son homologue -oui, elle partageait bien malheureusement ses appartements avec Drago puisqu'ils étaient tous les deux préfets-en-chef, et passait le plus clair de son temps enfermée dans sa chambre pour ne pas voir "sa pitoyable tête de petit con". Ce que Drago lui rendait bien en amenant dans leur salle commune des flopées de filles, toutes maisons confondues, chaque jour de la semaine- elle continua sa route sous les murmures excités des Serpentard agités.

.

La dernière chose qu'Hermione ait pu penser avant de s'affaisser mollement sur le sol et de sombrer dans le noir, c'était qu'un coup traîtrement porté sur la nuque, ça faisait vachement mal...


Voilà c'est fini pour ce premier chapitre ! Je posterai le deuxième la semaine prochaine normalement. Si vous vous inquiétez pour la longueur des chapitres, aucun problème pour le suivant, il sera nettement plus long que celui-là... Dîtes-moi ce que vous en pensez, toutes les critiques sont les bienvenues !

A bientôt ;)