Bonjour, bonsoir,

Laissez-moi, en premier lieu, vous souhaiter la bienvenue sur cette fanfiction !

J'ai écrit l'histoire il y a presque quatre ans maintenant et j'ai, récemment, eu l'envie de la réécrire. La réécrire en y ajoutant des détails et des passages, en corrigeant certaines tournures de phrases et en éliminant des petites incohérences. Voilà pourquoi je vous déconseille d'aller lire en avance l'ancienne version, il y a beaucoup de choses qui seront différentes. Si je ne supprime pas l'ancienne, c'est simplement parce qu'elle fut ma première fanfiction, et que j'ai beaucoup de merveilleux souvenirs dessus.

Sachez que la publication sera rapide puisqu'il s'agit d'une remise à neuf. Si vous découvrez cette histoire pour la première fois, j'espère que cette dernière vous plaira. Si vous m'avez déjà lu, j'espère que cela vous satisfera. Si vous êtes des anciens lecteurs, faites-moi un coucou, après autant de temps, j'espère que tout roule pour vous !

Bref, je me perds en bavardages, et je vous empêche de débuter votre lecture. Plus qu'un petit mot : n'hésitez pas à me laisser des reviews que ce soit négatif ou positif, ça fait toujours plaisir d'avoir un retour. :)

Cette histoire est donc un canon. L'histoire est racontée selon le point de vue d'Antinéa, personnage principal.

Disclaimer : l'univers d'Harry Potter et l'histoire appartiennent à J. .

Je ne touche aucun argent de mes écrits.

Sur ce, bonne lecture !


Antinéa Galatée Violine Pritchard était une jeune sorcière étudiant à l'Académie de Magie Beauxbâtons. Située dans le sud de la France, non loin des Alpes-Maritimes, l'école offrait une scolarité peu commune aux jeunes sorcières, et ce, dès l'âge de six ans.

Le domaine était immense ; le château se trouvait au milieu de divers parcs et forêts enchantés. Le tout était protégé par de gigantesques murailles en glaces éternelles scintillantes au soleil, prenant leur source dans les montagnes. Voilà ce qu'était Beauxbâtons : une école sublime coincée entre la Méditerranée et les montagnes. Le château en lui-même semblait sorti d'un conte de fées pour enfants. Il était divisé en trois ailes bien distinctes qui étaient agencées tout autour du hall d'entrée où trônait une statue de fée en glace éternelle. L'aile centrale était occupée par l'administration de l'école, les lieux de vie communs et par le bureau de la grande directrice Madame Maxime. L'aile gauche se composait des chambres des élèves qui pouvaient les partager (ou pas d'ailleurs). Quant à l'aile droite, elle était occupée par les nombreuses salles de classe.

Le programme d'étude avait été choisi depuis des siècles et n'avait guère changé. Ici étaient enseignés aux jeunes filles le savoir-vivre, la danse classique, la natation. Mais également des matières comme la magie sans baguette ou le duel sorcier. Le cours de potion était dispensé en commun avec celui d'alchimie, et il se donnait non loin d'une clairière fleurie habitée par des nymphes. Ces mêmes nymphes qui viennent chanter pendant les repas du soir ! Non loin de cette clairière se trouvait un petit lac qui jouxtait un champ de fleurs diverses. Et dans ce même champ, se trouvait une demoiselle, allongée au soleil, qui aurait dû se trouver en cours de botanique.

Antinéa venait d'avoir douze ans. C'était une petite fille aux longs cheveux noirs de jais et aux yeux bleus clairs. Ses yeux elle les tenait de sa maman, mais personne dans la famille n'avait jamais réellement su pourquoi elle avait les cheveux noirs alors que toute sa famille avait des cheveux blonds.

Antinéa pensait à ses camarades en train de probablement mourir de chaud, sous les serres, et d'ennui, sous les explications de Mademoiselle Daisy. Elle pensait également à Candice et Victoire, ses meilleures amies d'enfance qu'elle aimait comme des sœurs et avec qui elle partageait sa chambre depuis maintenant six ans. Une pensée alla également vers ses parents. Elle ne savait pas exactement où ils se trouvaient dans le monde et elle ne savait pas non plus si elle passerait les grandes vacances chez elle ou chez l'une de ses amies comme pour la plupart des vacances. Elle entendit au loin des cris se rapprocher d'elle et se releva à moitié en soupirant.

- Mademoiselle Antinéa ! Antinéa ! Mademoiselle vous ne devriez pas être là !

La voix horripilante appartenait à la vielle Madame Bonsens qui, en plus d'enseigner le savoir-vivre, était la surveillante générale. Antinéa se releva en croisant les bras et ne put s'empêcher de sourire moqueusement. La surveillante arriva auprès d'elle et fronça les sourcils :

- Vous me tuerez un jour, Antinéa, dit-elle dans un souffle.

- Vous n'êtes pas encore morte, commenta Néa en levant les yeux au ciel.

- Je commence à me lasser de devoir toujours, et ce depuis 6 ans, vous courir après parce que vous ne daignez pas respecter des règles simples ou un horaire ! Résonna la voix stridente de la surveillante.

- Vous pourriez simplement arrêter de me courir après, renchérit Néa.

La surveillante s'empourpra de colère :

- Je préviendrai vos parents ! S'exclama-t-elle. Pourquoi n'avez-vous pas été au cours de Mademoiselle Daisy ?

- Mes parents ? Je vous en prie ! Et passez-leur le bonjour si vous arrivez à les joindre ! Se moqua Néa. Et pourquoi vais-je aller en botanique alors que je connais déjà la matière ?

La surveillante soupira d'agacement.

- Nous réglerons ceci plus tard, dit-elle d'un ton sec. Madame Maxime veut vous voir immédiatement dans son bureau. Dépêchons !

Antinéa croisa les bras. Pourquoi la directrice voulait la voir ? À part le cours séché cet après-midi, elle n'avait encore rien fait de mal de la semaine. Au contraire, elle avait respecté le couvre-feu, n'avait pas fait de duel sorcier, n'avait provoqué personne… Son cœur se serra un peu en pensant qu'il était peut-être arrivé quelque chose à ses parents. Arrivées dans le hall, elles contournèrent la statue et Néa alla s'asseoir sur les fauteuils placés dans la petite pièce qui servait de salle d'attente. Madame Bonsens frappa à la porte et l'ouvrit partiellement et Néa écouta ce qu'elle disait :

- Madame la Directrice, elle n'était pas en cours, une fois de plus, mais je l'ai retrouvée, dois-je la faire entrer ?

Madame Bonsens se tourna vers Néa et lui fit signe de venir. Néa se releva et soupira d'agacement. Elle se dirigea vers la porte du bureau et enleva son chapeau. Dans le bureau, elle fut surprise de trouver une autre personne en compagnie de la directrice. Elle connaissait cet homme, mais elle ne l'avait jamais vu que dans les livres. Elle cligna un instant des yeux puis se rendit devant le bureau de sa directrice en faisant une révérence.

- Madame, salua-t-elle.

- Mademoiselle Antinéa, laissez-moi vous présenter Albus Dumbledore, Directeur du collège Poudlard.

Néa se tourna vers un homme qui l'impressionnait beaucoup. En effet, qui ne connaissait le grand homme ?

- J'ai lu énormément de choses sur vous, Monsieur ! Ne put-elle s'empêcher de dire.

Madame Maxime toussota pour la rappeler à l'ordre. Antinéa fit une autre révérence.

- Oh, je vous prie d'accepter mes excuses pour mon impolitesse, Monsieur, s'excusa-t-elle aussitôt. Je suis enchantée de vous rencontrer.

Le directeur de Poudlard la regarda l'air amusé. Cette petite fille avait tellement changé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, neuf ans plus tôt.

- Je vous en prie, Mademoiselle, dit-il dans un français parfait.

Madame Maxime se leva et alla vers la porte.

- Le professeur Dumbledore souhaite s'entretenir avec vous, Antinéa, dit-elle avant de partir. Je compte sur vous pour l'écouter attentivement et pour vous montrer courtoise.

Elle appuya sur le dernier mot en lui lançant un regard plein de sous-entendus. Néa hocha la tête étonnée qu'un directeur de collège anglais veuille lui parler à elle. Madame Maxime referma la porte derrière elle. Le professeur Dumbledore entama la discussion :

- Ne restez donc pas debout, Mademoiselle Antinéa, dit-il en faisant apparaître un fauteuil face à lui.

Néa prit place et croisa les mains sur ses genoux avant de regarder fixement attentivement le vieil homme. Il avait une longue barbe blanche, vraiment longue, à tel point qu'elle se demanda si cette dernière n'était pas fausse. Sa rêverie fut interrompue par la voix claire du directeur :

- Comme vous devez le savoir, je suis le directeur du Collège Poudlard, la seule école de sorcellerie de Grande-Bretagne. Cette année, j'ai eu une idée afin d'améliorer la coopération magique entre les grandes écoles de sorcellerie d'Europe.

Néa haussa les sourcils, pourquoi lui racontait-il ça à elle ?

- Mon idée est d'accueillir une élève française à Poudlard, et c'est tout naturellement que nous avons pensé à vous avec Madame Maxime.

Néa toussa de surprise.

- Moi ? dit-elle en haussant les sourcils. Mais je n'ai aucune envie de partir d'ici...

- Je sais que quitter un lieu de vie si chaleureux où l'on vit depuis si longtemps peut effrayer mais l'ouverture au monde, la découverte de nouvelles choses sont de multiples enrichissements pour une jeune fille de votre âge.

- Et pourquoi moi ? demanda Néa curieusement.

- Madame Maxime m'a assuré que vous étiez son élève la plus prometteuse, et que vous étiez une parfaite bilingue.

Néa s'empourpra, heureuse du compliment même si elle savait au fond d'elle qu'il avait raison puisqu'elle-même se considérait comme étant au-dessus du lot.

- Et en admettant que je dise oui, je dis bien en admettant, commença Néa l'air interrogateur. Où se trouve Poudlard, exactement ?

Le professeur eut un air amusé en répondant.

- En Écosse, dit-il.

- L'Écosse ? répéta Néa l'air horrifié, d'une petite voix. Cet endroit lugubre, plein de vieux châteaux, de fantômes, de monstres et où il pleut tout le temps ?

- Nous avons parfois de très belles températures, répondit le professeur Dumbledore paisiblement.

- Et au niveau scolaire ? demanda Néa.

- Si vous acceptez ma proposition, vous entrerez en troisième année, répondit-il. Mes élèves ont un très bon niveau de magie. Cependant, il vous faudra certainement une remédiation pour les matières que vous n'étudiez pas ici comme l'astronomie, ou le vol sur balai par exemple.

Néa releva la tête, elle avait toujours voulu apprendre à voler sur un balai volant mais ce n'était malheureusement pas au programme à Beauxbâtons.

- Dans le classement des écoles européennes, Poudlard est quand même classée derrière Beauxbâtons.

- En effet, mademoiselle, affirma Dumbledore. Cependant, à Poudlard, la scolarité commence à onze ans, et non pas à six. Et la place qu'occupe Poudlard dans ce classement est honorable en tenant compte de ce critère.

Néa fronça légèrement les sourcils. À vouloir se montrer trop maligne, elle était tombée dans son propre piège.

- De plus, avant de juger de la qualité d'enseignement de mon école, vous pourriez vous en faire une idée, non ? Cela serait peut-être plus judicieux…

- Mais si après l'année, je n'aime pas ? Commença Néa.

- Vous reviendrez ici même, répondit le vieux directeur. Je ne pourrais que vous conseiller d'accepter ma proposition, Antinéa. Cela serait un enrichissement personnel, social et linguistique pour vous.

- Je suis déjà bilingue, répondit-elle.

Antinéa avait toujours cette familiarité avec la langue anglaise et n'avait eu aucun mal à l'apprendre. Le professeur la regarda avec un sourire et elle se rendit compte qu'il savait avant de venir qu'elle accepterait.

- Très bien, j'accepte de tenter cette expérience, dit Néa.

- Vous m'en voyez ravi, mademoiselle Antinéa, dit le directeur de Poudlard. Je vais entamer les démarches nécessaires et vous recevrez un hibou sous peu. Il y aura toutes les informations dont vous aurez besoin et ma directrice-adjointe viendra vous rendre visite personnellement. La rentrée des classes se fait le premier septembre à Poudlard.

- D'accord, dit-elle en se relevant. Voulez-vous que j'aille chercher Madame Maxime, Monsieur ?

Le professeur Dumbledore se releva doucement en souriant.

- Cela ne sera pas nécessaire, voilà bien longtemps que je ne me suis pas promené ici, dit-il. De plus, si je ne m'abuse, vous avez un cours de langue qui commence dans un instant.

Néa rougit doucement et lui fit une révérence avant de remettre son chapeau et de partir rapidement vers son cours.

Le professeur Dumbledore rentra à Poudlard en se remémorant sa discussion du matin avec Madame Maxime :

« - Vous voulez me voler mon élève la plus prometteuse, voilà ce que j'en dis ! S'était-elle exclamée.

- Pas du tout… Je veux juste offrir à Miss Pritchard une nouvelle aventure, avait-il répondu. Cela pourrait améliorer la coopération magique entre nos écoles.

- Vous ne la garderez pas longtemps, avait dit la directrice avec un air suffisant. En six ans, Mademoiselle Antinéa a fait partir une dizaine de professeurs. Elle est insolente, capricieuse, n'obéit jamais et cela depuis son plus jeune âge.

- Je suis certain que vous extrapolez, ma chère, avait dit le vieux directeur.

- Vous verrez bien, lui avait répondu Madame Maxime. »

Il était à peine assis à son bureau que l'ouverture brusque de la porte le tira de ses pensées. Severus Rogue venait d'entrer dans le bureau et il se dirigeait vers le directeur d'un pas sec. Albus le savait : la discussion à venir risquait d'être houleuse.

- Ah Severus ! s'exclama le directeur doucement. Vous avez reçu mon courrier ?

Le professeur Rogue soupira d'agacement visiblement peu ravi d'être dérangé pendant les vacances scolaires.

- Si ce n'était pas le cas, je ne serais pas là. Puis-je savoir pourquoi vous m'avez demandé, Monsieur le Directeur ? demanda-t-il de sa voix lente et froide.

Le directeur se dit qu'on ne changerait plus son maître des potions.

- En effet ! dit-il, mais asseyez-vous… avant de parler des choses sérieuses…

Il sortit une boite de bonbons au citron.

- Voulez-vous un bonbon ? Ils sont vraiment délicieux, annonça Dumbledore.

Severus renifla avec mépris en fixant froidement le directeur qui ouvrit la boite pour prendre une friandise.

- Je désirais vous faire part des informations recueillies pendant mon séjour en France, commença le directeur.

- Durant vos vacances ? Persifla Severus. Et peut-on savoir où vous étiez ?

- Oui, oui ! Mais c'était un séjour tout ce qu'il y a de plus professionnel, répondit-il. Je me trouvais chez Madame Maxime, en France, la directrice de l'Académie de Magie Beauxbâtons. La connaissez-vous ?

- Bien sûr, me prenez-vous pour un idiot ? ...

Severus devint pâle tandis qu'un raisonnement se construisait dans son esprit. Son visage se décomposa alors que ses mains s'accrochaient aux accoudoirs du fauteuil.

- Qu'êtes-vous allés faire là-bas ? dit-il d'une voix blanche. Ne me dites pas que vous avez osé…

- J'ai rencontré Miss Pritchard, dit simplement Dumbledore. Elle viendra étudier ici, l'année prochaine.

Le visage de Severus changea de couleur, il se releva pour dominer le directeur de toute sa hauteur.

- Je vous demande pardon ? Comment avez-vous pu ? Vous n'aviez pas le droit, pas sans mon autorisation ! S'exclama-t-il furieusement.

- Je sais que vous êtes en colère, Severus... dit le directeur.

- Non, il n'y a pas de Severus, continua-t-il en colère. Vous me l'avez enlevé, je n'étais pas d'accord mais vous avez insisté. Elle devait grandir à l'écart, ne jamais rien savoir pour son bien, sa sécurité, avoir la vie heureuse qu'elle n'aurait pu avoir à mes côtés ! C'était notre marché.

- Allons, Severus, calmez-vous, demanda Albus. Il en va de sa sécurité, je crains que notre monde ne soit plus en sécurité longtemps. Au moins, au château, elle ne risquera rien et nous l'aurons sous les yeux.

- Ah vraiment ? sussura Severus avec amertume. Elle ira à Serpentard, fera connaissance avec les enfants des anciens Mangemorts, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire elle tiendra les mêmes propos !

- Peut-être qu'elle n'ira pas à Serpentard, dit Albus. D'après ce que Madame Maxime m'en a dit, elle aurait plus un caractère digne de Gryffondor.

- Pardon ? dit-il en s'énervant de nouveau. Vous connaissez sa généalogie aussi bien que moi. Elle ira à Serpentard, ça ne fait aucun doute, et elle en souffrira. Imaginez-vous un peu, être à Serpentard en venant d'une famille de moldus.

- Je suis persuadé du contraire, dit Albus.

- Et si elle venait à l'apprendre, à tout découvrir ? demanda Severus.

- Je peux vous assurer que personne ne saura qu'elle est votre fille, dit Albus.

- Et vous n'avez pas pensé à moi, dit Severus glacialement. Je vais devoir lui donner des cours comme à une parfaite inconnue, alors qu'elle est une petite fille que j'ai vu grandir pendant quatre ans, que mon sang coule dans ses veines par Merlin !

- C'est pour son bien, Severus, tenta le directeur. J'ai conscience de vous en demander beaucoup.

- Très bien, dit Severus sèchement. Mais je vous préviens, vous en assumerez les conséquences.

Dumbledore le regarda partir en hâte, en claquant la porte de rage. Il soupira avant de se diriger vers la cheminée. Il attrapa de la poudre cheminette et alluma le feu.

- Minerva ? J'aimerais discuter avec vous d'une chose importante.

Le professeur McGonagall arriva une minute plus tard, légèrement contrariée d'avoir été dérangée pendant les vacances et aussi tardivement.

- Albus ? Avez-vous un problème ? demanda-t-elle l'air inquiet en s'asseyant en face du directeur.

- Non, ne vous inquiétez pas, la rassura le directeur. Je voulais juste vous annoncer la nouvelle. Nous allons accueillir une demoiselle de l'Académie de Magie Beauxbâtons qui entrera en troisième année.

Minerva le regarda incrédule.

- Beauxbâtons ? L'académie française réservée aux demoiselles ? demanda-t-elle. Et elle a accepté de venir ? Vous lui avez dit que Poudlard se trouvait en Écosse ?

- En effet, oui ! Miss Antinéa Pritchard est âgée de douze ans, dit Albus.

Minerva fronça doucement les sourcils en se concentrant.

- Douze ans ? Ne devrait-elle pas être en deuxième année plutôt ? demanda-t-elle.

- Il semblerait qu'elle ait sauté une classe étant toute petite, n'oubliez pas que l'éducation sorcière française commence à six ans, Minerva, dit-il.

- Oui, mais ne risque-t-elle pas de manquer de maturité ? demanda Minerva.

- Je ne peux pas la placer en deuxième année. Du fait de son enseignement, elle a déjà un niveau de magie supérieur à celui des troisièmes années. Vous connaissez Olympe, une fervente défenseuse de l'excellence.

- Oh oui, je le sais, répliqua Minerva qui n'aimait guère la directrice française qui avait un peu trop tendance à vanter ses mérites plus que celui des autres.

- Je peux compter sur vous pour vous rendre chez elle afin de lui parler du collège, et de l'aider pour ses fournitures ? demanda Albus.

- Oui, je m'y rendrai d'ici deux semaines, dit-elle.

Severus descendit d'un pas rapide et sec vers ses appartements, situés derrière son bureau dans les cachots. Les quartiers du professeur étaient pourvus du strict nécessaire : une chambre, un salon et une sorte de salle à manger qui servait de bureau. Il s'attarda devant sa bibliothèque avant de sortir un vieil album photo relié de cuir…

- Par Salazar …Soupira-t-il.


J'espère que le début vous plaît !

Justine