Me voilà revenue avec une nouvelle fic ! J'espere que vous aimerez.
Titre : Une saveur d'enfance
Disclamer: Rien n'est à moi à par l'histoire.
Paring : OlliXMarcus
Note : Voldemort n'est pas dans l'histoire. OOC d'Oliver et un peu de Marcus pour bien s'intégrer à l'histoire.
Chapitre 1 : Une vengeance débile
Dans deux semaines débute le tournoi de Quidditch. Et il commence par un match Griffondor-Serpentard. Comme chaque année, les « accidents » sur les joueurs se multipliaient. Mrs Pomfresh n'avait jamais autant de travail que pendant cette période. D'ailleurs en voici deux qui entraient dans son infirmerie. A voir leurs tenues, ils revenaient du terrain de Quidditch et les couleurs de la robes signifiaient clairement qu'ils étaient des Serpentards. Deux des étudiants supportaient le troisième qui semblait mal en point. En effet celui-ci abhorrait une jambe manquante ou alors c'était que celle-ci était invisible. Mme Pomfresh le fit assoir sur un des lits blanc immaculé et lui demandait ce qu'il lui était arrivé, bien qu'elle se doutât que quelques uns de ses « camarades » n'y étaient pas pour rien.
Pendant ce temps, les « batailles » faisaient rage dans les couloirs du château. Un des Weasley, George, se faisait acculer contre un mur par Adrian Pucey, Angelina se crêpait le chignon avec une blonde de l'équipe de Serpentard, et la liste était longue. Et Dumbledor qui osait demander la paix et l'unité entre les Maisons chaque année !
- Il m'énerve ! Je vais l'exploser ! s'écria Marcus Flint, le jeune capitaine de l'équipe de Serpentard, un septième année.
Il était dans la salle commune avec son meilleur ami qui le regardait s'énerver.
- Du calme Marc, dit Adrian retenant son ami par le bras
- C'est ça oui ! J'vais lui faire la peau, répondit le jeune homme.
A ce même moment entraient Draco Malfoy et Blaise Zabini, son meilleur ami, dans la salle commune toute de verte et d'argent. Malfoy interrompit sa discussion avec son ami pour regarder son capitaine s'énerver de plu en plus.
- Laisse-moi deviner… en rogne contre les Griffondor ? dit le blond de sa voix traînante
- Ouais, répondit Adrian à la place de son ami. Il a pas réussi à savoir si Wood était gay !
- La ferme, Adrian. J'en ai rien à faire que ce mec soit gay ou pas. Je veux juste lui faire payer… le fait d'être né, dit Marcus, un sourire sadique s'étalant sur sa face. Il faut juste que je trouve un moyen de l'humilier et de lui faire perdre la face devant tout le monde
- Marcus, j'admire ta force mais vraiment pas ton intelligence, commença Blaise qui était resté silencieux depuis le début de la conversation. Je pourrais vous apprendre à mettre la gloire «en bouteille à distiller la grandeur, et même à enfermer la mort dans un flacon n'est ce pas ce que le professeur Snape nous a enseigné ?
Blaise sourit légèrement, et s'en alla calmement suivit de Drago qui jeta un dernier coup d'œil à leurs aînés.
Marcus réfléchissait. Une potion ? Pourquoi n'y avait-il pas pensé avant ? Il chassa la remarque de Blaise sur son degré d'intelligence. Il n'était pas idiot, il préférait juste utiliser ses poings. Jusque là ça avait toujours marché. Sauf sur Wood. Toujours Wood. Il grinça des dents.
Le lendemain, Flint se leva avec un plan en tête. Il en était tellement joyeux que s'en était effrayant.
- Marcus, ne sourit pas comme ça, tu fais peur aux 1ères années, dit soudain Adrian alors qu'ils se dirigeaient vers la Grande Salle.
- La ferme ! Disons que je suis de bonne humeur. Lui répondit le brun en souriant presque innocemment.
- Ce sourire veut tout dire. Qu'es ce que tu prépares encore, Marc ? rétorqua Adrian avec une moue amusée. La suite des évènements promettait d'être intéressante.
- Chaque chose en son temps, mon vieux, termina Flint avec mystère.
Il stoppa toute discussion en se servant un café et remplissant son assiette de gâteaux. Adrian n'insista pas, lui-même avait d'autre chose à penser.
Flint passa le reste de sa journée à parfaire son plan et à réunir les ingrédients de la potion, entre les cours. Bien sur cela ne l'empêcha pas de se disputer avec Oliver Wood.
Oliver, lui, ne s'attendait pas à ce que lui préparait Flint. D'ailleurs il ne pensait même pas que Flint pourrait l'atteindre avec d'autres moyens que ses poings. Alors il ne s'inquiétait pas.
Marcus ajouta l'ultime ingrédient de sa potion. Bon, elle était légèrement plus rosée qu'elle ne le devrait mais ce n'était pas important, non ? Le Serpentard se dit que même si elle n'était pas conformément identique à ce que disait le manuel, l'effet serait tout de même dévastateur sur Wood. Et seul ça comptait se dit le jeune homme. Il restait juste à trouver le moyen de lui faire avaler la potion.
L'occasion se présenta la semaine suivante. Profitant d'une altercation entre Draco et Harry Potter qui accapara l'attention de toute la Grande Salle, il se glissa, bien que la discrétion ne soit pas son fort, jusqu'à la table des Griffondor, alors que pendant ce temps Oliver Wood essayait tant bien que mal d'empêcher son attrapeur de casser le beau visage de Dragon. Il eu juste le temps de verser la potion dans le verre d'Oliver avant d'aller retenir son propre attrapeur avant que celui ne se chope une heure de colle de plus avec Mc Gonagall. Marcus, content de son méfait retourna à sa table non sans avoir piqué une pâtisserie sur la table des Griffondors. Il avait le sourire aux lèvres.
Pourvus que ça marche.
Le spectacle allait commencer.
Oliver insulta une dernière fois les Serpentard et jeta un regard noir à Malfoy, qui se pavanait à sa table, avant de se retourner vers sa propre table. Non mais, cette fouine se croyait tout permis ! Oliver était tellement énervé qu'il s'assit brutalement, attrapa son verre et le bu cul-sec sans se soucier du fait que son jus de citrouille avait un léger arrière-goût de barbe-à-papa. Le jeune griffondor se sentait mieux, même légèrement euphorique, ce qui était étrange.
Dans son coin, Marcus jubilait. En fait c'était limite s'il ne riait pas tout seul. Cependant il déchanta bien vite : cela faisait bien 10 minutes et il ne c'était rien passer. Wood ne bougeait pas de sa place, pire il riait avec ses amis, gigotant de temps en temps sur sa chaise. Marcus était perdu, normalement il dû s'enfuir de la Grande Salle depuis au moins 5 bonnes minutes pour aller se cacher ou du moins aller à l'infirmerie pour soigner sa tête magiquement modifiée par une potion de sa part.
Le châtain gigotait de plus en plus sur sa chaise. Comme s'il était hyperactif, il n'arrivait pas à se concentrer sur ce que disaient ses amis, il avait comme un trop grand besoin de bouger. Ce sentiment empira de plus en plus au fil de la journée. Mais il restait le cours de Snape à supporter.
Oliver sentait un poids sur sa nuque. Que c'était dérangeant ! Le jeune homme se retournai vivement et allait engueuler celui qui préférait se concentrer sur son dos plutôt que sur le cours mais sa voix se bloqua dans sa gorge. Il était surpris. Flint le regardait fixement. Puis celui-ci sourit en murmurant quelque chose à l'oreille de son ami qui pouffa assez discrètement pour que Snape ne le grille pas. Oliver se détourna, sentant une bouffée de colère prendre possession de lui. Il déchira un morceau de parchemins et griffonna dessus.
Marcus reçut un morceau de parchemin sur sa table. « Es ce que t'es tellement crétin que regarder mon dos à l'air plus difficile que d'écouter le cours ? Wood » Le jeune homme était surpris. Il ne pensait pas que le châtain allait lui sortir une remarque aussi infantile… quoique Wood avait du bien lui sortir des trucs pires que ça. Il froissa la note et replongea dans ses pensées. Son regard dériva encore une fois sur Wood. Mais pourquoi la potion n'avait pas marché ? Il reçut une nouvelle boulette de parchemin sur le crâne. Il allait se lever pour trucider la personne qui avait osé faire ça mais se ravisa. Il n'était pas assez suicidaire pour faire ça dans le cours de Snape. Il prit alors la boulette et lu ce qu'il y avait dessus. « Je t'ai dis d'arrêter de me regarder ! Wood ». Marcus regarda le mot, éberlué. Le comportement de Wood était étrange. En quoi il ne savait pas en quoi mais il était différent. Peut-être avait-il fait une potion à retardement et qu'elle commençait à agir maintenant. Cela devint encore plus étrange lorsqu'il croisa une plus de plus le regard de Wood, furieux et légèrement rouge. Cette fois-ci, le jeune homme se leva et cria.
- Mais tu va arrêter de me regarder, oui ?
Puis Wood s'écroula à terre, évanouit.
Oliver se réveilla dans un lit aux draps blancs de l'infirmerie. Il s'assit et se massa la tête. Il se sentait bizarre. Mrs Pomfresh entra à ce moment. Elle prit sa température et lui fit boire une potion avant qu'il ne puisse sortir de l'infirmerie. Le jeune homme se dirigea vers la Grande Salle pour diner.
- Hé, Oli' qu'est ce qu'il c'est passé ? Tu va bien ?
Il répondit qu'il allait bien et ses amis hochèrent la tête en changeant de sujet de discussion. Oliver ne suivait pas la discussion. Dans sa tête, tout était brouillé et son vertige était de plus en plus persistant. Il prévint ses amis qu'il allait dormir. Arrivé dans le dortoir, il s'allongea sur son lit et s'endormit soudainement, sans même s'en rendre compte.
Le lendemain, le samedi, Oliver était encore au lit alors que le soleil était déjà levé depuis un bon bout de temps. D'ailleurs le jeune garçon se renfonça dans ses draps, cherchant plus de chaleur. Après une heure de ce sommeil de bien heureux, Oliver se réveilla ou plutôt papillonna des paupières, peu habitués à la lumière. Celui-ci se frotta les yeux en baillant. Il se leva, ou plutôt sauta du lit légèrement trop haut. Il eut juste le temps de se réceptionner et de se remettre debout que son pantalon tomba sur ses pieds et qu'il ne remarque qu'il avait une chemise sur le dos dix fois trop grande qu'il ne se souvenait pas avoir mise. En vérité, il ne se souvenait de pas grand chose. Ni ce qui c'était passé la veille, ni la semaine précédente ou de la façon dont il avait atterri ici, jute que l'endroit où il se trouvait lui semblait familier. Sans se soucier plus que cela de ses vêtements trop grands, il se dirigea en trottinant vers une sortie. Non en fait il s'était tromper de porte, il avait dans une salle annexe qui était la salle d'eau. Il inspecta les lieux et surtout repéra un miroir au-dessus du lavabo. Il adorait les miroirs. Il trouvait que c'était à la fois normal et étrange de se voir soi-même. Et puis surtout on pouvait se voir en train de faire pleins de grimaces ! Celui-ci était hors d'atteinte pour sa petite taille. Il chercha des yeux de quoi l'atteindre. Il n'y avait rien qui puisse l'aider dans la salle de bain. Oliver retourna dans le dortoir mais il n'y avait pas grand-chose non plus. Il se dirigea vers le lit dans lequel il s'était réveillé. Sur la table de chevet était posée une baguette de bois flexible et clair. Il la pris entre ses doigts. Il se rappelait que son papa et sa maman en avait une pareille et que grâce à elle ils faisaient apparaitre ce qu'ils voulaient. Oliver se mit à agiter la baguette dans tous les sens dans l'espoir de pouvoir atteindre la glace qu'il avait vu dans la salle de bain. Alors qu'il la secouait plus violement, quelqu'un entra dans le dortoir.
- Oliver ? T'es toujours pas réveillé ? Je sais qu'on est samedi mais…
La personne qui venait d'entrer, qui n'était que d'autre que Percy Weasley, son meilleur ami, qui se stoppa en voyant son ami en mini format. Percy était choqué et ne se remis que lorsqu'Angelina, une amie d'Oliver, entra brusquement dans le dortoir pour voir si ses amis était toujours vivants. A la vue de la nouvelle apparence de son ami, elle cria qu'il était « Trop mignon » et s'avança pour le serrer contre elle. Mais le petit Oliver prit peur et se cacha derrière le lit où il avait dormi.
- Je crois qu'on a un petit problème, réussi à articuler Percy, une fois remis de son choc. Il faut dire que ce n'est pas tout les jours qu'on voit son meilleur ami sous sas forme d'enfant. Il faut prévenir Mc Gonagall, ajouta t-il.
- Ok, répondit son amie. Vas-y je reste ici pour le surveiller.
Percy hocha la tête et s'apprêta à partir lorsque …
- Au fait, Angelina… Ne le traumatise pas ! dit-il avant de sortir sous un tirement de langue de la jeune fille.
Quelques minutes plus tard, la directrice de la Maison des Griffondors arrivait au pas de course, précédant Percy qui l'avait prévenu. Elle vit alors un enfant d'environ 5 ans commençant tout juste à faire confiance à Angelina.
- Dites-moi, Mr Weasley, vous ne m'avez pas fait venir ici parce que…
- En vérité, Professeur, c'est Oliver, coupa Percy sans même laisser finir le professeur.
- Où donc ? Je ne vois pas Mr Wood.
- Euh… En fait c'est l'enfant juste devant vous.
- Juste devant … Oh Merlin, s'exclama le Professeur. Comment a-t-il pu se mettre dans cet état ?
Percy et Angelina expliquèrent comment ils avaient trouvé Oliver, Angelina abandonnant l'idée d'approcher encore plus le garçon encore plus effrayé depuis l'arrivée de Mc Gonagall.
- Venez tous dans mon bureau, décida celle-ci.
A peine le portrait de la Grosse Dame pivotait pour leur permettre de sortir de la Tour Griffondor, que le petit Oliver s'échappa de la surveillance de ses deux amis et du professeur pour s'enfuir. Alors que Percy s'élançait pour récupérer le garçon, celui s'était engagé dans un escalier qui, déjà, pivotait empêchant le roux de rattraper le bambin. Oliver descendait rapidement les marches une à une. Il courrait vers le Grand Hall quand il se cogna soudainement contre un mur de chair. La chose percutée baissa les yeux sur la petite chose qui l'avait percuté. Celle-ci s'était accrochée à sa jambe pour se retenir de tomber. Oliver leva alors les yeux vers le visage qui s'était baissé vers lui. Leurs regards plongèrent alors l'un dans celui de l'autre.
- Quoi ? Pas question ! s'écria Marcus Flint, se levant brusquement faisant sursauter Oliver mini format qui était assit à coté de lui. Non, vraiment ! Y'a pas moyen que je garde ce… cette… non là c'est trop demandé.
- Cela ne me plait pas non plus de vous confier un de mes élèves, croyez-moi. Mais nous n'avons pas le choix, Mr Flint. Répliqua alors le Professeur Mc Gonagall
Marcus maudit une fois de plus les Griffondor, puis se maudit lui-même d'avoir rater sa potion. Maintenant il avait un gamin de même pas 5ans qui ne voulait pas le lâcher et qui refusait de rester avec ses amis et de retourner à la Tour Griffondor. Du coup qui doit s'occuper de lui ? Finalement il maudit Blaise de lui avoir suggéré l'idée de la potion. Il se leva, suivit d'Oliver, et sortit du bureau sous l'œil des trois Griffondors. Celle-ci attendit que Flint ait fermé la porte pour s'adresser aux deux élèves de sa Maison.
- Je sais que Mr Wood est un de vos amis proche et qu'il ne vous plait pas de le voir ainsi. Je vous pris donc de garder un œil sur lui. Dès demain Mrs Pomfresh essayera de trouver comment rendre son état normal à votre ami.
Après ces mots, les deux Griffondors sortir du bureau à leur tour. De leur avis ce n'était pas une bonne idée de laisser Oliver avec Flint, après tout il était ennemi.
A peine après avoir refermer la porte que Flint grogna. Pourquoi les merdes comme ça lui tombaient toujours dessus ? Puis il maudit une fois de plus Blaise. Il s'éloigna en direction des Cachots de Serpentard quand il sentit qu'il était suivit. D'ailleurs le suiveur n'était pas discret, ses pas résonnaient dans le couloir. Il s'arrêta et se retourna brusquement pour voir… personne ? Puis ses yeux tombèrent sur l'Oliver miniature. Marcus lui envoya un regard torve.
- Même en gamin faut que tu viennes me faire chier, dit-il avant de passer une main dans ses cheveux légèrement ébouriffés.
Le petit fronça les sourcils et sa bouche se plissa d'une moue d'incompréhension.
- Je veux dire… il ne pu finir sa phrase ne sachant pas pourquoi il s'efforçait de communiquer avec l'enfant.
Il remarqua alors les yeux noisette qui le fixaient toujours.
- Et me regarde pas comme ça ! lui lança le brun, avant de dire au châtain de le suivre. Comme s'il en avait besoin pour ça pensa alors le brun.
Le Serpentard se dirigea de nouveau vers les Cachots de sa Maison avant de remarquer qu'Oliver avait du mal à le suivre, il courrait sur se petites jambes pour le rattraper. Le brun lui attrapa alors le bras en soupirant pour l'accompagner tout en ralentissant le pas. Il ne remarqua même pas le sourire satisfait qui mangeait la face d'Oliver.
Voilà ! La suite prochainement en esperant que ce début vous à plu. Au passage dites-moi ce que vous en avez penser^^